un peu d'histoire, la ville de Napoléon :
Le décret impérial du 25 mai 1804 (5 prairial de l'an XII) pris par Napoléon Bonaparte alors premier consul de la République,
prévoit le transfert de la préfecture de la Vendée de Fontenay-le-Comte, ancienne capitale du Bas-Poitou, à la Roche-sur-Yon.
Le choix de La Roche-sur-Yon s'explique par la position de la ville au centre géographique du département.
Déjà traversée par la route de Saumur - Les Sables-d'Olonne, elle est suffisamment éloignée du littoral pour ne pas être atteinte
par une invasion étrangère en moins d'une journée de marche. De plus, elle est traversée par la rivière d'Yon susceptible d'être
canalisée jusqu'à la mer. Naît alors une ville nouvelle dessinée par les ingénieurs Cormier et Valot, dont la singularité première
réside en son tracé géométrique en forme de pentagone, son maillage en forme de grille (ou damier) et sa division en quatre quartiers
organisés autour d'une grande place centrale.
Le 8 août 1808, face à la lenteur des travaux de construction de « sa » ville, Napoléon s'y rend et
devant les travaux dira : « J'ai répandu l'or à pleines mains pour édifier des palais, vous avez construit une ville de boue »
(car Emmanuel Crétet, son ministre de l'intérieur et directeur des Ponts et Chaussées, avait décidé sans son avis de la faire
reconstruire par François Cointeraux premier spécialiste du pisé).
La légende des animaux de la place. :
La légende nous raconte qu'en 1804, à la création de la ville par Napoléon, des savants de retour de l'expédition d'Égypte
ont choisi de conserver à La Roche-sur-Yon, un bestiaire mécanique servant à l'observation de la nature. Ces collections
secrètes ont disparu peu de temps après l'édification de la cité mais ont été redécouvertes au cours de fouilles en 2012
et 2013, lors de travaux d'aménagements de la ville.
Aujourd'hui, Ibis Sacré, Hippopotame, Crocodile, Perche du Nil, Grenouilles, Hibou Grand duc, Dromadaire, Loutre et Flamants
roses font parti du patrimoine de La Roche sur Yon et vous attendent pour que vous preniez les commandes !
J'ai eu la chance de voir en action, dans l'ordre : l'hippopotame, les grenouilles, les flamants roses et la loutre.
en ce qui concerne les autres animaux, j'ai du me contenter de photos statiques où l'on retrouve de gauche à droite :
les Grenouilles, la Perche du Nil, les Flamants roses, la Loutre, l'Ibis Sacré, le Hibou Grand duc, le Dromadaire.
Et le Crocodile ? Me direz vouz vous... Eh bien, je ne l'ai pas vu !!!
Un caribou rouge qui sort d'un restaurant... Aurais-je déjà trop bu ?
Non, je ne rêve pas, c'est la manière "choc" qu'à choisi le propriétaire du "comptoir à poutine" situé 4 Rue Léon Maître
(à deux pas de la place du Bouffay) pour attirer la Clientèle. Petite précision concernant la poutine : c'est un plat de la cuisine québécoise
composé, dans sa forme classique, de trois éléments : des frites, du fromage en grains et de la sauce brune.
La poutine tire son origine du Centre-du-Québec à la fin des années 1950.
Avec sa profusion de variations, la poutine constitue aujourd'hui une nouvelle catégorie culinaire à part entière, au même titre que les soupes,
les dumplings, les sandwichs, etc.
C’est une œuvre monumentale, longue de 20 m, que l'on découvre, depuis le 10 juin 2021 rue Gaston-Veil, à deux pas du service des urgences du CHU de Nantes.
Baptisée « Notre ville imaginaire », cette fresque représentant une succession de bâtiments, immeubles, boutiques ou de véhicules.
Elle a été réalisée par l’artiste nantais Jérôme Baillet, alias Docteur Paper. Mais il n’a pas travaillé seul, loin de là.
Plus de 850 personnes ont participé à ce projet collaboratif entamé il y a un peu plus d’un an, lors du premier confinement.
L’artiste nantais a souhaité offrir cette drôle de « ville imaginaire » à tous les participants et à toutes les personnes mobilisées pendant
la crise sanitaire. Et après une première exposition au jardin du Muséum d’histoire naturelle (gazette du quai n°34)
elle a été tranférée à la vue de tous, en collaboration avec le CHU de Nantes et le collectif Arty Show.
« L’envie, le besoin même, que ce projet serve d’une manière ou d’une autre à remercier nos services de santé était dans ma tête depuis
le début du projet », se réjouit Docteur Paper.
L’œuvre a vocation à rester à son emplacement pendant « au moins trois ans ».
Dans quel état sera -t elle quand on voit la différence entre le jour de son inauguration (le 6 juin) et aujourd'hui (le 1er août)....
Le yarn bombing ou tricot-graffiti ou encore tricot urbain ou tricotag (appelé aussi knit graffiti, knitted graffiti
ou yarnstorm en anglais) est une forme d'art urbain ou de graffiti qui utilise le tricot, le crochet, ou d'autres techniques
(enroulements, tissages, tapisserie, accrochages....) utilisant du fil.
Le yarn bombing investit la rue en utilisant et en recouvrant le mobilier urbain d'ouvrages à base de fil :
bancs, escaliers, ponts, mais aussi des éléments de paysage naturel comme les troncs d'arbre, ainsi que les sculptures
dans les places ou les jardins.
L'un des objectifs est d'habiller les lieux publics en les rendant moins impersonnels, en les humanisant et en suscitant la réaction des passants.
Dans certains pays, notamment les États-Unis, le yarn bombing reste une pratique illégale lorsqu'il ne s'agit pas d'une commande des pouvoirs publics.
Les tricoteuses reviennent en force, tricoteuses car à priori on a pas encore vu de tricoteurs yarnbombeurs...
mais ça peut changer !
À Nantes, les tricoteuses de la rue, ne pas confondre avec des dames patronnesses qui tricoteraient pour les sdf,
remettent le tricot au goût du jour, en l'affichant, non pas sur soi, mais dans la rue, sur des objets du quotidien, des végétaux.
Un art de la rue, du street-tricot en quelques sorte !
La ville de Nantes peut s'enorgueillir de possèder: "le Portail 0-90°" situé à la pointe est de l’Ile de Nantes près de l’Hôtel de région,
mais aussi la création lumineuse baptisée « De temps en temps » qui orne l’immeuble d’Harmonie Atlantique sur le quai Francois Mitterrand.
sans oublier "l’Angle DRAC" néon rouge, qui transperce littéralement le bâtiment de la DRAC des Pays de la Loire.
Trois oeuvres répertoriées de François Morellet (1926-2016) considéré comme l’un des acteurs majeurs de l’abstraction
géométrique de la seconde moitié du XXe siècle et un précurseur du minimalisme.
Ce que l'on sait moins, voire pas du tout, c'est qu'il en existe deux autres dans l’espace public Nantais !!!
La première, que l'on pourrait prendre pour un pan de mur carrelé à l’entrée de l’espace Cosmopolis, près du parking Graslin, dans le centre-ville de Nantes
est en réalité une œuvre monumentale de l’artiste choletais, que l'on peut cosidérer comme étant une grande page d’un livre, en céramiques blanches et jaunes.
Voyez dans quel état elle est !
La seconde, c'est la fontaine de la Médiathèque Jacques Demy. Elle est là, monumentale mais discrète, et ne fonctionne plus depuis bien longtemps
comme oubliée et ignorée.
la réponse tiendrait-elle dans cette remarque ?
« Lorsqu'une oeuvre artistique cherche à s'intégrer à l'architecture environnante, on fait acte de décoration.
Lorsque l'oeuvre cherche à s'y opposer, on fait alors véritablement un acte de création. »
je n'ose y croire !!!
Il s'agit vraiment d'un documentaire photographique censé nous faire prendre conscience de l'emprise du numèrique sur notre quotidien.
Une grande partie de ces images nous viennent de chine est-ce étonnant ? Pour autant sommes nous à l'abri de tels débordements?
un peu d'histoire :
Les premières Journées du patrimoine ont été lancées le 23 septembre 1984 par le ministère de la Culture français, à l'initiative du ministre
Jack Lang, sous le nom de « Journée portes ouvertes dans les monuments historiques », le troisième dimanche de septembre.
À la suite du succès de ces journées, le 3 octobre 1985, à Grenade, au cours de la deuxième conférence du Conseil de l'Europe entre les
ministres responsables du patrimoine architectural, Jack Lang propose d’étendre l’initiative au niveau européen. Plusieurs pays européens
tels que les Pays-Bas, le Luxembourg, Malte, la Belgique, le Royaume-Uni (Écosse) et la Suède, organisent rapidement des journées similaires.
Redevenu ministre de la Culture en 1992, Jack Lang passe la « Journée portes ouvertes dans les monuments historiques » de un à deux jours,
change son nom « Journées nationales du patrimoine ».
C'était à Nantes le WE dernier:
Lucho n'a que quelque "clins d'oeil" à vous offrir, mais si vous cliquez ici, vous aurez le programme
complet de tout ce qui était proposé à notre curiosité...
Je ne suis pas sur que deux jours suffisent pour découvrir l'ensemble du patrimoine (et du matrimoine) qui nous est proposé !!!
Par manque de temps, il va maintenant falloir attendre un an avant de poursuivre ou terminer ce que nous avons commencé.
Peut-on parler de matrimoine en découvrant l'exposition organisée par le collectif "à coté", composé d’étudiants et de diplômés de l’école d’architecture,
place Graslin lors de ces journées ?
La question doit être posée quand on prend le temps de découvrir "la rue" (nom féminin) qui qui dans 86,3 % des cas porte le nom d'un homme
lorsqu'elle porte un nom de personne !!!!
Pour approfondir le sujet le collectif donne à lire le premier n° de "ICI" leur journal
Cette exposition fait suite à l'initiative du collectif qui, depuis quelques jours, colle des plaques orange
sur des façades d’immeubles du quartier Graslin. Elles ont été apposées sous les plaques bleues habituelles des noms de rues.
C
Le Voyage à Nantes et la semitan s’associent à nouveau pour inviter l’artiste Amélie Bertrand à s’emparer de deux tramways,
comme des tableaux mobiles dans le paysage urbain.
S’emparant des tramways comme de deux objets traversant le paysage urbain, Amélie Bertrand traite leur surface en composant numériquement un décor issu de
son répertoire de formes et des réminiscences qu’elle a conservées de sa visite de la ville de Nantes.
Camouflant les tramways par une construction picturale basée sur des formes de pierres et de dallages, elle compose des paysages
synthétiques à partir de constructions insolites qui surgissent comme des mirages dans les quartiers traversés par les tramways.
Dans le cadre du Voyage, Nantes Métropole propose des événements culturels tels qu'expositions, art de rue etc ...
Je vous les ferais partager, sous cette rubrique, lorsque je les aurais moi-même découverts.
Après « Rouge #1 » de la plasticienne bordelaise Jessica Hartley, alias Rouge, puis "SELAH #2 "un nouveau graff monumental habille
l'un des murs de Trempolino il s'agit de "Shane #3".
c'est la troisième des oeuvres du projet baptisé le Mur de Nantes, mis en oeuvre par le collectif Plus de Couleurs
à la demande de la ville de Nantes.
L’idée est que, tous les trois mois, des toiles urbaines rhabillent l’imposante façade en béton (à l’origine un blockhaus) de Trempolino.
C'est au tour de SHANE de s'approprier cette toile monumentale pour en faire un univers graphique tout à fait différent.
Dans un intérieur surchargé et ouvert au regard du spectateur évoluent des objets disparates, des sculptures étranges, des personnages
inanimés et une nature luxuriante.
Au premier plan, les chaises revisitées de Le Corbusier et Mies Van der Rohe nous invitent à prendre place. Autour d’elles, la présence
d’objets aux formes démesurées apportent une étrangeté à la scène. La sculpture en forme de S qui trône fièrement au milieu du salon évoque
l’identité de l’artiste : SHANE. À côté de son initiale, des hommages à des peintres d’avant-garde rythment la composition. À droite,
la silhouette de la femme, peinte en blanc, renvoie à la fameuse Venus de Milo mais aussi aux Nus bleus d’Henri Matisse. En haut à droite,
la suspension rappelle l’une des œuvres emblématiques de Pablo Picasso Guernica.
Réalisée début juillet, cette oeuvre sera remplacée le 21 septembre 2021.
rencontre entre deux compagnons charpentiers et un artiste. le bois comme matière. l’évidence d’une fontaine.
et puis le décalage, l’eau provenant d’une gargouille disposée sur le bâtiment contemporain en bois ●
La Ruta Natural est le titre éponyme d’une œuvre cinématographique, matrice-palindrome du parcours.
La vidéo – combinant des images filmées, des décors, des modèles miniaturisés et des accessoires – jette immédiatement les bases d’un monde onirique.
Un homme masqué entre dans une voiture, et c’est le début d’une descente immersive dans une salle des machines en carton qui rappelle les
rouages d’un Tinguely. Cette œuvre vidéo, métaphore du processus artistique, trouve son origine dans l’élaboration des dessins,
de grands fusains méticuleusement saturés, pour l’élaboration desquels l’artiste construit au préalable une mise en scène artisanale.
Ici, une pièce aux murs lépreux dans laquelle on peut entrer est également reconstituée : un lit de fer verra se jouer la scène finale,
dans une plongée lynchienne dans l’inconscient. Dès lors, Rinus van de Velde construit sa mythologie personnelle,
une histoire de vie réalisée dans une incarnation plastique.
Une partie de l’exposition est également un dispositif de conservation. En effet, si Rinus Van de Velde invite Kati Heck,
dans une compagnie basée sur l’amitié, c’est pour mieux éclairer la dimension narrative que partagent ces deux artistes.
Kati peint à l’huile et à grande échelle, où Rinus dessine au fusain; mais les deux créent des croquis et des unités fictives.
Le choix que l’artiste a fait au sein des collections frac est très révélateur d’une famille esthétique dans laquelle il s’inscrit,
privilégiant un regard marginal, ignorant la logique d’appartenance. Il s’agit notamment de Rosemarie Trockel, John Armleder et Laurent Tixador.
Cette route sinueuse et tourmentée n’est pas aussi naturelle qu’il n’y paraît : regarder les dessins devient une opération de lecture,
ouvrant l’accès à la grotte mentale de la production artistique, mieux vaut en sortir. enfin indemne et reprendre le chemin.
« On est une quinzaine de taxi sisters à Dakar… au milieu de 15 000 hommes ! » Plus que de longs discours, le documentaire de
Theresa Traoré Dahlberg préfère le témoignage percutant de Boury Mbaye pour dire le chemin qu’il reste à parcourir pour approcher
une parité entre femmes et hommes… Il illustre aussi le propos de l’exposition présentée à la galerie de l’école d’architecture, à Nantes
: interroger la place des femmes dans les villes africaines d’aujourd’hui. « Nous voulons montrer le dynamisme et les mutations
des villes africaines, explique Cindy Olohou, historienne de l’art et l’une des deux commissaires de l’exposition Afrocity, urbanités enchantées.
Et aussi souligner le regard des femmes, engager une réflexion sur comment elles se définissent. »
Pas question ici de représentation binaire ou manichéenne. Les magnétiques photos de Lola Keyezua, artiste angolaise,
le trait de crayon humoristique du caricaturiste béninois Hector Sonon ou les clichés très réalistes de Guy Tillim, photographe sud-africain,
sont quelques-uns des regards qui sont proposés par 17 artistes aux univers très différents. On conclut la visite par une étonnante expérience
immersive dans un Dakar mystique et fantasmé grâce au film de Selly Rabi Kane que l’on visionne avec un casque de réalité virtuelle.
« Les situations sont bien trop diverses, on ne peut pas résumer ces questions à LA femme et à LA ville. Alors, on croise les regards,
les points de vue. » Ces propositions « respirent » avec la ville de Nantes, que la scénographie de l’expo laisse deviner par un jeu de
transparences.
Après « Rouge #1 » de la plasticienne bordelaise Jessica Hartley, alias Rouge, puis "SELAH #2" "Shane #3", un nouveau graff monumental habille
l'un des murs de Trempolino depuis le 19 septembre 2021 il s'agit de "X BIMS #4 » .
c'est la quatrième des oeuvres du projet baptisé le Mur de Nantes, mis en oeuvre par le collectif Plus de Couleurs
à la demande de la ville de Nantes.
L’idée est que, tous les trois mois, des toiles urbaines rhabillent l’imposante façade en béton (à l’origine un blockhaus) de Trempolino.
depuis le 21 septembre c'est l'oeuvre de BIMS qui habille le mur.