le Voyage en Hiver 2023
du 25 novembre 2023 au 07 janvier 2024
je ne peux pas venir à Nantes, mais je veux savoir ce que vais manquer...
Alors je clique sur la vignette, ci-dessous !!!
Cette année, en traçant un parcours dans la ville comme nous le faisons pour Le Voyage à Nantes estival, nous pensons que
l’éclairage des façades et les compositions sonores créées par les cloches des églises, dont nous poursuivons la restauration,
transformeront puissamment l’ambiance de la ville.
La programmation s’inscrit autour de la création d’œuvresplastiques à la découverte de la ville et de son patrimoine, une programmation musicale,
la gastronomie, les animations des acteurs locaux : marchés de Noël, associations decommerçants, restaurateurs, etc
Jean Blaise, directeur de la SPL Le Voyage à Nantes
Préparez votre parcours sur le plan ci-dessous
les repères qui apparaissent en rouge sur la carte et dans mon texte situent les attractions déjà présentées en 2022.
les repères qui apparaissent en bleu sur la carte et dans mon texte situent les nouveautés 2023...)
l'inauguration
Le samedi 25 novembre, à 17 h 30, dans la lumière crepuscuaire d'un soir d'hiver, bien que nous fussions en automne, les discours
de Johanna ROLLAND, maire de Nantes et de Jean BLAISE, ont été une réponse virulente aux propos acerbes tenus à Nantes, mais aussi et
surtout par des Chroniqueurs sévissant sur des médias nationnaux à l'encontre de ce "Noël à la nantaise" avant même de l'avoir entrevu !!!
Ces attaques, a relevé Jean Blaise, non sans ironie, ont valu à cette 2ème
édition du voyage, un éclairage inespéré, un coup de projecteur sur un projet innovant et quelque peu iconoclaste.
C'est devant le pont-levis du Château des ducs de Bretagne que, Madame la maire, les élus et les organisateurs ont donné le coup d'envoi
de la fête au sons des cloches installées dans les douves, et des chansons interprétées par la chorale Y Birds x Le Voyage à Nantes.
Puis, les spectateurs, venus très nombreux, ont déambulé en ville, suivant le tracé du voyage en hiver... au rythme de la Green Line Marching Band
Repère 1 : " Mon Manège éternel" QUENTIN FAUCOMPRÉ Place du Bouffay
Quentin Faucompré propose une relecture audacieuse du traditionnel manège de la place du Bouffay.
Métamorphosant le mini-grand huit en une chenille des neiges, il crée une œuvre captivante qui nous transporte dans un
univers hivernal pas tout à fait comme les autres…
Mon Manège éternel revêt des formes mutantes avec des bonshommes de neige à six têtes, un monstre du Loch Ness de neige,
un chalet mystérieux ou une fusée-carotte.
Toutes ces formes ubuesques et étranges ne sont pas sans évoquer l’abondance et un certain désir aveugle de surproduction et de
surconsommation, nous rappelant l’emprise du consumérisme, surtout pendant cette période de fin d’année .
Pour cette nouvelle édition du Voyage en hiver, Le Voyage à Nantes propose à Virginie Barré
d’imaginer une évocation renouvelée d’un père Noël du 21e s., en écho au site de l’Autre Marché situé à proximité.
En véritable pied de nez à l’invitation, l’artiste suggère de retourner la situation en proposant une Petite maman Noël
qui affirme avec humour et légèreté un regard féministe.
Son installation résonne avec les questionnements d’aujourd’hui dans notre société et dans l’art contemporain a fortiori.
Petite maman Noël a un air joyeux et apaisant avec
ses grands cheveux blancs qui reposent dans son dos et sur ses épaules, elle est en tenue d’intérieur confortable (un jogging
avec des chaussettes de Noël) ce qui en fait quelqu’un de doux, bienveillant et réconfortant.
Elle est Accrochée en hauteur et auréolée de lampions et des luminaires de Noël,
Repère 3 : À toute volée cloches de l’Abbaye de Fontevraud Douves du Château des ducs de Bretagne
Dans les douves du Château des ducs deBretagne, l’annonce des heures est rendue visible avec À toute volée.
En collaboration avec l’Abbaye royale de Fontevraud, ce projet alliant patrimoine et art contemporain
est présenté en suspension sur l’eau.
Quatre cloches en airain, dont les décors ont été créés par des artistes pour l’Abbaye, s’intègrent harmonieusement dans la partition
de Dominique Blais.
Les réverbérations sonores de leurs tintements sur l’eau renforcent le lien entre la ville et le fleuve qui la façonne.
"Richard" (1,41 m — 1 635 kg) François Réau, 2021 (DO3)
Pour réaliser le décor du petit bourdon Richard, François Réau s’est inspiré des événements tragiques du 26 mars 1199.
Ce jour-là, le ciel s’assombrit lors du siège de Châlus-Chabrol lorsque Richard Cœur de Lion est atteint par un carreau
d’arbalète. Le roi succombera à cette blessure onze jours plus tard. L’artiste questionne ici la frontière entre présence
et absence en travaillant à même le moule de la cloche sur la fine couche de cire, repoussant ainsi les limites
de sa pratique du dessin.
"Pétronille" (1,152 m — 925 kg) Makiko Furuichi, 2022 (MI3)
Pétronille de Chemillé fut la première abbesse de Fontevraud, de 1115 à 1149. Elle incarne à ce titre un guide spirituel
qui va marquer l’identité de la communauté religieuse pour les siècles à venir. Makiko Furuichi a choisi de
représenter un dragon au corps serpentin recouvert d’écailles qui vients’enrouler autour de la cloche, à l’instar
du serpent qui se trouve sur la crosse de la religieuse, conservée au musée des Beaux-Arts d’Angers.
"Aliénor"(0,788 m — 313 kg) Barreau-Charbonnet, 2019 (DO4))
Pour réaliser le décor de la première cloche, Aliénor, les artistes Barreau-Charbonnet ont été inspirés par un motif aussi
poétique que familier : la fenêtre sous toutes ses formes. Comme une mise en abyme, la cloche représentant l’abbaye devient
elle-même une architecture, un habitat haut perché où réside l’esprit du lieu.
"Gabrielle" (1,278 m — 1 221 kg) Paul Cox, 2023 (RÉ3)
Elle est dédiée à Marie-Madeleine Gabrielle de Rochechouart, 33e abbesse de Fontevraud de 1670 à 1704. Née au palais des Tuileries
en 1645, elle est issue de la très haute noblesse. Proche des écrivains de son temps, elle est reconnue par ses contemporains
pour sa grande érudition qui lui vaut notamment le surnom de « Reine des Abbesses ». L’artiste a imaginé un décor évoquant à
la fois sa vie, celle de l’abbaye et du monde rural alentour en disposant plus de 100 images au fil d’une double spirale qui
parcourt la cloche de bas en haut.
Repère 4 : "L’Autre Marché" les Ecossolies Esplanade Feydeau (Face à la place du Bouffay)
Du 1er au 23.12
Pour sa 15e édition, le marché de Noël de l’économie sociale et solidaire reprend ses quartiers sur l’esplanade
Feydeau. Au programme de ce marché de Noël 100% local, une invitation à consommer autrement tout en se faisant
plaisir : large choix de cadeaux originaux et solidaires proposés par près de 70 exposants.
Repère 5 : "Le Marché de Noël" Place du Commerce et place Royale
Du 23.11 au 30.12.23
Pour sa 26e édition, le plus grand marché de Noël de l’ouest de la France avec près de 140 exposanst est impatient de retrouver
son public. Plongez dans la magie de Noël pour partager un moment convivial et chaleureux avec une offre de produits
diversifiée et qualitative ainsi qu'un programme d’animations.
Repère 6 : "le manège sapin" PLACE GRASLIN DU 23.11.23 AU 07.01.24
Repère 7 : "Le manège traditionnel" place Félix-Fournier DU 23.11.23 AU 07.01.24
Repère 8 : "Noël aux Nefs" les nefs PARC DES CHANTIER du samedi 23 au
dimanche 31 décembre 2023(sauf le 25.12), de 11h à 18h
Comme chaque année, des Nefs au Carrousel des Mondes Marins, en passant par la Galerie, ce sont toutes les Machines
de l’île qui scintilleront de mille lumières. La féerie de Noël revient ainsi sur le site :
mise en lumière, gourmandises pour réchauffer les papilles, ainsi qu’une programmation musicale et artistique...
On chuchote déjà à (re)découvrir : La Ballerine dans sa boule à neige, Le Petit Manège, des ateliers Make Me...
"À Flot d’airain" DOMINIQUE BLAIS En ville POINTS D’ÉCOUTE ET HORAIRES :
PLACE DU CHANGE, PLACE SAINTE-CROIX, PLACE FÉLIX-FOURNIER, DOUVES DU CHÂTEAU, PASSERELLE SCHŒLCHER (13H13 ET 17H17.)
À TOUTE VOLÉE, AU CHÂTEAU DES DUCS DE BRETAGNE (CF ci-dessus repère 3)
Malgré leur portée symbolique et leur présence marquante dans le paysage urbain,
les clochers des églises nantaises ne sonnent que lors de certaines fêtes ou cérémonies.
À Flot d’airain renoue avec l’annonce sonore du temps, toutes les heures, de 9h à 21h et célèbre la singularité de
Nantes, la rendant à nouveau vibrante de son patrimoine immatériel tout en insufflantune nouvelle vie aux clochers de la cité.
Cette symphonie fluviale et urbaine invite habitants et visiteurs à unir leurs pas au rythme du temps et du fleuve
Deux concertos se détachent de cette partition globale à l’échelle de la ville. Quelques minutes avant le moment d’impact, les cloches des
églises de Nantes se font entendre par vagues.
Plusieurs mouvements sonores s’opèrent furtivement d’ouest en est. Ces tintements parcourant les berges de Loire préfigurent
une réplique plus ample. Tels deux solistes au cœur de l’épicentre, les cloches de la basilique Saint-Nicolas (répliquées passerelle Schœlcher)
et de l’église Sainte-Croix (répliquées pont Haudaudine) jouent avec les queues de réverbération des cloches. Elles émettent des
tonalités introduisant progressivement des sonsévoquant la Loire, créant ainsi une atmosphère
étrange et envoûtante. La vague se retire ensuite progressivement en volées, à l’image d’une onde de marée de la Loire pour rejoindre
successivement chaque extrémité de la ville.
"La nuit je vois" VINCENT OLINET 600 MOULURES DÉCLINÉES EN 9 MOTIFS, 100 CONSOLES DÉCLINÉES EN 9 MOTIFS
41 MASCARONS — 35 FAÇADES SPÉCIALES,16 SCULPTURES MONUMENTALES Partout dans la ville
tout au long d'une flânerie poétique d'1,5 km entre le Château des ducs de Bretagne et la rue Racine, l’artiste révèle
la ville par la magie de l’hiver, transcendant les conventions de Noël dans une parenthèsehors du temps.
Tour à tour corniches, mascarons, consoles et autres personnages empruntés au répertoire
de la statuaire nantaise sont telles des extensions de la ville, des apparitions lumineuses en apesanteur.
L’instant patrimoine Projet La nuit je vois
12, place du Pilori (1744)
Sur la façade, chaque baie est surmontée d’agrafes ou de mascarons. Ces derniers représentent des figures allégoriques : au centre,
Éole ; au 3e niveau une évocation de Jean qui pleure et Jean qui rit,figures de la comédie italienne.
14, rue du Château (1673)
Le portail d’entrée est surmonté d’une frise alternant triglyphes et métopes ornées de têtes de lions, de bucrânes et de fleurons.
Le mascaron central à l’effigie d’un grotesque évoque la figure de Dionysos.
6, Allée Brancas (18e siecle)
Cet imposant ensemble est construit sur les anciens remparts de la ville. Sa façade néoclassique est ornée de
mascarons de dieux grecs tels que Poséidon, dieu de la mer, et Hermès, dieu du commerce : symboles de l’activité
maritime et commerciale de la ville. D’autres en rappellent la spécificité historique liée à la traite atlantique, via
des allégories géographiques : une évocation de l’Afrique derrière les traits d’une femme noire, l’Amérique avec le portrait
d’un jeune Amérindien coiffé de plumes. Traditionnellement, les mascarons représentent des figures effrayantes,
destinées à protéger les lieux. Ils seront rapidement associés à des figures exotiques et apparaîtront sur les façades des hôtels
particuliers pour témoigner de l’enrichissement des nobles par la traite. À Nantes, l’apogée de cette architecture
se situe dans le deuxième tiers du 18e s. En 1766, le mascaron dit « La Boudeuse » prend place allée Brancas, reprenant
le nom d’une frégate de l’explorateur Bougainville construite à Indret
15, Allée Duguay-Trouin (18e siecle)
Le portail d’entrée est surmonté d’une frise alternant triglyphes et métopes ornées de têtes de lions, de bucrânes et de fleurons.
Le mascaron central à l’effigie d’un grotesque évoque la figure de Dionysos.
Le Temple du Goût est construit entre 1750 et 1755 par l’architecte Pierre Rousseau.
Son décor sculpté monumental s’inspire de l’Antiquité (portique à colonnes doriques), tout en déclinant le « style rocaille »
caractérisé par le jeu des courbes et des contre-courbes (agrafes et mascarons).
Sculptures baladeuses... Projet La nuit je vois
...Les allégories du passage Pommeraye à retrouver Château des ducs de Bretagne.(Sculpteur Jean Debay (1802-1862))
Échappées de l’escalier du passage Pommeraye, les allégories du Spectacle et de la Marine ornent désormais l’entrée
du Château des ducs de Bretagne ! Leurs attitudes désinvoltes semblent défier les visiteurs…
...Sèvre et Cher, fontaine de la place Royale à retrouver rue de la MarneArchitecte Henri Driollet (1805-1863)- Sculpteur Daniel Ducommun du Locle (1804-1884)
Après l’achèvement de la place Royale à la fin du 18e s., le sculpteur nantais Ducommun du Locle propose d’y installer
une fontaine qui « animerait cette place qui n’attend que cette création pour être une des plus belles de France »
Au registre inférieur, la Loire est entourée par des allégories de ses affluents, deux féminines pour l’Erdre et la Sèvre,
et deux masculines pour le Loiret et le Cher. Suspendus rue de la Marne, le Cher et la Sèvre prennent leurs distances avec leurs acolytes de
toujours. Dans une posture nonchalante, ils semblentobserver les passants du haut de leur casquette,
à moins que ce ne soit l’inverse ?
...Candélabres du cour Cambronne et du pont Saint-Mihiel à retrouver place du Pilori,
rue Crébillon et rue du Couëdic
Ce modèle de lanternes carrées enlaiton des candélabres du cour Cambronne
porte le nom de son concepteur, Oudry, qui en déploya un grand nombre pour l’éclairage au gaz des rues de
Paris à la fin du 19e s. Les grappes qui composent cette version chimérique de candélabres sont inspirées des lanternes carrées en
laiton des candélabres du cour Cambronne.Vincent Olinet a conçu le fût de son candélabre en s’inspirant de ceux ponctuant le
pont Saint-Mihiel, construit en 1913. Avec La nuit je vois, ces candélabres fusionnent
en une forme mutante et onirique, et constituent un ballet de lumières dans la ville.
...Maison du Change à retrouver rue des Trois Croissants(15e siècle)
Les sablières, ces poutres disposées horizontalement, sont moulurées tandis que les poteaux et consoles
de bois qui soutiennent chaque étage en saillie présentent des personnages sculptés. Elles s’échappent pour s’adosser à l’angle de la rue des Carmes et de la
rue des Trois-Croissants avec celui qui pourrait-être saint Jean-Baptiste.
...Le cerf au repos à retrouver Place Fernand-SoilGeorges Gardet (1863 — 1939)
Extrait du groupe dit des Cerfs, cette sculpture, entièrement restauré en 2017 est présentée au Jardin des plantes Vincent Olinet en dévoile une version majestueuse aux couleurs invraisemblables.
...Les Chimères du Muséum d’histoire naturelle à retrouver rue du Calvaire(1871)
Dans la mythologie, les chimères sont des animaux fantastiques associant une tête et un poitrail de lion, un ventre de chèvre
et une queue de serpent ; parfois, comme ici, elles sont ailées. Leur représentation au 19e s. est popularisée notamment par Viollet-le-Duc
qui fait sculpter une galerie sur Notre-Dame de Paris. Au Muséum, leur présence sur un temple du
savoir peut surprendre ! Peut-être ne faut-il y voir qu’un motif ornemental ? Fuyant cette fonctionnalité, les chimères de Vincent Olinet sont descendues de leur
hauteur pour trôner en majesté rue du Calvaire.
...Uranie à retrouver place Graslin
L’attique du Théâtre Graslin présente les statuesde style antique de huit des neuf muses, filles de Zeus etde Mnémosyne, figures inspiratrices
des arts et de la connaissance. Chacune d’elles sera placée au-dessus de l'une des 8 colonnes de la la décoration n’a que huit colonnes.
Uranie sera donc exceptée Vincent Olinet la restitue dès 2022 en synthèse de ses consœurs, avec ses attributs étoilés.
Cette année, elle s’évade du Théâtre pour se réfugier un peu plus loin sur la place Graslin
...Mouflons à manchettes du Jardin des plantes à retrouver rue du Couëdic
Sculpteur Charles Valton (1851-1918)
Intitulée Mouflons à manchettes, l’œuvre, pour laquelle le jardin du musée Dobrée avait aussi été envisagé, est
finalement installée au Jardin des plantes. Elle fait partie du premier lot d’œuvresenvoyées à la fonte sous l’Occupation.
Il ne subsiste plusaujourd’hui que le rocher qui constituait son support.
Sur le toit du restaurant L’Entrecôte, la sculpture du Mouflon à manchettes
est aux aguets, comme pour retrouver ses petits disparus ?
"Chorale Y Birds x Le Voyage à Nantes" Durée 30 minutes Samedi 16/12/23 à 18h – Museum + lieu surprise !
Y Birds est une chorale pop à effectif variable qui s’égosille à Nantes depuis 10 ans. À grands coups de tubes choisis selon ses envies,
la chorale mixte des Y Birds réchauffe les cœurs endormis, réveille les souvenirs d’ados, propulse son énergie
à qui veut bien l’accueillir ! Une métamorphose rendue possible grâce à un enthousiasme à toute épreuve, une volonté de partager du soleil
avec son public, et une bonne dose d’autodérision. Y Birds se produit dans certains bars bien sentis, à l’occasion d’événements,
lors de vernissages d’expo ou de warm up de festivals…
La chorale s’invitera dans des lieux insolites de l’espace public pour offrir des instants musicaux plein de peps allant du disco au rock, français et anglais.
la vidéo a été tournée le 16/12/2023 au museum.