L'Arbre dans la ville
Dans le film de la ville, l’arbre est un figurant immobile quand tout bouge autour de lui.
Pourtant, il nous recouvre et nous domine dès que nous décidons de l’observer.
Une fois de plus, grâce aux artistes, nous allons montrer ce que nous ne voyons plus.
Sur le parcours du Voyage à Nantes, les arbres remarquables que les créateurs choisis par nos équipes vont caresser puis interpréter
nous feront à nouveau lever les yeux.
Nous envisageons trois manières de montrer le rôle qu’ils jouent dans la nature en ville :
– En interprétant la matière et le monde fantastique que nous évoquent les arbres quand nous y prêtons attention, comme peut le faire
Henrique Oliveira avec une œuvre créée de toutes pièces.
– En laissant des artistes intervenir sur des arbres sans les blesser.
– En trouvant des dispositifs pour mettre en valeur, sans les toucher, des arbres « remarquables » et fragiles, œuvres d’art en soi.
Une vingtaine de ces créatures sont également signalée par un bijou autour d’une de leurs branches, dont la création a été confiée à
Aurélie Ferruel et Stéphane Pelletier, pour un parcours le long de la ligne verte mais aussi dans le Vignoble.
Jean Blaise
Directeur général de la SPL Le Voyage à Nantes
JEAN BLAISE, DIRECTEUR GÉNÉRAL DE LA SPL LE VOYAGE À NANTES
Ce sont quelques bribes de la mise en mouvement de cette immobilité que je vous invite à découvrir sous cette rubrique .
L'événement estival 2024
du 06 juillet au 08 septembre 2024
je ne peux pas venir à Nantes, mais je veux savoir ce que j'ai manqué...
Alorsje clique sur la vignette, ci-dessous !!!
Suivez la ligne verte... en ville, mais préparez votre parcours sur le plan
et lisez les explications ci-dessous ne sont présentées ici que les
nouveautés du parcours de cette année (les repères apparaissent en vert sur la carte et rouge dans mon texte...)
Partout dans la ville : "TROUVER LES ÉGARDS"
MAISON PELLETIER FERRUEL
Cette illustration, à retrouver sur la carte générale ou sur les cartes des quartiers, vous indique les huits endroits où vous
trouverez les "bijoux " décrits ci - dessous en suivant la "ligne verte" . Bon VAN
Le Voyage à Nantes a confié à Maison Pelletier Ferruel la réalisation de bijoux pour distinguer des arbres choisis
avec la Direction Nature et Jardins de la Ville, le long de la ligne verte à Nantes, pour ponctuer vos promenades.
En les remarquant, ils offrent de nouvelles perspectives sur ces paysages, aussi bien sensibles, poétiques que dendrologiques*.
Pour ces arbres, la Maison Pelletier Ferruel a imaginé et réalisé des bijoux de verre.
Inspirés des arts populaires et décoratifs, le résultat est un mélange harmonieux de tradition et d’innovation : précieux, uniques, et colorés,
ces objets d’ornement se dissimulent sur les branches des arbres, comme de légères excroissances organiques ou champignons
nécessaires au bon développement de l’arbre.
Chaque arbre possède son bracelet, son pendentif, son grigri… porte-bonheurs intrigants qui protégeraient du mauvais sort
et nous rappellent la présence remarquable de ces êtres à nos côtés.
QUARTIER GARE
Repère 2 : JARDIN DES PLANTES "L’HOMME DE BOIS" Fabrice HYBER,
La sculpture de 6,09 m de haut, réinterprète la silhouette de L’Homme de Bessines, œuvre emblématique de l’artiste.
Sur ce personnage colossal, conçu à partir de bois provenant d’arbres nantais, ruissellent des filets d'eau qui, avec le temps,
conféreront à sa surface une patine naturelle, que des mousses et fougères réensauvageront progressivement. Le suintement de
l’eau et le jet émanant de sa bouche alimentent un bassin abritant la richesse botanique des milieux aquatiques de la région
hébergeant des espèces rares et protégées telles que l’Angélique des estuaires, le Scirpe triquètre, la Marsilée à quatre feuilles.
Repère 3 : CIMETIERE DE LA BOUTEILLERIE "Glaner les germes" Aurélie FERRUEL et Florentine GUEDON"
Invités à intervenir au pied de plusieurs arbres à Nantes, les artistes réalisent deux sculptures en pierre, verre et terre en
relation avec chacun des arbres, et créent une fiction archéologique dédiée à la graine, s’inspirant des symboles et
des croyances qu’on leur porte.
À l’entrée du cimetière de la Bouteillerie, lieu de mémoire du 18e siècle installé sur d’anciennes terres maraichères, quatre
Tilleuls ont été taillés en marquise pour unir leur branchage. Sous ces arbres qui apaiseraient les âmes,
sortent de terre de gigantesques pousses en pierre qui aspirent les corps de glaneurs fossilisés.
Dans une danse arc-boutée, ils fouillent de leurs mains la terre pour ramasserquelques graines, alors que certaines déjà
sorties de terre, et repoussées par une force inexpliquée, surplombent ces êtres de leur= précieuse présence de verre
Repère 4 : Parvis -musée d'art de nantes - (10, rue Georges Clemenceau) "L’Alignement des grandes distances" Eric GOURET
Mars 2024 - Janvier 2025
Par la collecte de matériaux et d’objets, par l’usage de la couleur et de la lumière, l’artiste nantais Éric Gouret produit des œuvres
et installations sensibles, en lien étroit avec les espaces qu’il arpente et investit.
Pensé comme une suite de séquences à découvrir entre mars 2024 et janvier 2025, L’Alignement des grandes distances se déploie dans
le temps, en dialogue avec le volume et la transparence de l’espace vitré qui l’accueille.
Repère 4 : Patio et Chapelle de l'Oratoire-musée d'art de Nantes - (10, rue Georges Clemenceau) "Faire bonne(s) figure(s)" Pierrick SORIN
Artiste reconnu, le nantais Pierrick Sorin diplômé de l’école des beaux-arts de Nantes en 1988, s’est affirmé dans le domaine de l’art vidéo dès
les années 1990.
Au fil du temps ses oeuvres ont emprunté diverses formes : court-métrages, installations visuelles, dispositifs à effet holographique appelés théâtres
optiques. À partir de 2006, Pierrick Sorin a également signé, ou cosigné, des scénographies et mises en scène de spectacle, en particulier
dans le domaine de l’opéra.
L’exposition présente une sélection d’œuvres anciennes et récentes, tout en donnant place à une nouvelle création conçue
pour l’espace du Patio.
Installations vidéo et théâtres optiques mettent en lumière le goût de l’artiste pour la poésie de l’illusion. Le parcours proposé met en avant
les différentes facettes du travail de Pierrick Sorin, les liens qu’il entretient avec l’art, son histoire ainsi qu’avec la magie du cinéma.
L’exposition, qui se déploie dans le Patio du Musée d’arts et se poursuit dans la Chapelle de l’Oratoire se veut très immersive avec beaucoup
de créations audiovisuelles, s’inspirant en partie de l’œuvre de Georges Meliès. Elles questionnent notre quotidien, notre “vie ordinaire”
avec un soupçon d’impertinence et elles mettent, également, en exergue des situations où le personnage apparaît souvent comme un anti-héros en
décalage avec son environnement.
Le burlesque et l’absurdité portent une forme de réflexion philosophique sur le sens de la vie.
Quand bien même il s’agit de fiction, la frontière avec la réalité est assez curieuse et surprenante, tant les sujets abordés font écho
à du vécu ou de l’imaginé.
“Perdre ses clés et être gagné par l’angoisse”, “créer une machine à lire les rêves”, “tenter de tenir debout sur une savonnette”,
“vivre dans une maison de poupée” ou “marcher sur la lune” sont autant de sujets que Pierrick Sorin explore avec, tour à tour, autodérision et humour.
Si parmi les œuvres choisies, certaines mettent en jeu la question de la représentation, elles abordent plus généralement l’idée même de
la création artistique. Ainsi, les personnages laissent apparaître un portrait en creux de la figure de l’artiste dont la place dans un environnement
artistique et contemporain est constamment sondée. Face à la complexité du monde, il est celui qui bifurque vers l’absurde et interroge sur un mode
comique les fondements d’une démarche artistique autant que l’inscription de celle-ci dans l’environnement contemporain ou historique.
Repère 5 : Les Jardins d’Arcadie de la Visitation (108, rue Gambetta) "Le Désespoir des singes" Sébastien GOUJU
En clin d’œil l’artiste imagine une quarantaine de ferronneries intégrant l’apparition de primates, mais également de
volutes, de feuilles et autres éléments ornementaux faisant référence à la ferronnerie d’art.
Dans ce jardin à la française entouré d’un cloître, Sébastien Gouju « plante » ses sculptures à distance respectueuse d'un
Araucaria d’une dimension exceptionnelle.
Ici gentils troubles fêtes ou parasites inoffensifs, les singes, représentants du monde sauvage, dialoguent avec cet arbre
totem issu du passé colonial, introduit en Europe pour sa dimension exotique.
l'Araucaria, originaire du Chili, est appelé « Désespoir des singes » en Europe.
Cette expression serait apparue lors de son importation en Angleterre vers 1850, enraison de ses feuilles très rigides et pointues,
presque épineuses.
Repère 7 : Lieu Unique - quai ferdinand Favre "Que puis-je pour vous ?" Lauren Lee McCARTH
Pour sa première exposition en France, l’artiste californienne Lauren Lee McCarthy interroge la fragile limite entre technologie
et humanité dans des performances où elle prend la place de dispositifs gérés par l’intelligence artificielle.
Endossant divers rôles normalement contrôlés par des ordinateurs – assistante personnelle auprès de familles ou de
personnes âgées, services domotiques –, l’artiste obéit aux injonctions d’utilisateurs et fait surgir l’humain là où l’on ne l’attend
pas.
Dans un autre projet, particulièrement intime et engageant, elle propose à des couples souhaitant avoir un enfant de suivre
une grossesse fictive – de la conception à l’accouchement, les futurs parents contrôlent totalement son corps via une application
qu’elle a spécialement développée.
Que ce soit en se substituant à la machine ou en invitant l’intelligence artificielle dans notre vie quotidienne voire amoureuse,
l’artiste soulève des questions très universelles et actuelles sur le soin, la relation à l’autre et le pouvoir
Dans un bassin de pierre conçu sur mesure pour l’alcôve de l’édifice, Claire Tabouret intègre Deux Baigneuses qui emprunte
le thème du bain cher à l’histoire de l’art.
La sculpture en bronze représente deux figures féminines aux visages esquissés se ressemblant comme des sœurs.
L’une est assise tandis que l’autre, debout, repose son bras avec complicité sur sonépaule. Leurs maillots de bain à rayures leur
donnent un air rétro et estival. Leurs pieds reposent dans le bassin, tandis que des filets d’eau ruissellent sur leur corps depuis leur
tête. L’effet de patine donne l’illusion que l’eau a laissé une empreinte indélébile de son écoulement éphémère, marquant le
passage du temps.
L’artiste capte ce moment intermédiaire juste après les plaisirs des jeux de baignade : les moues et les postures
relâchées évoquent le repos et les pensées vagabondes qui l’accompagnent.
Claire Tabouret place le spectateur dans un récit à la fois étrange et familier, lui donnant
l’impression d’y prendre part tout en lui étant extérieur, et provoque ainsi un court instant
d’introspection, une simple contemplation.
Repère 9 : Atelier de l'Artiste - (25, rur Fouré) "Derrière la Porte" Pierrick SORIN
Pierrick Sorin ouvre pour la première fois les portes de son atelier au public.
Dans le petit univers singulier du créateur, on découvrire en particulier une installation visuelle
en lien direct avec l’œuvre Peindre et Nettoyer…que ce dernier a spécialement conçue pour le patio du Musée.
Plusieurs prototypes d’œuvres nouvelles sont également montrés et qui deviendront sans aucun doute de nouvelles œuvres
incontournables de la production foisonnante de Pierrick Sorin.
Repère 10 : MAISON RÉGIONALE DE L’ARCHITECTURE DES PAYS DE LA LOIRE - (28, rur Fouré) "BARTO + BARTO" Trait pour trait
La Maison régionale de l’architecture propose une immersion dans l’œuvre singulière et foisonnante de Bernard et Clotilde Barto,
figures incontournables de la scène architecturale nantaise contemporaine.
Maquettes, prototypes, ready-made, dessins, collages, pliages… l’exposition invite le visiteur
à découvrir le travail de ce couple iconoclaste
et son énergie créative. Leur production construite et
dessinée témoigne d’un dialogue intime et exigeant avec la ville et son fleuve.
Salle 1:
Salle 2
Salle 3
QUARTIER BOUFFAY
Repère 16 : Jardin de la Psalette "L'évasion" Cyril PEDROSA
Pour cette nouvelle histoire des fontaines Wallace, Cyril Pedrosa tisse un récit en quatre chapitres, dans quatre lieux du centre-ville
de Nantes : « Depuis 150 ans, les quatrcariatides des fontaines Wallace ont été sommées d’incarner Bonté, Charité, Simplicité
et Sobriété, et de porter un dôme sur leurs épaules afin d’étancher la soif des habitants des villes, privés de la rivière d’eau fraîche depuis
longtemps disparue. Mais aussi noble et vertueux que soit ce rôle, elles ne l’avaient ni choisi ni désiré. Alors, comme tant d’autres femmes à
travers le monde et à travers le temps, les quatre cariatides des fontaines Wallace ont patiemment organisé leur évasion…
Repère 17 : Château des ducs de Bretagne "Ivresse de l’encre" Lassaâd METOUI
Formé très jeune à la calligraphie, Lassaâd Metoui s’inspire tout autant de la peinture occidentale (de Matisse et de Paul Klee à
Soulages) que de l’art d’Extrême-Orient notamment japonais. Il fait évoluer son art dplasticien vers une modernité qui transcende les
cultures. Son talent, à la fois enraciné dans une tradition d’exigence esthétique et morale, est innovant et en fait un artiste majeur de la
discipline.
L’exposition présente une centaine d’œuvres inédites sur toile et papier, toutes créées pour l’occasion. Lassaâd Metoui poursuit son exploration
de nouvelles formes et de nouveaux matériaux. La forme arrondie sera l’un des fils directeurs de l’exposition à travers certains supports (les tondi)
ou certains matériaux (les miroirs).
Repère 18 : rue des Etats (face au chateau) "L'évasion" Cyril PEDROSA
Pour cette nouvelle histoire des fontaines Wallace, Cyril Pedrosa tisse un récit en quatre chapitres, dans quatre lieux du centre-ville
de Nantes : « Depuis 150 ans, les quatrcariatides des fontaines Wallace ont été sommées d’incarner Bonté, Charité, Simplicité
et Sobriété, et de porter un dôme sur leurs épaules afin d’étancher la soif des habitants des villes, privés de la rivière d’eau fraîche depuis
longtemps disparue. Mais aussi noble et vertueux que soit ce rôle, elles ne l’avaient ni choisi ni désiré. Alors, comme tant d’autres femmes à
travers le monde et à travers le temps, les quatre cariatides des fontaines Wallace ont patiemment organisé leur évasion…
Pour Le Voyage à Nantes, Séverine Hubard a été invitée à concevoir une sculpture pour un arbre monumental, un Pin radiata
d’environ 80 ans et 20 m de hauteur, situé aux abords du Miroir d’eau, face au Château des ducs de Bretagne.
Pour cet arbre, Séverine Hubard s’est inspirée du clocher tors – considéré comme un véritable chef-d’œuvre
compagnonnique – de la Maison des compagnons, proche du canal Saint-Félix, Gare Sud.
Elle réalise pour le Pin radiata la charpente d’un clochertors de près de 7 m de haut, renversé dans l’arbre.
Comme si elle avait pris naissance dans le nœud de sesbranches charpentières, cette structure se déploie et
semble avoir poussé à l’envers au même rythme quel’arbre. Quatre lucarnes plongent vers le bas comme
des branches tombantes et renforcent la visionarchitecturale de l’ouvrage.
Repère 20 : Duchesse Anne (arret du tram) "Luffy and the tree" Max COULON
Ce Pin semble avoir défié les lois de la gravité en poussant à l’horizontale. Dans un geste sculptural puissant et
d’une apparente simplicité, Max Coulon vient l’enserrer d’une main gigantesque, taillée directement dans un tronc de
Séquoia.
Geste à la fois terrible et comique, la sculpture joue entre l’apparente fragilité de l’arbre et la puissance de
la main de l’homme qui l’entoure. Cette main veut-elle faire ployer l’arbre sous sa force ou bien s’en saisir
pour le redresser ? Veut-elle le dominer ou l’aider à retrouver son inclinaison naturelle ? L’incertitude
demeure, à l’image du rapport de l’humain à la nature.
Repère 23 : Passage Sainte-Croix "Wildfire (meditation on fire) 2019-2020" David CLAERBOUT
Il pourrait s’agir de n’importe quelle forêt. Un long et lent travelling filme les arbres tandis que chantent les oiseaux.
Peu à peu, la caméra s’introduit dans la forêt, tout est calme et serein. La lumière filtre à travers les feuillages et souligne les
troncs des arbres, la terre et les feuilles au sol. Puis les couleurs et les ombres changent. Cette douce tranquillité est perturbée
par l’apparition d’un incendie qui consume calmement la forêt.
Le silence règne alors que les flammes s’accentuent et que rien pourtant ne semble arrêter le mouvement presque imperceptible
de la caméra dans ce paysage qui s’embrase.
Alors que les images offrent l’inexpérimentable, l’intensité du feu,
ainsi que l’immobilité et la désolation de l’image, se font ressentir.
Et si rien n’est réel, Wildfire est à la fois unecontemplation méditative et une alerte sur a fragilité du monde en conséquence du
réchauffement climatique.
Repère 25 : Cour de l’hôtel de Châteaubriant, dit hôtel de Briord (13, rue de Briord) "La Famille des Hybridus Sir Palm, Lady Palm et Monsieur Buisson, 2023" Jean-François FOURTOU
Lady Palm et Sir Palm, à tête de palmier, et Monsieur Buisson sont des Hybridus, nouveaux-venus dans le panthéon des
personnages de l’artiste.
Présentés récemment dans le cadre du parcours Grandeur nature au château de Fontainebleau, et à la galerie RX & Slag
à Paris lors de la dernière exposition personnelle de l’artiste, ils s’invitent à l’occasion de la nouvelle édition du Voyage
à Nantes dans la cour de l’hôtel de Briord.
Illustrant avec poésie et nostalgie des scènes de vie inspirées de la Belle Époque, et projetant une
image idyllique d’une humanité en symbiose avec la nature, ces trois personnages semblent tout à leur aise dans ce nouveau cadre
et attendent avec impatience de rencontrer leurs visiteurs
Repère 26 : Hotel de ville "Glaner les germes" Aurélie FERRUEL et Florentine GUEDON"
Invités à intervenir au pied de plusieurs arbres à Nantes, les artistes réalisent deux sculptures en pierre, verre et terre en
relation avec chacun des arbres, et créent une fiction archéologique dédiée à la graine, s’inspirant des symboles et
des croyances qu’on leur porte.
En entrant par la cour d’honneur de l’hôtel de ville, se découvre derrière un porche une petite cour où, non loin des salles où l’on
célèbre les mariages, un Magnolia a grandi effleurant de ses branchages les façades qui l’encerclent. Un autre glaneur de pierre
surmonté de graines d’un rouge éclatant, cherche sûrement celle de cet arbre de l’amour, pour l’emporter près de son lit et
protéger son ménage des mauvais sorts
QUARTIER FEYDEAU
Ligne 3 du Tramway :"Le Train fantôme" Florentine et Alexandre LAMARCHE - OVIZE
Le Voyage à Nantes et Naolib invitent cette année Florentine et Alexandre Lamarche-Ovize à
intervenir sur deux tramways de la ligne 3.
Investissant ces supports à la manière de tableaux mobiles dans l'espace urbain, le duo d'artiste imagine Le Train fantôme, un bestiaire
composite qui évolue dans une toile de fond peuplée de références à la ville : un éléphantpour les Machines de l’île,
des créatures sous-marines des romans de Jules Verne, un coq, un canard et une tortue que l’on peut rencontrer
au Jardin des plantes ; mais aussi des créatures plus exotiques comme un flamant rose, un hippopotame, ou un crocodile.
Cette joyeuse farandole est une hybridation de l’imaginaire et du réel, un mélange des genres et
des espèces, ponctuée de références à l’histoire de Nantes, ville portuaire marquée par les échanges commerciaux.
L’œuvre Un arbre, la forêt a été créée en 2012 à l’occasion du réaménagement du square Élisa Mercœur.
Réalisée à partir de la silhouette d’un arbre mort, l’œuvre d’environ 12 m de hauteur est composée
de trois arbres identiques tirés en bronze, sur lesquels sont posés environ 80 oiseaux déclinés à partir de cinq
modèles différents.
À l’occasion de l’édition 2024 du Voyage à Nantes consacrée à la figure de l’arbre, en collaboration avec
la Direction du patrimoine et de l’archéologie de Nantes et Nantes Métropole, l’œuvre Un arbre, la forêt a été
restaurée et achevée par un travail de dorure sur les oiseaux situés à sa cime.
Repère 30 : place Ferdinand Soil "L'évasion" Cyril PEDROSA
Pour cette nouvelle histoire des fontaines Wallace, Cyril Pedrosa tisse un récit en quatre chapitres, dans quatre lieux du centre-ville
de Nantes : « Depuis 150 ans, les quatrcariatides des fontaines Wallace ont été sommées d’incarner Bonté, Charité, Simplicité
et Sobriété, et de porter un dôme sur leurs épaules afin d’étancher la soif des habitants des villes, privés de la rivière d’eau fraîche depuis
longtemps disparue. Mais aussi noble et vertueux que soit ce rôle, elles ne l’avaient ni choisi ni désiré. Alors, comme tant d’autres femmes à
travers le monde et à travers le temps, les quatre cariatides des fontaines Wallace ont patiemment organisé leur évasion…
Repère 31 : Place Royale "L'Enfant Hybridus" Jean-François FOURTOU
En écho à son projet cour de l’hôtel de Briord, Le Voyage à Nantes a proposé à Jean-François Fourtou de réaliser une sculpture inédite
mêlant l’humain et le végétal pour la place Royale.
L’artiste a ainsi conçu L’Enfant Hybridus. Ce personnage géant de 5 m de haut à tête de palmier, en pyjama rayé et chaussons,
est assis sur la place, face à la fontaine, de manière totalement incongrue.
Cet enfant, autoportrait de l’artiste et « père » de la famille des Hybridus, joue avec facétie de son
environnement et semble en attente d’une symbiose future entre l’humain et le végétal dans cet environnement minéral.
pour plus d'infos, je clique sur la vignette, ci-dessous !!!
Pour cette 3e édition, l’ensemble des
établissements, - École nationale supérieure d’architecture, École des beaux-arts
Nantes Saint-Nazaire, École de Design Nantes Atlantique, le Pôle des Arts Graphiques (Grafipolis, Joliverie),
Mediacampus Audencia SciencesCom et les Écoles Créatives (Esma, CinéCréatis) - installées dans un seul et unique quartier
de tous les possibles, se rassemble autour d’une thématique commune questionnant notrerapport au vivant.
Le Voyage à Nantes s’immisce ainsi à nouveau au cœur de ces établissements aux architectures singulières. Il pousse leurs portes pour
en montrer le grand bazar créatif.
Au détour de la rampe, le visiteur découvre la place centrale de l’école, où s’exposent au sein
d’une scénographie chaleureuse des maquettes de maisons réalisées au 1/20, telles des maisons
de poupées à observer minutieusement.
En complément, l’Esma-CinéCréatis présentent des films d’animation sur le vivant visibles au cœur
de l’exposition. Le toit de l’établissement, rendu accessible, propose une vue spectaculaire sur
la ville et le fleuve, et laisse entrevoir un morceau de l’œuvre réalisée par Ariane Darpy.
repère 40 : École des Beaux-Arts Nantes Saint-Nazaire "GO WILD, DIALOGUER AVEC LE VIVANT" travaux d'élèves
Dans le cadre de l’ouverture de l’école pour le Voyage à Nantes 2024, les Beaux-Arts Nantes Saint-Nazaire et le Voyage à Nantes
s’associent pour proposer Go Wild, une exposition présentant les travaux de vingt-neuf étudiant·es en licence et master et Programme
International, autour d’une thématique : le vivant.
La commissaire - Colombe Lecoq-Vallon, diplômée des Beaux-Arts de Nantes en 2023 - propose une exposition qui se déploie dans la
galerie Open School et dans les espaces de la rue intérieure.
À l’occasion de la visite de l’exposition, le public découvrira les espaces de recherches, les ateliers de création et de
production, ainsi que l’architecture du bâtiment.
dans la
galerie Open School
dans les espaces de la rue intérieure
Pôle des Arts Graphiques : lycée de la Joliverie et Grafipolis
repère 42 : École de design Nantes-Atlantique "l'Arbre en ville : libre ou contraint ?"
Cet été, le City Design Lab relève le défi d’une exposition restituant l’ensemble des recherches étudiantes sur le sujet
de l’arbre en ville via un dispositif de design fiction questionnant le rapport de l’humain à la nature et au vivant.
repère 43 : Les Ecoles Créatives -
École Supérieure des Métiers Artistiques (ESMA) - CinéCréatis "La Bestiole"
Cet été, le visiteur pourra entrevoir, à travers la vitrine de l’établissement, des travaux de l’Esma
racontant les prémices du film d’animation, ainsi que le minutieux processus créatif qui le précède.
S’inspirant de spécimens d’insectes prêtés par le Muséum d’histoire naturelle de Nantes, les
étudiants s’attellent à la création d’un insecte inédit, toutefois réaliste et crédible.
Les élèves de l’école Audencia SciencesCom présentent sur les réseaux sociaux l’aboutissement
d’un travail éditorial réalisé avec la Direction nature et jardins. Les étudiants en communication partent
en quête des différents métiers qui constituent ce service municipal.
"Arborescences" Ariane DARPY
Au détour du parcours, les illustrations d’Ariane Darpy témoignent de traces
d’arbres imaginaires qui peupleraient les abords de ces architectures remarquables.
repère 48 : Fibois - Boulevard Léon Bureau "Bonjour Humains, ici les arbres"
Professionnels, artistes et arbres se sont associés pour proposer une création
originale, et invitent à un voyage sensoriel et immersif à la découverte d’un monde intimement lié au nôtre.
L’observation des métamorphoses physiques des arbres (Chêne, Séquoia, Iroko, Magnolia, etc.),
vous donne à voir et comprendre leurs besoins vitaux, leurs capacités extraordinaires d’adaptation
et les rôles essentiels qu’ils jouent dans notre vie.
Le temps d’une pause, pour leur bien-être et le nôtre, apprenons à mieux les connaître. Interrogeons-nous sur la place des arbres,
charpentes intemporelles des territoires, dans le dessein de nos espaces habités. Et si nous vivions au rythme des arbres ?
Dans le cadre de l’exposition, l’École Supérieure du Bois de Nantes et Paul Corbineau, conteursur bois, proposent de s’aventurer dans une
xylothèque originale et inspirée des collections uniques de l’ESB et du Muséum d’histoire naturelle de Nantes..
Repère 53 : Parc des Chantiers - La cale 2 Créateurs "Sportives" Anouk FLESCH, Alexandre CHAMELAT et Julia BRIEND
Cette exposition rend hommage aux sportives qui ont repoussé les limites et révèle le rôle crucial du sport dans
l’évolution des notions de genre et de la place des femmes dans la société.
Il y eut des pionnières : des femmes sur le terrain du sport professionnel qui osèrent défier les normes sociales établies.
Les photographies d’archives révèlent leur vive détermination.
Des pionnières aux sportives d’aujourd’hui, les archives dialoguent avec les photographies d’A. Flesch, A. Chamelat et J. Briend
pour célébrer les athlètes qui ont repoussé les limites imposées par la société, et souligner le rôle crucial du sport dans
l’évolution de la place des femmes.
Repère 57 : Parc des Chantiers - quai des Antilles "Le potager de la Cantine " Atelier Vecteur
Pour l’édition 2024 du Voyage à Nantes,Le Potager et ses 1 000 m2 dédiés à la culture se réinventent, passant d’une
production maraîchère à un engagement axé sur la sauvegarde et le partage de plantes potagères et aromatiques
diversifiées, dont des variétés paysannes, locales ou méconnues, sélectionnées pour leurs qualités gustatives.
Dans la continuité de leur précédenteinstallation, Entre-Temps, imaginée lors de l’édition 2022,
l’Atelier Vecteur redessine Le Potager de la Cantine. Les espaces sont réaménagés pour présenter une grande variété de plantes
aromatiques et de légumes surprenants.
La visite est repensée et adaptée aux publics, qui auront ainsi l’occasion de découvrir la diversité gustative du monde végétal.
Le Potager accueille l’œuvre Invendus-Bottes de Lilian Bourgeat, vision XXL et allégorique du
maraîcher qui aurait laissé ses outils de travail.
L’artiste :
Caroline Mesquita est une artiste française aux modes d’expression divers : sculptures, installations vidéos, performances,
arts plastiques… Puisant dans un répertoire visuel où convergent science-fiction et quotidienneté, elle crée
son propre vocabulaire iconographique et iconologique pour aborder la réalité contemporaine.
Elle réalise des environnements à échelle humaine dans lequel le visiteur rencontre des sculptures
prenant la forme d’humains, d’humanoïdes, d’animaux, d’engins, d’objets. L’exposition :
Caroline Mesquita, avec une grande liberté du geste, le métal en feuilles qu’elle découpe, tord, enroule, soude.
Les différents métaux (laiton, cuivre, inox ou acier) sont assemblés et leurs surfaces brutes noircies, patinées,
oxydées, brossées, ciselées.
Les mises en situation joyeuses et espiègles leur confèrent au-delà d’une présentation classique de la sculpture,
un fort potentiel fictionnel et imaginaire. Formes géométriques et anthropomorphiques, figures animalières et mécaniques,
objets de rites et découvertes archéologiques, scènes de catastrophe et fêtes dansantes composent ces tableaux figés
qui se prolongent en vidéos réalisées en stop motion dans lesquels Caroline Mesquita côtoient sous de multiples identités
les sculptures animées de mouvements saccadés.
Explorant sans cesse les possibilités de la vie d’une sculpture, Caroline Mesquita occupe l’espace d’exposition de la HAB
Galerie en un paysage de métal composé de nombreuses hybrides surprises métalliques. explications et commentaires par Lucho:
Vous trouverez ci dessous un plan renseigné de l'expo. le n° des photos renvoie à ce plan.
Un plaisir pour petits et grands de 7 à 77 (voir plus) ans !!!
Lors du voyage à Nantes (édition 2024), la HAB galerie ne devrait pas désemplir ! le cheminemnt à travers l'expo est suffisament
large et dégagé pour permettre de profiter au mieux des différentes oeuvres.
Cette visite de "découverte" sera pour Lucho suivie de beaucoup d'autres avec les amis qui viendront faire le voyage
mais aussi avec ses petits fils .
pour les vidéos : filmer à travers un oeilleton çà relève de l'exploit, la qualité du rendu s'en ressent !!!
Zoom sur 32
vidéos
Repère 61 : Frac des Pays de la Loire - Quai des Antilles "De plein-pied" Xavier VEILHAN
Artiste majeur de la scène française et internationale depuis plus de trois décennies, Xavier Veilhan,
investit tout l’été le site de Nantes du Frac avec une exposition sur mesure. S’appuyant sur la complicité
du scénographe Alexis Bertrand – ils imaginent un dispositif alliant sobriété et agilité –
pour accueillir les œuvres et les visiteurs. De grands volumes en carton dessinent un paysage minimaliste au service
d’une sélection d’œuvres récentes ou historiques bénéficiant de certains prêts exceptionnels.
De plain-pied invite le spectateur à une déambulation autour des questions de mobilité et d’immobilité,
d’équilibre et de chute, de bestiaire et de jeux d’échelle – thèmes fondateurs du travail de l’artiste.
QUARTIER CHANTENAY
Repère 64 : Square Schwob "Un pinus pinéa en l'an 2252" Yuhsin U CHANG
Un Pin parasol, peut vivre des centaines d’années, voire plus si aucun événement ne vient perturber
sa vie, ce qui n’arrive malheureusement que rarement sur notre Terre ! Face aux aléas climatiques
et environnementaux, il peut vivre environ 250 ans.
À partir de cette donnée, l’artiste a projeté en sculpture le diamètre que pourrait atteindre
cet arbre à l’issue de sa vie.
Comme si elle avait prélevé une section du fût de l’arbre à l’issue de cette croissance hypothétique, elle réalise une « tranche »,
révélant ses anneaux de croissance. La sculpture épouse la forme de l’arbre, tient compte de son inclinaison, et du nombre
de ses branches, dans un esprit de fusion.
Repère 67 : Musée Jules Verne -butte ste Anne "La fabrique du succès" Hetzel et la stratégie éditoriale des « Voyages extraordinaires »
Poursuivant le projet de créer une collection visant à « instruire en amusant », Hetzel -éditeur- pilote une remarquable stratégie éditoriale et
commerciale.
De la publication en feuilletons jusqu’aux éditions de luxe aux reliures en couleurs ornementées et dorées, annoncées
par les emblématiques affiches d’Étrennes, découvrez les coulisses de la fabrique dusuccès des « Voyages extraordinaires ».
Profitez de la présentation d’une sélection d’éditions originales aux décors variés, d’affiches
et d’esquisses préparatoires, véritables œuvres d’art, pour certaines inédites.
Repère 68 : Planétarium -butte ste Anne "PINK FLOYD- 50 years of the Dark Side of the Moon" HNSC Creative, Audrey POWELL
Sorti en mars 1973, l’album The Dark Side of the Moon de Pink Floyd fêtait ses 50 ans en 2023.
À cette occasion, l’International Planetarium Society (IPS), en accord avec Aubrey Powell, collaborateur créatif de longue date de Pink
Floyd et du collectif Hipgnosis, a fait appel à NSC Creative, spécialisé dans la production decontenu pour planétariums, pour illustrer
l’ensemble des titres de l’album emblématique du groupe.
Le résultat est une expérience visuelle, auditive, temporelle et spatiale, telle que seul un planétarium peut offrir.
Ce voyage immersif transporte le spectateur au cœur de l’œuvre de Pink Floyd
QUARTIER GRASLIN
Repère 70 : Cours Cambronne "Le sursaut des bois courbes" BARREAU & CHARBONNET
Si l’on devait choisir un arbre emblématique pour Nantes, le Magnolia grandiflora se dresserait fièrement parmi les prétendants.
Cet arbre majestueux, symbole de délicatesse, raconte à lui seul une partie de l’histoire de Nantes et
évoque le riche passé botanique de la ville.
C’est justement sur l’un de ces Magnolias que le duo nantais d’artistes designers Barreau Charbonnet imagine
un dispositif hybride, mi-chemin, mi-belvédère.
Escalier symétrique à volées doubles et montées divergentes et convergentes qui permet au public de sentir et d’admirer les fleurs
et les fruits du houppier, avec la Loire en toile de fond.
Repère 72 : 1, place Jean V "Musée Dobrée"
Le musée Dobrée réunit un ensemble patrimonialremarquable abritant des collections uniques
par leur richesse et leur diversité.
le musée se révèle dans toute son originalité comme un lieu atypique qui s’articule autour de trois bâtiments : un manoir du 15e siècle,
et deux extensions des 20e et 21e siècles.
Cet ensemble unique et éclectique abrite de multiples collections couvrant 500 000 ansd’histoire et 5 continents, à travers 2 400 objets
présentés, dont l’écrin funéraire pour le cœur d’Anne de Bretagne.
Repère 73 : square Louis Bureau (jardin du museum) "L'évasion" Cyril PEDROSA
Pour cette nouvelle histoire des fontaines Wallace, Cyril Pedrosa tisse un récit en quatre chapitres, dans quatre lieux du centre-ville
de Nantes : « Depuis 150 ans, les quatrcariatides des fontaines Wallace ont été sommées d’incarner Bonté, Charité, Simplicité
et Sobriété, et de porter un dôme sur leurs épaules afin d’étancher la soif des habitants des villes, privés de la rivière d’eau fraîche depuis
longtemps disparue. Mais aussi noble et vertueux que soit ce rôle, elles ne l’avaient ni choisi ni désiré. Alors, comme tant d’autres femmes à
travers le monde et à travers le temps, les quatre cariatides des fontaines Wallace ont patiemment organisé leur évasion…
Repère 74 : 12, Rue Voltaire "Muséum d'histoire naturelle "
Trésors & Biodiversité
Le Muséum dévoile au public ce qui fait sestrésors, les richesses patrimoniales de Nantes,jamais ou peu vues depuis longtemps, ou
acquises récemment… Ainsi, il s’agit d’émerveiller, grâce à la présentation de plus de 350 spécimens issus des réserves,
soigneusement sélectionnés et mis en valeur.
L’exposition raconte l’histoire des collections, de leur enrichissement, et témoigne de
l’évolution de la biodiversité au cours du temps. La symétrie des rêves - Fabrice AZZOLIN -
Aurons-nous jamais la possibilité de connaître le rêve d’un papillon ? Une exposition entre art et science où se mêlent véracité et fantaisie,
notices naturalistes et biographies artistiques. Dans les pas de l’évolution du vivant - Makiko FURUICHI À découvrir sur le parvis du Muséum, Explorations d’un territoire (Herbier photographique) - Carole RENARD -
Carole Renard s’est inspirée de l’herbier de Paul Émile Citerne, conservé au Muséum de Nantes,
pour réaliser 8 diptyques associant planches d’herbier et photographies d’aujourd’hui, accrochés sur les grilles du jardin du Muséum
Repère 75 : Place Graslin "Fitzcarraldo" Henrique OLIVEIRA
Henrique Oliveira investit la place Graslin avec une sculpture in situ qui crève le sol et rampe jusqu’au théâtre. Pour cette œuvre,
l’artiste emprunte son titre au célèbre film Fitzcarraldo (1982).
Réalisée entièrement en bois, tel un organisme vivant, puissant et intrusif, et composée d’énormes
branches qui s’entremêlent et s’étendent dans un mouvement dynamique, la sculpture est tout
aussi merveilleuse que terrifiante.
Lucho a photograhié la naissance de ce géant !!!
QUARTIER Talensac
Repère 79 : L'Atelier 1, rue Chateaubriand "Révolution d'un seul brin de paille" Claire AMIOT, Élise HALLAB,
Benoît TRAVERS et Clément VINETTE
Les lauréats du Prix des arts visuels de la Ville de Nantes 2022 présentent leurs œuvres réalisées ces deux dernières années.
Claire Amiot met en scène l’onirisme et l’étrangeté au cœur des paysages, pour mieux en révéler les failles et les souffrances.
Élise Hallab nous plonge dans la profondeur des couleurs et redessine l’histoire d’un paysage urbain en devenir.
Benoît Travers détourne la fabrique d’objets industriels avec une pratique degestes intuitifs, répétitifs, doublée d’un regard poétique.
Et Clément Vinette interroge avec humanité le corps au travail dans des univers aussi singuliers que ceux de la brocante ou de l’élevage.
Partout en centre ville : "le parcours OFF du VAN" Association Plein centre
Durant la période estivale du Voyage à Nantes, Plein Centre, l’association des commerçants et artisans du centre-ville,
vous propose de vous emmener au-delà de la ligne verte du voyage officiel.
Profitez d’un parcours artistique et végétal où les rues, devantures et vitrines de vos commerces préférés se transforment en
de véritables lieux de curiosité. Tout ceci, avec l’aide d’artistes, de designers et d’entreprises locales, faisant du centre-ville
un lieu créatif et inspirant. Les animations, les décorations et les œuvres se répondent pour proposer aux nantais une découverte
ou redécouverte unique de leurs commerces !
L’implication des commerçants permet aux « OFF du VAN » de contribuer chaque année au dynamisme, à l’embellissement et à l’animation
de notre beau centre-ville ! texte de l'Association Plein centre
les repères "vert clair" de cette carte sont en vert dans mon texte...
les repères "vert foncé" de cette carte sont en rouge dans mon texte...
Repère 15 : Pharmacie de Paris "Arbre géant" Philippe BARGMAN