AVERTISSEMENT en raison de la pandemie, due au covid 19, qui s'est abattue sur le monde entier, la France a
adopté des mesures sanitaires strictes qui ont entrainé le report de l'édition 2020 et fortement perturbé celle de 2021.
Cette édition, la 9 ème s'inscrit dans le cadre de la renaissance des activités culturelles.
Croisons les doigts et merci aux organisateurs.
Qu'est-ce que l'émoi photographique ?
C'est un festival de photographie qui se déroule à Angoulême en Charente depuis 2013 a l'initiative de Yann et Peggy Calvez-Allaire,
photographes à Angoulème.
Peggy ALLAIRE est photographe diplômée de l'école nationale de photographie d'Arles.
Ce festival fait une place d’honneur à la photographie dite d’auteur avec une prédilection pour les travaux de l’ordre du récit. Il se veut être
une vitrine pour une photographie basée sur la cohérence du travail à long terme, pour une photographie décalée, européenne, africaine
mais aussi des autres continents, pour une photographie militante, militant pour un certain art de vivre ensemble, poétique ou non.
Thème et Exposants de cette 9ème édition :
Le thème : «Ombre et Lumière». Il est décliné par 20 exposants qui vont "accrocher"
dans 8 lieux différents du 9 avril au 8 mai 2022.
Les exposants :
* Dix-neuf photographes retenus par les organisateurs suite
aux travaux fournis lors de l’appel à candidature.
Alain RIVIERE-LECOEUR «Chaires de Pierre»,Les CHEVALIERS
« Kataclysme », Felipe ZAPICO « Fumata »,Olivier MATTEL
« Palais Italiens »,Dominique AGIUS « ID-ENTITY »,Dorothée MACHABERT « C'est pas mon genre »,
ARTHY Mad « Je consulte un psy »,Paule NEEL « Pavillon 3 »,
Justine DARMON « Sortir de son ombre »,Thierry PAREZYS « Persistance »,
MAF « je suis...sur le fil de mes émotions »,, Osvalde LEWAT « Moments »,
Franck BRUDIEUX « Un temps suspendu », Nathalie HAMM « Jeu éphémère »,
Matthieu BONIZEC « Ville parallèle », Grégoire DUPUIS « Âmes marines »,
Fabien DEBRABANDE « Vertige de l'ombre », Muriel PIERROT ,« Légumes »,
Alain GOIRAND, « Les bruissements de la lumière »,
* Une "invitée": Peggy Calvez-Allaire exposera « mon ange est mort ! » au Musée d’Angoulême
Dossier de Presse
Les lieux d'expositions
Hôtel Saint-Simon repère 1
15 Rue de la Cloche Verte, 16000 Angoulême Ouvert du lundi au vendredi de 12h à 19h samedi et dimanche de 10h à 18h
Jeune photographe autodidacte formée à l'autoportrait, Paule Neele explore les nuances de l'âme en scrutant les détails du corps.
Elle a demandé à des pensionnaires de l'Ehpad de Leforest, près de Lille, d'évoquer leurs souvenirs face à son objectif macro,
pour des "portraits chinois" emplis de pudeur et de poésie.
C'est en photographiant sa propre grand-mère que ce beau projet sur les personnes âgées a démarré.
Franck Brudieux vit et travaille à Toulouse.
D’origine bordelaise, Franck Brudieux a découvert la photographie à travers l’astrophotographie et le reportage sportif (quotidien Ouest-France).
C’est à l’occasion d’un reportage à Sarajevo en 1997 pour la fondation Danielle Mitterrand qu’il a amorcé une démarche d’auteur.
Cet approfondissement se fera par cours des Beaux-Arts de Nantes et le passage d’un CAP de photographe.
Ses photographies ont fait l’objet d’expositions dans les centres culturels français à l’étranger (République Tchèque en 2005)
et diverses publications dans les revues spécialisées (la revue des « métiers de le pierre », le magazine « Vous »…).
A l’origine de la création de deux collectifs : (l’autre vision et l’oeil en chantier)
Cette série débuta en 2008 et se poursuit toujours.
Sa particularité est que c’est le même lieu depuis 13 ans.
Photographe depuis une quinzaine d’années, j’ai sans doute gardé mon âme d’enfant, mais c’est avant tout en homme de la mer que j’ai vu,
dans l’écume Atlantique, des scènes, des personnages, des chimères qui nous invitent à poser notre regard et nos émotions grâce à la rencontre
d’éléments extrêmes qui s’affrontent et se confrontent.
Photographe et infographiste qui vit et travaille en Nouvelle-Aquitaine, Muriel Pierrot est diplômée en communication des industries
graphique et passionnée de photographie noir et blanc.
Infographiste durant 7 ans au magazine Sortir Label Charente, elle collabore depuis 2008 á la Revue Le Festin.
À noter sa collaboration au catalogue Drouot de La collection d’art populaire de Pierre Bellemare - Mai 2019.
Osvalde Lewat est née à Garoua au Cameroun. Très jeune, elle se passionne pour l’image. Lorsqu’elle réalise ses premiers documentaires
sur des sujets sociaux et politiques, son amour de la photo ne la quitte pas. Elle conjugue alors ses deux passions,
même si elle n’expose pas encore ses photos. Sur les tournages, elle photographie les
personnages, les lieux, les scènes. Elle capte les images d’inconnus qui croisent son
chemin, des ambiances qui la marquent, qui l’émeuvent…br />
Primée plusieurs fois pour son travail, elle a donné des cours de formation sur le
cinéma documentaire en Afrique et en Europe, et des master class dans des universités américaines.
Diplômée de Sciences-Po Paris, Osvalde Lewat a suivi des formations à l’Image à l’INIS (Institut National de l’Image et
du Son) de Montréal et à la Femis à Paris.
Depuis 2012, elle consacre la majeure partie de son travail d’exploratrice de l’image à la photographie. Elle poursuit, à
travers une approche éclectique de la photo, une réflexion sur l’altérité et le regard
MAAM - Musée d'Angoulème repère 2
Square Girard II - 16000 Angoulême
(payant en dehors du 1er dimanche de mai)
en avril :fermé le lundi - du mardi au vendredi de 10h-12h30 et de 13h45-18h, Jeudi de 10h à 18h (à partir de 9h pour les scolaires)
Samedi et dimanche de 14h à 18h en mai :fermé le lundi et le 1er mai - du mardi au dimanche 10h-18h -
Amoureux de l’image depuis toujours, Dominique a eu son premier appareil photo vers l’âge de 15 ans. Au fil des années,
la photographie est passée de l’état de passe-temps à hobby, puis de passion à métier.
Ses études d’Art (à l'Ecole des beaux-arts de Toulon) lui ont permis d'avoir un regard particulier sur le monde qui l’entoure,
ainsi qu'une réflexion sur la manière avec laquelle il veut l’interpréter.
Avec le nu comme point de depart, le decor comme élément essentiel, les Chevaliers Photographes captent l’instant qu’ils vivent,
les émotions qui les traversent, et jouent avec les codes de la mise en scène et du réel, pour troubler le regardeur.
Si bien, qu’au final, on ne sait jamais vraiment si la scène photographiée est bien réelle ou simulée. Ainsi, ils transmettent leurs
quiétudes, et leurs interrogations à travers plusieurs collections à retrouver dans leurs différents porfolios.
Tantôt tendres, doux, délurés, revendicateurs ou inquiétants, ils posent un regard sincère et se livrent avec simplicité,
revendiquent le vivant, le charnel, l’instinct et questionnent les interdits et la liberté, la nature humaine et son environnement..
C’est ainsi qu'est né le projets Kataclysm_e, alors qu’ils découvrent des espaces abandonnés.
La prise de vue, moment important, n’est pour moi qu’une étape.
D’interminables débats opposent les tenants de l’image brute à ceux, dont je suis, qui re-travaillent largement leurs images.
Au sortir d’une session de prise de vue je n’ouvre que rarement les rushs.
A l’immédiateté offerte par le numérique, je préfère retrouver ce temps discontinu qui prévalait au temps de l’argentique.
Le développement du film, l’examen de la planche contact.br />
Le moment où sous l’agrandisseur l’image s’impose, où le tireur dans un savant ballet des mains sculpte la lumière….
Tous ces temps sont une redécouverte de l’image qui se réinvente sans cesse.
D’avantage qu’une réalité faussée, dans mes photos je cherche à traduire l’impression, la sensation parfois même fantasmée, du moment.
Ainsi la gageure est d’essayer de partager cette même émotion avec le regardeur qui prendra le temps de s’attarder un instant sur mes images
Mon parcours professionnel d’une trentaine d’années dans l’univers du Social (Éducatrice spécialisée et cadre pédagogique dans un institut
de formation de travailleurs sociaux / Master Sciences de l’Éducation) est sans aucun doute le fondement de ce regard que je porte aujourd’hui,
au travers de mon objectif, sur les individus qui passent. Ou s’arrêtent. Sur ces lieux, ces objets qui parlent d’eux. Sur ces instants
éphémères du moment présent qui dessinent un passé. Un lendemain aussi certainement. Sur ces contrastes qui font la profondeur et l’unicité
de chacun, de son parcours de vie. Ressenti, présumé ...
Mon parcours personnel, avec ses joies, ses souffrances, ses incompréhensions ... est aussi le fondement de cette recherche incessante de
l’authenticité que j'aime tant capter en images, pour un semblant d'éternité ...
Je n'ai pu faire aucune photo de cette exposition, car le mur d'accrochage reflétait complétement la lumière extérieure.
Attiré par la photographie contemporaine, Olivier Mattel cherche avant tout à traduire ses émotions et à partager sa vision du monde
au travers de photographies assez sombres, souvent en noir et blanc, et où le flou domine.
A la recherche de toujours plus de créativité, il aime intellectualiser ses séries photographiques souvent inspirées de la poésie ou de
la philosophie, et sortir de sa zone de confort pour nous plonger dans le doute ou le questionnement.
J'ai le grand plaisir de faire partie de la 9ème sélection du festival l'Emoi Photographique d'Angoulême 2022 !
Vous retrouverez ma série « La coupole des ombres » au théâtre d'Angoulême du 29 mars au 23 avril 2022 (en décalé des dates du festival)
Un énorme merci à l'équipe de l'Emoi !! pour sa confiance.