Photo de lucho
"Maman, les p'tits bateaux qui vont sur l'eau ont-ils des jambes ?


la richesse patrimoniale et vinicole des coteaux du Layon..


le vignoble :
Le hasard a voulu qu'à l'occasion d'une dégustation au chateau de la Viaudière, à Bellevigne en Layon, nous découvrions le vignoble de la vallée de la Loire plus particulièrement la région de production des vins d'anjou .
Le vignoble de la vallée de la Loire est une vaste zone de production de vin en France, regroupant plusieurs régions viticoles. Ces régions produisent des vins blancs secs, demi-secs, moelleux, voire liquoreux, des vins rouges le plus souvent légers et des vins rosés ; on trouve également de nombreux vins effervescents. Toutes ces régions sont situées au bord de la Loire et de ses affluents, et une partie est située dans le Val de Loire.
Le vignoble de la Loire comprend une superficie de 70 000 hectares dont 52 000 hectares en VQPRD (AOC et AOVDQS). Les volumes de production donnent 4 millions d'hectolitres dont 3 millions en VQPRD. Il est délimité en quatre régions de production qui sont le pays nantais, l'Anjou, la Touraine et le Centre.
Voir carte ci dessous.


Le patrimoine de Chanzeaux :
Le XIXème siècle est une période très importante pour Chanzeaux. Il est marqué par la présence du couple Théodore de Quatrebarbes (1803-1871) et de son épouse Rose, née Gourreau de Chanzeaux ; cette dernière héritière d'une lignée de juristes jouit d'une fortune considérable.
C'est cette fortune, jointe à une idéologie légitimiste donc contre-révolutionnaire, qui permet au couple, au demeurant fort pieux, de réaliser un encadrement social et idéologique de Chanzeaux en y recréant une organisation qu'ils veulent médiévale mais qui en réalité est plus influencée par les mentalités de leur époque comme le Chateaubriand du "Génie du Christianisme" ou les réalisations de Viollet-le-Duc, ou encore les dessins de Gustave Doré, en témoignent.
Le couple Théodore de Quatrebarbes et son épouse Rose, née Gourreau de Chanzeaux, vont construire un ensemble monumental unique en Anjou qui témoigne de leur volontarisme et de leur idéologie : le château (René Hodé vers 1848 qui modifie substantiellement la demeure du XVIIIème siècle), les écoles des filles et des garçons, l'hôpital, la chapelle funéraire du lignage, l'aumônerie et l'église paroissiale.
Le château :
Le château de Chanzeaux ,de style néo-gothique des XVIIIème et XIXème siècles, est inscrit aux Monuments historiques.

L'église Saint-Pierre et son clocher des XIIème, XVIIème, XIXème et XXème siècles :
L’église actuelle réalisée vers 1891 grâce au legs de Rose de Quatrebarbes et exécuté par ses héritiers la famille d'Hattecourt ( Auguste Beignet, qui réalisa de nombreuses églises en Anjou en fut l'architecte. Elle est de style composite roman et gothique angevin avec un porche dit "zèbre" qui montre une certaine influence de l'Italie.
L'ouverture permettant de passer de l'intérieur de l'église actuelle à l'intérieur du clocher historique est encadrée d'une peinture à la mémoire des Chanzéens morts pour la France au cours de la guerre 1914-1918, ce qui en fait un témoignage de l'utilisation de la Grande Guerre pour fédérer les populations autour des valeurs de la République.

Les vitraux originaux,
au nombre de 75, ne concernent les guerres dites de Vendée que pour trois d'entre eux. Encore faut-il remarquer que deux des trois sont consacrés à des anecdotes rapportées par Théodore de Quatrebarbes dans son ouvrage sur Chanzeaux.
Les vitraux rajoutés dans les années 1950 qui occupent les fenêtres basses des bas-côtés, les fresques murales (vers 1935-1945) et les plaques commémoratives du clocher conservés de l'ancienne église xiie siècle rappellent les guerres de Vendée.







"1979 - 2024 l'iran en révolutions"
3 Expositions présentées

Cosmopolis - 18 Rue Scribe -44000 - NANTES
08 avril 2024 - 30mai 2024
Horaires :
Lundi au vendredi : 13:30 - 18:00 - Samedi & Dimanche : 14:00 - 18:00





L’œil persan. La photographie, un acte de résistance
REZA - expo photos -

REZA:
Très tôt, Reza fait preuve d’un esprit contestataire. A 16 ans, il est repéré par la police politique pour la publication d’un journal lycéen. A 22 ans, il placarde ses photographies sur les grilles de l’université de Téhéran, ce qui lui vaut d’être emprisonné pendant trois ans et d’être torturé, trois mois durant. En 1979, il s’exile définitivement, à New York puis à Paris, après avoir couvert la révolution islamique pour Newsweek.
Depuis, appareil au cou, il se bat pour la liberté d’écrire, de parler et de photographier.
Le photojournaliste cumule les récompenses tant pour son travail de photographe que pour ses actions humanitaires: prix de l’Espoir Unicef, Ordre national du Mérite ou encore Infinity Award du photojournalisme.
Aujourd’hui, avec son association Les Ateliers Reza, il se consacre essentiellement à l’organisation de workshops photo à travers le monde pour former des jeunes défavorisés qui seront les “photographes de demain”, il en est persuadé.
Ses photos:
Les photos de Reza témoignent de la vague d’espoir suscitée par la révolution islamique, espoir rapidement douché par la répression qui s’abat sur la population iranienne, en particulier sur les femmes, contraintes de revêtir le tchador noir comme d’autres portent le deuil.
L’exposition couvre également le déclenchement de la guerre contre l’Irak, la prise d’otage à l’ambassade des États-Unis, les bombardements contre les villages kurdes. Des clichés publiés dans tous les grands journaux.


Tout va bien !
Dessins de Mana Neyestani

MANA NEYESTANI:
Dessinateur iranien, né à Téhéran en 1973, Mana Neyestani est réfugié politique en France depuis 2011.
Architecte de formation, il mène dès l’âge de 16 ans une carrière d’illustrateur, tout d’abord pour des magazines littéraires, économiques ou culturels, avant de se rapprocher des journaux réformistes qui émergent en 1999.
Devenu dessinateur de presse, il publie alors ses premiers ouvrages personnels mais doit cesser ses activités avec l’accession au pouvoir de Mahmoud Ahmadinejad.
Reconverti dans les illustrations pour enfants, il est néanmoins arrêté en 2006 pour un dessin mal interprété. Incarcéré deux mois avec son rédacteur en chef dans une section non officielle de la prison d’Evin, il saisit l’opportunité d’une autorisation temporaire de sortie pour s’enfuir avec son épouse et entreprend un périple qui le conduira aux Émirats arabes unis, en Turquie, en Chine, en Malaisie.
Depuis son exil malaisien, il reprend son travail pour les sites iraniens dissidents du monde entier. Ses dessins deviennent des emblèmes brandis lors des manifestations populaires qui rejettent le résultat des élections frauduleuses de 2009.
Ses dessins:
Rassemblés pour la première fois en une exposition, les dessins de Tout va bien ! ont été sélectionnés parmi plus de 200 créations réalisées entre 2007 et 2013 et réunies au sein d’un ouvrage éponyme paru en 2014.
Destinées à la presse, ces caricatures se situent néanmoins entre le journalisme et le dessin d’art alliant recherche esthétique et clarté du message, considérant que les idées se doivent de traverser le temps et l’espace. Si ces dessins abordent la situation dans son pays, ils peuvent tout aussi bien être compris par un public non iranien. Le plus souvent, ils se passent de mots tant éclate leur portée universelle.
Mana Neyestani met en scène des personnages et des situations tragi-comiques, des gens pris dans un système ou leur destin ne leur appartient plus et dont l’identité est broyée. Ses dessins recourent aux symboles et aux métaphores pour traiter les événements avec un humour grinçant, en révélant la part de stupidité et Son trait acéré, dont émergent parfois de vraies parenthèses poétiques, s’insurge contre toutes les formes d’oppression ou de privation de liberté, dénonce le sort des femmes, des homosexuels, des journalistes, etc.
Mais il rend compte également de profonds changements : l’engagement de citoyens ordinaires, le désir de démocratie et de liberté renforcé dans toutes les couches de la société depuis la révolution verte, et ce malgré sa terrible répression, salue la force de l’esprit de résistance qui anime les individus.
Ainsi, ses œuvres rendent hommage également à ses confrères ou compatriotes persécutés pour leurs engagements, artistes et intellectuels toujours aux prises avec les dictatures. Par son expérience personnelle et ses créations, il rappelle, s’il en était besoin, que la satire est un art dangereux, en Iran…et ailleurs.


FEMME, VIE, LIBERTÉ
Affiches créées en soutien au mouvement Femme, Vie, Liberté.


74 affiches Femme, Vie, Liberté:


Projet initié par le Musée d’Art Moderne de Paris et le Palais de Tokyo La mort de Mahsa Amini a déclenché un mouvement de protestation qui s’est emparé de toutes les villes d’Iran. Nombre de femmes iraniennes sont descendues dans la rue, soutenues par les hommes pour crier leur colère face au régime et à la loi instaurée depuis la révolution islamique de 1979. Toutes et tous réclament plus de libertés, notamment la fin du port du voile obligatoire, et des changements profonds dans le pays. Le régime iranien répond par la violence, la répression, la torture et inflige aux personnes arrêtées de lourdes peines, menant parfois à la condamnation à mort.
Depuis le début des révoltes, les centres d’art, les théâtres, les galeries et les fondations se sont mis à l’arrêt, refusant de normaliser la situation. En écho, des artistes internationaux et notamment des graphistes, soutiennent et documentent ce mouvement révolutionnaire par la création d’images, d’affiches ou de pochoirs. Puisant dans la culture iconographique iranienne et le langage visuel international (tel que les images de luttes de Cuba, Mai 68…), ces artistes mêlent la calligraphie perse, le graphisme et les codes visuels contemporains pour porter en images sur les réseaux sociaux la voix de celles et ceux qui risquent leur vie au quotidien en Iran.
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Contributions d’étudiants en graphisme:





En lien avec cette exposition, des étudiants en graphisme présentent les affiches qu’ils ont réalisées fin 2023, à l’occasion d’un workshop sur l’affiche engagée. Répondant à l’invitation de Cosmopolis, ils ont relevé le défi de créer des affiches animées faisant référence au combat des Iraniennes et des Iraniens pour la liberté. Accompagnés par des graphistes professionnels, ils ont conçu des œuvres avec un double niveau de lecture : une affiche imprimée dont le message est enrichi par une vidéo projetée en utilisant la méthode du mapping.



"Eclats"
Gaëlle Cressent & Sophie Keraudren-Hartenberger

L'Atelier - 1 Rue Chateaubriand - 44000 - NANTES
du 22 mars au 28 avril 2024.
Horaires d'ouverture :Ouvert du mardi au samedi de 13 h à 19 h, le dimanche de 11 h à 13 h 30 et de 14 h 30 à 18 h.
fermé le lundi



Faire scintiller les étoiles, inverser le jour et la nuit, changer le plomb en or... Gaëlle Cressent et Sophie Keraudren-Hartenberger se font alchimistes pour nous révéler ce qui apparaît au premier regard. Gaëlle intervient sur des objets obsolètes, questionne la disparition et l'apparition des images, Sophie s'inscrit dans une quête d'exploration. Ses pièces questionnent l'infiniment grand dans l'infiniment petit par des dispositifs de révélation, augmentés d'une esthétique de laboratoire.
Reflets, distorsions, éclats de la matière ne sont plus des obstacles à la vision. Ils en sont la condition.


photos
(les n° sur les photos correspondent aux n° du plan et des textes -"oeuvres présentées"]







"Le jour du Naadam "

Château des ducs de Bretagne - 4 place Marc Elder - 44 000 - NANTES
20 - 21 Avril 2024

Le Naadam (littéralement « festival ») est l’un des événements festifs traditionnels les plus emblématiques de Mongolie. Organisé depuis des siècles chaque été à la mi-juillet au niveau local, régional et national, il réunit plusieurs compétitions de courses de chevaux, lutte, tir à l’arc et tir aux osselets.
En voyage en Mongolie en 2006, j'ai eu la chance d'assister à un Naadam régionnal ce fut pour moi, un moment de convivialité, de partage et de découverte de la culture nomade.
Dans la cour du chateau, a Nantes ce 21 avril 2024, je suis vraiment retourné 18 ans en arrière !!!
En effet, pour clore la saison culturelle autour de la Mongolie à Nantes, la communauté mongole nous a proposé une immersion totale dans leur culture et leurs traditions au travers d'un NAADAM vraiment réussi
J'ai retrouvé le tir aux osselets, la lutte, le tir à l'arc. Mon seul regret l'absence de chevaux !!!
Coté gastronomie, les beignets khuushuur et d’autres produits laitiers traditionnels etaient proposés sous les tentes typiques du Naadam. Une absence de marque : L'aïrag, pourtant inscrit depuis 2019, sur la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité.

les images ci dessous sont un méli-mélo, volontaire, de photos prises en Mongolie en Juillet 2006 et à Nantes en avril 2024 !!!


les osselets


la lutte

le tir à l'arc

"La Gardienne des Ténèbres"
Compagnie La Machine

Parc des Chantiers, Bd Léon Bureau - 44200 - NANTES
djusqu'à juin 2024

Cette chimère originale est un cerbère qui contrôle le passage entre notre monde et celui de l’enfer.
Son buste de femme à la peau brune surmonte l’abdomen d’un scorpion. Elle se déplace sur huit pattes, adoptant une démarche entre le crabe et l’araignée. Tous ses membres sont articulés. Sa tête et son buste pivotent, s’inclinent, oscillent de droite à gauche et de haut en bas. Sa bouche et son dard crachent du feu, de l’eau sous différentes formes et de la fumée. Elle peut mordre. Ses yeux, ses paupières, sa langue contribuent à son expressivité. Ses mains préhensibles lui permettent de saisir des objets divers. Elle peut marcher, courir, se cabrer, se coucher pour venir à la hauteur du public ou se glisser sous du mobilier urbain tel que des ponts, des lignes de tramways. De nombreuses cicatrices, scarifications et symboles ésotériques jalonnent son corps, comme les stigmates d’une vie passée, riche et mouvementée.
Qui la réalise ?
Sa construction est en cours dans les ateliers de la compagnie La Machine à Nantes et sera achevée en juin 2024, C’est une véritable architecture en mouvement qui offre un point de vue différent de l’espace public, à la fois machine de spectacle et machine de ville capable de transporter 25 personnes.
Ses dimensions :
8 à 10 mètres de haut, pour près d’une quinzaine de mètres de long et surtout 38 tonnes. Son squelette d’acier est mis en mouvement par de nombreux vérins hydrauliques, pneumatiques et moteurs électriques automatisés. Un châssis porteur assure sa direction, sa propulsion et son levage. Un système son embarqué permet la diffusion de musique et également de faire entendre les cris et les feulements de la Gardienne.
Un mastodonte qui sera totalement articulé et conduit par 4 personnes, qui, grâce à des exosquelettes, pourront le mouvoir à distance. "Une première pour nous", note François Delarozière.
Quelle est sa destinée ?
La Gardienne des ténèbres déambulera à l’entrée du site du Hellfest, sur une esplanade totalement réaménagée. Celle-ci comportera une brasserie, une aire de jeux pour enfants, mais aussi plusieurs hangars, dont la "Porte de l’enfer" qui abritera la future machine.
Lucho a saisi l'une de ses premières sorties près de sa "tannière des nefs" à Nantes.

"Rock For Light"
JonOne

LA CALE 2 CRÉATEURS - au pied de la Grue Titan Jaune, Parc des Chantiers - 44200 - NANTES
du 28 mars au 21 avril 2024

Artiste graffeur et peintre d'origine dominicaine, John Andrew Perello alias JonOne, est né à New York dans les années soixante. Grandissant dans le quartier de Harlem, JonOne fait ses classes en taguant les trains et les murs de son quartier dès l'âge de dix-sept ans. Autodidacte, il passera ensuite du support urbain à la toile, support sur lequel il sera exposé à travers le monde entier. Ses œuvres sont nettement influencées par son vécu personnel, marqué par le hip hop, la rue et le métro, ainsi que par les codes de la peinture moderne.
Avec son style innovant qui dépasse les lois dictées par le graffiti, le street art et la culture urbaine, il crée des œuvres « freestyle » sans aucune limite. La liberté qu'il prône avant tout est son unique mot d'ordre.
C'est après s'être installé à Paris en 1987 et avoir fréquenté des artistes de tous bords (Speedy Graphito, LAII, etc.), qu'une nouvelle conquête commence pour lui : celle de la toile.
Dans ses peintures graffiti, l'espace est entièrement utilisé, le vide blanc n'existe pas. La couleur apparaît comme la charge vitale de John, sa palette est riche et vive, les tonalités et les contrastes révèlent des jeux de nuances subtils. Dans une composition harmonieuse qui paraît aussi spontanée que mesurée, les formes se nouent et se dénouent, ondulent ou se font droites. Ses toilent réunissent tous les contrastes : la symétrie et l'asymétrie, la répétition et l'unification, la précision et la souplesse. Chacune de ses œuvres est une improvisation abstraite et joyeuse.
En très peu de temps, JonOne se fait un nom dans les milieux artistiques parisiens et séduit les critiques comme les collectionneurs. Sa création hybride et composite, mélant influences de la rue et de l’art contemporain, lui a valu une renommée internationale.
Aujourd'hui, la popularité de l'artiste est évidente à travers ses diverses collaborations avec des marques. JonOne s'est associé à de grandes marques telles que Lacoste, Hennessy, Air France, Perrier et bien d'autres. Habitué des foires, l'artiste a également exposé dans de nombreuses galeries tels que la galerie David Pluskwa, Galerie Bartoux, Galerie Agnès b...
le clin d'oeil de Lucho:
le prix des toiles est à la hauteur de sa réputation !!! voir 1ère image ci-dessous



clin d'oeil depuis le musée d'art !!!
"L’Alignement des grandes distances"
ERIC GOURET

Parvis -musée d'art de nantes - 10, rue Georges Clemenceau - 44000 - NANTES
Mars 2024 - Janvier 2025


Voir la "gazette du quai" n°46"

"Gengis Khan"
Comment les mongols ont changé le monde

Château des ducs de Bretagne - Musée d’histoire de Nantes
4 place Marc Elder - 44000 - NANTES
Exposition du 14 octobre 2023 au 5 mai 2024 :
mardi au dimanche de 10h à 18h

Voir les "gazette du quai" n°44" et "n°45"



"Dans les pas… de l’évolution du vivant"
Makiko Furuichi

Au niveau du Muséum d'Histoire Naturelle - rue voltaire- 44000 - NANTES

L’artiste japonaise Makiko Furuichindi, peintre de 37 ans, découvre le quartier Graslin et son patrimoine architectural néo-classique lorqu’elle arrive du Japon à Nantes en 2009.
La rue Voltaire lui est maintenant plus familière depuis qu’elle fréquente le quartier où son travail est présenté à la Galerie MIRA ainsi qu’à l’Hôtel Amiral (prochainement Hôtel Billie) qui abrite la chambre d’artiste qu’elle a créée pour Le Voyage à Nantes en 2019. En outre, depuis 2022 l’artiste conçoit pour l’opéra Graslin les visuels de la programmation annuelle
C'est donc presque naturellement, en s'inspirant des collections et des éléments architecturaux du Muséum de Nantes, qu'elle peint, en accord avec le muséum d’Histoire naturelle et la galerie Mira. une fresque monumentale sur le trottoir élargi de la rue Voltaire.
Cette peinture de 50 mètres de long par 3,4 mètres de large à Nantes, part de la création de la Terre il y a 4,6 milliards d’années, des premiers poissons, des dinosaures…, jusqu’à nos jours, traçant une ligne de l’évolution, artistique et ludique haute en couleurs !
"On pourra marcher dessus, sautiller de pierre en pierre. Ce sera en quelque sorte un voyage dans la peinture". Je pense que la fresque pourra tenir environ six mois, dit - elle encore c
L’artiste intégre à cette fresque peinte au sol, des traces de pas, des empreintes du vivant, réalisées à la peinture blanche cernées de noir, invitant les promeneurs à marcher dans l’évolution du vivant, profitant de ce nouveau trottoir .
Les empreintes ont été réalisées au pochoir avec un groupe de collégiens et d’élèves de primaire d’écoles du quartier Graslin, sous forme d’ateliers participatifs les 20 et 27 avril.
j'ai pris quelques photos, il y a quelques jours, de l'oeuvre en cours de réalisation.



le Mur-Nantes

"#14 - Obisk"

Trampolino - Angle des boulevards Léon-Bureau et de la Prairie-au-Duc, - 44200 - Ile De NANTES
Fresque visible 15 Avril au 17 Juin 2024

L’idée est que, tous les trois mois, des toiles urbaines rhabillent l’imposante façade en béton (à l’origine un blockhaus) de Trempolino.
Le projet baptisé le Mur Nantes (MUR = Modulable, Urbain et Réactif), est mis en oeuvre par le collectif Plus de Couleurs à la demande de la ville de Nantes.
A travers ce projet, Plus de Couleurs souhaite proposer de l’art accessible à tous, créer la surprise et animer la ville tout en mettant en lumière la diversité de l’art urbain actuel.
Pour cette 4e saison, la direction artistique, pilotée par l’équipe de Plus de Couleurs, reste la même. Mélange de style et de technique, artistes confirmés ou émergents, valorisation des différents styles picturaux présents dans l’art urbain et enchaînement permettant une forte cassure visuelle. C’est cette recette inchangée qui permet au projet et aux artistes de gagner en visibilité et d'être toujours au plus près du public.
*les saisons #1 et #2 ont été illustrées par « #1 : ROUGE", #2 : SELAH", "#3 :SHANE ", "#4 : BIMS ","#5 : ZEKLO", "#6 : LesGens".
*La 3e saison du projet Le Mur Nantes a été marquée par la présence d’artistes venus de toute part pour proposer des oeuvres uniques et percutantes : "#7 : ALFE"(Marseille), "#8 Matthieu Pommier" (Bordeaux),"#10 : Soem"(Nantes), "#11 : Iota" (Bruxelles).
*La 4ème saison a débuté par le mur de N.o.Madski également connu sous le nom de Nomad qui a signé l'oeuvre ephémère #12, BOUDA lui a succédé pour signer #13.
. Pour la réalisation de la troisième fresque de la cette saison (#14), Plus de Couleurs offre le mur à l'artiste "OBISK "
. Originaire de Seine St Denis, OBISK découvre le graffiti dans l’ouest de la France en 1997, sur les trains de marchandise. Ces "frets" comme il aime à les appelers sont aujourd'hui encore son support de prédilection. Pour lui, ils sont des petits messagers qui voyagent dans toute l'Europe, parfois pendant plusieurs dizaines d'années. Les bâches, en particulier, le confortent dans son besoin de surfaces vierges, et sont propices à accueillir ses lettrages simples, ses animaux bizarres et ses séries de flops.
OBISK, ce pseudonyme qu’il a adopté pour la seule qualité de l’enchaînement de ses lettres, signifie « visite » en slovène.

La Maison du Port

99 Quai Wilson - 44200 - Ile De NANTES

... le 01 mai 2024 !!!



... le 15 mars 2024 !!!



le mur extérieur du
"Jardin extraordinaire"

... le 11 septembre 2022 !!!


... le 12 février 2023 !!!