Historiquement, Arras était sous l'Ancien Régime la capitale de la province d'Artois, un grand centre religieux
et une cité prospère connue pour ses fabrications drapières.
Arras est réputée pour ses deux magnifiques places baroques,la place des Héros, la rue de la Taillerie et la Grand'Place
qui forment un ensemble monumental et architectural extraordinaire unique au monde.
Avec 225 édifices protégés au titre des monuments historiques, Arras est la ville avec la densité de monuments la plus importante de France.
Dans leur tracé actuel, ces deux places existent depuis sept siècles. Mais au xviie siècle, les échevins décidèrent de reconstruire,
en les harmonisant, les maisons des deux places. Ils prirent modèle sur une maison gothique du xve siècle, que l'on peut encore voir,
au fond de la Grand'Place au no 47, avec ses quatre piliers monolithes supportant trois arcades ogivales, ses deux pignons supérieurs à la flamande,
en gradins dits pas de moineaux. Selon le style du xviie siècle, les arcades s'arrondirent, les gradins s'assouplirent en volutes renversées,
c'est le pignon à volutes, percé d'une lucarne ronde dans sa partie haute, le pigeonnier, et surmontées d'un petit fronton arrondie.
Ces places forment ainsi des décors d'une grande harmonie ; chaque façade est ornée d'une gerbe de blé stylisée et porte un détail
de sculpture qui la distingue de ses voisines.
Son beffroi et sa Citadelle sont tous deux classés au patrimoine mondial de l'UNESCO.
Le beffroi de l'hôtel de ville fut construit entre 1463 et 1554. Il fut reconstruit en 1833 afin de corriger les erreurs de
conceptions qui auraient pu mener à son écroulement127. Ce fut alors l'occasion de mettre en avant le style architectural
très présent à l'époque : le néo-gothique. Détruit par l'artillerie allemande pendant la Première Guerre mondiale,
il fut reconstruit à l'identique du beffroi originel, sans les modifications du XIXe, après la guerre.
Depuis le 15 juillet 2005, le beffroi d'Arras est classé au patrimoine de l'humanité par l'Unesco avec 22 autres beffrois de France et de Belgique.
L’espace Cosmopolis, à Nantes, propose chaque année un mois complet de décryptages sur un sujet d’actualité.
Dans une dizaine de lieux nantais (école d’architecture, université, maisons de quartiers, jardin de l’île de Versailles…),
des conférences, des documentaires… et plusieurs expositions.Le thème retenu ? Les inégalités.
On découvre sans tarder « Les Inégalités en cartes et en chiffres », exposition pédagogique conçue par Courrier international ;
« Un peu d’eau douce », installation artistique sur l’accès à l’eau, d’Annick Sterkendries ;
« Les droits des femmes de Daumier à nos jours : combats féministes à travers le dessin de presse et la caricature »
ou « Fragments intimes » du photographe nantais Karl Grelet.
En établissements de santé, les personnes en situation de déficience intellectuelle sont accompagnées pour faciliter
leur épanouissement et maintenir un lien social indispensable au bien-être de tout citoyen.
Face aux discriminations, les animateurs de ces centres spécialisés proposent des activités éducatives, culturelles et
professionnelles pour développer leur autonomie et rompre les inégalités.
L’exposition Fragments intimes s’inscrit dans cette démarche d’échange et de transmission.
Sans artifice, 32 femmes et hommes handicapés communiquent en se dévoilant devant l’objectif. Photographiés dans leur environnement,
ils offrent leur univers et y révèlent leur humanité.
17 artistes laissent leurs traces, au coeur des Ateliers Magellan, pour une exposition collective “hors normes”.
Bricoleurs (euses), peintres, sculpteurs (euses), collectionneurs (euses), sérigraphes, costumiers (ères) et professionnels
du détournement arrivent dans la ville et sont invités pour 10 jours de résidence.
Katja Tigre de Feu, Roro la Frite, Juya Louisa, Gilles Bouly, David Bartex, Kazyusclef, Solenne Capmas, Mimi Bang, Willy Ténia,
Freaky Nasa, Mathi Mathos, Dogzilla, LL Cool Jo, Bambi, Oriane Poncet, Chachita, ils vont griffer, gratter, marquer leur territoire.
Venez découvrir leurs univers singuliers et leurs oeuvres spécialement conçues pour l'occasion.
Cette nouvelle thématique se propose d’explorer par l’image les phénomènes amenant à la création d’ensembles.
Il s’agira de partir très prosaïquement des ensembles pris au sens mathématique pour arriver à des regroupements plus
complexes résultant d’un choix, motivés par des affinités.
Dans la première acception, la similitude des éléments représentés identifiera sans équivoque l’appartenance à un ensemble
homogène, dans la seconde, la perception de l’ensemble sera plus flottante car le rapprochement des composants
sera le fruit d’une subjectivité.
le programme, c'est ici !
Ludovic JAUNATRE "L’or de tes yeux"
L’exposition présentée au Temple du goût explore plusieurs de ses séries pour une évocation poétique
de ce qui nous rassemble, affinité des êtres qui se rapprochent, dialogue avec les paysages...
Laure VOUTERS "Serge et Jacqueline"
"Souvent, quand on pense à un récit, on pense aux mots. Mais Jacqueline est analphabète, et
c’est peut-être pour cela qu’il lui semble normal de pouvoir écrire sa vie avec des photographies....
Tout me remue chez Jacqueline et Serge, leur sincérité, leur simplicité, leur manière de vivre. Les
barrières tombent, la relation s’installe avec beaucoup d’humilité...
Jacqueline me rappelle qui je suis :
– C’est une photographe, elle raconte mon histoire !"
"Nantes suscite depuis longtemps l'imaginaire des artistes - il suffit de penser à Jules Verne il y a plus de cent ans - et c'est ce qui la rend a la fois unique et capable de résister au puissant mouvement d'uniformisation à l'œuvre dans presque toutes les métropoles. On pourrait dire que Nantes n'est jamais autant elle-même que sous le regard des artistes. Les Nantais l'ont, je crois, bien compris puisqu'ils sont très nombreux à guetter l'apparition de nouvelles œuvres. Parfois séduits, parfois étonnés, parfois heurtés. Jamais indifférents."
L'art urbain ou street art est, à la fois, un mouvement artistique et un mode d'expression artistique, qui s'affirme ou se revendique
ainsi à partir de la fin du XXe siècle.
Il regroupe toutes les formes d’art réalisées dans l'espace public, et englobe diverses techniques telles que le graffiti sur mur,
le pochoir, la mosaïque, le sticker, l'affichage et le collage, la réclame, des installations.
C'est principalement un art éphémère vu par un large public.
A Nantes ville « renversée par l'art». les places, les rues et les murs sont ouverts au travail des artistes, des célébrités du bout du monde
et à ses propres talents, particulièrement nombreux. Jusqu'à en faire sa marque de fabrique.
Ici,l'éphémère peut parfois durer!!!
nombreux sont les graffiti qui, toujours intacts, datent de 2012 ou 2013 ...
Quelques exemples recents ou anciens:
* Quand la Commune Libre du Bouffay baisse son rideau de fer, la fresque apparait.
On reconnait du premier coup d'œil la patte
des graphistes nantais Ador et Semor, ici associés à Korsê.
* le Chat de Kazy orne depuis 2012 une façade de Trempolino.
À partir de janvier 2021, une autre façade du bâtiment côté boulevard Léon-Bureau,actuellement décoré parune fresque matérialisant
une "Aire de Conte" lors du parcours "Green Island" en 2013, deviendra à son tour espace d'expression picturale;
"Le Mur Nantes".
Originalité du projet:tous les trois mois, un nouvel artiste recouvrira le travail du précèdent.
La première à se lancer sera Rouge, plasticienne originaire de Bordeaux. Ses successeurs ont dejà été choisis pour un an.
* On retrouve Ador et Semor, en collaboration avec Yasmina ABID et Pick up production, quai du marquis d'Aiguillon pour une
frise TRAFIC - murale réalisée sur un hangar du port maritime et visible depuis le quai des antilles.
Cette dynamique est telle que "lors de la transformation d'un quartier même s'il ne s'agit "que" de créer une piste cyclable ou de passer
à la vitesse de 30km/h, on sollicite le regard de l'artiste "(jean Blaise).
* Boulevard Léon-Bureau "TRAVERSES" - Aurélien Bory
* Pont Anne de bretagne - piste cyclable.
Lucho vous invite à découvrir ces oeuvres , toutes différentes,
qu'il a pu "shooter" dans le respect du cadre des "sorties dérogatoires" autorisées durant ce nouveau confinement
ou lors d'événements antérieurs
Les nombreux hangars du quai Wilson ont servi de support à des grafs impressionnants qui évoluent dans le temps. en fonction d'une actualité marquante. le tag présenté ci dessus a été remplacé par les 2 fresques ci-dessous après la mort de Steve Maia Caniço à cet endroit lors de la fête de la musique 2019
Mardi 24 mai 2011: Un mur tombé du ciel... Dans la nuit, un gigantesque mur a percuté le sol nantais, s’écrasant tel un météorite en plein cœur de Nantes, sur la place de la Bourse... La fresque de la compagnie Royal de luxe version 2 est désormais visible place Alexis-Ricordeau, près de l’Hôtel-Dieu, dans le centre-ville de Nantes. Très abîmé, ce mur de 60 cm d’épaisseur en béton armé, qui pèse 60 tonnes connait désormais une seconde vie depuis 2018. C’est pourquoi les artistes qui ont travaillé sur cette "version 2" évoquent une «re-création» plutôt qu’une «restauration» . On retrouve les personnages incontournables, avec au centre de la fresque, la Petite Géante de Royal de Luxe. Parmi ces 200 visages devenus familiers, la chanteuse Barbara retient tout particulièrement l’attention de l’artiste peintre Adèle Guyodo. La préférée de David Bartex est Anouck Aimée, qui retrouvera la pleine lumière pour son rôle dans Lola, du Nantais Jacques Demy. Mais de nouveaux personnages apparaissent aussi sur la version 2018 du mur: Anna Ortolland, l’emblématique patronne de la Crêperie jaune; le poète René Guy Cadou; Zélélé, le chauffeur du marquis de Dion, pionnier de l’industrie automobile, né à Nantes..
Longue de 160 mètres et large de 25 mètres, cette rue aérienne s’élance au-dessus des voies ferrées et offre un panorama unique sur Nantes.
Un trait d’union entre le nord et le sud de la ville.
Composés d’une structure métallique et habillés de béton fibré, 18 piliers en forme d’arbres soutiennent la charpente de la mezzanine.
Ils plongent leurs racines au rez-de-chaussée dans les quais et le hall, conservés et hérités de l’actuelle gare.
Les ombrières, dentelle de béton fibré installée dans le prolongement de la toiture, évoquent la frondaison des arbres.
« Le Jardin des plantes, magnifique, a nourri l’imaginaire de ce projet et ses structures arborescentes, et cette rue est un voyage
à 360 degrés, on voit et on comprend Nantes différemment »,explique son architecte Rudy Ricciotti.
Pour cause de pandémie, Lucho n'a pu visiter les lieux qu'hier (mardi 1 décembre).
Il vous offre quelques images .
Dessiné par le paysagiste Dominique Noisette en 1866, ce parc de 12 hectares se déroule autour de la coulée verte de
la Chézine et des escarpements rocheux du sillon de Bretagne. Parc romantique et pittoresque à l’anglaise,
il ménage de nombreux points de vue depuis ses pelouses en pente.
Commentaire de Lucho :
Situé à l'extrémité Est de l'île Feydeau, la poissonnerie fut construite en 1851 par HT Driollet, architecte de la ville.
A l'intérieur du bâtiment se trouvaient les quatre têtes sculptées, l'Océan, le Lac de Grand Lieu et l'Erdre.
La poissonnerie fut détruite en 1939, au moment du comblement de la Loire (1926/1938). Les sculptures furent sauvegardées.
Il subsiste 3 thèmes allégoriques aquatiques, au Parc de Procé, dans la partie ouest au bord du bassin rectangulaire.
Ce sont des têtes monumentales posées sur un socle en gaine, souligné par une guirlande de feuillage terminé sur le côté par un motif
en forme de gland. Elles portent des corbeilles garnies de poissons et de crustacés. L'Océan et Le Lac de Grand Lieu sont des divinité barbues,
à l'antique, à peu près identiques. La Loire est composée d'une figure à l'ovale un peu lourd, de facture classique.
L'Erdre, non retrouvée, devait s'apparenter aux visages classiques de Junon ou de Minerve.