Qu'est ce que "labanque" ? Fi d'un laïus à la Lucho, cliquez sur ce lien !
lors d'un bref passage le week-end du 7 et 8 octobre, nous nous y sommes rendu pour visiter l'exposition "INTERIORITES"...
Une Adaptation libre de "l'Expérience Intérieure" oeuvre de Georges BATAILLE par les artistes que sont :
Bas Jan Ader, Chantal Akerman, Hans Bellmer, Jacques-André Boiffard, Eugène Von Bruenchenhein, Charlotte Charbonnel, Clément Cogitore,
Marguerite Duras, Marco Godinho, Oda Jaune, Atsunobu Kohira, Pierre Molinier, Romina De Novellis, Frédéric D. Oberland, Florencia Rodriguez Giles,
Anne Laure Sacriste, Markus Schinwald, Pia Rondé, Fabien Saleil, Gilles Stassart, Claire Tabouret, Sabrina Vitali, Daisuke Yokota, Jerome Zonder, Zorro.
Commissariat de l'exposition : Léa BISMUTH
Intériorités est le deuxième temps fort de la trilogie La Traversée des inquiétudes.
Il s’agit de dévoiler le fruit d’une recherche curatoriale qui n’a pas de modèle :
c’est une entreprise de recherche qui avance en forgeant sa méthode, et dont les agencements se recomposent en permanence et s’affinent
par le geste et les formes auxquelles nous parvenons (ces formes de dialogues entre les artistes, les œuvres, les espaces et les textes).
Ici, nous avons eu pour fil rouge une relecture de L’Expérience intérieure (1943), livre qui est sans doute l’un des plus périlleux de Georges Bataille.
Ecrit pendant la Seconde Guerre Mondiale, il s’agit alors pour son auteur de construire une philosophie du « non-savoir », relatant « le récit d’un désespoir »,
celui d’une « expérience nue, libre d’attaches, même d’origine, à quelque confession que ce soit » et d’une « mise en question (à l’épreuve),
dans la fièvre et dans l’angoisse, de ce qu’un homme sait du fait d’être ». Ce livre échappe, tenant autant de l’essai philosophique,
que du poème ou du journal intime fragmenté. Bataille y décrit — par à-coups, illuminations, éclairs de lucidité, errances, silences et confessions
— la nuit et l’intensité qu’il traverse.
Aucune réponse, donc. Mais, un labyrinthe que nous rejouons dans l’exposition : des grottes de Lascaux aux obscurités les plus lumineuses;
de l’errance dans les tréfonds souterrains, ou dans les ruines de Pompéi, vers une ascension sur le cratère d’un volcan; du retranchement dans
une chambre secrète jusqu’à l’ouverture recherchée sur le monde en partage.
Ainsi, parcourir l’exposition sera en soi une expérience intérieure pour le visiteur libre de son parcours, embarqué dans
« un voyage au bout du possible » et une exploration poétique. Bataille nous dit bien que la vérité n’est pas dans le discours
ou dans la démonstration, mais que c’est plutôt ce qui s’exercerait, pas après pas, à travers l’inconnu.
C’est pourquoi le corps du visiteur, est ici appelé à être engagé, en promenade ou en apnée, les sens alertés, acceptant peut-être de
se laisser surprendre et de perdre ses repères.
Léa Bismuth
C’est par la nuit que nous entrons dans l’exposition et cela d’une double manière. Tout d’abord, le principe nocturne a partie liée avec les origines de l’œuvre d’art :
Clément Cogitore se réfère aux grottes de Lascaux analysées par Bataille, pendant que Marguerite Duras fait l’éloge des mains négatives des grottes magdaléniennes.
Cette nuit est donc une nuit des images, et l’art de la photographie possède peut-être, plus que tout autre, la capacité de révéler et d’obscurcir à la fois :
ainsi Pia Rondé et Fabien Saleil se jouent d’images en perpétuelles reconfigurations pendant que Daisuke Yokota atteint les limites de l’invisible.
Avec Frédéric D. Oberland, cette nuit ouverte à tous les sens se traverse comme un labyrinthe sonore et dantesque, pendant que l’œuvre performative d’Atsunobu Kohira engage la question énergétique du sommeil et de la danse.
c'est dans cet appartement que l'on peut suivre "l’expérience intérieure. Ce mouvement d’abolition des frontière entre le sujet et le monde
s’effectue par ce que Bataille appelle la « communication » :
c’est un mouvement d’ouverture et d’extase, souvent imparfait chez lui, mais néanmoins recherché en permanence.
Dans cette partie de l’exposition qui s’ouvre sur un visage dérobé (Jérôme Zonder), un va-et-vient s’opère entre l’espace des fantasmes
(Claire Tabouret) et celui de la plongée dans l’expérience (Anne Laure Sacriste) ;
l’espace confiné de la chambre (Chantal Akerman) et les affres du politique (Gilles Stassart) ;
les larmes de l’individu (Bas Jan Ader) et la puissance contenue de la communauté (Florencia Rodriguez Giles).
Léa Bismuth
Nous sommes accueilli par un tableau où l'on voit une femme cacher son visage dans ses mains "Portrait de Garance #2" (Jérôme ZOLDER). Cette obscurité voulue, les yeux fermés, permet un détachement momentané du monde et nous invite à un mouvement d'introspection qui va se poursuivre tout au long de la visite de cet étage.
Dans ce lieu, l'espace, créé Anne Laure SACRISTE dégage calme et volupté.
l'élégante austérité de l'installation qui utilise bois ciselé, peinture, céramique,
verre et cuivre offre les conditions d'une contemplation..
Dans l'espace confiné de l'une des chambres, Florencia Rodriguez Giles exprime la puissance contenue de la communauté : elle a créé des costumes et des masques aveugles qui ont été portés par des personnes qui, ainsi privées de regard, ont dessiné sur les murs de cette pièce.
Dans les autres pièces sont présentées les oeuvres de Gilles Stassart (les affres du politique), Bas Jan Ader (les larmes de l’individu), et Chantal Akerman.
dans ce lieu, l'espace, créé Anne Laure SACRISTE dégage calme et volupté.
l'élégante austérité de l'installation qui utilise bois ciselé, peinture, céramique,
verre et cuivre offre les conditions d'une contemplation..
Au cœur de cette partie, un cabinet secret, une exposition au cœur de l’exposition construite sur
le modèle du Gabinetto Segreto du Musée archéologique de Naples dans lequel les œuvres érotiques et scandaleuses de Pompéi sont réunies.
C’est un endroit de repli, une chambre des projections fantasmatiques. Il s'agira d'interpréter des œuvres d’artistes pratiquant
l’autoportrait de manière obsessionnelle, parfois fétichistes, comme peuvent l’être celles de Pierre Molinier
(un ensemble de pièces de Molinier de 1956 à 1962 est présenté, moment où Molinier est proche d’André Breton et du Surréalisme),
ou de Zorro (Zorro est un artiste anonyme se mettant en scène, chez lui, à l’aide d’accessoires sadomasochistes et de déguisements d’aviateurs,
avec humour et rire grinçant, maladresse et dérision, de 1940 à 1970). La question de l’obsession est soulignée par la redécouverte de l’œuvre
rituelle d’Eugène Von Bruenchenhein qui photographia son épouse inlassablement, rejouant la scène de leur couple, à l’abri du monde et des
regards de la société américaine des années 40. Egalement, nous ranimerons ici des rapports historiques avec des artistes qui furent proches
de Georges Bataille, comme Hans Bellmer, et de la revue surréaliste Documents, à l’instar de Jacques-André Boiffard.
Enfin, des liens avec des pratiques contemporaines se sont imposés à travers les sulfureuses aquarelles érotiques d’Oda Jaune
ou les troublantes peintures retouchées de Markus Schinwald. Ce cabinet secret, aux liens intuitifs, est ouvert à l’interprétation.
Léa Bismuth
Dans la salle des coffres, découverte de l'écriture de BATAILLE à travers l'écoute de divers extraits interprétés et enregistrés par des comédiens de la Comèdie de Béthune.
Dans la salle de bain des appartements, L'installation de Gilles Strassart évoque la noyade, aux yeux de tous, d'un jeune migrant dans le Grand Canal de Venise en janvier 2017.
Mon oeil ! C'est celui de Charlotte Légaut, une invitation à partager son regard au travers de ses collages, sculptures et photographies.
Son oeil saisit lignes et formes, corps en mouvement, beauté dans le désordre des choses.
Ses mains sculptent, découpent, composent les pleins, les vides, la couleur et offrent des images empreintes de poésie et de vivacité.
Une esthétique libre et originale.
Après Tangui Jossic en 2016, c’est au tour de Delphine Vaute de proposer son calendrier de l’Avent sur le bâtiment du Harnachement dans la cour du château.
Dévoilées au jour le jour du 1er au 24 décembre sur les murs du château, 24 images racontent l’histoire de la soeur cadette de la Duchesse Anne
qui passa sa vie entre les murs du Château des ducs de Bretagne.
Au fil des jours, suivez Ysabeau dans son univers poétique, et vivez avec elle sa rencontre avec de nouveaux personnages dans les méandres des jardins.
Un rendez-vous à découvrir en famille !
A partir de samedi, faites un tour en manège sapin. Nouveauté 2017, un immense manège sapin a été installé sur le parvis de la cathédrale Saint-Pierre. L’attraction haute de 14 mètres, peut embarquer 32 personnes dans huit boules (3 euros). Vous pourrez enchaîner avec un petit tour de chenille, qui reprend sa place à Bouffay.
Le projet de Franklin Azzi Architecture, un projet cohérent avec le passé industriel
Piloté par Nantes Métropole, le projet de l’école se situe sur un îlot indépendant constitué des halles 4 et 5.
La mise en valeur s’est effectué en épurant les structures métalliques et en les revêtant de bardage transparent en façade,
à partir de 4 mètres depuis le sol. Au rez-de-chaussée, les locaux de l’école sont largement vitrés afin de laisser voir les activités qui s’y déroulent.
Le parvis devant l’entrée de l’école a vocation à servir d’espace public et relie les différents programmes du site .
Les locaux sont organisés pour permettre à la nouvelle école de répondre à l’accueil des différents publics, aux nouvelles modalités
de pédagogie et de production et à la mutualisation des espaces et devenir un site majeur de l’enseignement supérieur artistique.
De par sa situation stratégique au coeur du Quartier de la création, l’école des beaux-arts va contribuer activement au développement
d’un pôle d’excellence artistique au sein du réseau des écoles sur l’île de Nantes dédié à l’architecture, la communication, le design et le numérique.
4 300 m² d’ateliers sont consacrés à la recherche et à l’expérimentation dans tous le domaines des arts visuels : pôles construction, image et print.
À terme, 500 étudiants (dont 30 % d’étrangers), 2 000 élèves de tous âges et leurs équipes pédagogiques occuperont les espaces dédiés à l’enseignement supérieur,
aux cours publics et à l’éducation artistique.
Ouvert à tous, le pôle public de plus de 900 m² est constitué notamment d’un centre de ressources,
d'une galerie d'art et d'une collection d'art contemporain, d’un amphithéâtre et d’une épicerie solidaire.
Si les les étudiants de l’École des Beaux-arts Nantes Saint-Nazaire ont découvert leur nouvel établissement, le lundi 25 septembre, ce n'est que lors des
journées portes ouvertes des 4 & 5 novembre 2017 que le public a pu visiter ce nouvel établissement qui a été officiellement inauguré par Johana ROLLAND maire de Nantes
le 7 novembre.
Lucho vous fait découvrir ci dessous l'essentiel de ce qu'il a capté lors de sa visite guidée !!!
Open School est un concept qui assure une école d’art ouverte à tous les publics : artistes, amateurs, professionnels,
parents et enfants de Nantes Métropole, animateurs, enseignants, touristes... L’école, qui n’est pas seulement tournée sur elle-même et
l’enseignement supérieur, offre un panel de propositions artistiques : de formation, d’animation, de partage physique et
numérique et de mise en commun des ressources et des espaces de productions.
Dans ce nouvel espace de 250 m2 situé au rez-de-chaussée de l'école, la nouvelle galerie des Beaux-Arts accueillera des expositions de jeunes artistes,
anciens étudiants, internationaux et des propositions de commissaires d'exposition invités.
L’exposition Art Delivery du 4 novembre au 22 décembre 2017
issue des oeuvres de la Collection elle inaugure la nouvelle galerie des beaux-arts de Nantes.
Travaux d’anciens étudiants, artistes de Nantes, ou enseignants à l’école, artistes français ou internationaux,
la Collection démontre de la diversité des pratiques artistiques contemporaines.
Éclectique, intriguante, généreuse, l’exposition multiplie les passe-passes d’une technique, d’une pensée, d’une esthétique à l’autre.
Ce panorama subjectif de la Collection éclate les contours d’une exposition aux dimensions variables, composée de quelque 100 oeuvres multi-supports,
transgénérationnelles, témoins d’une scène artistique vivante et prolifère.
Le mini-musée est un disposif mobile destiné au
très jeune public des quartiers de la Ville de Nantes. Avec un design adapté aux enfants de 6 mois à 3 ans,
le Mimu tente de créer un environnement, une architecture donnant lieu à différentes expérimentations de manière
ludique et active. L'objectif est de contribuer à un éveil sensoriel et émotif par l’art.
Ce "service" offert par l'école permettra de réserver en ligne et d'emprunter des œuvres de la Collection. Ce service est à la fois destiné aux particuliers,
entreprises, écoles, etc.
Lucho:
Ha! que voilà une super idée !!!
Une guinguette prendra ainsi place quai Doumergue, abritant une buvette avec une terrasse à l’étage et des toilettes publiques.
Des éléments modulables permettront d’y organiser toutes sortes d’événements : fête de quartier, concerts, ateliers bricolage, etc.
« L’objectif est d’animer le quai tout en offrant un service aux riverains», précise Nicolas Doreau, chef de projet à la Samoa.
Autre installation emblématique : la création d’une pêcherie en surplomb du quai Rhuys. Clin d’œil aux cabanes de pêcheurs qui ponctuent le paysage ligérien,
elle servira à la fois de ponton de pêche, de belvédère pour contempler le fleuve, mais aussi d’espace de détente grâce à ses grands filets, ou encore de scène ouverte.
« L’idée est de permettre aux habitants, aux associations ou aux écoles de s’approprier librement les lieux, précise Nicolas Doreau.
Des classes de plein air pourront s’y tenir, ou des mini-spectacles en acoustique. »
Le quai Doumergue deviendra, lui, le rendez-vous des sportifs. La rampe d’accès aux berges sera revisitée en street-park.
Des agrès pour la musculation, un terrain de volley et de badminton, ainsi qu’un espace pour s’exercer à l’art acrobatique du «parkour»
sont aussi prévus ainsi qu'un skatpark avec "bowl".
À l’ouest du pont Audibert, on trouvera même une via ferrata, sorte de mur d’escalade pour les enfants !
Pour assurer la tranquillité des lieux, la circulation des rues adjacentes va être apaisée.
Les trottoirs seront élargis et des zones 20, espaces où les piétons peuvent circuler sur la chaussée et ont la priorité sur les véhicules, seront mises en place.
un "état des lieux" photographique et une vidéo réalisés par Lucho le 9 décembre 2017.
C'est ici !
L’exposition Les 47 Rônin est consacrée à la présentation d’un fait historique relatif à l’histoire des samouraïs devenu par la suite un mythe encore bien vivant au Japon.
En 1701, Asano Naganori, seigneur d’Akô, est contraint par le shogun au suicide rituel, le seppuku, suite à une altercation avec le maître de cérémonie Kira Yoshinaka.
Refusant ce déshonneur, les anciens vassaux d’Asano, devenus des rônin, c'est-à-dire des samouraïs sans maître, décident de venger la mort de
leur seigneur et exécutent Kira. Cette vengeance, interdite, contraint les 47 rônin à commettre également le seppuku.
Simple fait divers, cette histoire connut un fort retentissement auprès de l’opinion publique qui la célébra comme l’ultime expression du code de l’honneur des samouraïs.
Malgré la censure shogunale, l’histoire fut reprise dans les théâtres de Bunraku (marionnettes) et de Kabuki.
La première pièce écrite en 1748, Kanadehon Chúshingura, devient un succès populaire. L’art de l’estampe (Ukiyo-e) s’empara du sujet.
C’était prévu : le Grand éléphant des Machines de l’île est parti à l’atelier le 6 novembre dernier pour y subir une révision de trois mois
. Le public ne le verra donc plus déambuler autour des Nefs, y compris pendant les fêtes de Noël.
Ce qui n’était pas prévu, c’est qu’une autre créature mécanique « compense son absence ».
La jument-dragonne Long Ma est installée sous les Nefs pendant l’indisponibilité de l’éléphant,
Elle est présenté « endormie » donc « immobile » depuis le 10 novembre et restera dans cet état "d'hibernation" jusqu'au 9 février 2018.
Seul ses ronflements, sonores, et la vapeur qui s'échappe, par instants, de ses naseaux laissent deviner la "vie" derrière les paupières closes.
Depuis des siècles des étrangers traversent Nantes, contribuent à l'histoire de la ville, et viennent parfois s’y installer.
Cette exposition parcourt l’histoire de ces migrants et présente les traces de leur présence dans la ville depuis le 17e siècle -
photographies, correspondances, reproductions de peintures, d'affiches, de cartes postales...
- jusqu’aux lettres d’aujourd’hui recueillies dans L’Encyclopédie des migrants.
Découvrez comment ces témoignages contemporains résonnent avec l’histoire de l’immigration à
Nantes au travers de documents d’archives, d’objets ou d’œuvres d’art.
le point de vue de Lucho :
un travail documentaire intéressant ...
Au Japon, où l’obéissance aux règles et la maîtrise de l’émotion font la force de caractère, il a fallu attendre 1997 et l’exposition
«Art incognito» pour voir la pratique se répandre, dans une volonté politique d’intégration des personnes handicapées mentales.
L’art brut permet de présenter un Japon loin des clichés usuels. Il revisite l’identité et l’inconscient collectif de l’île.
L'exposition explore des visions alternatives du monde à travers les créations d'une quarantaine d'artistes japonais, autodidactes, et plus de 900 oeuvres,
projetées en quatre volets :
- Pop culture,
- Villes fantômes,
- Structures et classifications,
- Paysages intérieurs et intimités.
Komorebi : ce mot japonais désigne la lumière du soleil qui filtre à travers les feuilles des arbres.
Ici, c'est cette lumière intérieure qui traverse les fêlures : car c'est aux frontières de l'art que l'on trouve parmi les plus belles représentations de mondes intérieurs.
Le miroir qui rend, avec une fidélité toute relative, l'âme des artistes, c'est ce microcosme qu'ils se forgent pour eux-mêmes par leur pratique artistique.
Leur création est libre, spontanée, destinée davantage à eux-mêmes qu'à des hypothétiques spectateurs, surtout dans une société nippone hyper-normée.
La vie quotidienne et l'art y sont inextricablement mêlés : ils recyclent cultures populaires et savantes, ré-interprètent constamment la ville, expriment ouvertement l'intimité.
la première visite de Lucho :
Lors de l'une de mes visites dans le Nord, j'ai eu la possibilité de voir une exposition "d'art brut" à Villeneuve d'Asque j'avais été étonné, séduit, mais pas entièrement convaincu,
par cette forme d'art. Aussi dès que j'ai eu connaissance de l'exposition "KOMOREBI" j'ai eu envie de voir ce qui était présenté;
dès le 22 j'étais au lieu unique ... Quel public ! Je pense que c'est l'une des premières fois où j'ai renoncé à faire "une visite photographique"...
Juste quelques clichés pour vous donner envie de voir cette expo à ne manquer sous aucun prétexte si vous êtes nantais à un moment ou à un autre lors de cet événement !!!
pour ma part je reviendrais ... c'est prodigieux !
Dans le cadre d’ateliers auprès des jeunes mineurs étrangers isolés à Nantes, une centaine de dessins ont été collectés pour
raconter autrement la migration et sortir de l’anonymat. Par le collectif Dessins sans Papiers.
Des jeunes venus d’ailleurs mais vivant à Nantes ont joué le jeu de choisir un personnage et un lieu à Nantes qui fait sens pour eux.
Ils nous offrent de manière détournée, un témoignage de leur vie, ici. Par l’association Traits-Portraits
portraits de migrants Photos grands formats qui donnent à voir les différentes facettes de la migration dans notre société aujourd’hui.
Exposition photo proposée par Evelyne Jousset, photographe, et Caroline Jousset, architecte.
Lucho: je n'ai pas aimé du tout...
une vingtaine de portraits incarnés de « mauvaises filles » jugées immorales, de 1840 aux années 2000.
Étouffées et contraintes depuis des décennies par le poids des normes juridiques, religieuses, médicales,
familiales, ces mineures « incorrigibles et rebelles » ont néanmoins fini, à travers leurs résistances, par devenir des actrices du changement social,
culturel et politique.
l’exposition, qui aborde la question du regard posé sur la déviance juvénile féminine par la justice et la société,
a fait son chemin depuis le centre d’exposition historique (CEH) de Savigny-sur-Orge, les mauvaises filles persistent et signent.
Elles ont repris la route et poursuivent leur périple. De Nancy à Paris, les pérégrinations de ces mauvaises filles se poursuit jusqu’à Nantes où elles font une halte.
Le sentiment de Lucho :
un bric à brac plutôt qu'une exposition !!! humainement passionnante , je note un manque d'unité (un fil conducteur) si ce n'est sur les photos accrochées ...
Mais la encore sur une table vous avez plus d'une dizaine de panneaux, en vrac !!! Qui va prendre le temps de les consulter ?
bref, plus de frustration que de satisfaction...
Un espace ludique et interactif pour découvrir le travail de Nicolas Liguori, réalisateur mais aussi animateur, assistant réalisateur,
auteur graphique. Autour des différents films sur lesquels il a travaillé, l’exposition présente différentes manières de faire de l’image animée:
fusain, peinture, encre, papiers découpés ainsi que les différentes étapes de réalisation d’un film d’animation avec recherches graphiques,
décors originaux, palettes colorées, marionnettes…
Ce qu'en pense Lucho
Cette exposition n'arien d'artistique au sens ou les dessins exposés sont parties d'une ou plusieurs oeuvres finalisées : des films d'animation...
Ceci étant dit je n'ai pas boudé mon plaisir à parcourir l'univers de LIGUORI. j'espère que le résumé photos et vidéos de cette découverte vous plaira
Lors de cette journée, les membres du collectif veulent rendre visibles les intolérables violences faites aux femmes,
justement parce qu'elles sont des femmes.
Afin d'affirmer leur volonté de justice, d'égalité et de paix, ils proposent à toutes et tous de les rejoindre
le 25 novembre devant le Palais de Justice de Nantes à 10h.
Des chaussures rouges seront dispersées, symbolisant toutes ces femmes qui sont victimes de violences conjugales, de harcèlements, de viols,
d'agressions sexuelles ou de féminicides, afin de montrer sur l'espace public
que ce ne sont pas des faits divers mais bien un phénomène de société, lié au système de domination patriarcale.
Vous pourrez apporter des chaussures. Toutes les chaussures sont acceptées, mixtes, femmes et filles. Si elles ne sont pas rouges, le collectif se chargera de les colorer.
Lucho a observé...
un rassemblement qui hélas a attiré peu de monde, mais l'accrochage de chaussures et de pancartes sur les grilles du palais de justice, un parcours balisé par des chaussures
depuis l'entrée de la passerelle Schoelcher jusqu"au parvis de tribunal attirent l'attention des promeneurs et des riverains nombreux en cette belle journée d'automne...
une initiative qui marque !
Avec le Clou, la Société des Amis du Musée d'Arts de Nantes permet à de jeunes artistes contemporains, encore peu connus, d'exposer leurs oeuvres.
Celles ci sont proposées à la vente, au public, tout au long de l'exposition.
Artistes exposés : Marie-Johanna Cornut, Cat Fenwick, Alice Godeau, Yunhee Heo, Jean-Baptiste Janisset, Alexandre Meyrat Le Coz, Marine Provost, Lucas Seguy, Simon Thiou.
Photographe d'architecture, historien d'art et d'architecture, artiste belge, Filip Dujardin mène un travail photographique et de création numérique.
Il assemble des fragments puisés dans la réalité des villes et des territoires suburbains qui trouvent leurs origines dans les fondements de la culture
architecturale contemporaine. Il opère des juxtapositions surréalistes qui interrogent la vraisemblance et l'invraisemblance de nos paysages urbains.
Les "bricolages numériques" de Filip Dujardin créent des constructions fictionnelles questionnant la réalité physique de la photographie,
comme icône de la représentation du réel. Ses derniers travaux le conduisent à opérer une nouvelle mise en abîme en produisant, à partir de ses créations numériques,
de nouvelles matières. En opérant une critique de nos perceptions de la réalité construite,
Filip Dujardin déploie un sens aiguë de la perturbation de l'architecture et de la production des villes.
le point de vue de Lucho:
je suis venu, j'ai vu, je ne suis pas convaincu !!!
Metamorpolis, présente le développement tentaculaire et foudroyant de Chongqing en Chine, l’une des plus grosses mégalopoles au monde :
37 millions d’habitants.
A la suite des migrations engendrées par la mise en service du barrage des Trois-Gorges en 2009, la zone urbaine de Chongqing a connu,
en quelques années, une incroyable croissance démographique.
De 2009 à 2015, Tim Franco explore la ville et assiste à ses transformations : les champs laissent place aux gratte-ciels et aux centres commerciaux.
Cette série photographique est présentée dans le cadre du festival de la Quinzaine Photographique Nantaise, ayant pour thème Invisible, révélation.
En observant comment la population rurale s’adapte à sa nouvelle vie urbaine, Tim Franco témoigne d’un monde qui disparaît à tout jamais.
ci-dessous , la visite de Lucho. Des photos qui vous donnent le vertige !
Gavin Pryke est un artiste, illustrateur, peintre et graphiste anglais. Après un master en graphisme et illustration à Bristol en 2003,
il a participé à diverses expositions en France et à l'étranger, et a travaillé avec des musiciens, des magazines, la presse écrite et la publicité.
Il est reconnu pour la réalisation d'oeuvres urbaines (notamment des automates pour le Voyage à Nantes),
architecturales iconiques ainsi que pour ses illustrations satiriques politiques et ses artworks d'albums. Il vit et travaille à Nantes,
s'inspirant de l'environnement de la ville et de son tumulte.
Le Belem est arrivé à Nantes vendredi 20 octobre au soir.
Il s’est amarré au ponton éponyme, quai de la Fosse, vers 19h45.
A cette occasion, plusieurs bateaux ont accompagné son arrivée, en particulier le Paquebot "EUROPA" qui a fait un demi tour spectaculaire devant Trentemoult.
Lucho vous fait revivre cette arrivée en vidéo et en images.
Cette escale sera l'occasion, pour ceux qui le souhaitent, de visiter ce monument Nantais :
Les samedis 21, 28 octobre et 4 novembre de 11h à 18h. (Attention : dernière montée à 17h30)
Les dimanches 22 octobre, 29 octobre et 4 novembre de 10h à 18h. (Attention : dernière montée à 17h30)
Le mercredi 1er novembre de 10h à 18h.