Les Bassins de Lumières est un centre d’art numérique situé dans l'enceinte de l'ancienne base sous-marine allemande de la seconde guerre mondiale.
Il devait ouvrir ses portes le 17 avril 2020, à la veille des vacances de Pâques1, mais suite au COVID-19 il ouvre finalement le 10 juin 2020.
Plusieurs expositions pourront être présentées simultanément:
Les Bassins de Lumières comprennent 4 bassins en eau, de 110 m de long sur 22 m de large et 12 m de hauteur. 90 vidéo-projecteurs et 80
enceintes permettront de projeter les images sur pas moins de 12.000 m2.
autour des quatre immenses bassins sera présenté en continu un cycle d'expositions numériques et immersives alternant une création longue,
consacrée aux grands artistes de l'Histoire de l'art, et une création plus moderne, d'une durée plus courte.
- dans le Cube, nouvel espace de 220 m2 et de 8 m de haut, dédié aux artistes contemporains de l'art immersif, seront présentées des créations de
talents confirmés ou émergents du numérique.
- dans la Citerne, nouvel espace de 155 m2 et de 7 m de haut, seront développés les liens entre les oeuvres originales présentées dans les expositions
immersives et leurs musées de provenance.
Les Bassins de Lumières se présentent comme le centre d’art numérique le plus grand au monde. Ils représentent 3 fois la surface des Carrières de
Lumières des Baux-de-Provence et 5 fois l’Atelier des Lumières de Paris.
En programme court, une création spécialement conçue pour épouser les murs et jouer avec les reflets de l’eau de l’ancienne base sous-marine :
"Paul Klee, peindre la musique".
Pendant une dizaine de minutes, les oeuvres colorées et poétiques du peintre-musicien envahissent l'espace.
L’exposition immersive s’appuie sur des airs de la Flûte enchantée, clin d’oeil à la fascination de Klee pour l’opéra et particulièrement pour Mozart.
Elle vous entraîne de l’ouverture d’un opéra dans une ville imaginaire à un concerto subaquatique au milieu de poissons d’or et multicolores,
en passant par le rythme de ses structures géométriques. Des dizaines de portraits et marionnettes, qui se répondent sur l’air de Papageno,
concluent cette parenthèse enchantée entre peinture et musique.
Dans la Vienne impériale de la fin du XIXe siècle, Gustav Klimt figure parmi les grands peintres décoratifs des somptueux monuments de la Ringstrasse.
À l’aube du siècle nouveau, il s’impose à la tête de la Sécession viennoise, un courant qui aspire à régénérer l’art en profondeur.
Célébré autant que contesté, Klimt ouvre la voie vers la peinture moderne.
L’or et les motifs décoratifs, caractéristiques de ses oeuvres, resteront un symbole de cette révolution artistique.
L’exposition immersive revient sur les représentants majeurs de la scène artistique viennoise comme Egon Schiele.
Poussé par l’effervescence artistique caractéristique de la fin du XIXe siècle, Schiele s’inscrit dans une nouvelle forme de représentation
du paysage et du corps humain.
Traversant un siècle de peinture viennoise, la création, réadaptée spécialement pour ce nouveau centre numérique, propose un regard original
sur Klimt à travers la mise en scène des portraits, paysages, nus, couleurs et dorures qui ont révolutionné la peinture
viennoise dès la fin du XIXe siècle et pendant le siècle suivant.
Comme chaque année nous avons rendez vous avec la culture au FHEL pour visiter une exposition...
Très différente de ce que nous avions l'habitude de découvrir ici, généralement un peintre, un sculpteur ...,cette fois
déçu par l'édition 2019, j'attendais avec impatience la programmation 2020 ...
je suis désormais impatient d'aller vivre "l'expérience" BILAL ... Hé oui, c'est lui l'artiste à découvrir cette fois ci.
j'ouvrirai un lien vers la page spéciale que je lui consacrerai des que je serai allé à Landerneau.
Un artiste majeur du XXe siècle : Enki Bilal. Son univers, à la croisée des arts, des cultures, des temps, des mondes
et des sociétés est particulièrement inscrit dans notre temps.
Entre réalité et fiction, Enki Bilal a très nettement participé à l’éveil politique de sa génération. En traversant la guerre froide
et en dénonçant les excès possibles du capitalisme, l’artiste s’est toujours impliqué dans les enjeux de son époque et questionne
aujourd’hui l’avenir de notre humanité – avec l’avènement des intelligences artificielles et des robots. L’exposition retrace
toutes les grandes thématiques de cette œuvre exceptionnelle. Avec des dessins, des peintures, des films et des écrits,
toute sa production sera observée à la loupe – depuis ses débuts dans la bande dessinée dans les années 70 jusqu’à ses œuvres les plus récentes.
Confronté et mis en relation avec des œuvres d’autres artistes du XXe siècle, le travail d’Enki Bilal est mis en lumière.
Préparée de longue date, prévue au mois de juin, mais reportée en septembre pour cause de pandémie, notre escapade vosgienne fut une réussite...
La météo on ne peut plus favorable nous a permis de profiter pleinement de la nature environnante mais aussi de visiter villes, musées et expositions
dans des conditions optimales.
C'est ce séjour à quatre (Annie,Gégé, Marie-Paule et moi) puis à six en fin de semaine (Kiki et Romain) que je me propose de vous faire partager.
Un immigré dans le massif.
Le chamois n'a pas toujours gambadé sur les crêtes vosgiennes. Si certaines traces évoquent sa présence à l'ère du quaternaire,
l'animal avait depuis disparu du massif. Il y est réintroduit en 1956, à la faveur d'un cadeau diplomatique
fait par l'Allemagne à la France.
Afin de garantir son bon développement, l'espèce reste interdite de chasse jusqu'en 1975.
Elle dispose par ailleurs d'un terrain où les prédateurs se font rares (pas de loup, pas de rapace, le lynx ne sera introduit
que dans les années 80). Cette tranquillité permet à l'animal de voir rapidement sa population augmenter, et aujourd'hui, c'est
un cheptel de plus de 1200 animaux qui peuple les Hautes-Vosges.
J'ai eu la chance de pouvoir en apercevoir quelques un le
17 septembre 2020...Ils n'étaient pas très loin mais je n'avais que mon smartphone alors comme moi faites un effort pour les voir !!!
Au cours du quaternaire, le massif vosgien a connu des glaciations successives, mais c'est pendant la dernière phase,
celle de la glaciation de Würm (80 000 à 10 000 ans av. J.-C. environ) que sont nés trois lacs :
il occupe un bassin dans l'ancien lit d'alluvions fluvio-glaciaires laissées par le glacier
il est le troisieme de la "vallée des lacs". Il retenu par une moraine terminale bloquant définitivement la vallée vers l'aval
Le lac Blanc est un lac d'altitude du massif des Vosges. Il se situe sur le ban de la commune d'Orbey en région Grand Est,
région historique d'Alsace. Une importante roche appelée Rocher Hans domine le lac, elle-même coiffée d'une statue de la Vierge.
C'est un lac glaciaire de 9 hectares situé à 887 mètres d'altitude sur la commune de La Bresse, dans les Vosges.
Le nom du lac n'est pas lié à la présence de corbeaux. Une première hypothèse suggère que le nom est dû à la présence des sapins sombres
qui le bordent et donnent à son eau une couleur noire comme celle des corbeaux1.
Ce raisonnement semble trop indirect et une deuxième hypothèse plus simple parait plus plausible.
Le terme « corbeaux » serait une déformation du nom « courbées » faisant référence aux courbes du relief très pentu entourant le lac.
Le nom « lac des Courbées » aurait dérivé vers « lac des Corbeaux ».
Du magnifique point de vue "la Roche du Lac" le parcours de "la Roche du Lac" passe par le collet Mansuy ou se trouve une stèle dédié
à un bûcheron décédé au travail.
Sur le retour, on peut passer par l’étang de Sèchemer que vous trouverez à 40 minutes à pied du lac des Corbeaux. Tranquille et calme,
vous pourrez vous y arrêter y contempler les nombreuses libellules.
Il est situé à 984 mètres sur la commune de La Bresse dans les Vosges à proximité des pistes de ski du Grand Artimont au fond de la vallée de Vologne,
c'est un cirque glaciaire appuyé sur une moraine.
De la tourbe forme des radeaux flottants de sphaignes, flore que l'on retrouve aussi au col des Feignes et à l'étang de Machais.
situé à l'est du lac des Corbeaux, il fût le théâtre de plusieurs événements qui marquèrent l'histoire de la commune
de La Bresse et des Bressauds.
Le premier de ces événements concerne un homme piègé par un orage très violent à cet endroit de la forêt vosgienne.
Celui-ci déposa une statuette de la Vierge Marie qu'il avait implorée de lui sauver la vie.
Cette statuette est toujours visible aujourd'hui, dans le creux d'un arbre.
Egalement au col de la vierge, monument dédié aux Déportés de La Bresse vers la Haute - Marne en Novembre 1944.
La population Bressaude fut évacuée vers Xoulces avant son départ pour la Haute Marne.
Femmes et enfants quittèrent ainsi leur village, à pied, en pleine tempête de neige
C'est un col du massif des Vosges qui culmine à 890 mètres d'altitude.
Il permet de relier les communes de Vagney, La Bresse et Cornimont situées dans le département des Vosges.
Un monument y a été érigé en souvenir des goums marocains. Unités d'infanterie légères composées de troupes
autochtones marocaines, elles se sont particulièrement illustrées lors de la Seconde Guerre mondiale, entre 1942 et 1945.
Sur le versant de Vagney, naît le Rupt qui serpente sur une dizaine de kilomètres le long d'une vallée étroite
(commune de Basse-sur-le-Rupt) avant de rejoindre la Moselotte.
C'est un sommet du massif des Vosges culminant à 1 008 m d'altitude. Il est dégagé à son sommet et offre un panorama
sur une partie du piémont vosgien et du bas de la vallée de la Moselotte ainsi que sur le haut massif environnant,
dont nombre de sommets dépassent les 1 000 m. Il doit son nom à un bloc vertical de granite à son sommet.
Les 19 et 20 septembre 1944, La Piquante Pierre fut le lieu d'un affrontement entre les 1 300 hommes du maquis et les
colonnes allemandes menant l'assaut. Le monument aux morts érigé en son point culminant compte 73 noms de FFI et
10 noms de civils qui furent tués ou fusillés les 16, 20 et 21 septembre.
Il témoigne de l'intensité des combats et de la répression qui s'ensuivit.
De juillet à novembre, le Haut-du-Tôt, village le plus haut des Vosges,
accueille pour la cinquième année consécutive une exposition photographique à ciel ouvert.
Pour l’édition 2020 des Sentiers de la photo, est mis en lumière le petit peuple des prairies et des forêts,
Tout au long d’un sentier de 3 kilomètres, ce sont plus de 100 photograpgies grand format qui sont présentées aux visiteurs.
C’est au détour d’un chemin creux ou à l’ombre des hauts sapins que l’on découvre des œuvres uniques.
Les photographies de Neil Villard, Jacques Ioset ou Corentin Esmieu ont un point commun : elles portent un regard sensible et
admiratifs sur la faune de nos contrées.
Cette balade visuelle se découpe en cinq "thèmes" :
Même si je n'exposais pas d'images du lynx, je serais obligé de parler de lui pour me présenter, tant il fait partie de ma vie.
Déjà tout petit, je le sentais partout, caché derrière chaque tronc d'arbre, à l'ombre de chaque rocher et toutes ces années passées
sans l'apercevoir alimentaient en moi un peu plus cette irrépressible envie de le voir. Irradiant la forêt de son aura mystérieuse,
il se dissinnùe puis apparaît et se dérobe, à sa guise, tel un fantôme.
D'aussi loin que je me souvienne, mon regard le cherche, derrière chaque sapin, sur le dessus des crêtes et aux lisières de toutes
les forêts. Pour certains, il ne sera qu'une histoire que les gens racontent. Pour d'auu·es, une rencontre marquante.
Pour moi, il est l'âme des forêts qui m'ont vu grandir, irradiant l'atmosphèrede son aura mystique. Le lynx, gardien du sauvage,
vestige fragile d'un monde qui change.
«J'aime me promener dans les forêts en sachant qu' IL est,là que je ne suis pas seul. Il laisse ses indices partout, mais on le voit peu.
Là où l'ours subsiste la forêt est en général encore sauvage. J'ai horreur de la nature gérée, domestiquée. Chez nous la forêt n'a plus le
droit d'exister que pour ce qu'elle nous rapporte en bois ou en place de loisirs et non pour ce qu'elle est ou devrait être: une oasis
de nature vierge.
L'ours est mon frère sauvage. j'ai une immense empathie et un immense respect pour lui. Il est sans doute en Europe, l'animal
dont la forme d'intelligence est la plus proche de la nôtre. Dans la forêt,il est le plus fort. Cela me ramène à ma simple condition
d'être vivant parmi les autres. Et puis, les ours sont beaux sculpturaux. En automne, ils sont tout en rondeurs. La nuit la lune fait luire
leu1r poil et dessine leurs contours comme ceux d'une peinture rupestre. Une nuit avec un ours à quelques mètres de l'affût, c'est magique ! »
« Passionné de montagne depuis mon plus jeune âge j'ai grandi dans les montagnes du Briançonnais. Mes parents m'ont éduqué
avec'l amour et le respect de la 1nature. Nous partions régulièrement à la découverte des forêts les plus sauvages du Briançonnais
pour tenter d'observer quelques cerfs et chevreuils. Alors un jour nous avons décidé d'immortaliser ces rencontres.
Mon père s'est lancé dans la photo et j'ai découvert avec lui les bases de la photographie animalière. j'avais 12 ans...
Puis les loups ont fait leur·grand retour dans nos montagnes. Ils me fascinaient déjà par tant de beauté et de mystère.
Je me suis très vite lancé sur leur trace j'étais bien loin d'imaginer à cette époque toutes les aventures que j'allais vivre au contact
d'une meute de loups sauvages dans les Hautes Alpes.
Je suis très heureux de vous présenter mon exposition qui est l'aboutissement de cette quête menée durant les quatre dernières années.»
Qui connaît la Genette commune? Qui sait faire la différence entre une Fouine et une Martre? Le peuple des petits
carnivores est méconnu et cette situation engendre bien des incompréhensions.
Chassés pour leur fourrure, certains ont échappé de peu à l'extinction tel le Vison d'Europe. Accusés de piller les poulaillers,
de transmettre des maladies ou de labourer les sols, ils sont encore au jourd'hui impitoyablement tués. Pourtant ils ont un rôle
essentiel dans l'équilibre écologique et la régulation des populations de rongeurs. Pour nourrir sa portée, un couple de Renard
capture des milliers de mulots chaque année. Chats forestiers, hermines, fouines, martres et blaireaux sont des auxiliaires précieux
de l'agriculture.
À travers 40 photographies, cette exposition collective fait la part belle à ces animaux libres et sauvages de nos campagnes.
Le Renard roux, au même titre que la Belette, la Martre des pins, la Fouine ou le Putois d'Europe et certains oiseaux,
est susceptible d'être tué toute l'année, sans quotas, au mépris des alertes données par le monde scientifique.
Au coeur des expositions photographiques, le Collectif Renard Grand-Est nous propose un lieu d'information qui
rassemble les dernières données scientifiques et écologiques sur la triste situation du Renard roux en France.
Colmar est une ville de la région Grand Est, au nord-est de la France, à proximité de la frontière avec l'Allemagne.
Sa vieille ville est dotée de ruelles pavées, bordées d'édifices médiévaux à colombages ou du début de l'époque Renaissance.
L'église gothique Saint-Martin, datant du XIIIe siècle, se trouve sur la place de la Cathédrale, en plein centre.
La ville est située sur la route des vins d'Alsace, et les vignobles locaux sont spécialisés dans la production de
vins de Riesling et de Gewürztraminer.
Par ailleurs, Colmar possède plusieurs musées intéressants, dont le très célèbre musée des Unterlinden.
Le Musée des Unterlinden (qui signifie « sous les tilleuls ») :
Ce musée est abrité dans un ancien couvent dominicain et son église. Il est le musée le plus visité de Province et abrite
une collection archéologique (préhistoire et romaine), une riche collection de peintures de la fin du Moyen-Age et de la Renaissance,
art contemporain et populaire.
La plus belle pièce du musée est le retable d’Issenheim, exposé dans l’église et très bien mis en valeur.
Rue des Têtes:
plusieurs belles maisons dans la rue, mais celle des Têtes attire particulièrement l’attention.
Cette maison, très originale, doit son nom aux nombreuses têtes sculptées sur l’édifice. Elle a été bâtie en 1609,
pour un riche marchand, dans un style renaissance tardif très particulier. Plus de 106 masques grimaçants recouvrent ainsi la façadAu sommet, sur le pignon, une statue de Bartholdi de 1902, colmarien d’origine.
Celle-ci représente un tonnelier, rappelant la fonction de la maison à cette époque, celle de bourse aux vins.
Admirez le magnifique oriel qui accueille la plupart des têtes. Le bâtiment abrite aujourd’hui un hôtel-restaurant.
La Petite Venise:
Certainement le point de vue le plus photographié de Colmar.
De ce petit pont, une vue magnifique sur la Lauch bordée de très belles maisons.
La Cathédrale:
Bien que toujours appelée ainsi, elle n'a eu le statut de Cathédrale que durant la Révolution, il s’agit en fait d’une Collégiale,
consacrée à Saint-Martin. Construite sous sa forme actuelle entre le XIIIème et le XIVème siècles, elle est de style gothique et
construite en grès jaune de Rouffach.
La construction de la nef et du transept date de la seconde moitié du XIIIème siècle, celle du chœur et de la façade occidentale,
de la seconde moitié du XIVème siècle. La tour, qui culmine à 71 mètres, est rebâtie en style renaissance suite à
sa destruction par l’incendie de 1572.
balade dans la vieille ville...
Le 1er mai 1941, au lieu-dit « le Struthof », les nazis ouvrent un camp de concentration, le Konzentrationslager Natzweiler (KL*-Natzweiler).
Le camp central, seul camp de concentration présent sur le territoire français actuel, est situé en ce qui était alors l'Alsace annexée.
Répartie des deux côtés du Rhin, sa nébuleuse est composée d'un réseau de près de 70 camps annexes, plus ou moins grands.
Sur les quelque 52 000 déportés du KL-Natzweiler, environ 35 000 ne passeront jamais par le camp central.
Lieu de travail au profit de l’industrie de guerre nazie, le camp abrite aussi les expérimentations médicales des professeurs nazis de
l'Université du Reich de Strasbourg.
Le 25 novembre 1944, les Alliés découvrent le site évacué par les nazis depuis septembre. Pour certains des déportés des camps annexes,
le calvaire se prolonge au cours du printemps 1945 par les marches de la mort.
De 1941 à 1945, le KL-Natzweiler est l’un des camps les plus meurtriers du système nazi. Près de 22 000 déportés y sont morts.
* Remarque : KL : abréviation de Konzentrationslager. La quasi-totalité des documents d'archives concernant
les camps de concentration nazis portent la mention "KL" et non "KZ", comme il est plus courant de le lire dans l'historiographie moderne.
A ceux qui veulent approfondir le sujet, je conseille la lecture de ce petit document en cliquant ici, pour les autres
mon témoignage photographique.
entrons...
Hors de la double enceinte barbelée électrifiée...
L'architecture est une spécificité intéressante de la ville, car elle est profondément biculturelle.
Le centre historique regroupe de nombreuses maisons à colombages, notamment dans le quartier de la Petite France,
aux abords de l'hôpital civil (quartier du Finkwiller) et de la cathédrale.
Ces maisons ont été construites pour la plupart entre le xviie et le xviiie siècle ;
les plus emblématiques sont la maison Kammerzell et la maison des tanneurs.
aux abords de la cathédrale:
Le Palais Rohan
A deux pas de la cathédrale, le Palais Rohan est l’un des monuments emblématiques de Strasbourg.
Sa construction s’est achevée en 1742. Lieu de résidence des quatre cardinaux de Rohan, hôtel de
ville puis palais impérial et royal, il est témoin de l’art de vivre princier au XVIIIe siècle.
De style classique, son architecture est inspirée des grands hôtels parisiens. La façade donnant sur
l’Ill se montre palatiale. Comptant dix-sept fenêtres rigoureusement alignées et trois avant-corps,
elle impressionne par la simplicité des ordonnances et l’harmonie des proportions.
Le Neubau
La Chambre de Commerce et d’Industrie Alsace Eurométropole occupe un magnifique bâtiment qui date de la fin du XVIe siècle,
le « Neubau ». Situé place Gutenberg, ce remarquable édifice d’une extrême rigueur symétrique est construit en pierre de taille,
choix audacieux pour l’époque car tranchant avec l’architecture locale faisant habituellement la part belle aux colombages.
Il fit polémique en son temps. Son éclairage, durant la période des fêtes de fin d’année, est somptueux.
Admirez sur la même place la statue de Gutenberg, hommage à l’inventeur de l’imprimerie.
La célèbre Maison Kammerzell
Aux pieds de la cathédrale, la célèbre bâtisse strasbourgeoise est un émerveillement.
De style Renaissance, son origine remonte au XVe siècle. Sa toiture pentue, ses poutres sculptées de sujets profanes,
ses fenêtres en cul-de-bouteille et son rez-de-chaussée en pierre forcent l’admiration. Autrefois maison de marchands,
c’est aujourd’hui un restaurant réputé. Les salles de restauration sur plusieurs étages
offrent un cadre intimiste et de remarquables décors.<
la cathédrale:
A l’intérieur
La cathédrale abrite de nombreuses merveilles.
Parmi les plus admirées par les visiteurs, on trouve le magnifique Pilier des Anges, qui représente le Jugement Dernier.
A ne pas manquer également :
La chaire du grand prédicateur Jean Geiler de Kaysersberg, une représentation parfaite du style gothique flamboyant,
avec sa cinquantaine de personnages<
Le grand orgue, avec ses buffets gothiques en bois sculpté polychrome
Les incroyables vitraux, dont la sublime rosace (ou rose) de 14 mètres de diamètre. Datant du XIIIe et XIVe siècle, nombre d’entre eux sont d’origine. Ils constituent d’ailleurs l’un des rares ensembles romans parvenus jusqu’à nous.
L’horloge astronomique
L’horloge astronomique de la cathédrale constitue une curiosité en soi. Créée en 1574,
ce chef-d’œuvre d’horlogerie et de mathématiques de la Renaissance surprend toujours par ses prouesses
techniques et sa finesse. Cette dernière est notamment dotée d’un calendrier perpétuel, indiquant le déplacement
des planètes sur un astrolabe. Pour en prendre plein les yeux, rendez-vous à 12h30, heure à laquelle, après la sonnerie d’un ange,
l’ensemble des automates s’anime. Tandis que tous les apôtres passent devant le Christ en le saluant,
les quatre âges de la Vie défilent devant la Mort.
Nous avons hélas manqué ce rendez vous mais nous avons eu un petit aperçu du mouvement à 15h... Que Lucho n'a pas manqué de filmer !!!
La plateforme
Après la montée sur la plateforme de la cathédrale (330 marches), savourez votre récompense…
A 66 mètres d’altitude, au-delà de la vue imprenable, vous aurez tout loisir d’observer de plus
près la flèche ou les toitures en cuivre de la cathédrale.
la Petite France:
L’Ill est omniprésente à la Petite France, ce qui lui vaut parfois d’être comparée à une petite Venise.
Là où le quartier se dessine, la rivière forme un étonnant delta composé de cinq bras. Vus du ciel, ceux-ci ressemblent étrangement
aux doigts d’une main cherchant à saisir la cité tout entière. À la fois paisible et impétueuse,
l’Ill irrigue le quartier de tout son charme. Laissez-vous aller à une balade sur ses quais,
et admirez les reflets des façades colorées des vieilles maisons.
La Neustadt:
Une création urbaine sans équivalent
Construite pour faire de Strasbourg une vitrine de la puissance prussienne, la Neustadt, se singularise par ses places grandioses,
ses larges avenues aérées bordées d’arbres mais aussi par une alliance heureuse entre le monumental et un sens aigu du paysage.
Elle est aujourd’hui classée au patrimoine mondial de l’UNESCO. Cet étonnant quartier post-haussmannien montre certaines
extravagances architecturales, mêlant joyeusement la néo-Renaissance italienne, le néogothique et l’Art nouveau.
Suite aux destructions de la Seconde Guerre Mondiale, il reste l’un des derniers témoignages de l’architecture
allemande de la fin du XIXe siècle.
n.d.a.:
Nous avons parcouru la neustadt en "petit train" , mais pour des raisons que je ne comprends toujours pas aujourd'hui, je n'ai fait aucune photo desolé ...
Je vous offre juste le plan!
Troyes a déja fait l'objet d'un sujet de Lucho en juin 2019
Son passé historique et ses nombreux édifices protégés au titre des monuments historiques, ont permis à Troyes, d'être désignée Ville d’art et d’histoire par le Comité national des Villes et des Pays d'art et d'histoire.
L'once troy, unité de mesure des métaux précieux depuis les foires de Champagne, tient son nom de la ville.
Le textile, développé à partir du XVIIIe siècle est l'un des atouts historiques de l’économie troyenne jusqu'aux années 1960;
Troyes est aujourd'hui la capitale européenne des magasins d'usine et de négoce grâce à ses trois centres de marques.
Disposant de plus de temps j'ai approfondi mon reportage photographique. Vous trouverez cidessous les anciennes et les nouvelles photos réalisées
tout au long du parcours balisé sur le plan ci-dessous. Point de départ: la cathédrale.
la Cathédrale:
Erigée en plus de 400 ans, la cathédrale illustre les étapes du style gothique, rayonnant et flamboyant, mais l’ensemble est très homogène
et admirable tant à l’extérieur qu’à l’intérieur. De 114 m de long et 28,50 m d’élévation, c’est l’une des plus célèbres de France pour
son élégance, la qualité de ses sculptures, de ses œuvres peintes, de ses tapisseries et
tout particulièrement de ses vitraux classés (1 500 m2).
Troyes est une des deux villes françaises les plus importantes pour l'histoire du vitrail.
La cathédrale troyenne Saint-Pierre-et-Saint-Paul y tient une place de choix. Dans le chœur, des vitraux du 13e siècle représentent entre
autres Marie, saint Jean, divers épisodes de la Bible et des personnages du Moyen Âge, dans la nef, on peut remarquer l’Arbre de Jessé
et dans le bas-côté nord de la nef, le Pressoir Mystique (1625) de Linard Gonthier, célèbre maître verrier troyen. Les stalles du chœur,
en bois sculpté proviennent de l’abbaye de Clairvaux, ainsi que les célèbres grandes orgues.
une expo...:
"l'Ange et l'Âme" - Gabrielle GUINIER - 1er juillet - 1er novembre 2020
l'église St NIZIER:
L'église comprend une magnifique collection de vitraux du XVIe siècle sur les thèmes principaux du christianisme :
Passion, Calvaire, Résurrection, Pentecôte, vie de saints et de saintes, arbre de Jessé, Apocalypse, Jugement dernier, etc.
Un grand nombre est reproduit dans cette page et dans la galerie des vitraux en grand format.
Saint-Nizier abrite aussi une splendide Mise au tombeau ainsi qu'un célèbre Christ de pitié et une Piéta très expressive,
trois œuvres issues de l'école troyenne de sculpture au XVIe siècle.
l'église St REMY:
L'église Saint-Rémy de Troyes est classée monument historique depuis le 6 avril 1908.
Elle est l'une des plus anciennes églises de la ville, connue notamment pour ses œuvres picturales du xvie siècle et du xviie siècle ainsi
que pour ses vitraux du xixe siècle et début xxe siècle.
Le maître verrier parisien Charles-François Champigneulle n'a livré qu'une seule verrière à Saint-Rémy, celle du transept sud,
mais la plus grande et la plus impressionnante de l'édifice: le Jugement dernier. Le vitrail est composé de trois parties :
au bas l'enfer, au centre le purgatoire et au-dessus de tout le Ciel, où le Souverain Juge, entouré de la Sainte Vierge,
de saint Jean-Baptiste, d'Abraham et de Moïse appelle les élus.
La Basilique St Urbain:
La basilique Saint-Urbain de Troyes est une grande église gothique située à Troyes, ville épiscopale de Champagne méridionale.
Monument de référence du gothique rayonnant, Saint-Urbain est remarquable par l'unité de son style, due aux moyens exceptionnels que le pape
Urbain IV, (né Jacques Pantaléon, à Troyes) mit au service de cette construction dans les années 1260 :
l'architecture laisse toute la place aux verrières
dans la ville Médiévale et Renaissance
Le centre-ville, dont le cœur est en forme de bouchon de Champagne, conserve un patrimoine remarquable.
On y trouve par exemple des maisons à colombage des xvie et xviie siècles (notamment rue Passerat),
Certains toits et maisons sont couverts de tuiles en châtaignier, bois réputé imputrescible.
Mais on trouve aussi de nombreuses maisons à pans de bois datant du xvie siècle, quasiment toutes de style Renaissance,
ce qui les rend remarquables du point de vue architectural, ainsi que des immeubles en pierres et en briques,
dont l'appareillage est appelé damier champenois. Certains logements ont été rebâtis à l'identique après l'incendie général de 1524,
principalement dans le quartier Saint-Jean.
Eglise Sainte Madeleine
C'est l'une des rares églises de France à avoir conservé son jubé Renaissance, dentelle de pierre due au sculpteur Jehan Gailde.
Le déambulatoire resplendit de superbes vitraux de la même époque (aux alentours de l'an 1500) caractérisés par des dessins appuyés,
des couleurs chatoyantes et un grand raffinement technique. On pourra admirer un foisonnant Arbre de Jessé, une Genèse qui présente
un Père Céleste habillé en pape ou encore la légende de saint Éloi. Enfin, dans un bas-côté, trône la statue de sainte Marthe,
l'un des chefs-d'œuvre du maître de Chaource.
Eglise Saint Pantaleon
Le très beau voûtement en bois fut monté entre 1660 et 1675. Enfin, au début du XVIIIe siècle, on ajouta une travée à la nef et la façade actuelle,
de style classique, fut achevée.
Saint-Pantaléon n'est pas une église ordinaire. Depuis la Révolution, elle abrite une soixantaine de statues du XVIe siècle issues d'établissements
religieux fermés à cette époque. Certaines sont de vrais chefs-d'œuvre. Mais Saint-Pantaléon, c'est aussi la naissance d'un nouvel art du vitrail
inspiré par la Renaissance : la grisaille rehaussée de jaune d'argent ou de sanguine.
Le groupe dénommé «L'Arrestation de saint Crépin et saint Crépinien» appartient aux chefs-d'œuvre de la sculpture troyenne.
Il est d'influence flamande et date du milieu du XVIe siècle. Crépin, debout, coupe le cuir ; Crépinien, assis, coud la semelle d'une chaussure.
L'empereur Maximin a prononcé leur arrestation. Les soldats qui viennent se saisir d'eux sont à la mode du XVIe siècle,
avec des costumes à crevés aux couleurs très brillantes.
sculptures emblématiques modernes
Le VAN , se profile, déjà le guide de l'édition 2020 vient de sortir et quelques images
de Lucho vont vous faire patienter jusqu'au 8 aout.
Comme chaque année cet événement fera l'objet d'une page spéciale.
traces colorées, insouciantes et guillerettes d’une période sombre, difficile et douloureuse, ces guirlandes
éphémères faites de bouts de chemises, de morceaux de draps ou de sacs déchirés ont relié d’abord quelques balcons au début du confinement.
Puis, c’est toute la « rue jean-jacques » qui s’en est parée, à l’image des nombreux liens tissés entre voisins.
les guirlandes se sont échappées de larue pour coloniser d’autres lieux de la ville, comme un Voyage à travers Nantes.
La rue Jean-Jacques-Rousseau est devenue piétonne le 13 juin et ce, jusqu’au 30 août. Les commerçants et l’association Plein centre
l’ont aménagé pour l’occasion donnant ainsi à la rue des aires de plage. Ils ont fait appel à un designer plasticien nantais,
Jean Marie Raymond, 38 ans, autoentrepreneur. Un « déluge » de peinture bleue déferle ainsi du haut de la rue et l’arpente
au gré des courants. « Ce ruissellement représente le déferlement des eaux du Rideau de l’artiste Stéphane Ridet, à voir au théâtre Graslin.
Mais il ne s’inscrit pas dans le cadre du voyage à Nantes », précise l’artiste.
Manière de raconter et documenter cet événement hors norme à la fois intime et quasi planétaire que fut le confinement, l'exposition
55 jours de confinement présente une série de cinquante-cinq peintures numérotées et réalisées par Michaela Sanson-Braun pendant
le printemps dernier.
Témoignages de cette expérience d'isolement à domicile vécu par l'artiste,ces diffèrentes vues quotîdiennes de sa fenêtre de son salon proposent
une déclinaison picturale du motif de la cabane relevant à la fois du dispositif et du protocole. Prétexte à la variation sur le même thème et
l'exercice répétitif poussé jusqu'à l'épuisement et l'absurde, l'exposition 55 jours de confinement offre la mise en abyme entre une projection
et ses représentations, les notions de fragment et de lieu figuré, de parallèles entre habitat précaire et état mental.
Parce qu'elles sont confectionnées à partir de rebuts de bois de différentes tailles et factures, supports de fortune hétérogènes,
l'ensemble des peintures de Michaela Sanson-Braun dessine aux murs une toile composite grâce à la mise en écho des pièces entre elles et
leur circulation gigogne.