Galerie Véro-Dodat :
La galerie porte le nom des promoteurs Benoît Véro et le financier Dodat, qui l'ont ouverte en 1826.
Elle doit son animation et sa réputation à la présence des Messageries Laffitte et Gaillard, situées à l’entrée du passage
sur la rue Jean-Jacques-Rousseau. Les voyageurs qui attendaient leurs diligences allaient flâner parmi les magasins à la mode et contribuèrent pour
une large part au succès de ce passage. Le marchand d'estampes Aubert, éditeur du Charivari et de La Caricature, s'y installa également et y exposa
les plus célèbres caricaturistes de l'époque. Puis c'est la tragédienne Rachel qui occupa un appartement du passage de 1838 à 1842.
Relativement boudée aujourd'hui, malgré la présence, de 1966 à 2004, du brocanteur Robert Capia a tenu au no 26 une boutique qui attirait le Tout-Paris
et la présence, depuis 2018 d'un magasin tout aussi spectaculaire : celui de Christian Louboutin.
La galerie Véro-Dodat est pourtant une des plus charmantes de Paris et possède plusieurs attraits outre son architecture élégante, dont des galeries
d'art contemporain ou des boutiques anciennes de décoration ou d'ameublement.
Le passage est aménagé de façon à donner une illusion de profondeur par la trame diagonale du carrelage noir et blanc, par la faible hauteur du
plafond orné de peintures de paysages là où il n'est pas vitré et par l'alignement des boutiques sur un strict plan horizontal.
Les entrées de la galerie sont des arcades ioniques fermées par des grilles. Les entrées sont couronnées d'un balcon.
La façade de la galerie sur la rue du Bouloi est décorée de deux statues dans des niches, qui représentent Hermès avec son casque
ailé et un caducée à la main, dieu des commerçants, et le Satyre au repos d'après Praxitèle.
La Samaritaine :
La Samaritaine est un grand magasin situé à Paris entre la rue de Rivoli et la Seine, au niveau du Pont Neuf dans le 1er arrondissement de Paris.
Fondée en 1870 par Ernest Cognacq le magasin a fermé en 2005.
Ses bâtiments de style art nouveau et art déco sont l'œuvre des architectes Frantz Jourdain et Henri Sauvage ;
le magasin principal est inscrit au titre des monuments historiques.
Après 16 ans de fermeture et des travaux de réaménagement, la Samaritaine, absorbée par le groupe LVMH, rouvre ses portes le mercredi 23 juin 2021.
Les travaux permettent de mettre en valeur le grand escalier (dont le garde-corps est orné de 16 000 feuilles d'or, tandis que les 270 marches d'origine,
en chêne, ont été conservées) et les décorations en lave émaillée réalisées un siècle plus tôt par Jourdain et Eugène Grasset (de 675 mètres de long,
dont 42 m² ont été reconstituées). À l'extérieur, les noms des rayons de l'ancien magasin ont été conservés sur certaines façades
(« Chasse, Amazone, Uniforme, Chapeaux... »).
La grande façade rue de Rivoli est détruite, remplacée par un édifice aux parois de verre ondulé réalisé par les architectes
Kazuyo Sejima et Ryūe Nishizawa.
la cour carrée du Louvre :
la cour carrée du Louvre, est une cour du palais du Louvre. Elle a été construite par étapes au fur et à mesure de la démolition progressive
du château du Louvre. Au centre de cette cour, une fontaine.
Les bâtiments forment un carré d'environ 160 mètres de côté. Ils s'articulent sur huit ailes que ponctuent, du nord-ouest à l'ouest, huit pavillons.
Bien que construits sur une période de 250 ans, ils montrent une grande homogénéité. Le rez-de-chaussée et les deux étages présentent des successions
de fenêtres, bas-reliefs, statues dans des niches. Les souverains ont voulu laisser leur monogramme sur les parties qu'ils ont construites.
C'est ainsi qu'on trouve ceux d'Henri II, Charles IX, Henri IV, Louis XIII et Louis XIV. Cela permet de suivre l'histoire de la construction.
La République n'a pas voulu être en reste et a installé un coq dans le fronton du pavillon central de l'aile est.
la bourse du Commerce-Pinault collection :
Ce bâtiment du 18ème siècle dont la coupole et le décor sont classés monument historique depuis 1986, abrite la présentation d'une partie des
collections d'art contemporain de l'homme d'affaires (10 000 œuvres, dont les accrochages tourneront, gérées par la Collection Pinault,
dans le bâtiment circulaire.
Rénové par l’architecte japonais Tadao Andō qui réalise une coursive intérieure de 91 mètres de long et culminant à 9 mètres de hauteur
afin d'observer les œuvres de la collection d’art contemporain de François Pinault.
L’aménagement intérieur et extérieur a été confié à Ronan et Erwan Bouroullec qui signent tout le mobilier, dont des luminaires au style
futuriste et des assises qui allient confort et simplicité, la décoration du restaurant la Halle aux Grains.
A l’extérieur, ce sont les trois drapeaux de 20 mètres de haut qui attirent l’œil. En captant la lumière, cette matière fluide rappelle du
métal liquide qui flotterait au vent.
Note de Lucho :
Je consacre une page spéciale à ce nouveau lieu d'exposition. Elle est accessible en cliquant sur la barre verte ci dessous intitulée
"ouverture - PINAULT COLLECTION".
Hotel de Soubise :
L'hôtel de Soubise, anciennement hôtel de Clisson puis hôtel de Guise, est un hôtel particulier parisien situé au coin de l'actuelle
rue des Francs-Bourgeois et de la rue des Archives. L'hôtel, aujourd'hui classé, fait désormais partie des Archives nationales.
En 1705, afin de donner au palais une entrée prestigieuse, Pierre-Alexis Delamair change l'orientation de l'hôtel de Soubise en plaquant
une nouvelle façade de style classique contre l'ancienne aile sud qui abritait un manège, où les chevaux arrivaient par une petite porte,
à côté de la grande écurie bordant le long jardin.
Cette façade est ornée d'un avant-corps central à doubles colonnes superposées, comportant trois travées espacées de 3,50 m, sur deux niveaux
surmontés d'un fronton triangulaire.
les jardins du Musée Carnavalet - Le jardin des Francs-Bourgeois :
Le remontage de divers éléments provenant de bâtiments parisiens détruits, intégrés dans les ailes construites à partir de 1871 autour
du jardin de l’hôtel Carnavalet, en font une sorte de musée de plein air de l’architecture.
On y remarque trois témoignages des XVIe, XVIIe et XVIIIe siècle.
L’arc de Nazareth , construit de 1552 à 1556, enjambait, dans l’enceinte de l’actuel Palais de Justice, la petite rue de Nazareth à son débouché
sur la rue de Jérusalem; celle-ci reliait le quai des Orfèvres à l’hôtel du Bailliage, occupé au XIXe siècle par la Préfecture de Police.
Remonté du côté de la rue des Francs-Bourgeois, il fut transformé en porche monumental (première photo en partant de la gauche).
Le pavillon des Marchands-drapiers occupe le centre de l’aile construite le long de la rue Payenne(côté ouest).
Il s’élevait, jusqu’n 1868, rue des Déchargeurs, dans le quartier des Halles.Il abritait, sous l’Ancien Régime, la maison commune des Drapiers,
la plus importante des corporations parisiennes, et avait été bâti en 1660 par Jacques Bruant, frère de Libéral Bruant, constructeur des Invalides.
Lors du remontage, on dut reconstituer les sculptures et la partie centrale (troisième photo).
Face à l’arc de Nazareth fut remonté l’avant-corps central de l’hôtel des Marêts,ou de Choiseul, élevé rue Saint-Augustin vers 1710 et démoli en
1868 lors du percement de la la rue du Quatre-Septembre. Devant cette facade, la statue de l'Immortalité, dite de la Victoire de Louis Simon Boizot,
(anciennement sise place du Chatelet)( seconde photo).
Place des Vosges :
Il s'agit d'une place, conçue sur un plan presque carré, de 140 mètres de côté, bordée d'immeubles d'habitation de deux étages en briques rouges à chaînages
de pierre calcaire blanche et toits d'ardoise bleue très pentus, aux fenêtres à petits carreaux, d'une grande unité de présentation.
Elle porte ce nom en l'honneur du département des Vosges, le premier département à s'être acquitté de l'impôt sous la Révolution française et
l'envoi des premiers volontaires nationaux, issus de l'arrondissement de Remiremont, pour défendre la patrie en danger.
La place des Vosges est réputée pour être ou avoir été le lieu de résidence de plusieurs personnalités (artistes, politiques, médiatiques...).
Hotel de Sully :
L'hôtel de Sully est un hôtel particulier de style Louis XIII, situé dans le quartier du Marais,au 62 rue Saint-Antoine.
On peut également y accéder par une entrée discrète de la place des Vosges.
Il accueille aujourd'hui le Centre des monuments nationaux.
Caractéristique des hôtels particuliers parisiens de la première moitié du xviie siècle, il est « l'une des demeures les plus accomplies du Marais ».
Les six fontaines du rond point des Champs-Elysées :
En 2019, les bassins et les infrastructures des fontaines des Champs-Elysées en arrêt depuis vingt ans sont à nouveau en eau
grâce aux deux frères designers français, Ronan et Erwan Bouroullec qui ont en effet imaginé six structures composées d’un mât central
en bronze de 13 mètres de haut sur lequel viennent s’accrocher des bras haubanés supportant un ensemble de maillons lumineux en cristal Swarovski,
le long desquels l’eau s’écoule jusqu’aux bassins.
L’ensemble tourne sur lui-même à un rythme très doux, proche de celui de la marche des piétons alentour, et scintille tel un luminaire
en mouvement accompagné de jeux d’eau.
Lors de la présentation des nouvelles fontaines, Ronan Bouroullec a déclaré :
« Pour cette création, il fallait trouver le juste équilibre entre le monumental et la légèreté afin de se fondre dans le paysage urbain,
de souligner le plus délicatement possible la perspective entre la place de la Concorde et la place de l’Etoile et de marquer avec subtilité
le passage du calme des jardins à la vie trépidante de l’avenue des Champs-Élysées.
Notre souhait le plus cher, avec ce projet, était de proposer, au cœur du paysage urbain, dans un lieu ouvert et populaire, une création de haute
ambition tant esthétique que technique.
C’est un grand bonheur d’avoir fédéré un collectif unique d’expertises et de métiers d’excellence, des ouvriers aux ingénieurs, au service d’une
création qui appartient désormais à tous. »
La croix de l'Évangile :
c'est la dernière croix de carrefour subsistant sur le territoire de Paris.Elle est toujours un objet de dévotion des habitants du quartier
qui la fleurissent et l'ornent de cierges régulièrement. pour être "impartial", notons qu'une autre croix surmonte toutefois l'obélisque
du carrefour de la Croix-Catelan dans le bois de Boulogne).
La croix est érigée sur le trottoir du carrefour des rues de l'Évangile et d'Aubervilliers, dans le nord-ouest du 18e arrondissement de Paris,
juste à la sortie nord du pont ferroviaire. Il s'agit d'une croix monumentale en métal ouvragé d'environ 2 m de hauteur, représentant une crucifixion.
La croix repose sur un socle en béton d'environ 1,5 m de haut, dans un renfoncement du trottoir. De part et d'autre, un muret décrit un arc de cercle
pour rejoindre l'alignement de la rue. Derrière le muret et le calvaire se trouve un jardinet engazonné, fleuri et planté d'arbustes dans le fond.
Sur le rebord du muret, à gauche du socle du calvaire, une stèle expose l'historique du monument. Devant le muret, formant un segment circulaire,
le sol du trottoir est pavé. Sur le trottoir en lui-même, l'arc de cercle du muret est poursuivi par deux autres rangées de pavés, complétant le cercle.
La Villa Léandre, une impasse pittoresque aux faux-airs britanniques :
À deux pas de la place Dalida se trouve l’une des rues les plus pittoresques de la capitale. Cette petite voie en impasse, dont l’accès se fait
par l’avenue Junot, possède non seulement la particularité d’être l’une des plus tranquilles et jolies de Montmartre,
mais aussi de nous faire voyager quelques instants de l’autre côté de la Manche, dans la capitale britannique...
Les minuscules jardinets fleuris, les bow-windows so british, les maisons de briques aux toits d’ardoises, les petits pavillons blancs aux volets colorés…
Londres se dévoile ici par petites touches ! Au numéro 10, une petite inscription fait même un clin d’oeil à l’adresse la plus connue de Londres :
le 10 Downing Street!!!
place Marcel Aymé - "Le Passe-Muraille" :
Le Passe-Muraille est l’une des statues les plus surprenantes de Paris, elle trône ici et étonne
les passants depuis 1989. Et ce n’est pas un hasard : cette statue est en effet un hommage à Marcel Aymé décédé à quelques pas de là,
à son domicile de la rue Norvins !
Pensée et réalisée par l’acteur, écrivain et sculpteur Jean Marais, cette oeuvre en bronze qui sort d’un mur est la représentation de
l’une des nouvelles les plus connues de Marcel Aymé : le Passe-Muraille.Une seule chose se détache de la nouvelle : Jean Marais a choisi
de donner à sa sculpture de Monsieur Dutilleul le visage de Marcel Aymé.
Un sublime hommage à l’un des écrivains les plus emblématiques de Montmartre.
L’église Saint-Pierre de Montmartre :
L’église Saint-Pierre de Montmartre est une église paroissiale catholique romaine située au sommet de la butte Montmartre,
au no 2 rue du Mont-Cenis, à l'ouest de la basilique du Sacré-Cœur.
C'est l'une des deux églises paroissiales catholiques de la butte avec l’église Saint-Jean de Montmartre, et elle représente la plus ancienne
église paroissiale de Paris après celle de Saint-Germain-des-Prés.C'est l'une des cinq églises du xiie siècle que conserve la capitale.
Elle succède à une basilique mérovingienne dédiée à saint Denis, dont cinq chapiteaux et quatre colonnes en marbre ont été réemployés dans
l'église actuelle, les colonnes provenant à leur tour d'un temple antique.
Elle est classée au titre des monuments historiques le 21 mai 1923.
Après la Seconde Guerre mondiale, un paroissien, M. Desmaret, décide à la suite du décès de son épouse, d'offrir des vitraux à l'église.
Au nombre de vingt-sept, ils sont confectionnés par le maître-vitrier Max Ingrand en 1952 et 1953.
En 1980, le sculpteur italien Tommaso Gismondi offre six vantaux en bronze pour les trois portails de la façade occidentale.
Ils sont fondus à Rome, et bénits par le pape Jean-Paul II en date du 26 mars 1980 avant leur départ pour Paris.
Entièrement couverts de bas-reliefs, ils représentent des scènes de la vie de saint Denis, de saint Pierre et de la Vierge Marie. Il offre également
une porte pour le cimetière du Calvaire, qui est elle aussi en bronze, mais ajourée et d'un style différent. Elle illustre la Résurrection du Christ.
la place du tertre! :
vous la reconnaissez ? moi non plus !
le quartier Rosa-Parks :
Le quartier Rosa Parks MacDonald s'étend le long du boulevard des Maréchaux dans le XIXe arrondissement de Paris entre le canal Saint-Denis et
la porte d'Aubervilliers. Pas moins de quinze architectes dont Christian de Portzamparc et Kengo Kuma ont œuvré à la création du quartier Rosa Parks,
de nombreux bâtiments méritent le coup d'œil. ce quartier nouveau (la gare a été inaugurée en 2015 est un haut lieu du Street art.
Un mur au sud de la gare, rue d'Aubervilliers, longeant les voies ferrées jusqu'au Centquatre-Paris, est consacré à l'art urbain afin de le présenter
et le faire découvrir à un large public. Il est conçu par l’association RStyle, comme une galerie d’art en plein air. Parmi les artistes de ce qui
est la plus grande fresque parisienne du genre, on note Kashink, COMBO, Vinie, Katiastrophe, Zepha, Module de Zeer, Batsh, Doudou Style, Ernesto Novo
et JonOne.
C’est dans son logement de la rue de Saint-Sénoch que Christo va imaginer son projet de l’Arc de triomphe. Cela va se traduire par un photomontage
qui date de 1962, dans lequel on voit un petit paquet de Christo situé dans la perspective de l’avenue Foch et qui matérialise le monument.
Je pense qu’il y a beaucoup de raisons pour lesquelles Christo s’intéressait à lui. C’est très symbolique sur le plan personnel : ce monument
est celui à conquérir pour lui, arrivé à Paris. Autre raison : plastiquement, c’est quelque chose. C’est un monument qui fascinait Christo parce
qu’il a des volumes très monumentaux, mais des volumes finalement assez simples.
À travers l’empaquetage, en mettant du tissu autour de l’Arc de triomphe, on peut vraiment imaginer comment ses courbes et cette architecture vont
être magnifiées, comment ses lignes de force qui font la beauté de monument vont être mises en évidence.
Et puis l’Arc de triomphe est évidemment très symbolique pour tout ce qu’il représente : sa destination initiale, imaginée par Napoléon pour célébrer
les grandes batailles, et puis dédié au soldat inconnu de la Première Guerre mondiale. L’Arc de triomphe est chargé de toutes ces strates d’histoire
qui se sont sédimentées à travers ce monument, ce qui lui donne ce poids et cet intérêt. Je crois que tout ce faisceau de raisons a fait que Christo
était très enclin à empaqueter, avec Jeanne-Claude, l’Arc de triomphe.
Ce projet "d'empaquetage" aurait du se concrétiser en avril 2020. Repoussée dans un premier temps à septembre 2020 en raison
de la pandémie de Covid-19, la réalisation en est finalement programmée pour septembre 2021, de manière posthume, Christo étant
mort le 31 mai 2020 et Jeanne-Claude Denat de Guillebon le 18 novembre 2009.
L'Arc de Triomphe est empaqueté dans 25 000 mètres carrés de tissu très fin argent bleuté, tendu par 3 000 mètres de corde recyclable en
polypropylène rouge. Le tissu, fabriqué dans le nord de l'Allemagne, est recyclable, constitué de polypropylène sur
lequel il a été vaporisé de l'aluminium. La concrétisation du projet c'est faite sous la direction de Vladimir Yavachev, neveu de Christo et
Jeanne-Claude .
Le coût de l'empaquetage posthume de l'arc de triomphe pendant deux semaines s'élève à 14 millions d'euros, financés par une vente aux
enchères Sotheby's d'œuvres de Christo et Jeanne-Claude
Dans le cadre de Paris Design Week, l'artiste plasticienne Stéphanie Langard expose des arbres surprenants : "Crowned Trees".
Elle transforme des troncs, des grumes, dont personne ne veut, destinés à être brûlés en bûches ou en granules parce qu'ils présentent
trop d'aspérités ! En les couronnant de grès, de terre, elle leur donne une beauté inattendue. Le plus ancien tronc a... 200 ans !
Écoute est une œuvre de l'artiste français Henri de Miller.Il s'agit d'une sculpture en grès conçue en 1986.
L'œuvre prend la forme d'une sculpture en grès représentant une tête d'homme allongé et appuyée sur sa main.
Elle est posée à même le sol de la place. La statue est signée sur un côté : « Henri de Miller 1986 ».
Il faut être attentif pour remarquer cette "sculpture" constituée de tiges métalliques plantées dans le sol, dont l'extrémité est courbée.
L'œuvre prend la forme d'un ensemble de huit tiges d'acier de 2 à 3 m de haut, disposées comme une touffe d'herbe. Le haut des tiges est
légèrement courbé, figurant des herbes se courbant sous l'effet du vent. L'un des côtés de chaque tige est doré tandis que l'autre est argenté.
Le sol de la place où est installée l'œuvre n'est pas pavé mais simplement recouvert de sable, et les tiges semblent directement en sortir.
Une petite plaque indiquant le nom de l'œuvre, l'auteur et l'année d'installation, est installée à même le sol au milieu des tiges.
Il faut monter sur la butte Montmartre à Paris pour se rendre compte des dégâts. « Perceptibles à l’échelle du grand paysage francilien »,
promettait l’architecte. Ce n’est rien de le dire. Du Sacré-Cœur jusqu’à l’horizon du très grand paysage, les tours DUO, c’est tout ce que
l’on voit désormais : A tel point d’ailleurs que la grosse tête de l’une des tours semble devoir tomber à tout moment.
Bonjour le paysage de carte postale ! (photo de gauche)
Avec les tours Duo, l’architecte Jean Nouvel veut « jouer avec les reflets, de jour comme de nuit. La légère inclinaison permet d'aller
chercher ces jeux d'optique et de multiplier les images en mouvement. Les tours se penchent comme si elles passaient la tête par la fenêtre
pour regarder la perspective de l'avenue de France. Elles dialoguent comme deux danseuses en équilibre. »
Duo à la spécificité de comporter sept façades inclinées sur un total de huit. Leurs inclinaisons sont toutes différentes et peuvent aller
jusqu'à 5 degrés, soit davantage que la tour de Pise (4,5 degrés).
Un choix atypique qui permet aux tours Duo « d'apparaître dans la perspective de l'avenue de France » et de refléter les
environs sur leurs façades.
La commission exceptionnelle d'acquisitions, constituée de représentants de la Ville de Nantes, du Musée d'Arts de Nantes et de l'école des beaux-arts
de Nantes Saint-Nazaire, réunie en novembre 2020, a permis d'étudier 164 dossiers présentés et de sélectionner
130 œuvres de 96 artistes vivant à Nantes.
Photographies, vidéos, œuvres graphiques, volumes et illustrations intègrent ainsi artdelivery
et rejoignent les 698 œuvres déjà présentes dans la Collection.
L’exposition Cueillir des étoiles présente la foisonnante diversité de ces œuvres qui se divisent en 12 constellations, miroirs des espaces artistiques
proposés. Une forme nostalgique d’évasion fantasque, de rêves de voyage, de transfigurations mentales et de visions du futur s’empare de cette exposition
à l’image d’une constellation artistique, diffuse, démultipliée et qui recréé la profusion d’une nébuleuse.
L’exposition offre aux visiteurs la possibilité de réserver sur place une œuvre qui pourra être livrée à partir de novembre.
C'est fait !!!
Aujourd’hui, le fanzine n’est plus circonscrit aux seuls mouvements musicaux et l’édition artisanale entremêle volontiers la poésie,
l’art contemporain, la politique avec la musique ou la bande dessinée. C’est devenu un mode d’expression artistique à part entière,
proposant de la sérigraphie, de la photocopie, de l’impression laser ou des oeuvres uniques sur des papiers et des formats multiples,
témoin des cultures alternatives du monde entier de notre époque.
**Les artistes invité·e·s :** Sam Rictus (Alençon – France), Nicolas Le Bault (Paris – France), Jesse Jacobs (Californie), Piet du Congo (Belgique),
Pole Ka (Paris – France), Claudia Palmarucci (Italie), Sandra Martagex (Paris – France), Bill Noir (Strasbourg – France),
Marte Kaduk (Zad NDDL – France), Amélie Patin (Nantes – France), Makiko Furuichi (Japon + France / Nantes)
Julia Nanda Bejarano López ( Bogotá – Colombie), Atelier McClane (France), Noémie Barsolle (Bruxelles – Belgique), Dockens arthysm (France),
Cindy Belaud (Nantes – France), Barbara Henri (Rouen – France), Guyseika (Nantes – France), Budwarrior (Nantes – France),
Alexandre Michon (Nantes – France), MANDRE (Nantes – France), Carlos Bernal Barrera (Bogotá D.C., Colombie), Céline Guichard (Angoulême – France)
Pour son 25e anniversaire, le festival QPN engage une thématique autour de la notion d’histoire, jouant de sa possible polysémie
pour en proposer des déclinaisons variées.
L’Histoire quand elle prend une majuscule est un récit universel qui transcende les expériences particulières, cela suppose alors
objectivité et distance par rapport aux phénomènes rapportés. Mais le récit peut aussi se faire plus sensible, s’éloigner de la rigueur
documentaire pour aller vers une évocation plus subjective, poétique de l’Histoire, des histoires.(...)
L’oubli est la règle, et le souvenir, l’exception. Il faut donc une volonté, un travail pour garder ce qui d’hier nous interroge !
Archiver, nommer, classer, conserver ; la mémoire à l’ouvrage requiert méthode et rigueur.
Garder, regarder : la 1ere guerre mondiale, la «der des der» et celle qui la suivit au mitan du siècle ; plus loin avant et au plus près
d’aujourd’hui, l’histoire est ce que nous écrivons du passé ! Entre exigence documentaire et subjectivité des vécus, le chemin du souvenir se dessine.
Les photographies sont en ce sens des exhausteurs de mémoire et d’efficaces raccourcis pour re-présenter ce qui a disparu, continuer à
le concevoir, en penser les futures occurrences.
Pour accèder au programme détaillé cliquez ici
Qui sommes-nous ?Notre présence sur Terre est une énigme qui ne cesse de nous questionner.
La photographie, le son et la vidéo sont précieux pour retenir la fragilité de nos existences et de nos histoires.
À partir d’archives personnelles et de créations récentes, cette installation collective invite à naviguer entre passé
et présent, mémoire et oubli.
Le 11 mars 2011, un tremblement de terre secoue le Nord-Est du Japon et provoque un spectaculaire tsunami qui cause la catastrophe nucléaire de Fukushima.
Une zone d’évacuation de 20 km autour de la centrale est déclarée, obligeant plus de 120 000 habitants à quitter leur domicile.
Entre 2011 et 2016, Guillaume Bression et Carlos Ayesta pénètrent dans la zone interdite à plusieurs reprises. Paysages désertiques,
rues vides, magasins abandonnés, nature reprenant ses droits, autant d’images qui attestent, avec poésie et singularité, de ce drame humain
et environnemental.
«Ces portraits ne sont pas conçus comme un témoignage conventionnel de la culture Herero. Ils ne capturent pas
le sujet dans un instantané de la vie quotidienne, ni avec des objets typiques de la routine ou du statut social. L’identité du sujet en tant que
membre de la tribu Herero est retranchée dans ses vêtements et son regard, les couleurs vives étant mises en valeur par contraste avec le décor.
En composant ces portraits avec le paysage namibien - un paysage d’une intensité impitoyable mais aussi un témoin silencieux - il y a
une vivification qui prend place dans un moment autrement figé. L’espace immobile, un regard direct, les vêtements réappropriés se combinent pour créer
une immobilité qui permet au passé de parler.»
En Irlande du Nord, chaque été, d’étranges monuments sortent de terre, ziggurats des temps modernes, tours de Babel précaires ou solidement campées.
La réalité qui se cache derrière ces constructions – de futurs feux de joie –, est en fait bien désenchantée. L’embrasement des bonfires dans la nuit
du 11 au 12 juillet est peut-être l’instant de cristallisation le plus fort de la haine qui sépare encore l’Irlande du Nord en deux camps,
unionistes (protestants loyalistes, proanglais) d’un côté, et républicains (Irlandais catholiques) de l’autre.
Acte culturel autant que provocation ostentatoire, les bonfires sont érigés dans les quartiers protestants, en commémoration de la victoire de
Guillaume d’Orange sur Jacques d’Angleterre, le dernier roi catholique, lors de la bataille de la Boyne le 12 juillet 1690. Les bonfires
allumés sur les collines auraient alors guidé la flotte de Guillaume d’Orange la nuit, le menant à la victoire.
L’un des termes des accords de paix notifiait la suppression de frontière physique et des checkpoints
entre la République d’Irlande et l’Irlande du Nord (Royaume-Uni)
Ils sont au nombre de 99. Quatre-vingt-dix-neuf «murs de la paix» fait de briques et de tôles parfois
rehaussés de grillages, destinés à séparer les communautés catholiques et protestantes à Belfast.
Les peacewalls et interfaces sont les remparts visibles aux violences communautaires. Pour prévenir
les attaques ciblées, les habitations sont aussi équipées de fenêtres pare-balles (Bulletproof windows),
parfois surmontées de grillages. On les remarques dans New Lodge, Ardoyne, Short Strand, grâce
à leurs teintes bleu vert plus denses. Leur mise en place est subventionnée par le gouvernement…
L’Histoire ne cesse de s’écrire, un flux prolixe que l’on doit canaliser, sans quoi tout
nous échappe et se dissout inexorablement. Pour conjurer cette fatalité il y a l’écrit,
les mots posés sur ce qui fut. Il y a aussi les images ! Les premiers récits humains
furent des traits, des dessins qui arrêtaient le temps ! L’image incarne le souvenir,
lui apporte la consistance rédemptrice de l’oubli.
.
La Médiathèque de l’Architecture et du Patrimoine conserve ainsi l’une des plus importantes collections
photographiques de France. De cette profusion, cette richesse, nous avons extrait une sélection de photographies
pour une évocation de la 1ere guerre mondiale, de la mémoire visuelle qui en est conservée, des histoires que
portent ces documents.
«Pendant un an et demi, j’ai sillonné la France et ai photographié une quinzaine de reconstitutions
de batailles 14-18. Les photos ont été prises avec un Kodak Vest Pocket, surnommé le «Kodak des
soldats», l’un des appareils les plus utilisés par les combattants pendant la guerre. Malgré l’apparence
ancienne des clichés, il s’en dégage une sensibilité contemporaine.»
(...) La mémoire collective est un perpétuel exercice de réécriture. Qui sait ce que l’on reconstituera
dans un siècle ?
Né en 1866, Aby Warburg est un historien d’art allemand qui a consacré sa vie à étudier le lien entre
les images et le processus de mémoire.La signature de l’armistice en 1918 le
plonge dans une psychose profonde qui altère son rapport au monde.
Natacha Nisic suit les méandres des pensées du chercheur interné en empruntant au genre de
l’essai halluciné. Expérience visuelle et sonore diffractée, ce projet-manifeste nous plonge dans la
folie d’un homme.
La durée du film est de 66’ !!! Ci- dessous je vous en livre un (très, très court) extrait !!!
«Un sourire de Case-Pilote» a été initié en 2018, année de naissance de ma fille, c’est une quête
familiale à la rencontre de mes origines, celles de mon défunt grand-père martiniquais. Personnage
à l’histoire personnelle et familiale complexe, que j’ai rarement eu l’occasion de rencontrer.
Majoritairement composé d’images ancrées dans la réalité du temps présent, ce travail est complété
par des photos et documents d’archives apportant des preuves tangibles dans cette quête de vérité.
La combinaison de ces procédés permet ainsi de mettre en lumière l’ambiguïté de la notion de
vérité, par nature changeante et impossible à définir de manière absolue, comme la persistance
d’un mystère.
En partant d’une histoire individuelle, celle de ma famille, j’ai rencontré la culture créole. Son identité
a été marquée par les fondements traumatiques de la société coloniale, mais aussi réunie par le
métissage, revendiqué aux Antilles comme identité culturelle.
Photographe et reporter au Phare de la Loire, Victor Girard a arpenté Nantes à la naissance du 20e siècle, et a fixé sur ses plaques de
majestueux voiliers, le pont transbordeur, le quai de la Fosse, les chantiers navals, les marchés, les petits métiers... Nicolas Quennec,
son arrière-petit-fils, a choisi les 25 photographies exposées.
Captant l’intériorité d’une vie ordinaire, photographes et architectes entretiennent des liens étroits, favorisant la continuité du processus
créatif de notre environnement bâti et de sa mise en récit.
La photographie d’architecture est un paradigme qui ouvre des promenades visuelles libres dans l’espace ainsi représenté. Une vingtaine de photographes
professionnels de l’architecture sont invités à présenter leurs expériences personnelles et singulières du monde construit contemporain.
Un voyage collectif à travers des architectures sensibles et désirables, conçues par un-e architecte pour accueillir la vie ensemble ou dont les
qualités intrinsèques suscitent des formes de sociabilité.
Par un court texte, chaque photographe raconte les liens qui l’unissent à l’architecture, ce qui a guidé le choix de la photographie, le contexte
de la prise de vue, l’univers sensible qu’il met en œuvre.
Une exposition produite et réalisée par la Maison régionale de l’architecture des Pays de la Loire avec le soutien de la SAIF et de la DRAC
Pays de la Loire.
C’est dans l’habitacle cloisonné de vitres d’une voiture qu’Aline Isoard réalise ses photographies.
Ce lieu clos et protecteur fonctionne comme une lumineuse, et donc paradoxale, chambre noire
où le renversement spéculaire de l’espace s’opère grâce aux reflets des rétroviseurs.
Sur les voies de circulation avec ses automobiles aperçues furtivement, la photographe nous livre
un témoignage social sur un monde nomade. La saisie des attitudes des conducteurs anonymes
et des passagers, objets, et fragments de carrosseries sont révélateurs d’une appartenance
à une sphère culturelle et professionnelle, déductibles des seules apparences représentées.
Après une sélection de ses prises de vue, Aline Isoard retravaille les tirages numériques et fait
subir à leur couche pigmentaire des opérations manuelles pour supprimer, aussi bien que pour
les révéler, des détails, des éléments graphiques, mais également afin d’atténuer des couleurs ou
des contrastes.
«Elle se dit peintre, elle se dit photographe», 2019 (extrait)
La région des Pays de la Loire forme et attire chaque année de nombreux artistes. C’est en s’appuyant sur une génération diplômée entre 2013 et 2018 dont
certains formés dans les écoles des beaux-arts de la région, d’autres implantés sur le territoire et attentifs à son dynamisme, que Laurence Gateau a bâti
ce projet d’exposition. Pour une résonance étendue, elle a souhaité néanmoins ouvrir ce projet à une scène nationale, pour permettre ainsi que se mettent en
place des dynamiques croisées, des visibilités plus larges du projet, et ainsi impulser un réseau d’artistes qui rayonne et puisse incarner
une génération sans ancrage spécifique.
Le guide de l'expo, c'est ici
Le n° qui figurent sur les photos ci dessous vous permettent, grace au "guide de l'expo" de les situer dans l'espace et de connaitre
l'identité de l'artiste .
Que peut-on voir dans l’exposition ?
Grâce aux collections du Musée Dobrée – Grand Patrimoine de Loire-Atlantique et aux prêts exceptionnels des collections nationales,
l’exposition éclaire les fastes de l’empire ottoman, des rois iraniens de la dynastie qajare et des palais de Cordoue.
On peut signaler ainsi l’impressionnant sabre ottoman ciselé d’or et dont le fourreau est recouvert de pierres semi-précieuses.
Son air rococo rappelle les influences européennes sur l’art ottoman à la fin du XVIIIe siècle.
Le plumier portatif de la collection Sauvageot du musée du Louvre révèle l’importance et le luxe de ces objets dans la vie des princes
et des intellectuels, ici dans l’empire ottoman mais partout dans le monde islamique.
Les tasses et sous-tasses nous racontent l’usage du café en Turquie à l’époque ottomane. Une belle histoire du contenant importé de Chine
ou d’Europe et du contenu venu d’Ethiopie ou du Yémen.
Les dimensions religieuses des arts de l’Islam sont brillamment représentées par le prêt de la Bibliothèque Nationale de France de feuillets
d’un coran mamelouk en trente volumes de la fin du XIVe siècle, offert par le sultan égyptien Barquq à un établissement religieux.
Enfin, le musée de Sèvres présente l’un de ses chefs-d’oeuvre, deux plaques de fondation illustrant et racontant l’histoire d’un songe miraculeux
mettant en scène, à Kashan en Iran, Ali, premier imam du chiisme et le Mahdi, l’imam de la fin des temps.
L’ensemble de ces chefs-d’oeuvre est accompagné de la présentation de l’œuvre magistrale d’Adel Abdessemed,
God is design, dans une salle particulière, prêtée par le FRAC des Pays de la Loire.
Cette vidéo est construite à partir de plus de 3000 dessins, noir sur blanc, qui s’entrelacent au rythme d’une musique enivrante,
à la limite de l’hallucination
Artiste français né en 1975, Damien Cadio commence à étudier la biologie, sans jamais perdre son intérêt pour l'art.
Il entame ensuite une carrière artistique internationale, essentiellement à Paris et Berlin, pour enseigner aujourd'hui
aux Beaux-Arts de Nantes qui accueille son exposition Des horizons.
La nouvelle exposition de Damien Cadio aux Beaux-Arts Nantes Saint-Nazaire présente un corpus inédit d’œuvres. Elle s’offre
comme un paysage par endroits en proie à des flammes assassines et à d’autres déjà ravagé par d’anciens désastres.
Pinces de crabe, fleurs flétries, bustes ou livre calciné... les tableaux qui nousentourent catalysent des images où nulle échappatoire ne subsiste.
l’exposition «Mutations –Migrations, métamorphoses du cinéma » invite à découvrir les multiples potentiels de
glissements et de reconfigurations du médium cinématographique en dehors des salles obscures.
Les œuvres choisies bouleversent l’expérience cinématographique classique et questionnent les possibles et les limites de
ce medium en apportant un autre éclairage et une ouverture de la définition de ce que l’on nomme communément Cinéma.
L’idée est que, tous les trois mois, des toiles urbaines rhabillent l’imposante façade en béton (à l’origine un blockhaus) de Trempolino.
Le projet baptisé le Mur de Nantes, mis en oeuvre par le collectif Plus de Couleurs
à la demande de la ville de Nantes.
Après « ROUGE #1 » de la plasticienne bordelaise Jessica Hartley, alias Rouge, puis "SELAH #2" "SHANE #3", un nouveau graff monumental habille
l'un des murs de Trempolino depuis le 21 septembre 2021 il s'agit de "BIMS #4 »
Totalement autodidacte, c'est le graffiti qui permet à BIMS de s'ouvrir à l'histoire de l'art très jeune.
Sa pratique devenue mode de vie le conduit aux quatre coins du monde. L'artiste porte son travail sur plusieurs techniques : l'illustration nourrie
par la BD, l'abstraction nourrie par sa fascination pour la lumière et un graffiti plus traditionnel par son lien visceral avec cette discipline.
BIMS est un habitué des grands formats qu'il peint par pur plaisir ou sur commande. "Se sentir tout petit face à sa peinture m'a toujours fait vibrer,
comme j'ai pu l'être devant Guernica de Picasso ou La ronde de nuit de Rembrandt".
Sur une surface lumineuse et intense apparaissent des formes géométriques simples. BIMS structure sa composition en trois parties à la manière de cases
de bande dessinée.
Sur la gauche, au milieu des cercles et des triangles, plusieurs lettres se dessinent. Le mot TAKE se dévoile sous le regard des initiés.
La barre du T, d’un rouge vif, se distingue en haut du mur. Les autres lettres suivent, révélant la fin du mot. Dans la seconde partie, parmi
la boule lumineuse et l’ombre du mythique bus de Trempo, le chiffre 10 apparaît. Enfin, une dernière zone plus petite et travaillée en aplat,
vient clore la composition.
L’artiste invite le spectateur à prendre 10 minutes pour observer la réalisation.Inspiré par l’album de jazz de Paul Desmond sorti en 1968 et
intitulé Take Ten, BIMS peint hanté par ce morceau qui lui trotte dans la tête. Mauvais musicien, comme il le souligne, il conjugue pourtant ici
la musique et la peinture en proposant au public un moment de pure contemplation. La lumière aveuglante en bas de la composition capte et pose
le regard. Des jeux de couleurs et de matières viennent alors faire vibrer la composition.
Interlope est ce qui navigue clandestinement entre deux mondes, ce mot désigne quelque chose dont l’activité est trouble,
difficile à retracer et dont les intérêts sont inavouables. Dans l’art, La Fleuj a fait de cette notion sa toile de fond.
Les sujets, les techniques, les registres avec lesquels il travaille font se percuter des domaines étrangers les uns aux autres.
L’histoire du quai de Loire est, elle aussi, maillée de passages tourmentés. En plein cœur de la ville, il est maintenant lié intimement à
des oppressions et des répressions qui ont souvent été à la marge des débats. L’exposition « Interlope » apparaît comme une réaction à la
symbolique de ce lieu et à son passé.
La Fleuj explore le sentiment d’insurrection et les différentes voies qui peuvent le véhiculer :
la poésie, la violence, la sexualité, le tout teinté par une vision de science-fiction.
Un complément d'infos :
Je n'ai pas visité l'expo, les images sont celles de l'extérieur. Ce "support" fait partie intégrante de l'oeuvre.
Sculptures sur plâtre :
Des sculpteurs de la compagnie La Machine seront au travail dans la rue des Nefs. Pour cette 15ème édition, ils abandonnent
la glace pour des sculptures en plâtre !
Commentaire de Lucho :
C'est la seule activité, parmis toutes celles listées qui était offerte au public en ce
dimanche 19 décembre vers 14h30 ... Dommage !!