Note de Lucho :

comment parcourir cette page ?

Elle est le reflet du parcours .... Chaque étape est illustrée par une miniature représentant , au mieux, le centre d'intérêt.
lors de sa découverte du parcours , Lucho "filme" et photographie... Les vidéos sont intégrées dans le texte ainsi que les photos si elles sont peu nombreuses.
Pour visionner les images de sujets nécessitant un plus grand nombre de prises de vue,( visites de musées ou d'expositions), rendez vous en bas de page à la rubrique " photos du van 2017"

La Nuit du VAN
EVA & ADELE
"wherever we are is Museum" (Tout lieu ou nous sommes est musée)
Photo

le 1er juillet 2017 à partir de 17 h

EVA & ADELE, autoproclamées « les jumelles hermaphrodites de l’art », sont un couple atypique et emblématique de l’art actuel. Toujours vêtues de tenues identiques surprenantes et ultra-féminines, maquillées de paillettes et le crâne rasé, EVA & ADELE ne font aucune distinction entre l’art et la vie. Leur vie est une œuvre. Fondant leur production artistique sur l’idée d’un échange permanent avec le public, elles font de chaque lieu où elles se rendent un « socle de représentation » de leur performance. Leur apparition, dont chaque détail est étudié et répété, crée ainsi l’événement dans l’événement. Et parce que le lieu où EVA & ADELE sont est musée, Nantes aura l’immense plaisir de les accueillir à l’occasion de la Nuit du VAN ! La nuit est au Van ce que le coup de pistolet du starter est à l'athlète : le départ!!! C'est l'impulsion donnée à la découverte d'un parcours initiatique et inédit dans les rues de Nantes.
Etre présent,même si le Van dure tout l'été, voilà l'enjeu de cette nuit magique !!!

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Pour découvrir le reportage de Lucho, cliquez ici

le voyage 2017

pour celles et ceux qui ne souhaitent pas poursuivre le voyage sur son site, lucho a téléchargé un pdf du programme, y accèder.

le voyage 2017 présenté par Jean BLAISE

Photo «C’est bien l’art dans l’espace public qui reste la marque du Voyage à Nantes.»
Plus de 13 000 œuvres, du 14e siècle à nos jours, soigneusement enveloppées, protégées, classées, bichonnées, dorment paisiblement dans les réserves du Musée d’arts de Nantes, réserves dont nul ne connaît l’adresse mis à part les conservateurs. Le 23 juin, pour la réouverture, 900 de ces œuvres seront exposées dans les salles du musée précieusement restauré. Cent quarante toiles, dont quelques chefs-d’œuvre, sont anonymes. Nous avons demandé à Alexandre Périgot d’en choisir certaines pour les révéler à sa manière. L’exposition s’appelle : Mon nom est personne.
À la HAB Galerie, c’est une véritable exposition de « vraies » sculptures, mais avec un truc qui cloche, que Daniel Dewar et Grégory Gicquel sont venus installer, dans le lieu nu et sans cimaise. Deux artistes que nous retrouverons cours Cambronne pour une interprétation du corps humain dans la salle de bains du général en plein air.
C’est bien l’art dans l’espace public qui reste la marque du Voyage à Nantes.
Cette année, outre le cours du général, trois places sont investies par des artistes d’une même génération qui, sans s’être rencontrés, ont traité de l’abandon, de la ruine, de l’oubli – en clair d’une société à la peine, dangereusement proche de la bascule.
Leur art n’est pas abstrait, au contraire, il est bien suspendu au réel. Qu’on nous pardonne d’avance cette vision grave de notre société, mais les artistes ne sont pas là pour amuser la galerie.
Reste le toboggan vertigineux blotti contre l’aile nord du Château des ducs de Bretagne, la suite de Ping Pong Park pour prendre du bon temps et la Micr’Home très très étroite mais si cosy, où l’on voudrait se réfugier.
2017 sera une année arts visuels incroyable. Comme EVA & ADELE, les égéries du VAN, ceux qui aiment l’art viendront à Nantes.

Jean BLAISE


la carte et les repères du voyage en centre ville.

Vous trouverez ci-dessous l'intitulé des "repères" figurant sur la carte de l'itinéraire du centre ville.
Comme tous les voyages celui-ci a un départ et une arrivée ... Dans les deux cas il s'agit du même lieu : la gare SNCF de NANTES qui n'est pas le centre du monde comme celle de Perpignan (dixit Salvador DALI) mais la porte d'entrée dans un monde réel fait "d'étapes" reliées entre elles par une "ligne verte" tracée au sol... laissez vous guider par ses méandres!
Bon Voyage....

itinéraire van 2017

le parcours 2017
les nouveautés 2017 apparaissent en rouge -orangé..)




Repère 1 : Le Lieu Unique - "SEUL AVEC LA NUIT" - Hans Ruedi GIGER -



peu d’artistes exercent autant de fascination que h. r. GIGER, figure mythique de la peinture et du monde de la conception graphique et cinématographique. créateur d’un monstre qui tient le rôle principal dans alien de ridley Scott et dont le succès vient éclipser le reste de son œuvre, il a durablement marqué la culture populaire
cette importante rétrospective – la première depuis le décès de l’artiste en 2014 – lui rend hommage et questionne la place de son œuvre originale dans la création contemporaine.
Note de Lucho :
j'ai vu cette expo absolument fascinante, mais je ne peux vous faire partager mon bonheur, les photos de l'oeuvre de H.R. Giger étant interdites sur internet. Une raison de plus pour faire vous même le Voyage à Nantes!!!

Repère 2 : Canal Saint-Félix - "NYMPHEA" Nymphéa - Ange Leccia -

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Repère 3 : Square Mercoeur - "AIRE DE JEUX" - Kinya Maruyama -

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Repère 4 : Esplanade Carré Feydeau - FEYDBALL -Barré-Lambot (Architectes)

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Repère 5 : Chateau des Ducs de Bretagne-

"LES ESPRITS, L’OR ET LE CHAMAN" - chefs-d’œuvre du musée de l'or de Colombie -

Dans le but de renforcer leur prestige et leur autorité, les chefs et les chamans des sociétés précolombiennes initiaient des rites de métamorphoses dans lesquels les objets en or prenaient une place prépondérante.
L’exposition avec plus de 220 objets en or fascinants, issus des collections du prestigieux Musée de l’or de colombie livre ainsi une réflexion universelle sur le thème de la transformation et de l’identité.

"PAYSAGE GLISSÉ" -Tact architectes& Tangui Robert -







Comme suspendu au-dessus des douves et sans jamais toucher l’édifice, le toboggan écrit de nouvelles histoires dont les protagonistes sont le patrimoine, l’architecture et l’usager. ce ruban d’acier qui épouse les perspectives du mur d’enceinte forme une arabesque qui révèle cette partie 19e du château, nous invite à regarder autrement les volumes du bastion Saint-pierre, de la tour des espagnols ou l’escalier au pied du pont-levis.
c’est également une invitation à vivre les sensations de la glisse.
Le public s’engage dans le vide, découvre un point de vue unique à 12 mètres du sol, il embrasse dans son champ de vision la cour publique du château, les jardins des douves et la ville historique. une glisse vers l’inconnu, 50 mètres plus loin.



Repère 6 : - Passage Saint- Croix - "PAS DE ROSE POUR L’INFINI" Laurent PERNOT


Pour le passage Sainte-croix, l’artiste rassemble des œuvres faisant écho à son installation place royale.
Comme une invitation à poursuivre le voyage vers la Terre des hommes– référence au livre d’Antoine de Saint-exupéry percé d’une petite horloge – Laurent pernot emmène le visiteur vers un monde d’astres, d’eau et de terre qui précéderait l’émergence de la vie humaine.
"Light Odyssey" évoque des fréquences imperceptibles pour l’homme car provenant du soleil et des étoiles ; "Montagnes" présente des massifs qui s’élèvent par une accélération virtuelle du temps géologique terrestre ; "Tenir la mer" est une boule de cristal à travers laquelle se distingue le mouvement perpétuel des vagues.




Repère 7 : - Place du Bouffay - "LA PART MANQUANTE" - BoriS CHOUVELLON







La place du Bouffay est projetée dans un autre temps, celui d’un lendemain supposé, avenir présumé d’un monde désenchanté.
Des nappes scintillant de sel recouvrent le sol et rappellent l’absence forcée de l’eau, la proximité de l’océan ou… une montée des eaux qui aurait envahi Nantes ! Au centre de la place, faite d’acier de béton, une grande roue figée à laquelle une part manque s’érige tel un monument abandonné. en alternance avec des palmiers – symbole d’immortalité et standard végétal des fronts de mer – des godets de pelleteuse – outils du Btp et de l’archéologie – remplacent les nacelles.
L’œuvre s’empare de notre imaginaire : la magie des forains qui arrivent en ville, la flânerie du regard tournoyant dans les hauteurs, le souvenir lointain de la fête. Dans la continuité de ses recherches sur l’esthétique de la ruine, Boris chouvellon propose une œuvre brute qui inverse les rapports entre ce qui est précieux et ce qui ne l’est pas, entre le travail et le loisir, entre la présence et l’absence.
Quant à la part manquante, elle a sûrement été emportée par une déferlante ailleurs dans la ville… Les plus curieux ne manqueront pas de la retrouver !
Oui, c'est fait pour Lucho !!!



Repère 8 :- Temple du Gout - Rue Kervegan- "LES INSTRUMENTS" - Nicolas DARROT

A travers des œuvres de plus petit format utilisant la brume, la phosphorescence et des mécanismes simples, l’artiste projette ici une mise en scène de certaines parties du gisant "Hécate" : il conçoit des instruments qui sont des prolongements narratifs de son projet pour la place graslin.
Se référençant à l’observatoire de Yantra Mandir en inde, les saynètes qu’il présente sont des mises en abyme des instruments astronomiques qui le composent, des cadrages sur installations et automates évoquant l’astronomie et le voyage dans l’espace.
"Super Collider", à la lisière des héritages de l’action painting de Jackson pollock et de la représentation théâtrale, est un dialogue absurde entre un coach et un canon à particules.
Reprenant les codes de conception d’un planétarium classique, Nicolas Darrot présente également une séquence d’une vingtaine d’images qui se forme sur la piste circulaire et phosphorescente d’un mécanisme d’horloge.
Ce travelling dans l’espace nous fait ainsi passer de la terre à la grotte-gisant de la place graslin en passant successivement divers paliers spatio-temporels.




Repère 9 :Square Daviais -"STATION GOURMANDE"

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Repère 10 : Bâtiment "Harmonie Atlantique" (quai François Mitterrand)" DE TEMPS EN TEMPS" - François Morelet – (Oeuvre du parcours Estuaire) -

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Repère 11 : Palais de Justice (quai François Mitterrand)

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Repère 12 : Quai François Mitterrand - Espérance Café "LA POINTE NOIRE"

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Repère 13 : Terrasse du restaurant LE 1 - "CANADIENNE" - Collectif "Fichtre" -

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Repère 14 : Quai François Mitterrand - square Mabon - "PING PONG PARK" - Laurent Perbos -

Photo Dans la continuité de sa démarche amorcée avec ping pong park en 2016, Laurent perbos termine ce parcours avec deux nouvelles pièces : "une table revisitée et Glycine". cette œuvre lui donne un nouveau sens grâce à un point de vue d’ensemble situé sur le toit, dit « place haute »,de l’École d’architecture.
"Glycine" marque une évolution dans le travail de Laurent perbos, habitué à détourner des terrains de jeux ou des objets caractéristiques du sport : sa démarche s’élargit à l’utilisation d’objets usuels comme éléments de réalisation d’œuvres sculpturales.
Des morceaux de tables de ping-pong s’élèvent sur des étais de chantier, comme s’ils cherchaient à rejoindre le quai et constituer les tables Shell, puzzle et Loop de ping pong park.
Mais "Glycine" révèle surtout le trait d’union entre l’installation et son origine, une table de ping-pong classique, issue de la grande distribution, destinée à l’usage privé des habitants d’un toit-terrasse à proximité. en effet, il faut monter sur la place haute de l’École d’architecture pour comprendre que, grâce à cette nouvelle œuvre, un dialogue se crée entre espace privé – présentant un jeu industrialisé – et espace public du quai présentant un jeu artistique. une fois redescendu du belvédère et passé sous la Glycine, chacun est invité à se rencontrer autour des sculptures à jouer qui sont autant de nouvelles façons d’aborder le tennis de table, en duo ou en équipe !



Repère 15 : Ecole Nationale Superieure d'Architecture (ENSA NANTES) façade Loire - " ECHOES" - Jocelyn Cottenecin -

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Repère 16 : Ecole Nationale Superieure d'Architecture (ENSA NANTES) - "L'ABSENCE" - Atelier Van Lieshout – (Oeuvre du parcours Estuaire) –

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Repère 17 : Batiment MANNY rue La -Noue-Bras-de Fer - "THE ZEBRA CROSSING, REGULATIONS AND GENERAL DIRECTIONS" -Angela Bulloch – (Oeuvre du parcours Estuaire) et -"AIR" - Rolf Julius - (Oeuvre du parcours Estuaire) -

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Repère 18 : Batiment AETHICA rue La -Noue-Bras-de Fer - "METRE A RUBAN" - Lilian Bourgeat - (Oeuvre du parcours Estuaire) -

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Repère 19 : Rue de la tour d'auvergne - "OSCILLATION" - Atelier VECTEUR -

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Repère 20 : Batiment B - "SPLASH !" - Collectif Vous -










Défier la gravité, détourner l’architecture, créer la surprise… tout en utilisant un produit du quotidien, l’emballage bois, tel est le défi relevé par le collectif vous et l’association Atlanbois pour cette nouvelle édition du voyage à Nantes.
À partir de cagettes en bois, produits d’emballage fabriqués en région pays de la Loire, ils imaginent "Splash !" ou l’instantané figé d’une goutte d’eau qui vient de percuter une surface.
À l’intérieur du Bâtiment B , une exposition emmène à la découverte de nos forêts, du bois et de ses nombreuses utilisations.

Repère 21 : Boulevard Léon-Bureau "TRAVERSES" - Aurélien Bory -

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Repère 22 : STEREOLUX /Hall du bar -restaurant - KEN-TSAI LEE - exposition

L’occasion rêvée de présenter, lors d’une exposition estivale en forme de panorama, un travail se caractérisant par son formidable pluralisme. Dans les techniques et formats utilisés d’abord : les posters, sérigraphies, identités visuelles, affiches de festival, éléments de signalétique exposés montrent un artiste aussi à l’aise dans le design graphique et l’illustration que dans la photocomposition. Dans la finalité des pièces présentées ensuite : si la plupart ont été réalisées comme de pures œuvres graphiques, plusieurs l’ont été pour des campagnes de publicité ou de prévention. il en va ainsi de sa saisissante création pour la sécurité routière, dont des tirages géants ont recouvert des immeubles de la ville de l’artiste, taipei.
Mais Ken-tsai Lee, c’est surtout un style unique, réconciliant calligraphie chinoise, penchant pour l’abstraction et rigueur mathématique. Largement de quoi éveiller notre curiosité pour une scène taïwanaise en plein essor.




Repère 23 : Parc des Chantiers - "STATION PROUVÉ" - Jean Prouvé – (Oeuvre du parcours Estuaire) -

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Repère 24 : Parc des Chantiers / Quai des Antilles "LE POTAGER DE LA CANTINE DU VOYAGE" & "SKATE Ô DROME" -

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Repère 25 : Quai des Antilles - " LES ANNEAUX" - Daniel Buren et patrick Bouchain - (Oeuvre du parcours Estuaire) -

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Repère 26 : Parc des Chantiers / Quai des Antilles - quai marquis-d’Aiguillon -"TRAFIC" - Ador & Semor (en collaboration avec Yasmina ABID et Pick up production



Les Nantais Ador & Semor sortent leurs crayons géants et offrent à la vue, depuis le quai des Antilles, un défilé burlesque et monumental.
Située en bord de Loire, à l’entrée de la ville, "Trafic" est une frise murale réalisée sur un hangar du port maritime. elle propose une interprétation de cet espace, carrefour des voies fluviale, routière et piétonne. Le duo de dessinateurs et muralistes Ador & Semor y met en scène un spectacle ambulant inspiré par le voyage et la mobilité. Les sujets exportent et importent, arrivent et repartent chacun à leur manière. ensemble, ils impliquent le spectateur et le passant vers une direction : l’échappée.



Repère 27 : Quai des Antilles / Hangar A Bananes / AB GALERIE -"LE NU ET LA ROCHE" - Daniel DEWAR et Grégory GICQUEL - (suite) -

Daniel Dewar et grégory gicquel pratiquent la sculpture à quatre mains depuis 1998.
Leur pratique ambiguë intègre un large spectre de médias traditionnels, allant du travail textile à la céramique, de la taille du bois à celle de la pierre. Leur considération pour l’origine et la nature des matériaux en relation avec un sujet ou un modèle, ainsi que la manipulation de techniques et outils, obsolètes comme ultra-modernes, confèrent aux artistes un potentiel sculptural absolument unique. Le sujet est parfois intime, souvent domestique, toujours universel.
Ici, Daniel Dewaret Grégory Gicquel occupent l’espace comme une galerie de sculpture classique avec un ensemble d’œuvres en pierre majoritairement réalisées pour l’exposition. en marbre, dolérite, grès ou en granit ; marqueterie, sculptureou haut-relief : chacune des œuvres emprunte son imagerie à l’intimité du corps humain dans son quotidien.
Le corps, présent ou absent, vêtu ou dans son plus simple appareil, herculéen ou modeste, mais toujours réjouissant et sensuel, est mis à l’honneur dans toute l’exposition. Établissant des analogies entre des fragments anatomiques humains et des objets sanitaires ou des accessoires de cuisine et de sport, des vêtements, chaussures et combinaisons, ou jouant de la figure animale, des coquillages et des crustacés, les sculptures en pierre du duo d’artistes rappellent que le corps des hommes induit la forme des objets et façonne notre langage et pensée.
Plan de l'exposition ici

Lucho a condensé les 3 vidéos : "Legs", "le menuet", "bump", en une seule !!!





Repère 28 : Parc des Chantiers - "RESOLUTION DES FORCES EN PRESENCE" - Vincent Mauger

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Repère 29 : Parc des Chantiers / Terrasse des Vents / à proximité de la "Grue Jaune" - "LES HÔTES" - Collectif FICHTRE -



En bord de Loire, profitez de cet espace – le temps d’un barbecue, d’un jeu, d’un pique-nique ou d’un moment de repos – comme s’il était votre jardin.
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Repère 30 : Ile de Nantes / Parc des Chantiers / à proximité de la "Grue Jaune" - "ON VA MARCHER SUR LA LUNE"-

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Repère 31 : Ile de Nantes / Parc des Chantiers / La Cale 2 Créateurs - "CIRCULATION(S)-
les œuvres de : amaral & barthes / Ludovica bastianini kate fichard / weronika Gesicka marie moroni / marie rime / zhen Shi




La cale 2 expose dans sa galerie une sélection d’artistes mis à l’honneur lors du festival circulation(s).
tremplin pour les jeunes photographes, ce laboratoire prospectif et innovant de la création contemporaine propose un regard sur l’europe à travers la photographie. La cale 2, c’est aussi l’occasion de découvrir des créateurs de mode à la boutique et de se détendre dans un transat en dégustant boisson, glace, burger à la nantaise, ou de trouver de quoi se restaurer pour un barbecue à proximité.




Repère 32 : Ile de Nantes / Parc des Chantiers / Les nefs _ "LA GALERIE DES MACHINES ET LE GRAND ELEPHANT" -

voir pages "vagabondages" - L'Ile de Nantes (2/2) Photo

Repère 33 : Ile de Nantes / Parc des Chantiers - "L'ARBRE A BASKET" - Agence A/LTA -

voir pages "vagabondages" - - Le Voyage A Nantes 2012 Photo

Repère 34: Quai de la Fosse - "MEMORIAL DE L'ABOLITION DE L'ESCLAVAGE" - Krzysztof Wodiczko et Julian Bonder -

voir "ARCHIVES" - "Dans le retro"(année 2012)" Photo

Repère 35:Ligne 1 du tramway entre gare maritime & gare SNCF / Médiathèque Jacques Demy - -

LA TRAM’ DU TEMPS" - Le Labo des Savoirs

Cliquez sur l'image pour avoir le plan des arrets cocernés !
Et si voyager en tramway se métamorphosait en un périple extraordinaire, au cœur de l’aventure humaine et de l’évolution de la planète bleue ?
C’est la promesse magique de La Tram’ du temps, une expérience à vivre le long de la lig ne 1. Des stations gare maritime à gare SNCF, le voyageur du temps embarque pour une exploration au cœur de l’histoire dela terre : 2,7 kilomètres pour parcourir 543 millions d’années.
un voyage initiatique imaginé par Maxime Labat du Labo des savoirs et mis en images par Delphine VAUTE et Julie GUEGEN pour mieux comprendre la place de l’homme sur terre et imaginer les scénarios possibles pourla suite !
"La Tram’ du temps" téléporte le voyageur dans le passé pour lui permettre de déployer son imaginaire et de construire le futur.



"LES CHALOUPES POUR LIRE AU GRE DU TEMPS" - Proposition de la Bibliothèque Municipale



« À les observer immobiles sous la pluie, elles pourraient sembler à l’abandon, échouées sur un rivage. leurs silhouettes dessinent le souvenir mélancolique de l’été passé, lointain et perdu. mais elles le consolent aussi, par la promesse de son retour. elles murmurent : “Bientôt les beaux jours, bientôt les éclats de lumière”. Le temps viendra où elles seront de nouveau cet archipel d’îlots ombragés, ce refuge provisoire où les passants aiment à se prélasser, jusqu’au prochain hiver. »
- Cyril Pedrosa, dessinateur et scénariste de bande dessinée -



Repère 36: Cours Cambronne - "LES NUS" - Daniel DEWAR et Grégory GICQUEL -

Les Nus est un ensemble de trois sculptures en pierre, faisant écho à l’exposition de la HAB galerie (repère 27).
Dans ce jardin de style néo-classique bordé de façades d’hôtels particuliers et jalonné de tilleuls argentés, l’atmosphère est propice à la promenade. Alors qu’au centre de la longue allée rectiligne trône la statue en bronze du général cambronne, Daniel Dewar et Grégory Gicquel préfèrent occuper les alcôves, espaces protégés et voués à la contemplation.
Poursuivant leur obsession de la représentation du mobilier sanitaire, "Les Nus" sont réalisés en marbre rose du portugal, pierre choisie pour sa couleur et son veinage similaires à la peau.
Les imposants blocs, posés à même le sol, sont travaillés en taille directe et font émerger les formes du mobilier : vasque, bidet et toilettes. telles des images inversées du corps humain – le lavabo représenterait le visage, les toilettes le fessier, et le bidet les pieds –, ces pièces font aisément penser aux corps nus annoncés.
Dans le décor architectural admis comme parfait du cours cambronne, les sculptures prennent place comme si elles avaient toujours été là et posent la question de la valeur de la sculpture dans l’espace public.
À la fois solides, précieux et peut-être pas si intimes, "Les Nus" s’imposent comme des fossiles luxueux de notre civilisation.



Repère 37: Jardins du Palais Dobré / Palais Dobré

"LES SERPENTANTS CHANTIER DES ARCHITEXTURES" - Johann Le GUILLERM -



Elles sont architectures par leur forme, textures par leur maillage. Les architextures infiltrent les paysages de leurs structures de bois. elles sont une utopie de construction. elles s’exposent aux éléments, à l’érosion, à la mémoire et au passé des sites qu’elles investissent, modifient le paysage autant qu’elles sont transformées par lui.
Ce dialogue, in situ, invite à l’expérience du monde réel, mais en trouant l’espace. Les architextures en perturbent la perception, ouvrent le champ à d’autres possibles. une alternative en résistance radicale au prêt-à-penser.
cette installation est le premier projet présenté dans le cadre d’attraction, une saison avec Johann Le Guillerm qui se déploie dans toute la métropole nantaise de mai 2017 à l’été 2018, du musée Dobrée au château des ducs de Bretagne, du théâtre ONYX à celui de La Fleuriaye et du Jardin des plantes au parc des chantiers.



"VOYAGE DANS LES COLLECTIONS #3" -

Pour la troisième année consécutive, le Département de Loire-Atlantique ouvre une partie des espaces du musée Dobrée pour une exposition florilège. ce parcours invite à (re)découvrir la diversité de ses collections : sculptures antiques et médiévales, céramiques grecques, statuettes asiatiques ou égyptiennes, objets rituels d’Amérique et d’océanie, peintures du 16e au 19e siècle, gravures et dessins de Dürer et de Schongauer, monnaies ducales en or, armes de l’Antiquité à l’époque napoléonienne… et le fabuleux écrin en or du cœur d’Anne de Bretagne ! plus de 350 pièces emblématiques sont exposées : un voyage à travers5 000 ans d’histoire sur cinq continents.

Repère 38: Muséum d'histoire naturelle -"ÉTERNITÉ, RÊVE HUMAIN ET RÉALITÉS DE LA SCIENCE"-

Cette "étape permet surtout de "médiatiser le muséum", elle peut être négligée si l'histoire naturelle n'est pas votre passion
L’homme a toujours rêvé d’éternité.
Aujourd’hui, ce rêve d’éternité s’insinue dans notre réalité grâce aux progrès technologiques et médicaux. L’homme peut-il être considéré comme une machine dont on remplacera les pièces défaillantes par des prothèses bioniques ? pourra-t-il, à l’instar d’animaux comme la salamandre, régénérer tout ou partie de son corps ? pourrons-nous faire repousser des tissus ou même des organes entiers ? Les nouvelles technologies semblent pouvoir nous aider à nous battre contre la mort, à repousser toujours plus loin les limites de la vie.
Et les autres ? Afin de replacer l’homme dans la diversité du vivant et l’histoire de la terre, l’exposition propose un voyage dans le temps : le temps de vie des autres êtres vivants, le temps d’existence des espèces (l’espèce Homo sapiens existe depuis près de 200 000 ans) et le temps de la terre et de l’univers. ce voyage permet d’observer que ce qui semble immuable le temps d’une vie humaine ne l’est pas à l’échelle du temps qui nous sépare du Big Bang.



Repère 39: Place Graslin / Théâtre Graslin - Nicolas DARROT -

"HÉCATE"

Héritier de la tradition de la sculpture animée, Nicolas Darrot est un concepteur d’automates et de machines drôles et inquiétantes.
Inventeur, entomologiste, roboticien, voire marionnettiste, il entremêle avec subtilité et humour les songes de l’enfance, la science-fiction, la mécanique, la science, la technologie et la philosophie. Son univers est ainsi fait de mécanismes qui imitent la nature et troublent les sens.
Sur la place graslin, Nicolas Darrot met en scène l’absence d’Uranie, la muse de l’astronomieet de l’astrologie manquante au fronton du théâtre.
Cette part invisible de notre monde est figurée par l’artiste sous les traits d’un grand personnage allongé sur le flanc. Il symbolise "hécate", déesse grecque lunaire de la magie, présidant aux enchantements et incantations. Dotée d’une double image, elle est à fois déesse protectrice et déesse de l’ombre et des morts.
Face aux colonnes de l’opéra, on peut traverser de part en part cette figure de gisant.
En son cœur, un foyer en bronze symbolise un feu archaïque, point névralgique de l’activité cosmique entretenue par hécate et rendue visible grâce à une légère brume.



"BLKNTRNLT"

Le théâtre domine une place en hémicycle, et son péristyle forme les premières loges d’un véritable « théâtre urbain ». cet ordonnancement a particulièrement marqué Nicolas Darrot dans le lien qu’il tisse entre son projet pour la place et celui de l’opéra graslin.
Invité à investir l’avant-scène, Nicolas Darrot y déploie un grand drapeau noir mécanisé en référence à BLKNTRNTL, nom de code de Black international, premier groupe anarchiste de Londres à la fin du 19e siècle.
L’oriflamme en soie noire satinée, tel un voile nocturne, surplombe la moitié de la salle. un mécanisme réalisé par l’artiste permet l’activation d’un mât de plus d’une dizaine de mètres, orienté à 45 degrés.
Flottant dans l’espace, telle une icône brandie, ce drapeau noir – dans la lignée de sa symbolique anarchiste – peut être perçu comme menaçant ou vindicatif. Il incarne également le fantôme de la baguette du chef d’orchestre, le son de l’étoffe en mouvement battant la mesure du temps.
Les mouvements de l’étoffe sont au cœur du travail de l’artiste : tandis que pour son œuvre place graslin, Nicolas Darrot imagine un vêtement formant par ses plis la figure du gisant, il réalise pour l’opéra un objet mouvant captant la lumière environnante et révélant des formes nouvelles à chaque balancement.

Etrange vidéo...



Repère 40: Rue du PUITS d'ARGENT - "MICR’HOME" - Myrtille DROUET -

Myrtille Drouet travaille sur la question des espaces interstitiels de notre environnement urbain et propose d’expérimenter à l'échelle 1, avec Bouygues immobilier, la réalisation de son concept Micr’Home.
Perchée à 5 mètres au-dessus du sol, "Micr’Home" se développe sur trois niveaux de 2 mètres de large pour proposer une habitation de 26 m2 dans laquelle l’ensemble des fonctions essentielles sont rassemblées : salon/cuisine, salle de bains/wc, chambre à coucher.
La particularité de l’exercice réside dans les recherches et expérimentations techniques qui doivent nécessairement venir épouser la forme du vide laissé entre deux éléments : ici un volume au dessus d’une rue de 2,78 mètres de large, entre deux immeubles au cœur du centre historique. À l’intérieur, la volumétrie est un enjeu à part entière.



Repère 41: Place Royale - "LA TERRE OÙ LES ARBRES RÊVENT" - Laurent PERNOT -

L’identité, la fragilité, l’origine et les limites du vivant figurent parmi les thèmes majeurs de Laurent pernot. Énigmatiques, ses œuvres se nourrissent autant de recherches en anthropologie, astrophysique ou écologie que de l’imaginaire du cinéma, de la littérature et de l’histoire de l’art. Le potentiel fictionnel du site qu’il investit et la relation au spectateur sont également déterminantes
Laurent Pernot s’inspire ici de la présence de l’eau et du rôle qu’elle a joué dans l’histoire de la ville, mélange de fortunes et de tragédies. Se référant aux terres lointaines, il propose un paysage surréaliste en imaginant, à proximité de la fontaine représentant la Loire et ses affluents, une île, une oasis fantôme.
D’aspect fossilisé, ces arbres venus de continents et d’ères différents – un cocotier d’Afrique et un cordaïte, arbre tropical préhistorique aujourd’hui disparu – sont comme endormis.
Sculptures de béton, ces géants de pierre accueillent en leur cime courbée des figures blanches asexuées, à la morphologie humaine. Assoupies, peut-être réfugiées ou rescapées, elles semblent provenir d’un autre temps, mais nous ressemblent étrangement. Dans leur posture intime du sommeil, elles sont vulnérables et pourtant inatteignables en haut de leur arbres. Dans un contexte hanté par le réchauffement climatique, silhouettes et arbres ne font plus qu’un. Malgré cet équilibre précaire entre l’homme et la nature, le réveil de ces êtres est possible : « Sur terre, il n’y a pas de roi, les hommes et les arbres rêvent ensemble. »



Repère 42: Greffe de la Maison d'Arrêt/ rue Descartes - "ENTREZ LIBRE"- pick up production -

Et si la maison d’arrêt, bâtisse historique de Nantes, témoignait, narrait, restituait l’âme de ses anciens occupants ? et si ces murs nous racontaient, nous, tel un miroir de l’universellement humain ?
Pick up production propose avec "entrez libre" une performance artistique et éphémère, à mi-chemin entre l’exposition collective et l’expérience immersive.
Dans l’ancien bâtimentdu greffe, l’art populaire de la fresque murale ouvre des portes inédites et provoque le voyage intérieur. une invitation à franchir les grilles, traverser la folie, vivre la saturation. puis tenter l’évasion onirique et l’échappée belle.
commentaire de Lucho :Certainement la meilleure "performance" de ce voyage
il est très difficile de faire des photos tant les visiteurs sont nombreux.
c'est la seconde fois que je pénètre dans cette enceinte depuis que la prison est désaffectée. Je vous invite vivement à consulter mes commentaires et photos de cette premiere visite ici pour mieux comprendre mon admiration devant le travail des artistes de pick up production.


PERSU - Murs d'enceinte

KATJASTROPH - façade du Greffe

SKIO - façade extérieure à droite du Greffe

KAZY USCEF - façade extérieure à gauche du Greffe

NOSBE - dans l'entrée du Greffe

SAM RICTUS & JURICTUS - Escalier et 1 er étage, mur de gauche

David BARTEX - 1 er étage, en haut des escaliers et pièce au fond du couloir

REMI - 1 er étage, dos à l'escalier et sur la droite

Gilles BOULY - dans la grande salle à l'étage



Repère 43: Tour de Bretagne - "LE NId" Jean Jullien -

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Repère 44: L'Atelier rue Châteaubriand - "MON NOM EST PERSONNE" -Alexandre PERIGOT - (Les anonymes des réserves du musée d’Arts de Nantes) -

(cliquez sur la vignette pour ouvrir le plan !)

Ouvert à toutes les disciplines – vidéo, installation, photographie, musique, danse –, Alexandre Périgot travaille à débusquer les signes de la spectacularisation de notre société en dévoilant « l’arrière du décor ».
"Les anonymes"… tous les musées ont une part d’inconnus dans leurs collections (le Musée d’arts de Nantes en recense plus de cent quarante). ces œuvres, dont les signatures sont illisibles ou qui ne sont pas signées, autorisent à nous raconter plusieurs scénarios. "Mon nom est personne" est ainsi l’occasion de montrer exclusivement et sans distinction un ensemble d’œuvres anonymes, du 17e au 20esiècle. un accrochage sans cartel où le spectateur se retrouve seul devant l’œuvre sans auteur.
Un film sonore met en scène les interprétations de plusieurs partitions musicales anonymes par marie-Pierre brébant au clavecin et Xavier boussiron à la guitare électrique.
Ce film montre le défrichage, le tâtonnement, le travail de recherche qu’effectuent les musiciens lorsqu’ils prennent possession de partitions, d’autant plus lorsqu’elles sont anonymes.


la salle des autres anonymes...



Repère 45: Quai Ceineray "BATEAU LAVOIR" -

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Repère 46: Jardins de l'Hôtel de Ville - "COURS A TRAVERS" - Piere-Alexandre REMY -

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Repère 47 : Galeries Lafayette -20 rue de la Marne - "SUSPENS DE NANTES 2012" - (Cecile Bart) -

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Repère 48 : Cathédrale Saint-Pierre-et-Saint-Paul (Place Saint-Pierre) - "TOMBEAU DE FRANCOIS II" - (Michel Colombe) -

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Repère 49 : Musée d'Arts / Patio -

DE LA LUMIÈRE ET DU TEMPS / Susanna FRITSCHER

Le Musée d’arts de Nantes rouvre ses portes avec un nouveau bâtiment dédié à l’art contemporain, soit 2 000 m2 de surface d’exposition supplémentaires, des façades et verrières restaurées. La collection du musée s’étend de l’art ancien à l’art contemporain, et certains espaces accueillent des expositions temporaires.
Le travail de Susanna Fritscher, née à vienne en 1960, vise à renouveler la perception de certains espaces, à travers des œuvres interagissant avec l’architecture. cette artiste est connue pour ses interventions minimales et aériennes qui s’inscrivent en dialogue avec l’espace qu’elles occupent et au centre desquelles est placé le visiteur. installations, pièces sonores, sculptures et dessins révèlent une œuvre sensible jouant de la transparence, de la couleur et de la lumière.
pour ce projet, Susanna Fritscher expérimente un nouveau matériau : le fil de silicone transparent, qui vibre et accroche la lumière. elle imagine une œuvre qui remplit l’espace, le souligne ou l’irradie pour conduire le visiteur à se positionner, se placer, se déplacer.

DE LA LUMIÈRE ET DU TEMPS : explication de l'oeuvre:
L'AIR est le fil conducteur qui unit les pièces de Susanna Fritscher présentées dans le patio. Les fils de silicone, qui occupent la totalité de l'espace, révèlent le vide et bouleversent notre perception de ce lieu. Ils masquent, estompent, effacent les éléments de l'architecture, divisent le champ de notre regard et perturbent notre vision en transformant la profondeur de l'air.
Fragiles par leur nature, discrets et presque invisibles par leur translucidité, les fils manifestent leur présence par de légers mouvements qui rendent l'air visible et palpable. Les Souffles sont des bulles de cristal qui capturent l'air dans leur fine membrane. Susanna Fritscher a demandé à des souffleurs de verre de désapprendre leur savoir-faire pour donner forme à leur geste. C'est le processus qui l'intéresse et non la forme obtenue.
L'installation sonore suspendue au quatre coins du patio est composée de tubes de plexiglas liés à un moteur. Selon la vitesse de rotation, le passage de l'air leur fait émettre des sons d'intensités variab les dans le même spectre harmonique. Susanna Fritscher invite le spectateur à « suivre le son des yeux », le registre du visib le fusionne avec celui de l'audible.
Lucho a traduit "les souffles" et "les fils de silicone en images, "l'installation sonore" fait l'objet d'une vidéo.

les souffles

les fils de silicone

l'installation sonore


vitrine extérieure - "SANS TITRE -(LE SPECTRE DE LA LUMIÈRE)" - Dominique BLAIS

Dominique Blais propose un dispositif cinétique qui s’inspire d’un objet bien connu du domaine des sciences, le gyroscope, qu’il associe au disque de Newton. La vitesse de rotation du disque dépend de l’intensité de la lumière extérieure, provoquant des effets d’irisation de la couleur.
Sculpture en mouvement, cette œuvre qui se nourrit de la lumière ou de son absence pour faire apparaître ou disparaître la couleur suggère un univers poétique qui entre en résonance avec ce qu’est un musée, lieu de la lumière et de la couleur.

"LE SPECTRE DE LA LUMIÈRE" - Dominique BLAIS



Repère 50 : Cimetière de la Bouteillerie - "LA PROMENADE", BALADE ARTISTIQUE ET MÉMORIELLE - Gaëlle LE GUILLOU

(cliquez sur la vignette pour ouvrir le plan !)

À côté du Jardin des plantes, le cimetière de la Bouteillerie, créé en 1774, offre sur six hectares de très beaux points de vue sur la ville. il a la particularité d’accueillir le carré militaire de la première guerre mondiale ainsi que des tombes de soldats allemands.
Gaëlle LE GUILLOU imagine une promenade qui donne à voir des monuments d’art funéraire originaux, des tombes singulières et de personnalités nantaises. elle investit également le cimetière avec trois créations végétales.
Désireuse de retrouver le rapport que l’on entretenait autrefois avec ces lieux, particulièrement au 19e siècle, Gaëlle LE GUILLOU souhaite encourager le public à s’y promener et s’y rencontrer. Lieux de mémoire, ces sites peuvent devenir ainsi lieux de rencontre, de création et de convivialité.
Sur l’ossuaire du cimetière elle imagine un Îlot poétique mêlant fleurs naturelles et fleurs traditionnelles en céramique. elle crée également des tombes potagère et fruitière expérimentant un nouvel art funéraire mouvant et participatif.



Repère 51 : Jardin des Plantes

- "DÉPODÉPO" - (Claude Ponti) -

Claude ponti, auteur et illustrateur d’albums jeunesse, imagine un espace de jeu pour enfants.
Le Dépodépo c’est le fond d’un jardin avec un appentis où sont stockés les outils du jardinier, son « bric-à-brac » et ses pots vides, empilés ou parfois renversés, où s’incrustent des plantes oubliées.
Ce fond de jardin est celui d’un géant, et les enfants se trouvent confrontés à des objets à l’échelle inhabituelle. Les pots deviennent des cabanes, des belvédères où se trouvent les entrées d’un réseau de galeries souterraines. Cet espace ludique offre des activités basées avant tout sur l’imaginaire et le plaisir de découvrir : se cacher, circuler entre les objets géants ou dans les tunnels qui les relient, communiquer à travers des tuyaux sonores…
Les adultes y ont également leur place grâce à des sièges inspirés de pots de fleurs.



Zoulou, Ut Pictura Poesis - Pedro -

Pedro confronte les couleurs, les formes et les matières comme des mots afin d’en faire naître un langage poétique.
Il invite ici à une immersion dans un parc imaginaire, un parcours poétique et coloré dans un écrin botanique. Artiste urbain, il donne alors, à travers ces œuvres, une pulsion sauvage dans un musée à ciel ouvert naturel, destiné aux citadins.
Sous le titre "Zoulou" se cache la notion d’un monde sauvage qui reprendrait place dans la nature, d’un art brut à la portée de tous cherchant à réveiller en chacun de nous sa part animale oubliée.
Des créations polymorphes longues de plusieurs mètres en passant par des centaines d’oiseaux colorés, chaque visiteur traversera un jardin devenu paysage sauvage où s’ébrouent des animaux indigènes.



Repère 52 - ÉTAPE À TROUVER : - "MORSE ATTACKS, OPÉRATION NEPTUNE, SUITE ET FIN" - Gilbert COQALANE

s’est retrouvé suspendu à l’église de Sainte-Mère-Église. petite histoire dans la grande histoire, cet accident est devenu un épisode connu de tous, où il est possible – sans compromettre l’engagement du soldat – de capter et révéler un potentiel d’humour dans la malchance.
Ici, l’animal apporte une nouvelle narration à construire, de nouvelles interrogations sur l’origine et le dénouement de cette histoire.
Mais alors, quelles interactions entre l’animal, sauvage et gauche, et le protagoniste initial ? chacun pourra établir une connexion entre le milieu naturel de l’animal ou le pays d’origine du militaire et l’éloignement de la scène, un parallèle entre l’impossibilité physiologique commune à l’humain et au morse de voler, mais aussi remarquer l’homonymie avec l’alphabet militaire, l’attribution individuelle d’un combat collectif – militaire pour l’un, environnemental pour l’autre.
L’artiste détourne la forme originale du devoir de mémoire pour ne plus obéir à la norme ni à la règle. il poursuit ainsi son travail « contenant contenu » qui explore les contours de la banalité du quotidien pour mieux en comprendre le contenu (et inversement), et intègre la série « Suite & fin ».


LA VILLE AU DIAPASON
DE L’ART DES ENSEIGNES - les adjonctions 2017 !

Depuis quatre ans, Le voyage à Nantes convie des artistes à réinterpréter des enseignes de commerces. comme des apparitions inattendues, leurs propositions viennent perturber le continuum des signes qui caractérisent nos rues.
Le long de la ligne verte, signées Quentin Faucompré, olivier texier et pascal Lebrain, gavin pryke, Le gentil garçon, grégoire romanet, Lisa Laubreaux et Jérémie rigaudeau, elles sont autant de tableaux, de portraits qui nous trompent, nous illusionnent, mélangent les genres et brouillent la frontière entre jeux et enjeux de l’enseigne moderne.
pour retrouver leurs implantations, voir la carte ci dessus.

"NANTES CITY" - Docteur PAPER -


C’est à Nantes que le bien nommé Docteur paper, illustrateur et graphiste, développe depuis quelques années la série "Travel with me" dans laquelle s’expriment ses passions pour le voyage, l’architecture et la typographie. Dans un style rétro bien identifiable, il réalise des condensés de villes millimétrés, inspirés de ses excursions aux quatre coins du monde : Amsterdam, osaka, Londres, San-Francisco, Barcelone, New-York… sans oublier Nantes !
À l’occasion du voyage 2017, Docteur paper s’invite pour la première fois dans l’espace public.
À partir d’éléments urbains existants (armoires du réseau téléphonique, caissons électriques) qui deviennent supports de ses dessins, il crée un Nantes miniature dispersé le long de la ligne verte. Et pour mieux raconter l’ambiance des rues nantaises, l’artiste s’amuse aussi bien des bâtiments que du nom des rues et des commerces, dans une mise en scène à scruter à la loupe !
Il vous faudra découvrir 20 emplacements en centre ville !!!
Coup de gueule de Lucho :
J'en trouve petit à petit... L'un d'eux est hélas défiguré par un "tageur" dont le QI limité n'a pas su faire la différence entre un travail d'artiste et le vandalisme de son gribouillage imbécile !!!



"Les Chambres d'Artistes"

À l’instar de l’hôtel Pommeraye qui invitait en 2011 l’artiste nantaise Micha Deridder à réaliser une de ses chambres, le Voyage à Nantes coproduit avec Okko Hôtels et l’hôtel le Cambronne des chambres d’artistes afin que même les nuits soient créatives, artistiques, insolites.
Pour chacun des artistes, lauréats du Prix des arts visuels de la Ville de Nantes, une seule règle : entrer en interaction avec le client pour lui faire découvrir son univers.

Okko Hôtels - "208 923 HEURES" - Julien NEDELEC -

Julien Nédélec manipule le langage et détourne les codes artistiques.
Dans l’univers fonctionnel et élégant d’okko hôtels, Julien Nédélec a choisi de rendre visible, par principe d’infiltration, la question du sommeil. 208 923 heures ou autant d’heures passées à dormir dans une vie…

Hôtel Cambronne - "CELLULE VITALE" - Simon THIOU -

Simon Thiou est un sculpteur qui s’emploie à déjouer les contraintes des matériaux et de l’espace.
Il projette à l’hôtel Cambronne la concrétisation d’un mode de vie utopique où chaque fonction vitale quotidienne est placée dans un container. Appliqué à la chambre d’hôtel, ce principe permet aux clients de s’approprier les lieux comme un plan libre à agencer à sa guise : un espace vital à expérimenter.

Hôtel Pommeraye (2011) - "CHAMBRE 309 C’EST IMPOSSIBLE À DESSINER, C’EST ROND" - Micha DERRIDER -

Micha Deridder propose, à l’hôtel pommeraye, d’inscrire dans la mémoire des visiteurs l’expérience d’une nuit atypique en leur offrant la possibilité d’être acteurs du lieu. un lit rond, c’est un lit qui permet de choisir le sens dans lequel on dort. Alors une chambre ronde, est-ce une chambre où l’on fait ce qu’on veut ? Dans cet espace imaginé par Micha Deridder, le regard ne butte sur rien, et rien n’arrête la lumière. Derrière une porte coulissante, la salle de bains est bleue, comme un océan avec ses îles.

Photo

Pendant l’été, près de 230 commerçants s’emparent de l’esprit du voyage !
Sur le chemin qui guide vers une œuvre, prêtez attention aux vitrines qui affichent un sticker vert et un drapeau signé « J’aime the voyage » : à l’intérieur, dans une quarantaine de lieux, un collector spécialement imaginé pour l’occasion.
Ces commerçants proposent leurs créations inspirées du voyage à Nantes, en guise de souvenir de votre parcours : à déguster, pour se faire beau, pour se souvenir, pour s’amuser : elles s’emportent facilement dans une valise et il y en a pour tous les goûts ! retrouvez cette année : la désormais légendaire Saucisse du voyage (La Boucherie du Bouffay) ; la très chic Bague du voyage (Audéon et Durand), les tatouages du voyage façon old school (Studio 54), le pédagogique carnet du voyage (Jane Jardinerie) et bien d’autres…
Le duo de graphistes nantais "Antonin + Margaux" signe cette année le design des drapeaux « J’aime the voyage » installés en devanture des magasins. Surprise supplémentaire, des masques sont réalisés en écho à cet univers graphique. Les commerçants les distribuent en très petites quantités ! Pressez-vous pour ne pas les manquer !

le parcours 2017 - Hors Centre Ville
les nouveautés 2017 apparaissent en rouge -orangé..)




Quartier CHANTENAY :

Musée Jules Verne (Butte Sainte-Anne)
Chaosmos - Jean Bonichon -

Photo

C’est à la suite de "Petits voyages extraordinaires" (œuvre pérenne inaugurée en 2016 au camping municipal de Nantes) que Jean Bonichon est invité à présenter une exposition monographique au musée Jules-Verne.
Pervertissant les lois organiques de la représentation, Chaosmos est une exposition qui joue du paradigme surréaliste au travers de la dissonance et de la dissemblance. Les objets imaginés sont des agrégats sensibles qui colonisent le musée et sa collection.

esquisses pour "Petits voyages extraordinaires"

Chaosmos



Planétarium (Butte Sainte-Anne)
Digital Chaotics : musique pour les yeux - Ken Scott -

Ken Scott, artiste américain, crée de la « musique pour les yeux ». Il s’agit pour lui de générer des formes géométriques abstraites, pour illustrer une œuvre musicale. Selon l’artiste, symétrie, déséquilibre, discordance, synergie, entropie mènent tous vers le chemin de l’harmonie. Son choix se porte ici sur Casse-Noisette, le célèbre ballet de Tchaïkovski, interprété par le Royal Philarmonic Orchestra.
De la Danse de la fée Dragée à la Valse des fleurs, en passant par la Danse des mirlitons, Ken Scott propose une création qui épouse le dôme du planétarium, pour une immersion garantie au cœur de la musique et de l’image

Square Maurice Schwob - (Butte Sainte-Anne)
Lunar Tree - MrzykR & Moriceau (Oeuvre du parcours Estuaire) -

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Quartier REZE :

TRENTEMOULT
Le Pendule - Roman Signer – (Oeuvre du parcours Estuaire) -

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PARCOURS ÎLE DE NANTES (GRUE GRISE) - REZÉ
Les Sons des Confins - Pierre Redon (ballade artistique)

Photo Tel un rite d’initiation pour se redécouvrir, et réaliser un voyage sensible, Les Sons des Confins est une œuvre polymorphe où se mêlent documentaires, photographies, installations, céramiques, cartographie, cérémonies, livre d’artistes et créations sonores pour l’espace public. Pour le tronçon nantais (7e étape du parcours), la marche de “La prophétie” invite à une déambulation entre la pointe de l’Île de Nantes et Rezé, et met en parallèle un mythe d’Amazonie chanté par un chaman, avec les sites du quartier archéologique Saint-Lupien, l’hôtel de ville, la Maison radieuse de Le Corbusier ou encore Trentemoult
PENSER À TÉLÉCHARGER L'APPLICATION CHEZ SOI AVANT DE REJOINDRE LE SITE ! (GRATUITEMENT DEPUIS LE PLAYSTORE ANDROID ET ITUNES.)
POINT DE DÉPART : ÎLE DE NANTES, AU PIED DE LA GRUE TITAN GRISE - PARCOURS D’ENVIRON 2H30.
SE MUNIR D’UN CASQUE AUDIO

Site archéologique de Saint-Lupien
Le Chronographe - Centre d’interprétation archéologique

Photo

Le projet regroupe le site archéologique correspondant à la zone portuaire de la ville antique de Ratiatum, découverte dans le sous-sol de Rezé et explorée par les archéologues depuis les années 80, la chapelle Saint-Lupien et le centre d’interprétation et d’animation du patrimoine (espaces d’exposition et ateliers pédagogiques).
Il est dédié aux découvertes archéologiques de l’agglomération nantaise.



Quartier MALAKOFF :

Petite Amazonie
Péage Sauvage - OBSERVATORIUM – (Oeuvre du parcours Estuaire) -

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ILE de NANTES - pointe Est :

Hôtel de Région
Portail 0°-90°, Portail 8°-98° - FRANÇOIS MORELLET – (Oeuvre du parcours Estuaire) -

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QuartierDu PETIT - PORT :

Nantes Camping
Petits voyages extraordinaires - Mini-golf - Jean Bonichon


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Avec Petits voyages extraordinaires, Jean Bonichon invite à explorer certains romans verniens et leurs bizarreries par un regard facétieux et contemporain. Sept oeuvres étonnantes prennent place sur le parcours de 15 trous. À commencer par une montgolfière renversée de 4 mètres de haut qui ouvre le jeu, hommage au roman Cinq semaines en ballon ! Pour rejoindre l’arrivée, la petite balle blanche devra se frayer un chemin à travers désert, océan et sol lunaire !