Claude Ponti se lance pour la toute première fois dans une expérience en plein air et en trois dimensions.
Ces créations uniques ont été imaginées spécifiquement pour le Jardin des plantes : vous passerez sous un banc géant,
croiserez une poire souriante et toute une colonie de totems-oiseaux, ou entendrez une cascade de rires enfantins et cristallins.
En vous aventurant chaque semaine dans ce jardin botanique lors d’une nuit féerique,(le vendredi) vous serez également surpris de découvrir de nouveaux habitants prendre vie !
deux visites s'imposent pour découvrir ce lieu magique : * l'une diurne (pour visionner la vidéo de cette promenade dans l'univers de PONTI,
cliquez ICI . *l'autre nocturne : un enchantement !...
Il abrite 2 expositionsque je n'ai pas encore "faites" ! l'une dans le cadre du "Musée Nomade" l'autre dans celui du "musée de l'Histoire de Nantes".
Cependant, dans les douves, un spectacle étrange, voire angoissant attire l'attention du promeneur...
CATHEDRALE St-PIERRE et St-PAUL : "TOMBEAU DE FRANCOIS II" - Michel Colombe (Repère 4 ).
Le Van met en place une Structure Légère qui permet de s'élever pour découvrir un point de vue privilégié sur le gisants du tombeau. (Existe depuis le VAN 2012)
GALERIES LAFAYETTE : "VITRINES SUR L'ART" (Repère 6 ).
Vitrines sur l’Art donnent aux passants une vision de l’offre culturelle de la ville
et incitent chacun à expérimenter ou redécouvrir les lieux et structures partenaires : Frac des Pays de la Loire, le lieu unique...
PASSAGE SAINTE - CROIX : "NEUF STELES POUR UNE FEUILLE" - Jean-Pierre Raynaud,(Repère 7 ).
Propriété du diocèse de Nantes, ce passage accueille de nombreuses rencontres organisées par l’association culturelle du Passage Sainte-Croix :
conférences, spectacles, ateliers d’initiation ou expositions.
Remplir un pot de fleurs avec du béton et le peindre en rouge, un jour de 1962, fut, pour Jean-Pierre Raynaud,
le geste radical qui lui permit d’affirmer son identité artistique. Ce geste instinctif détournait un objet usuel de sa fonction,
acte bien dans l’esprit de ceux accomplis par les Nouveaux Réalistes, en ce début des années 60.
Ainsi que les Pots, les carreaux de céramique blanche, objets aux formes simples, rappelant l’univers des hôpitaux ou des couloirs du métro,
deviennent dans les années 70-80 le vocabulaire privilégié de Jean-Pierre Raynaud.
L’opposition est ici saisissante entre la douceur, la couleur, les formes souples de la nature d’une part,
et la rigueur, la froideur, le blanc et le noir, l’ordonnance de la céramique d’autre part.
Impersonnels, froids et cassants, les carreaux sont le symbole de la mort ; la feuille, même en sursis par sa fragilité,
représente la vie et la beauté. Ces “stèles” rendent hommage au pacte que scellent la nature et la culture au cœur de toute pensée créatrice
Maintenant exposés, ces monuments ont pris le 28 juin la ville en otage le temps d'une procession entre la Cathédrale et la place du Bouffay.
S'inspirant du mythe du Cheval de Troie, le collectif Raumlaborberlin construit, à l'occasion d'un workshop avec les étudiants de l'école des beaux-arts de Nantes,
plusieurs structures mobiles. Les artistes s'attachent à l'idée de ville renversée par l'art et bâtissent des machines d'attaque et autres modules de défense.
Parmi elles, « Le Destin » qui a détonné dans les rues…
TOUR DE BRETAGNE : "LE NID" - Jean JULLIEN (Repère 9 ).
Avec ses 80 000 tonnes, une hauteur de 144 m et une réserve d’eau de 90 000 litres, la Tour Bretagne a été inaugurée en 1976.
Le 32e étage offre un point de vue à 360° sur la métropole. L’aménagement a été confié à Jean Jullien, artiste renommé de la scène internationale des arts graphiques.
Originaire de Nantes, il vit et travaille aujourd’hui à Londres.
Le Nid est le refuge d’un immense oiseau blanc, à moitié endormi, mi-cigogne, mi-héron, qui veille calmement sur la ville.
Sa présence rassurante invite à venir contempler la vue. Son large corps fait office de bar.
De part et d’autre, comme sorties tout droit d’un dessin de Jean Jullien, d’énormes coquilles d’oeufs se transforment en sièges et tables.
Aux murs, des affiches lumineuses immortalisent sous le trait de l’artiste des lieux emblématiques de la ville.
Au cœur de la ville, largement ouvert sur la place éponyme, l’édifice, récemment restauré, est un chef-d’œuvre du néoclassicisme (1788).
Architectural, avec le péristyle à huit colonnes corinthiennes, ou pictural, avec le plafond peint par Hippolyte Berteaux (1881), le plaisir des yeux est complet.
Mais c’est en vous asseyant dans l’un des fauteuils en velours bleu de cette magnifique salle à l’italienne que la magie opérera,
à l’écoute d’une envolée lyrique ou d’un orchestre symphonique – des bandes-son réalisées par Jean-Paul Davois, directeur d’Angers-Nantes Opéra.
MEDIATHEQUE JACQUES DEMY / Quai de la Fosse : " COSMO DISCO" - Bertrand Lamarche (Repère 14 ).
Bertrand Lamarche s’intéresse aux questions d’échelle et de modélisation, de mouvement et de temporalité.
Ses œuvres trouvent leurs origines aussi bien dans l’urbanisme lorsqu’il réalise des maquettes de ville (Model, After Nancy)
que dans l’observation de phénomènes météorologiques (Vortex), physiques ou lumineux. Son travail prend la forme d’installations, de sculptures, de vidéos et de performances.
QUAI DE LA FOSSE : MEMORIAL DE L'ABOLITION DE L'ESCLAVAGE" - Krzysztof Wodiczko & Julian Bondern (Repère 15 ).
En inaugurant, en 2012, ce mémorial unique en Europe, la ville affirme sa volonté de “garder la mémoire du passé et mettre en garde pour l’avenir” (K. Wodiczko et J. Bonder).
Sur une esplanade végétalisée, 2 000 plaques commémoratives rappellent les expéditions négrières parties de Nantes,
ainsi que les principaux comptoirs de traite en Afrique et en Amérique.
Un parcours méditatif, ponctué de citations du monde entier en rapport avec l’esclavage, s’insère dans le quai de Loire.
À l’occasion du 10 mai, Journée nationale des mémoires de la traite négrière, de l’esclavage et de leur abolition,
le Mémorial de l’abolition de l’esclavage à Nantes rend hommage à dix femmes qui ont lutté contre l’esclavage colonial.
Les femmes esclaves, dont l’histoire est peu connue, payèrent un lourd tribut durant ce combat.
Cette exposition fait le récit de vie de dix femmes qui se sont illustrées par leur courage et leur détermination :
• Sanite BELAIR, rebelle, vers 1781-1802, Haïti
• CLAIRE, marronne, 18e siècle, Guyane française
• Olympe DE GOUGES, femme de lettres, 1748-1793, France
• HEVA, marronne, 1ère moitié du 18e siècle, La Réunion
• Anne KNIGHT, féministe, 1781-1862, Angleterre
• Cudjoe Queen NANNY, marronne, vers 1686-vers 1733, Jamaïque
• La mulâtresse SOLITUDE, rebelle, 19e siècle, Guadeloupe
• Sojourner TRUTH, esclave affranchie, féministe, vers 1787-1883, Etats-Unis
• Anne ZINGA, reine, 1582-1664, Angola
• DANDARA, marronne, 17e siècle, Brésil.
Pour découvrir ce parcours de mémoire, Lucho vous a concocté une vidéo :
cliquez ICI .
PARC DES CHANTIERS :
LA GALERIE DES MACHINES - "LE GRAND ELEPHANT" : LES MACHINES DE L'ÎLE - Pierre Orefice et François Delarozière (Repère 16 ).
Départ pour un voyage étonnant à bord du Grand éléphant de 12 mètres de haut ! Pour sillonner les abords des Nefs et bénéficier d’une vue imprenable
sur le site des anciens chantiers navals.
Dans la Galerie des Machines, c’est un nouvel univers qui s’expose et s’anime : celui du végétal et de l’Arbre aux Hérons.
Un héron de 8 mètres survole la grande maquette de ce projet d’envergure. Les végétaux y côtoient plantes mécaniques et animaux de la canopée.
LE CAROUSEL DES MONDES MARINS" : LES MACHINES DE L'ÎLE - Pierre Orefice et François Delarozière (Repère 17 ).
Ce carrousel (25 m de haut, 20 m de diamètre) est une incroyable sculpture dédiée à la mer qui invite le visiteur à un voyage aquatique sur 3 niveaux dans une dentelle de béton.
Le manège est surmonté d’un chapiteau orné de frontons et gardé par 16 pêcheurs originaires de tous les océans du monde.
Depuis les fonds marins, les abysses et jusqu’à la surface des océans, découvrez d’étonnantes créatures marines!
Devant la Maison des Hommes et des Techniques, cet arbre à basket devient un nouvel équipement librement praticable par les usagers !
Le jeu collectif est reconnaissable au premier coup d’oeil : des paniers de basket montés en arborescence permettent une pratique du basket-ball
avec des équipes croisées, démultipliées, aux âges différents grâce aux hauteurs variables des paniers.
Une participation multi-âges, sur un site à proximité de l’aire de jeux d’enfants, permet de susciter des rencontres improbables et des pratiques de jeu inédites.
Structure pérène.
Jean Prouvé est considéré comme l’un des grands inventeurs de l’architecture du XXe siècle.
Commandée par Total à la fin des années 60 pour développer une nouvelle image de marque,
la Station Prouvé est un prototype de station-service conçu pour être déplacé selon les variations du trafic.
Réhabilitée à l’occasion d’Estuaire 2009, elle permet de vivre et partager un moment de l’histoire du design.
Sur place, retrouvez les services Nantes.Tourisme pour vous aider à concevoir votre séjour : documentation, billetterie, visites guidées, Pass…
Felice Varini développe un art de l’in situ, il agit en sa qualité d’artiste sur la réalité physique d’un paysage,
d’une architecture. Dès ses débuts, il s’est affranchi du cadre de la peinture pour la développer dans l’espace.
Les fragments peints dans l’espace s’assemblent pour former une géométrie parfaite qui s’impose au regard.
Proposer ce type d’exposition à Felice Varini, c’est donc lui proposer une architecture qui lui permette de “rejouer” des œuvres
qui ont particulièrement compté dans son parcours.
pour visionner la vidéo de l'expo, cliquez ICI .
QUAI DES ANTILLES :
"LES ANNEAUX" - Daniel Buren et Patrick Bouchain (Repère 21 ).
La Cantine du Voyage est avant tout un lieu de restauration et un bar où l’on vient déguster plats frais et savoureux concoctés par un chef, vins ou jus de fruits.
Elle s’envisage comme un centre culturel culinaire, vitrine vivante de la qualité de l’offre agricole de la région.
Son architecture démontable privilégie les espaces ouverts sur la Loire.
Sous chacune des “chapelles”, de larges tables en bois brut de Wudthing, label fondé par le designer Frank Buschmann,
sont disposées comme pour un immense banquet. D’autres créations du designer madrilène (tables basses, bancs, fauteuils, transats)
sont issues de la collection “T” marquée par son caractère massif et minimal.
La Cantine est mise en couleur par Philippe Bretelle : signalétique pop aux formes géométriques et aux couleurs acidulées, modules suspendus rythment l’espace.
un plus :
Le dimanche midi, Max ZARGAL le busker magicien, prestidigitateur truculent et pagnolesque et son assistante Amandine la majorette
pimentent votre repas. Les deux complices revisitent à leur manière le répertoire magique. Cocasse, inventive et poétique, leur Magie est une subtile alchimie
partagée avec le public.
Pour en savoir plus cliquez : ici
BOULEVARD DE LA PRAIRIE-AU-DUC : "SANAGARE / OBSERVATORIUM" - SAMOA (Repère 24 ).
Le collectif Observatorium (auteur de Péage sauvage, œuvre du parcours Estuaire à Malakoff) est invité à construire un belvédère temporaire
d’une dizaine de mètres intégré à la structure métallique des anciens hangars Sernam.
Observatorium propose une réflexion sur l’espace public jouant sur les usages passés, présents et futurs offerts par le site,
avec le souhait de créer un lien entre santé et nature par l’aménagement de deux jardins : un sanatorium en haut du belvédère
et un jardin de sable planté intégrant une promenade. Au centre de Sanagare et de son écrin de sable jaillit une oasis préfigurant la réappropriation végétale de ces lieux.
Les éléments bâtis sont réalisés avec la collaboration de jeunes architectes locaux qui valorisent les matériaux disponibles sur le site.
RUE DE LA NOUE-BRAS-DE-FER : "METRE A RUBAN" - Lilian Bourgeat(Repère 25 ).
On s’approche d’un univers de conte de fée, où les objets usuels deviennent autonomes et doués d’une certaine magie.
C’est le cas pour ce mètre à ruban démesuré. Outil indispensable à l’architecte, l’urbaniste, l’ouvrier et bien d’autres corps de métier,
le mètre à ruban l’est aussi pour l’artiste qui le transporte partout avec lui. Copie exacte mais gigantesque du sien propre, celui-ci est déployé
dans la cour du nouveau siège du groupe Aethica dont le métier est justement de construire des projets immobiliers.
Au cœur de l’île de Nantes, l’œuvre apparaît comme un monument dédié à la simplicité d’un outil, banal s’il en est,
mais qui rend concrètes les constructions issues de notre imagination.
MAISON REGIONALE D'ARCHITECTURE DES PAYS DE LA LOIRE : "DE FRANCK MYERS BOGGS à CLAUDIO PARMIGGIANI" -(Musée Nomade) (Repère 27 ).
De la mer au ciel, trois grandes marines de la collection XIXe du musée des Beaux-Arts sont présentées face à La Barque des neuf planètes de Claudio Parmiggiani.
La Barque des neuf planètes est une œuvre caractéristique de l’art de Claudio Parmiggiani qui aime trouver son inspiration dans les chefs-d’œuvre du passé.
Elle est inspirée de l’œuvre de Bellini, L’Allégorie de la Fortune, conservée à la Galerie de l’Académie à Venise.
Dès 1968, la barque est un élément utilisé par Parmiggiani comme une métaphore du voyage, de la mémoire, de la rencontre, de l’inconnu…
Ici, il utilise un punto, barque employée autrefois pour naviguer le long des rives du Pô.
Dans cette représentation poétique de l’univers, notre Terre est une des neuf planètes que l’artiste laisse voguer au gré de notre imagination.
Le toit du bâtiment, un immense belvédère perché à 22 mètres, domine les quais de Loire.
Pour jouir du panorama, Fichtre installe son mobilier et des marchands ambulants permettent de profiter pleinement du lieu.
Certaines œuvres de la collection de peinture, sculpture ou vidéo rappellent l’importance dans notre culture du jardin et de ses productions
– arbres, fleurs, légumes –, que ce soit sur un mode bucolique, critique ou plein d’humour.Le très savant et fourni Bouquet de fleurs d’Alexandre Chantron
ou l’étonnante Pomone de Ludovic Alleaume peuvent ainsi faire écho à la vidéo de Jean-Claude Ruggirello, Jardin égaré, qui donne son titre à cette exposition.
Créé en 2001 à Nantes, Fichtre est composé de Frédéric Péchereau, Thomas Cantin et Wilfrid Lelou,
tour à tour plasticiens, architectes, jardiniers ou ouvriers spécialisés. Leur particularité :
vouloir sortir du champ de l’architecture pour investir d’autres disciplines (urbanisme, scénographie, design, art contemporain ou bricolage)
et fabriquer manuellement des objets qui proposent d’expérimenter l’espace comme un terrain de jeux.
RUE KERVEGAN (île Feydeau) / TEMPLE DU GOÛT : "LE NOUVEL ESCLAVAGE" - Isaac Cordal (Repère 33 ).
Avant que l’Espagne ne subisse de plein fouet la crise financière mondiale,
Isaac Cordal voyait déjà la bétonisation à outrance de son pays comme preuve de l’aliénation de la société.
Il a donc choisi ce matériau de construction qu’est le ciment pour y mouler des corps humains.
Sa série Cement Eclipsesest tout autant critique que réflexion sur notre comportement en tant que masse sociale.
Composée de petites sculptures de quelques centimètres de haut qui prennent la forme d’archétypes de nos sociétés (business man, soldat, simple citoyen…),
elle montre les effets dévastateurs de notre évolution en rupture avec notre environnement naturel.
Cette exposition est issue d’un travail mené pendant trois mois dans la ville de Nantes.
Hautement évocatrices, les installations d’Isaac Cordal savent faire appel à notre sensibilité, déclenchent rire ou mélancolie, activent nos cerveaux.
Artiste de la rue, il repousse les murs de l’exposition en proposant plusieurs créations à découvrir dans la ville, le long du parcours.
COURS FRANKLIN-ROOSEVELT :"HISTOIRE D'UN MUR" - Crée et Organisée par PICK UP Production (Repère 34 ).
Immobile, imposant et rassurant, un mur ne sait pas rester vierge.
Affiché, taggé, sali, ravalé, peint, décoré, graffé, repeint et encore graffé…
Inévitablement le mur s’expose. Il suscite les regards, capable de provoquer simultanément aversion et engouement, mépris et contemplation, antipathie et affection.
À Nantes, un mur prend ses quartiers d’été au cœur de la ville. Ce mur-là sépare autant qu’il réunit :
il vous invite à suivre sa métamorphose tout au long de l’été et vous attend chaque vendredi pour un nouveau rendez-vous.
PLACE DU BOUFFAY :"FOLLOW THE LEADERS" - Isaac Cordal (Repère 35 ).
En écho à son exposition au Temple du Goût, Isaac Cordal s’approprie la place du Bouffay.
Mises en scènes dans la réalité de la ville, ses sculptures composent une armée de figures solitaires et mélancoliques évoluant au sein d’un univers bétonné
dans lequel une touffe d’herbe ou une flaque d’eau deviennent les fragiles fragments du monde naturel.Sur cette place du Bouffay au caractère minéral,
au sein d’un quartier faisant l’objet d’une rénovation urbaine, Isaac Cordal choisit d’implanter une île de gravats issus de bâtiments détruits dans d’autres endroits de la métropole.
Des centaines de sculptures de l’artiste évoluent dans cette ruine contemporaine, témoins du caractère éphémère des constructions humaines.
L’installation impressionne autant qu’elle incite à la déambulation, à la recherche du détail, au parcours méditatif.
CANAL St FELIX :"NYMPHEA" - Ange LECCIA (Repère 37 ).
Nymphéa, nouvelle variation sur le thème de la nymphe, consiste en une projection à la surface du canal .
Une jeune femme, nymphe ou sirène, évolue tranquillement dans un environnement aquatique. Cette double présence de l’eau, à la fois dans l’image et comme support de l’image,
produit un effet troublant : la créature semble prisonnière du tunnel, son corps semble se prolonger dans le boyau inhospitalier.
La lumière de la projection joue à la surface mouvante de l’eau, hommage bien perceptible aux recherches picturales de Claude Monet.
Cette ondine est incarnée par Laetitia Casta, icône adulée de notre société, devenue ici nymphe mythique contemporaine
LE LIEU UNIQUE :"THE WAWES" - Thierry KUNTZEL (Repère 38 ).
Avec The Waves – des vagues qui déferlent inexorablement, accompagnées du bruit de la mer –,
l’artiste intègre complètement le spectateur à la mise en scène, l’immerge dans des projections de grand format.
Par ses déplacements, le visiteur décide des mouvements des vagues : plus il s’approche de l’écran, plus le mouvement de l’image ralentit,
jusqu’à l’arrêt complet et inversement. Ici, le “visiteur-acteur” explore sa perception de l’espace et expérimente sa
position et son point de vue par rapport à l’image vidéo, traitée comme une matière plastique et vivante.
pour visionner la vidéo de l'oeuvre, cliquez ICI .
QUAI CEINERAY :"LES JARDINS A QUAI" - Une proposition du Service des espaces verts et de l’environnement
sur une idée de Pierre Orefice, directeur des Machines de l’île (Repère B3 ).
Le bassin Ceineray, vestige du cours naturel de l’Erdre, reprend vie.
Des îles flottantes couvertes de végétation s’assemblent pour créer un archipel vert au milieu de l’eau. Des plantes de marais et de berges de rivière colonisent le quai.
Une guinguette nichée dans un bateau-lavoir dessiné par François Delarozière (directeur de la compagnie La Machine)
émerge de la végétation. Des terrasses en bois posées sur les pavés invitent à s’asseoir au bord de l’eau pour observer
oiseaux, insectes, et peut-être même loutres qui s’inviteraient sur les radeaux végétalisés et aménagés avec des abris pour la faune.
Chaque soir à la nuit tombée, le site se transforme en un lieu fantastique et poétique grâce à l’intervention du collectif artistique ZUR