Les Rencontres de la photographie d'Arles (anciennement nommées Rencontres internationales de la photographie d'Arles)
sont un festival estival annuel de photographie, fondé en 1970 par le photographe arlésien Lucien Clergue, l'écrivain Michel Tournier et l'historien Jean-Maurice Rouquette.
Avec une programmation composée essentiellement de productions inédites, les Rencontres d’Arles ont acquis une envergure internationale.
PROGRAMME 2018 - RETOUR VERS LE FUTUR
Pour la 49e édition des Rencontres d’Arles, nous vous convions, cette année, à une expérience spatio-temporelle, à un voyage à travers les époques,
sidéral et sidérant. Car la photographie est souvent le médium le mieux placé pour saisir toutes ces secousses, qui nous rappellent que le monde change,
parfois juste sous nos yeux. Et une programmation artistique – constellation d’expositions qui se croisent, se répondent et parfois se télescopent –
peut devenir une formidable machine à explorer le temps pour appréhender le futur proche à l’aune d’un passé récent,
pour mettre en lumière, grâce au regard des artistes, les grands enjeux de notre société moderne.
Environ 7 heures de visites le lundi 10 septembre m'ont permis de découvrir 6 lieux d'exposition et 9 photographes.
Ces expositions s'intègrent dans différentes "séquences" (appellation donnée par les organisateurs).
le chiffre rouge pdevant le lieu d'exposition permet de situer celui-ci sur la carte.
Artiste américain aux talents multiples, William Wegman résiste à toute classification trop simple : il évolue habilement entre la peinture, le dessin, la photographie, la vidéo.
Bien que ses fameux braques de Weimar ne soient pas présents dans tous ces médias, ils sont au coeur de son art.
Si le monde de Wegman semble tourner autour de ses braques de Weimar, est-il pourtant question ici de chiens ? Être humain semble indiquer le contraire :
ces modèles, ce sont nous ; et nous sommes eux : femme au foyer, astronaute, avocat, prêtre, ouvrier agricole, et même… promeneur de chiens !
Tandis que certains posent fièrement et avec assurance devant l’objectif, d’autres expriment doutes et vulnérabilités : tout est question d’être humain.
Lauréat de la Résidence BMW 2017 à Gobelins, Baptiste Rabichon propose une pratique de la photographie qui redonne un sens à l’idée d’une matière porteuse de contenu. Son travail est un ensemble de sensations et d’impressions. Son discours se construit par l’utilisation d’outils et de protocoles de fabrication complexes, mêlant nouvelles technologies et techniques anciennes. Ils sont étranges et rares ces objets uniques, qu’il faut bien nommer photographies, aux formes variées, visions parcellaires du jardin des Hespérides. Ils sont le résultat d’une action spécifique sur la scène photographique française, une expérimentation où la fantaisie côtoie l’admiration pour les grands ancêtres. Dans ce décor, il est possible certains jours d’y apercevoir Fox-Talbot ou Renger-Patzsch. Ils s’y promènent et prodiguent quelques utiles conseils à ce jeune jardinier, cet homme fait fleur.
Robert Frank, l’un des photographes les plus importants et influents au monde, n’a cessé de questionner et de réinventer l’image photographique et
d’explorer le potentiel narratif des séquences photographiques. Il y a soixante ans, en 1958, Robert Delpire publiait à Paris la première édition
de son livre fondateur Les Américains. Ce qui constitue sans doute l’ouvrage le plus influent de l’histoire de la photographie ne fut
cependant pas un coup de génie spontané.
L’exposition Sidelines retrace d’une part l’évolution du style expressif de l’artiste et sa
recherche sans concession d’une vérité subjective avant 1958, avec des séries de photographies réalisées dans son pays natal, en Europe et en Amérique
du Sud. De l’autre, elle met l’accent sur des photographies quasi inconnues jusqu’à présent, réalisées dans les années 1950 alors que Robert Frank
voyageait à travers les États-Unis pour son projet Les Américains.
Ces images, qui restèrent non publiées pour des raisons éditoriales,
sont aujourd’hui replacées dans leur contexte et présentées avec un petit groupe des célèbres clichés du livre qui choqua le monde à sa parution.
À Chicago, en 1968, Raymond Depardon effectue son premier reportage outre-Atlantique. Il couvre la convention nationale démocrate, assiégée
par la manifestation contre la guerre du Vietnam.
Durant l'été 1981, Raymond Depardon envoie de New York, pendant un mois, une photo et une
légende par jour au journal Libération. Cette correspondance new-yorkaise marquera, avec ses images hors-champ et ses légendes décalées, un tournant
dans son parcours photographique. En 1982, Raymond Depardon sillonne l'Ouest des États-Unis, du Nouveau-Mexique à la Californie en passant
par le Colorado et le Nevada. Il retrouve l'Amérique en 1999 en se confrontant cette fois, dans un format hauteur, aux paysages grandioses de l'Arizona,
du Montana et du Dakota. Pour la première fois, l'exposition Depardon USA, 1968-1999, présentée aux Rencontres d'Arles,
rassemble ce corpus américain de 76 photographies dont de nombreuses inédites.
Dans le travail de Taysir Batniji, artiste palestinien né à Gaza peu avant la guerre de 1967 et l'occupation israélienne, l'impermanence et l'itinérance,
contraintes ou choisies, vécues seul ou à plusieurs, sont un prérequis à la liberté.
Au confort et à l'immuabilité du home (sweet home), Taysir Batniji,
s'attachant à élaborer une oeuvre en perpétuel devenir, oppose le mobil-home.
Ainsi le projet central de l'exposition proposée à Arles, Home Away From Home,
a été réalisé en 2017 dans le cadre de Immersion, une commande photographique franco-américaine, programme de soutien à la photographie contemporaine
créé par la Fondation d'entreprise Hermès en alliance avec l'Aperture Foundation. L'artiste a choisi de vivre au plus près de ses cousins palestiniens
immigrés aux États-Unis afin de saisir la discontinuité temporelle et spatiale, les points de rupture mais aussi de fusion entre une identité acquise,
dont on se dépossède tout en s'y attachant, et une identité recomposée. Ce projet américain sera présenté parallèlement à une rétrospective sélective
d'oeuvres photographiques et de vidéos produites entre 1999 et 2010.
L’expression « village Potemkine » remonte au Prince Grigory Aleksandrovich Potemkine, ministre russe qui, pour masquer la pauvreté des villages
lors de la visite de l'impératrice Catherine II la Grande en Crimée en 1787, aurait prétendument fait ériger des villages entiers faits de façades en carton-pâte.
Gregor Sailer documente ici ce phénomène architectural en photographiant entre 2015 et 2017 les villages Potemkine modernes :
des centres d’exercice militaire aux États-Unis et en Europe aux répliques de villes européennes en Chine, en passant par des pistes d’essais de
véhicules en Suède ou encore des rues entières mises en scène pour la visite de personnalités politiques. Les images de Gregor Sailer capturent ce qui se
cache derrière ces façades. En révélant leur caractère artificiel, il souligne l’absurdité de notre époque.
Dans le cadre des Rencontres d’Arles, Lët’z Arles présente deux expositions : Bad News de Pasha Rafiy et On the Other End de Laurianne Bixhain.
Tout commence par un gentil refus de Donald J. Trump d’être photographié auquel Pasha Rafiy donne un titre – mauvaises nouvelles/bad news – et une fonction :
il devient l’origine d’un projet photographique.
Ce projet s’inscrit dans la continuité de son travail photographique qui réunit des portraits
de personnes du monde politique ou artistique, pris au moyen format dans un environnement qu’il choisit méticuleusement. L’exposition de Laurianne Bixhain,
explore notre relation aux objets techniques – sortes d'intermédiaires entre l'humain et son environnement – leur maniement et les notions de
mobilité et d'ubiquité.
Dans un esprit d’expérimentation, en prenant appui sur les décors de la Chapelle de la Charité, Laurianne Bixhain
propose un dialogue de photographies qui se prolonge dans une publication conçue à partir de correspondances.
HOPE explore les possibilités plastiques de l’image comme document et le document comme facteur de connaissance et de compréhension des enjeux de notre époque.
HOPE présente la photographie comme une expérience, comme un partage. Elle présente le travail d’hommes et de femmes qui ont choisi de réaliser des images,
parfois en parallèle de leur profession, pour influer sur leur vie et leur environnement. Les photographes ne sont pas uniquement des témoins mais deviennent
acteurs utilisant tous les moyens à leur disposition : de la chambre au smartphone, du livre unique à la collection Instagram. Le parcours sera initiatique,
parfois grave, parfois amusant, toujours sensible car la prise de conscience ne peut se séparer de l’émotion ni de l'étude. Dans une volonté de ne pas catégoriser
le monde par une esthétique documentaire la fondation Manuel Rivera-Ortiz partage avec vous l’énergie créatrice de la scène documentaire internationale.
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La démocratie comme modèle planétaire est de plus en plus remise en question à l’échelle
nationale et internationale. Des voix s’élèvent pour la faire évoluer et inventer de nouveaux
modèles de gouvernance.
Partant de ces constats, interrogations et remises en question, le programme proposé par
Cosmopolis et ses partenaires abordera les grands enjeux auxquels la démocratie doit faire
face, en donnant la parole à des experts, des artistes, des citoyens qui se mobilisent pour
la défendre et expérimenter de nouvelles formes de participation citoyenne, notamment à
l’échelle locale.
Cliquez sur le programmepour découvrir le détails des expositions, débats, conférences , concerts ... dans la cité Nantaise.
Lucho c'est contenté des expositions offertes par Cosmopolis, un régal et un bémol de taille : le parti pris exprimé par les réalisateurs de l'exposition
"LES VOIES DE LA DEMOCRATIE. A LA RENCONTRE D'INITIATIVES DE DEMOCRATIE LOCALE EUROPEENNES" qui ont exploré les pays voisins pour (sic) "...s'affranchir du
carcan institutionnel Français..." Ils sont grenoblois ce qui exuse en partie le fait qu'ils ignorent l'existence de Nantes ville Française qui n'a rien à
envier, en matière de démocratie locale, aux exemples européens choisis par nos deux "touristes" !!!!
Ci dessousa déambulation photographique de Lucho :
Exposition pédagogique conçue par Géopolis. Scénographie : Les Marchands de Sable.
Souvent critiquée, remise en cause, la démocratie est-elle toujours, comme le disait Churchill, « le pire des systèmes à l’exception
de tous les autres » ?
L’exposition revient sur l’histoire de ce système politique pas comme les autres, né en Grèce il y a plus de 2 500 ans. Un système parvenu
à s’imposer sur une grande partie du globe, mais qui doit aujourd’hui trouver les formules pour se revivifier.
Peut-on rire de tout ? Oui, estime-t-on en France. Mais depuis la publication des caricatures duprophète Mahomet dans un journal danois en
2005, le débat sur la liberté d’expression fait rage. L’attentat meurtrier contre la rédaction de Charlie Hebdo en janvier 2015 témoigne
de cette radicalisation religieuse ou politique. Pourtant, les dessinateurs n’ont pas rangé leurscrayons. En Malaisie, en Turquie, en Chine ou
au Maroc, ils continuent de s’en servir pour témoigner des réalités politiques et sociales de leurs pays au risque parfois de leur vie,
souvent de leur liberté.
Cette exposition rend hommage à ces artistes qui se moquent chaque jour à petits traits des ennemis de la liberté.
En 2014, suite aux affrontements sanglants sur la place de l’Indépendance (Maïdan) à Kiev, le photographe Thomas Girondel,
muni de son appareil photo argentique, décide de saisir l’atmosphère post-révolution et d’interroger la jeunesse ukrainienne sur ses
perspectives d’avenir.
En 2017, il retourne sur place pour revoir les lieux ainsi que les jeunes rencontrés quatre ans auparavant.
Parti cette fois avec un appareil numérique, il reprend les mêmes cadrages. Les diptyques présentés sont saisissants.
Depuis plus de vingt ans à Nantes, la Quinzaine Photographique Nantaise (QPN) est organisée par l’association du même nom.
Désormais mensuelle, elle se déroule de mi-septembre à mi-octobre. A l’initiative de cet événement ?
Une quinzaine de bénévoles, passionnés de photographie, proposant au grand public plusieurs expositions d’artistes reconnus
ou de jeunes talents. Sa ligne directrice s’articule autour d’œuvres ayant un ancrage profond dans le réel.
Son ambition est de promouvoir la photographie contemporaine dans toute sa diversité tout en explorant des sujets et
problématiques actuelles. Avec une quinzaine d’expositions et une dizaine de lieux du centre historique nantais,
la QPN a sa programmation propre avec ses salles et ses galeries partenaires
Cliquez sur le programme pour découvrir l'édition 2018.
Lucho vous invite à partager ses découvertes au rythme de ses choix.
Shadi Ghadirian est née en 1974 à Téhéran, où elle vit et travaille. Reconnue internationalement, elle est l’une des premières femmes
iraniennes ayant révolutionné la photographie contemporaine de son pays. Son travail résolument engagé parle, non sans humour et poésie,
de son pays, de la place des femmes, de la guerre, ou encore des contrastes entre traditions et modernité.
Pour nous parler de ces sujets difficiles, surtout dans un pays où la censure est courante, Shadi Ghadirian imagine des mises en scènes
soigneusement étudiées et réfléchies. Ses séries photographiques sont comme de petites fictions,
qui mettent en lumière le regard très personnel et intime d’une femme sur son pays.
Exposition photographique présentée dans le cadre du festival de la Quinzaine Photographique Nantaise et réalisée en
partenariat avec le Silk Road Gallery à Téhéran, Iran.
Après avoir constaté l’importance du vêtement pour les exilés du centre d’accueil d’Emmaüs Solidarité de la porte de la Chapelle,
des bénévoles se sont mobilisés pour en comprendre les enjeux.
Au centre de premier accueil de la porte de la Chapelle, à Paris, un soir d’hiver, Zaman – un jeune Afghan arrivé en bermuda et en tongs
après avoir marché seize mois depuis Kaboul – a demandé, si par hasard, dans le tas de tennis usagées qui lui étaient présentées,
nous n’aurions pas plutôt une paire de baskets « pas moches », des sneakers… comme celles de Jay-Z.
Le projet est parti de là. Peu de temps après, nous étions deux photographes, un vidéaste et quatre bénévoles d’Emmaüs Solidarité réunis
autour d’une mission simple : celle d’en savoir plus sur le rôle de leurs vêtements, ces vêtements qu’ils portent et qui ont appartenu à d’autres.
Ce qu’ils représentent pour eux. En quoi ils trahissent, en quoi ils protègent (et pas que du froid et de la pluie).
Ils ont chacun choisi une tenue parmi les vêtements proposés dans le vestiaire et ont pris le temps de nous expliquer pourquoi.
Pourquoi ces chaussures, cette forme de pantalon ou cette couleur de veste. Et puis de poser.
Ces portraits réalisés à la chambre comme un moment de rencontre, et ces interviews, réalisés l’hiver 2017, sont là pour témoigner.
Nouveau lieu à découvrir dans le parcours de la QPN, le Wattignies Social Club accueille la suite de l’exposition «Des sneakers comme Jay-Z».
Situé dans un ancien garage automobile, au cœur de l’île de Nantes, le Wattignies Social Club est un lieu indépendant.
Son agencement « délicieusement bordélique » évoque le foisonnement d’idées. Sur place, on y croise des chercheurs qui viennent débattre des
enjeux de société, des artisans, des associations, des chômeurs, des migrants, des chefs d’entreprises en quête de sens, des citoyens engagés…
Bref, on mixe les activités et les publics pour « faire société » !
Après le 1er volet de la thématique qui nous a fait explorer les invisibilités incontournables, celles que l’on subit,
celles dictées par les limites de notre physiologie, la QPN va cette fois investiguer les invisibilités construites.
Il y a effectivement ce que l’on ne peut pas voir mais il y a aussi un vaste champ qui échappe à notre perception ou
dont notre vigilance est à dessein, détournée. C’est ce qui est dissimulé, occulté, ce que l’on préfère ne pas voir,
ce que l’on évacue de notre considération. C’est aussi ce qui peut être refoulé ou tout simplement ignoré.
Mais cette zone d’ombre n’est ni inexorable, ni définitive, là où vient achopper notre perception, la poursuite du regard est possible !
Ce n'est que récemment que l'on a réalisé que l'homosexualité n'était pas seulement le fait de gens connus –
Cocteau et Jean Marais, Yves Saint Laurent et Pierre Bergé… Beaucoup de couples anonymes vivaient dans les campagnes,
dans les banlieues, les grandes villes. Ces gens ont une histoire et ont laissé des traces.
C’est ce que montre cette exposition avec des photos provenant de plusieurs pays, sur une période 1890 à 1980.
Les photographies présentées par Amélie LANDRY sont issues d’un ouvrage « Les Chemins égarés : Géographie sociale des lieux de sexualité entre hommes ».
Des paysages, des lieux qui ne montrent rien ou des silhouettes anonymes, tout est dans la suggestion. Ces lieux de rencontres sexuelles en dehors de la Ville :
ZI, sous-bois, aires d’autoroutes. Des espaces de liberté malgré la crainte des descentes de police ou de casseurs.
Naoya Hatakeyama est né à Rikuzentakata, une des villes les plus touchées par le tsunami du 11 mars 2011.
Son travail porte essentiellement sur le paysage, l’architecture et les relations entre l’homme et la nature.
Il compte parmi les artistes photographes les plus représentés dans les collections publiques aux États-Unis, en Europe et au Japon.
Dans les jours qui suivirent le grand séisme du Tōhoku, l’artiste se rendit sur les lieux dévastés et en particulier dans sa ville natale,
entièrement détruite par la vague. Il commença à réaliser des clichés pour conserver le souvenir de l’événement.
Il est ensuite retourné régulièrement sur les lieux pour poursuivre ce travail de mémoire.
L’exposition est présentée à l’initiative de l’Université de Nantes et du programme Atlantys, dont les travaux portent sur l’imaginaire de
la fin du monde et l’expérience de la catastrophe, en partenariat avec le lieu unique.
L’artiste sera présent à Nantes du 14 au 21 octobre 2018 pour des rencontres avec le public et les partenaires d’Atlantys.
Note de Lucho:
Le médiateur présent ne m'ayant pas autorisé à photoraphier le travail de Hatakeyama,
je me suis contenté d'en photographier les légendes qui ponctuent le parcours.
Ma deuxième remarque porte sur la présence de ce photographe sur le catalogue de la QPN 2018...A vous d'en juger !
A Nantes, les 16 et 17 septembre 2018, comme partout en France, se sont déroulées les #JEP, Journées européennes du Patrimoine.
Elles sont organisées sous l’égide du ministère de la Culture. Le thème de cette 34e édition des Journées du patrimoine est Jeunesse et Patrimoine.
Pour en découvrir les détails, consulter le programme complet.
Lucho a survolé le sujet !!!
Une visite ludique et animée d'un mileu mal connu et pourtant si actuel... Les ateliers, les machines "vivantes" mises en oeuvre par
d'anciens ouvriers du labeur pour notre plus grand plaisir, cela méritait bien quelques photos et une vidéo !
La rue Kervégan est l'artère principale de l'ancienne île Feydeau, à Nantes, en France.
Ouverte au XVIIIe siècle, elle est bordée d'immeubles construits au cours du même siècle, dont une dizaine sont classés ou
inscrits au titre des monuments historiques. Elle est considérée comme une des rues les plus caractéristiques de la ville.
L’installation de l’artiste québécois Daniel Iregui marie joyeusement lumières éclatantes, son et interactivité. Avec tout ou partie de son corps,
l’utilisateur de CONTROL NO CONTROL est invité à interagir avec l’œuvre, et à en modifier le paysage sonore et lumineux.
La volonté de l’artiste est de perturber l’état d’équilibre de l’espace public en invitant l’utilisateur à s’y mouvoir et à s'y comporter différemment,
ainsi qu’à interagir avec ceux et celles qui l'entourent. L’installation permet de la sorte d’expérimenter, de manière ludique,
la façon dont nos actions modifient notre environnement, et comment « l’autre » répond à ces modifications. Le résultat est un constant dialogue entre
le son et l’image, entre la lumière et le mouvement, entre soi et les autres.
Son travail a été présenté à Montréal au festival du Nouveau Cinéma, au festival Montréal en Lumière et à MUTEK, mais aussi un peu partout dans le monde,
dans des festivals consacrés à la lumière ou aux arts numériques (Lumières à Londres, Jerusalem Light Festival, LEV à Gijon, Mapping à Genève…).
Installation réalisée
* dans le cadre de "NANTES DIGITAL WEEK" du 13 au 23 septembre 2018
* en avant première pour le festival "SCOPITONE" du 19 au 23 septembre 2018
Coproduction : Nantes Digital Week, Nantes Métropole, Stereolux / Scopitone
En collaboration avec le Fonds franco-québécois pour la coopération décentralisée, la Délégation générale du Québec en France.
Electro-jazz, jazz, blues et rencontres nautiques : Les Rendez-vous de l'Erdre est un festival mêlant jazz et plaisance.
Il se tient chaque été le long de l'Erdre à Nantes et dans les communes voisines de La Chapelle-sur-Erdre, Sucé-sur-Erdre, Nort-sur-Erdre et Carquefou.
Le festival, dont l'objectif est de rendre accessible des musiques souvent perçues comme étant élitistes, connaît, sur quatre jours,
une fréquentation avoisinant les 150 000 spectateurs. Le jazz n'est pas la seule attraction de ce festival original.
Les Rendez-vous de l'Erdre sont également l'occasion d'une rencontre nautique durant laquelle plus d'une centaine de bateaux se rassemble et navigue le long de l'Erdre.
le programme complet
Nantes est l’un des berceaux de la Belle plaisance française. Il y a plus d’un siècle, les précurseurs d’une pratique populaire de loisirs et sportives avaient investi l’Erdre.
Pendant 4 jours, le festival fait revivre l’histoire de la plaisance locale en invitant et en donnant à voir des bateaux qui ont un rapport direct avec ce passé nautique.
Les bateaux que vous pouvez voir pendant le festival sont principalement des bateaux de petites tailles, souvent anciens, et correspondent pour la plupart à des
critères de rareté ou d’élégance. Certains d’entre eux sont classés monuments historiques, et d’autres classés Bateaux d’Intérêt Patrimonial.
Ils sont emmenés par des passionnés qui ont à cœur de faire partager ce patrimoine.
Ils vont arriver en cortège le samedi 1 septembre 2018 bassin Ceineray à Nantes vers 18h30.
La magie de ce rendez vous s'exprime vraiment lorsque la nuit est tombée et que s'opère la fusion de la lumiere, de la musique, de l'eau et des bateaux ...
Cliquer sur le programme pour découvrir toutes les facettes de l'événement heure par heure.
Quel contraste avec la nuit de l'an dernier !!!
cette année les organisateurs avaient prévu du mouvement et de la musique, beaucoup de musique pour moi l'élément indispensable à un événement festif.
l'envie de voir un maximum de chose en un temps limité, la chaleur impliquant de féquents arrêts rafraichissements, ont fait que j'ai quelque peu négligé les photos !!!
deux exceptions "vidéo" :
Sur ce playground détournant et déformant les limites d’un terrain de football. le groupe "Stade Dieux" a repris, le temps d’une mi-temps.
les plus grands hymnes de stade.
Pendant le concert, les joueurs du Nantes Métropole futsal font perdre la boule au public avec une exhibition défiant les lois de l’attraction.
Habile jeu de construction d’architectures fragiles, pour un danseur, une lectrice et 363 livres. Une proposition de la librairie Durance pour l’anniversaire de ses 160 ans. Fossil création du groupe fluo, met en relation la matérialité des livres et l’impalpabilité des mots. Une exploration de l’objet livre sous la forme d’un recueil de nouvelles chorégraphiques et sonores… Ce spectacle est proposé dans le cadre du chapitre 1 de « La Fête à Léon, les lectures de l’été », qui se déroulera toute la journée sur la place et dans la librairie : au programme, animations pour grands et petits, dédicaces et sélection de livres de poche sur une place scénographiée spécialement pour l’occasion par React.
Le festival nantais dédié aux cultures d'ici et d'ailleurs vous donne rendez-vous du 10 juillet au 17 août 2018.
Indispensable rendez-vous de l’été à Nantes, Aux heures d’été vous conduit à un parcours accueillant, exigeant et
pétillant dans les cultures du monde contemporain avec plus de 35 concerts, spectacles pour enfants, cinéma en plein air et lectures.
Des pelouses des douves du Château à celles du Jardin des plantes, des grandes tablées du cours Saint Pierre aux nattes des soirées ciné,
le festival invite à partager 6 semaines d’apéros et de pique-niques avec des musiciens, des comédiens et des cinéastes d’ici et d’ailleurs, en toute simplicité.
cliquez pour découvrir le programme complet
Le trio Kymata, créé à l’occasion du Festival Eurofonik 2016, réunit le guitariste, percussionniste et compositeur Kevin Seddiki,
la chanteuse et percussionniste grecque Maria Simoglou et le violoniste roumain nantais Iacob Maciuca.
Partageant, par héritage ou par curiosité, une grande connaissance des musiques traditionnelles, les trois musiciens ont aussi en
commun des années d’étude de la musique savante et un goût prononcé pour les rythmes les plus variés. Au fil des arrangements et
compositions, le trio offre une plongée dans un univers sonore singulier, un voyage d’Est en Ouest entre création et tradition, à la fois épuré et généreux.
Lucho vous offre un extrait de ce concert.