Le musée du quai Branly - Jacques Chirac ou musée des arts et civilisations d'Afrique, d'Asie, d'Océanie et des Amériques (civilisations non occidentales)
est situé quai Branly dans le 7e arrondissement de Paris, le long du quai de la Seine qui lui a donné son nom et au pied de la tour Eiffel. Le projet,
porté par Jacques Chirac et réalisé par Jean Nouvel, a été inauguré le 20 juin 2006.Ce musée est l'un des plus fréquentés au monde dans sa catégorie.
Le 21 juin 2016, dix ans après son inauguration, le musée prend le nom de l'ancien président Jacques Chirac, à l'initiative du projet.
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note de Lucho
Cette visite, uniquement photographique est réalisée avec mes photos, elle comporte deux parties :
- les collections permanentes
- La "boite" arts graphiques
...vers les collections
Pour rejoindre les collections, empruntons la rampe qui monte en pente douce. Tout en la gravissant, découvrons la Réserve des Instruments de musique.
Elle abrite un ensemble exceptionnel de 10 000 instruments du monde entier. Le sol est parfois irrégulier ? C’est volontaire.
Cela donne la sensation de parcourir un chemin naturel. Une rivière de mots projetés à des rythmes variables coule tout au long du parcours de la rampe.
C’est une installation de l’artiste contemporain Charles Sandison. 16 597 noms de tous les peuples et lieux géographiques présents dans les collections du musée
nous accompagnent jusqu’à leur source: le plateau des collections.
OCÉANIE Les collections océaniennes sont constituées d’objets venant de quatre grandes zones :
la Mélanésie, la Polynésie, l’Australie et l’Insulinde (les îles d’Asie du Sud-Est).
Papouasie Nouvelle Guinée............................; Mélanésie...........................; îles Salomon................................;
Vanuatu..............................; Polynésie
Australie sont photographiees ici essentiellement des peintures contemporaines aborigènes.
ASIE Entrez en Asie en commençant par la table d’orientation et arrêtezvous devant l’immense tambour de bronze de Java.
Le long mur en cuir beige qui traverse cette zone est dénommé « le Serpent », clin d’œil à cet animal craint et vénéré dans le monde entier. Il est le support d’une exposition pluri-sensorielle destinée à tous ainsi que d’espaces prévus pour le repos.
La collection asiatique présente des objets des cultures populaires, selon un axe est-ouest, de la Sibérie à l’Asie centrale, en passant par l’Asie du sud-est et l’Inde.
AFRIQUE Le musée du quai Branly - Jacques Chirac, abrite l’un des plus importants fonds d’art africain au monde.
Le parcours géographique invite à cheminer du nord au sud de l’Afrique, du Maghreb à Madagascar.
AMÉRIQUES L’Afrique se prolonge par les œuvres des descendants des esclaves noirs déportés en Amérique.
Puis le parcours vous emmène du nord au sud du continent américain : masques inuit, peaux peintes des Indiens des Plaines, costumes festifs de Bolivie,
parures d’Amazonie, sculptures des Mapuche du Chili.
Arts Graphiques
La boite arts graphiques est située à l’extrémité du Plateau des Collections, entre les zones Afrique et Amériques.
Tous les trimestres, elle propose un nouvel accrochage de photographies, de dessins ou encore de carnets de voyages issus des collections d’arts graphiques du musée
Singuliers au pluriel
12 janvier – 27 mars 2017
En 1945, l’artiste français Jean Dubuffet rassemble sous le vocable d’art brut un ensemble de créations
non-conventionnelles, jusque-là situées hors du champ de l’art.
Spontanéité et intuition incarnent pour lui l’essence du geste créateur, écartant de facto la formation artistique et échappant à tout conditionnement culturel.
Le champ a depuis été ouvert à d’autres formes d’expressions non académiques, notamment sous le terme d’art outsider introduit en 1972 par Roger Cardinal.
Bien qu’attentif aux productions extra-européennes, Dubuffet a considéré qu’un œil occidental ne pouvait mesurer le décalage entre la norme
et l’anticonformisme dans une autre culture. Pourtant, plusieurs travaux d’artistes extra-occidentaux ont fasciné un public européen,
incarnant une impulsion créatrice que Dubuffet avait mise en avant dans sa définition de l’art brut.
Nombre des œuvres sur papier réunies ici ont été réalisées par des autodidactes, comme les gouaches colorées signées de l’Algérienne Fatima Baya.
Toutes les productions présentées ne sont toutefois pas exemptes d’influences culturelles. Certaines sont nées de contacts interculturels,
comme lorsque le missionnaire et ethnographe Patrick O’Reilly demande en 1935 aux habitants de l’île de Bougainville d’illustrer les récits de leur culture,
ou encore lorsque les femmes de la région du Mithila en Inde retranscrivent sur le papier les motifs religieux peints sur les murs des maisons à l’occasion
des mariages. Au-delà de ces rencontres, un modèle a guidé la quête de créations singulières depuis les prospections de Dubuffet :
l’expérience visionnaire. Pendant près d’un demi-siècle, à la suite d’une révélation, l’Ivoirien Frédéric Bruly Bouabré a ainsi livré sa propre vision du monde.
Affranchies de leur marginalité, ces œuvres singulières ici rassemblées incarnent la diversité et la multiplicité des formes créatrices.
