L'EMOI PHOTOGRAPHIQUE 2018
6ème édition du festival photograhique d'Angoulème
du 24 mars au 29 avril 2018
REPERES...
L’Emoi Photographique est un festival se déroulant à Angoulême et sa grande agglomération en Charente,
2018 est sa sixième édition.
Il veut donner à voir par l’intermédiaire de l’exposition un panorama large de la pratique photographique, pour cette raison :
* Les photographes sont issus d'un appel à candidature.
* au moins l'un des travaux exposés aura été réalisé à partir d'un procédé ancien afin de faire découvrir au public des pratiques
alternatives et ce qu'elles permettent.
* chaque année, les organisateurs invitent jusqu'à cinq photographes d’un dont au moins est local et un autre africain, car
pour l'association éponyme organisatrice de l'événement, d'une part "Le Festival offre une vitrine aux photographes africains, une ouverture et un échange,
et d'autre part, l’Afrique est le lien fédérateur des membres de l'association.". Thème, Exposants ...
Le thème de cette année est « le corps dans tous ses états » il est décliné par 28 exposants
qui se partagent 13 lieux et 28 expositions du 24 mars au 29 avril 2018.
* Une invitée d'honneur :
ORLAN dont les self-hybridations seront exposées au Musée d'Angoulême.
* Quatre invités :
Gérard Chauvin artiste associée Lanah Shaï avec "Screen Clothes",
Joana Choumali avec "Taille-Fine",
Yann Calvez avec "Caryatides",
L'Atelier artistique de la Maison d'arrêt d'Angoulême avec "Échos d'ici, reflets d'ailleurs".
* Vingt trois photographes retenus par les organisateurs suite aux travaux fournis lors de l’appel à candidature
Alain Gillet, Arthy Mad, Céline Bataille, Charles Bonnefond, Clarisse Rebotier, Daniel Nassoy, Dominique Wildermann, Dorothée Machabert, Francine Couvret, Gérard Staron
Gisèle Didi, Hervé Cortinat, Jasmine Durand, Jean-François For, Julie Poncet, Juliette Berny, Justine Darmon, Ludovic Florent, Philippe Leroy et Candice Labrousse,
Samuel Hense, Sébastien Barthel, Stéphane Le Garff, Shingi Nagabe.
Dossier de Presse ...
La visite itinérante inaugurale. samedi 24 mars 2018
Peggy Peggy CALVEZ - ALLAIRE, directrice artistique de l'exposition, accompagnée d’ORLAN et de nombreux photographes exposants,
a mené une déambulation à travers les divers lieux d'exposition dans la ville.
14h15 départ de la visite itinérante à partir du Théâtre d’Angoulême.(avenue des Maréchaux)
17h vernissage au Musée des Beaux-Arts d’Angoulême.(Square Girard II)
Le temps était clément, la foule nombreuse (300 personnes ont été recensées) lors du vernissage vers 19h au musée d'angoulème.
Un fait d'inattendu : les participants à cette marche ont pu transporter les photographies de l'exposition "exodus" , dont l'accrochage à la maison des Peuples et de la Paix
a du être différé. Elle est devenue itinérante le temps d'un après-midi. C'est peut-etre ça un nom prédestiné !!!
les Photographes et leurs lieux d'accrochages ...
Musée d'Angoulème
1, rue Friedland - 16000 Angoulême
du mardi au vendredi de10h-12h30 et de 13h45-18h, Jeudi de 10h à 18h (à partir de 9h pour les scolaires) Samedi et dimanche de 14h à 18h
Entrée individuelle 5€ - tarif Réduit 3€
On ne présente plus ORLAN icone internationale (en 2014 elle obtient le prix de l'E-réputation, désignant l'artiste la plus observée et commentée sur le web).
Son travail interroge essentiellement le statut du corps et les oppressions politiques, religieuses et sociales que ce dernier subit. Cela s’exprime notamment
en ce qui concerne le corps des femmes. Son féminisme et son engagement sont parties prenantes de son œuvre.
Très tournée vers la 3D, les jeux vidéo, la réalité augmentée ou encore la biotechnologie, l’artiste bouscule les codes préétablis.
Elle est d’ailleurs la première artiste à utiliser la chirurgie dans ses performances.
Sa présence à Angoulème est un événement à quelques jours du vernissage de l'exposition "Artistes & Robots" au Grand Palais du 5 avril au 9 juillet 2018.
Métissage qui embellit, ajoutant les richesses esthétiques des uns aux autres.
ORLAN orchestre avec maestria le mélange des civilisations en devenant elle-même le creuset de cette alchimie.
"Ou vêtements écrans et préjugés" est une installation vidéo invasive, participative,
militante qui amène à se questionner sur la fragilité des libertés face à la mondialisation
3 séries de vidéo performance composent l'installation de Gérard Chauvin. L'artiste Lanah SHAI est associée à ces performances.
* Liberté des femmes
*liberté de choix identitaire
*liberté des corps, des désirs et de la pensée
Pour Charles BONNEFOND, la feuille devient un support privilègié à l'image avec qui elle entretient une relation de réciprocité.
Elle lui prête sa forme, son relief, sa texture et ses nervures. Elle lui offre son corps.
L’image trouve chair dans la feuille qui veut bien l’accepter et lui rendre vie, grain pour grain. Détachée de la plante ou de l’arbre,
la feuille meurt mais l’image qu’elle renferme devient elle-même sa propre matière.
Une découverte pour moi avec le grand plaisir de me faire expliquer la technique de
l'anthotype par l'artiste.
L’anthotype est une ancienne technique de développement qui consiste à utiliser les propriétés photosensibles de la chlorophylle d’une feuille et de l’exposer
à la lumière solaire dont elle se nourrit.
Ce travail n’a jamais été exposé.
Hôtel Saint-Simon
15 Rue de la Cloche Verte, 16000 Angoulême Ouvert toute la semaine de 14h à 19h
Joana Choumali a documenté les fabricants locaux en Côte d'Ivoire qui modifient et/ou créent des mannequins, avec des formes conformes au goût local :
hanches larges, poitrines et fesses généreuses. Mais fait insolite, ces mannequins sont peints avec une couleur de peau de type caucasien.
Ce type de mannequin s'appelle "Awoulaba", qui signifie "reine de beauté" en langue Baoulé de Côte d'Ivoire.
Des silhouettes grecques lointaines porteuses de toute une civilisation… Yann Calvez s’est inspiré de l’aura des cariatides,
statues des temples grecs pour exalter le corps féminin dans des montages où la mise en scène tend à faire s’éclipser ces femmes vers un destin mystérieux.
Exposition inédite.
Jeux d’ombres, de corps et de lumière, Luminismes recrée grâce à l’outil photographique ses propres formes de corps en suspension, souvent flottants et
toujours dansants dans un espace hors du temps.
Le projet "CONTOURS" est né d'une réflexion sur la notion de la place que chacune et chacun s'attribue au quotidien.
Subir un cadre imposé, sortir du cadre, créer son propre cadre, y trouver ses propres contours ...
Autant de questions auxquelles nous sommes confrontés continuellement.
« Le changement est toujours agréable ». Mon œil ! Oui, mon œil ! Cet œil, créateur de mon monde éphémère, photographe mental de précieux instants présents,
tu m’as cadenassée, menottée, ligotée tellement de fois ! Tu m’as prise en otage, tenue enfermée dans un univers sombre et restrictif… Laisse-moi voir autrement.
Extrait du texte de Marie-Charlotte Poirier
Dans son livre « La vie secrète des arbres » Peter WOHLLEBEN nous explique que les arbres sont des êtres vivants qui apprennent, se souviennent et vivent en communauté.
"Cela m’a donné l’idée de ce sujet : Pourquoi n’auraient-ils pas aussi des yeux ?" Francine COUVRET.
Gisèle DIDI (sélectionnée sur dossier) « Pénélope, librement emboitée »
La série « Pénélope, librement emboitée » aborde ce corps enfermé, contenu, qui trouve le moyen de s’articuler même privé d’espace,
cette force de vie, cette fin à venir. Des mots aggravent ou amortissent le manque d’espace.
Daniel NASSOY (sélectionné sur dossier) « Hommes Objets »
Objet de désir, objet de convoitise, objet commercial mais également objet délicat, fragile, l’homme-objet que l’on veut garder chez soi comme enfermé
tel un bijou précieux mais aussi comme objet de fantasmes.
A l’origine, cette série ne devait pas en être une, ce ne devait être qu’une seule et unique photographie. « Un autoportrait sous l’eau ».
Ce n’est qu’au fur et à mesure des prises de vue que Sébastien Barthel a réalisé le vrai potentiel graphique de cette technique.
Il s’est alors pris au jeu, et a enchaîné les prises de vue jusqu’à en perdre le souffle. (Apnée oblige)
Ce travail donne à réfléchir sur les difficultés et les tabous liés à la représentation du sexe féminin. Ces images dénonce le paradoxe de notre société
qui se veut libérée et qui pourtant semble en constante régression vis-à-vis de la vision du corps dénudé de la femme. Le but n'est pas de provoquer,
encore moins de choquer, c'est même tout le contraire, c'est un travail féministe, un travail militant.
Il était une fois... Il était une fois une grenouille qui se rêvait prince charmant ; il était une fois un papillon qui s'imaginait princesse dans sa chrysalide,
il était une fois un oiseau, un de ceux dont Prévert voulait faire le portrait...
Exposition inédite.
Centre Culturel Soëlys
2 place Rousseau - 16800 Soyaux Ouvert du lundi au vendredi 9h-12h30 et 13h-17h À partir d’Angoulême ligne 6 de la STGA
Papiers Plumes
21, rue des Trois Notre-Dame - 16000 Angoulême Ouvert du mardi au samedi de 11h à 19h30 sans interruption
Julie PONCET (sélectionnée sur dossier) « Sténocorpées »
« Sténocorpées » est une série d’autoportraits réalisés au sténopé numérique.
Inspirée de la série « cORpuS » de Louis Blanc, qui réalise des autoportraits dénudés en noir et blanc (exposés à Arles en 2012), cette série se veut être une réponse au féminin,
un dialogue qui se noue à travers les corps.
cette exposition n'a pas été vue par Lucho ... (manque de temps!)
Hôtel du Département
31 bd Émile Roux - 16000 Angoulême Ouvert du lundi au vendredi 8h-18h
Ces visages rayés illustrent concrètement la façon dont nous « rayons » ces personnes de notre société/de notre famille.
œuvres uniques jamais exposées.
« Un visage apparaît, un corps, l’écho d’une voix, dans l’espoir ou le regret nos fantômes et fantasmes jouent dans la lumière d’un faisceau ou se cachent
dans l’ombre, insaisissables… » (Agnès Fontana).
« Impressions » est une série poétique où visages et corps se fondent avec la nature, où les images sont comme autant d’histoires sur notre relation à la nature.
Les œuvres exposées sont des œuvres uniques.
Le monde de la taxidermie est un univers étrange, peu ouvert. On se retrouve dans l’envers du décor, dans un monde de création mais aussi de mort.
Cette pratique qui fascine Céline Bataille, rebute la plupart des gens. Pourtant, elle y voit de l’art, un monde à explorer, une envie de recréer la vie.
Ici, on crée et on oublie.. Les animaux naturalisés sont parfois les seuls témoins d’une espèce disparue, les vestiges d’une réalité passée.
Chaque être est unique et pourtant pluriel, il se doit de représenter l’ensemble de son espèce.
C'est d’abord un jeu.
Jouer avec le temps d’abord, en utilisant Instagram, outil résolument moderne, pour produire des images (flowergram) d’un autre temps,
proche des dessins d'herbiers du 18ème,
jouer avec l’usage, ensuite jouer avec la science enfin.
Exposition jamais montrée.
Maison des Peuples et de la Paix
50 rue Hergé, 16000 Angoulême Ouvert du mardi au samedi de 10h30 à 12h30 et de 13h30 à 19h.
Les réfugiés détiennent un trésor que nous n’avons pas nécessairement, nous qui sommes
confortablement assis sur nos canapés : ils savent ce que c’est d’être en vie.
Exposition inédite.
L'accrochage ayant du être différé, l'exposition "exodus" n'a jamais si bien porté son nom !!! Les photograhies
ont déambulé, portées par les participants au vernissage, et étaient exposées dans chaque lieu où nous sommes arrêtés.
les photos suivantes ont été prises lors de notre arrêt à l'hôtel de ville.
Cour de l’Hôtel de ville
Jean-François FORT(sélectionné sur dossier) « Les vies brisées du Rana plaza »
Le 24 avril 2013, à Savar dans la banlieue de Dhaka au Bangladesh, un immeuble de 7 étages s'effondre sur des employés du textile,
faisant au moins 1 138 morts et encore plus de blessés. Près de 100 corps ne seront jamais retrouvés.
Atelier d’art plastique de la maison d’arrêt d’Angoulême.(invité) « Echos d’ici, reflets d’ailleurs »
Ces photos résultent d'ateliers photographiques menés récemment par l'Unité Locale de l'Enseignement avec les détenus de la maison d’arrêt d’Angoulême.
Elles sont le témoignage d'ateliers artistiques menés ces derniers temps par Séverinne Frugier avec des hommes, femmes et jeunes incarcérés ici ou là…
En ce lieu propice à l'introspection, nous nous sommes rendus rapporteurs de nos propres vies.
C'est un projet mené dans les rues de Barcelone en 2017, où des gens ordinaires sont enveloppés de film plastique et de ruban adhésif, créant des cocons artificiels.
Emballés au centre de la ville, les personnes sont apparemment protégées, mais aussi fragilisées, par la visibilité et la transparence de ces enveloppes.
hôtel du Palais
4, Place Françis Louvel- 16000 Angoulême
50 rue Hergé, 16000 Angoulême Ouvert toute la semaine 11h-minuit
Cet ensemble de photographies est un poème sur la beauté, la grâce et la sensualité.
De votre naissance à votre mort, vous croiserez des nymphes, des ondines, des naïades…Elles vous séduiront, vous envoûteront et vous ne pourrez y résister.
Ici, il n’y a plus de notion de temps ni d’espace. Tout n’est que rêve de lumière, bienvenue dans le monde d’Amaterasu.
Alain GILLET (sélectionné sur dossier) « Les Grandes Dames »
La région des Landes est la plus grande forêt d’Europe. Bien avant c’était un immense pays marécageux, où les bergers se déplaçaient à l’aide d’échasses.
De nos jours, plusieurs groupes folkloriques font perdurer la tradition des danses sur échasses, qui sont à l’origine de la série « Les Grandes Dames ».
Curieusement, le dimorphisme de leur corps, donne à ces Grandes Dames une élégance étrange et rare.
Exposition jamais montrée.
Elle est un carnet vierge sur lequel elle écrit sa propre histoire. Elle remplit avidement ses pages comme si elle était pressée d’atteindre ses fins. Je suis la couverture qui la protège.
C’est moi que l’on corne, égratigne, salit tandis qu’elle reste au chaud, en mon sein. Je dis « je » mais nous sommes plusieurs, une équipe. Nous sommes un Corps.
Philippe Le Roy et Candice Labrousse
cette exposition n'a pas été vue par Lucho ... (manque de temps!)
Théâtre municipal d’Angoulême
Jasmine DURAND (sélectionnée sur dossier) « Arabesque nocturne »
Dans le silence de la nuit, une femme côtoie des éléments naturels avec lesquels s’instaure un dialogue. Sensualité féminine et nature envoûtante se mêlent
dans un climat nocturne et énigmatique.
« Arabesque nocturne » s’appuie sur le souvenir d’un rêve aux sensations visuelles fortes. Conçue comme une correspondance onirique, la série exprime une vision
de la femme et du corps à travers le prisme de la nature.
Justine DARMON (sélectionnée sur dossier) « Ambivalences »
10 légendes grecques pour décrire picturalement les passions ambivalentes et intemporelles qui animent les Femmes et les Hommes depuis toujours.
La mythologie Grecque est un système descriptif de l’âme qui a la particularité d’être extrêmement complexe, complet, imagé et toujours actuel.
Justine Darmon a souhaité partager la vision qu’elle a de chacun de ces mythes par une composition de neuf photos car dans la mythologie Grecque, le nombre neuf à une valeur rituelle.
Le choix du sépia, les contrastes forts, la texture de la peau, les postures des protagonistes et l’environnement viennent renforcer
cette notion d’intemporalité et font écho aux statues antiques grecques.