Non, vous ne rêvez pas,"il" est bien à l'envers !
Depuis plusieurs mois, les panneaux portant les noms des communes en France sont dévissés, retournés et revissés à l'envers. avec un slogan en
guise de signature : « On marche sur la tête. »
Qui est à l'origine de cette étrange épidémie et de ce slogan énigmatique ?
Ce sont les Jeunes Agriculteurs (JA) et la FNSEA qui ont dévoilé être à l’origine de ces opérations qui visent
à dénoncer une politique agricole qui "marche sur la tête" suite, d'après eux, à des normes trop nombreuses,
et a une concurrence déloyale venue des autres pays non soumis aux mêmes normes.
Cette "operation " décidée à la sauvette, dixit Philippe Bardy, à la tête de la FNSEA du Tarn, a démarré ainsi : « Nous avons eu l’idée un soir,
en réunion. Nous étions quatre ou cinq, c'était une sorte de réunion de crise, car les agriculteurs sont à bout.
On voulait agir vite. On se demandait quoi faire pour dénoncer les injonctions contradictoires.
Chez nous, quand on nous dit tout et son contraire, on dit qu’on marche sur la tête. C’est comme ça qu’est venue l’idée.
Mais on n’imaginait pas que ça prendrait une telle ampleur. Au départ, c’était symbolique et départemental.»
Parti du Tarn, ce mouvement fait tache d'huile et s'étend désormais sur tout le territoire.
Dans les Côtes d'Armor, c'était à la mi novembre...
A noter qu'il s'agit à chaque fois d'une opération menée en toute discrétion et professionalisme, de nuit, au rythme de « quatre minutes,
pas plus, par panneau ».
On relève que les auteurs de ces faits ne manquent pas d'humour ou sont attachés au terroir car les panneaux portant les noms bretons
des communes visées restent à l'endroit !!!
Prestigieuse station balnéaire depuis plus d'un siècle, Perros-Guirec est située dans un site naturel exceptionnel et protégé,
au sein d'un paysage insolite où la terre et la mer sont parsemées de rochers de granit rose aux formes qui semblent comme découpées par le vent.
Perros-Guirec est situé sur l'un des plus beaux sites naturels de France : le site protégé des landes de Ploumanac'h, qui borde la Côte de granit rose,
érodée depuis près de 300 millions d'années, qui offre un paysage remarquable de chaos granitiques aux formes insolites, s'étendant sur près de 9 km.
les photos que j'ai faites ne concernent absolument pas le Perroz du touriste moyen , simplement ceux qui, amoureux de ce "coin"
n'arpentent pas le sentier des douaniers ou s'esbaudissent devant les boutiques à souvenir du centre ville mais veulent découvrir l'âme de la ville
et certains de ses habitants...
Pour ce faire , il suffit de se rendre dans l'enclos paroissial et de s'y promener... vous y découvrirez alors les photographies de Mathieu PUJOL,
et un petit joyau à visiter: l'Église Saint-Jacques, classée au titre des monuments historiques.
La chaussée des Moines est un passage pierré édifié vers 950 par les moines du lieu sur la Sèvre Nantaise à Vertou,
dans le département de la Loire-Atlantique.
Cette construction avait un triple objectif : rendre possible la navigation en amont de Vertou jusqu'à la ville de Clisson,
permettre le passage entre les deux rives au niveau du bourg et enfin installer un moulin à eau afin de moudre de la farine.
Au XVIIIème siècle, les moines y ont construit une écluse pour rendre la navigation continue sans transbordement des embarcations.
Aujourd'hui,la Chaussée des Moines a été entièrement rénovée et consolidée,
un parement maçonné la recouvre désormais sur toute sa longueur. À son extrémité, côté moulin Gautron, l’ancienne passe à civelles,
hors d’usage, a été remblayée et la nouvelle passe à poissons permet de préserver l’équilibre écologique de la Sèvre.
la Chaussée des Moines est au coeur d'un circuit de promenade à Vertou.
Dans cette exposition, le Musée d’arts de Nantes pose un nouveau regard sur le parcours hors norme de Suzanne Valadon, de ses débuts comme modèle
jusqu’à son apogée en tant qu’artiste dans le Montmartre des avant-gardes.
Artiste autodidacte au destin hors du commun, Suzanne Valadon (1865-1938) a laissé un corpus d’œuvres fascinant, transgressif et sans concession.
Défendant avec ardeur la nécessité de peindre le réel, elle rompt avec l’idéalisation traditionnelle des corps. Elle peint des scènes intimes du
quotidien avec un cerne marqué et une richesse chromatique d’une incroyable modernité.
Possédant le chef d’œuvre Les Baigneuses (1923), acquis en 1957 grâce aux Amis du musée, le Musée d’arts de Nantes remet à l’honneur cette artiste
autodidacte, dont l’histoire de l’art a fait peu de cas après sa mort.
Avec environ 120 tableaux et œuvres sur papier, l’exposition retrace son parcours sur la scène artistique parisienne du tournant des 19e et 20e siècles,
depuis ses années de modèle (pour Auguste Renoir, Pierre Puvis de Chavannes, Henri de Toulouse-Lautrec…) jusqu’à ses œuvres personnelles les plus radicales.
La liberté avec laquelle elle aborde les genres traditionnels de la peinture (nus, portraits, natures mortes, paysages) met en évidence la position charnière
de cette figure emblématique du Montmartre des avant-gardes.
1- Du modèle à l’artiste : de Maria à Suzanne :
avant de devenir Suzanne Valadon, l’enfant de la butte Marie-Clémentine
Valadon se choisit le prénom de Maria pour être modèle pour de nombreux artistes.
2- Dessins et gravures : les débuts :
de sa première œuvre connue, un autoportrait au pastel de 1883 signé « Suzanne Valadon »,
à l’apprentissage de la gravure aux côté d’Edgar Degas.
3- Une révolution picturale par le nu :
riche de son propre passé de modèle et loin d’une approche réaliste,
l’artiste peint avec franchise et complicité de nombreux nus féminins.
4- Natures mortes et paysages :
en véritable peintre, elle a l’ambition d’embrasser tous les genres modernes de
son époque : le nu, le portrait, mais également la nature morte et le paysage.
5- Les portraits d’un cercle de soutiens :
les portraits peints par Suzanne Valadon témoignent d’un entourage
où se mêlent les liens familiaux, amicaux et professionnels.
Trois apartés thématiques donnent des éléments de contexte historique et explorent les voies qui s’ouvrent aux femmes artistes au tournant des 19e et 20e
siècles. Se focalisant tour à tour sur la vie des modèles dans le Paris du début du 20e siècle, la conquête sociale du statut d’artiste par les femmes à la
même époque et explore les multiples interactions possibles dans les milieux des avant-gardes du Paris artistique des années 1910 à 1930.
Trois questions essentielles sont ainsi soulevées :
1- Qu’est-ce qu’être modèle à Paris à l’époque ?
2- Comment pouvait-on se former en tant que femme ?
3- Quelle visibilité pour les femmes artistes ?
Omniprésente dans l’actualité, l’image humanitaire est entrée dans notre quotidien il y a plus d’un siècle. Elle nous paraît souvent
immédiate et univoque. La photographie cadre une scène et en offre une interprétation. Nous croyons tout comprendre d’un événement
sans même penser au hors-champ. Or la réalité du terrain est toujours plus complexe que sa représentation, qui est forcément fragmentaire.
L’exposition "Un monde à guérir" est le fruit de plus de deux ans de recherche au sein des collections du Mouvement international
de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge. Révélant un patrimoine resté peu exploré, elle présente des images datant de 1850 à nos jours,
produites avant tout pour informer de l’urgence de l’action humanitaire, mais parfois aussi plus confidentielles.
Réunissant de grands noms de la photographie, notamment de l’agence Magnum Photos, l’exposition inclut également des clichés réalisés
par les travailleurs et travailleuses humanitaires en mission. L’exposition offre ainsi une multiplicité de points de vue pour à la
fois questionner l’imagerie humanitaire et évoquer la complexité du terrain, au-delà de sa représentation.
Avant propos personnel
Cette expositio nest reconnue "exposition d’intérêt national" par le ministère de la Culture française.
c'est est la première en France consacrée à l’un des plus grands conquérants de l’Histoire : Gengis Khan.
Des plaines de Mongolie à l’extrême sud de la Chine, de l’océan Pacifique aux confins du Moyen-Orient, Gengis Khan et son armée mongole
vont édifier, au cours du 13e siècle, un immense empire.
À leur apogée, les Mongols contrôlent plus de 22 % des terres du globe, et le petit-fils de Gengis Khan, Kubilaï, grand khan des Mongols,
devient aussi empereur de Chine. Il fonde la dynastie Yuan et fixe sa capitale à Dadu (l’actuelle Pékin).
Après des années de conquêtes violentes pour instaurer cet empire, l’établissement de la Pax Mongolica permet un épanouissement
des relations commerciales, scientifiques et artistiques, entre l’Orient et l’Occident, permettant un temps d’échanges
interculturels sans commune mesure.
Avec l’apport d’objets venant des grands musées français et européens,
l’exposition propose de découvrir l’histoire du grand empire de Gengis Khan.
commentaire personnel de Lucho :
sur les deux dernieres photos ci-dessus, vous remarquerez que la mongolie actuelle, le point de départ de l'immense empire mongol a
été complètement épargnée par les épidémies de peste noire qui ont décimé l'empire ... Doit on y voir un signe du destin ?
Si la photographie arrête le temps et nous laisse de la réalité une représentation figée, elle excelle paradoxalement dans sa capacité à
traduire le mouvement. Tout ce qui change, évolue, se transforme, trouve à se condenser dans l’image.
Cet autre vocabulaire que le photographe met en place, donne à voir plus clairement le flux du monde,
il nous en livre une suite de regards calmes.
La ville en mutation, la société et ses évolutions, ses révolutions, nos peurs face aux grands changements, tout ce qui bouge nous défie.
Un tumulte que l’on ne peut conjurer, qu’il faut plutôt simplement regarder et concevoir !
L’exposition Fragiles est composé de 15 récits photographiques et d'une projection.
Ici, Passage Sainte Croix, 10 photographes
dressent un panorama sensible d’interrogations sur un monde plus que jamais vulnérable et incertain.
)
L’exposition Fragiles est composé de 15 récits photographiques et d'une projection.
Ici à l'Atelier, 5 photographes et 1 vidéo collective
dressent un panorama sensible d’interrogations sur un monde plus que jamais vulnérable et incertain.
« Mon travail repose sur l’utilisation du toucher et de la vue. Depuis 20 ans, je crée l’art pour aveugles en utilisant le braille et le graffiti braille
pour interpeller, interroger et titiller la curiosité de chacun », explique The Blind, dont la fresque géante – « le mur fait 23x12 m »
– a été réalisée en novembre par The Blind et deux acolytes, « par petits bouts du fait de la météo ».Elle s’étale désormais sur une des faces du
restaurant universitaire Ricordeau et s’inscrit dans le projet européen Street Art for Rights, utilisant l’art urbain pour lutter contre les discriminations.
Le concept en avait été imaginé avant l’été lors d’un atelier dans les Ateliers de Chanzy, où Pick Up Production a installé ses quartiers.
Un cartel est installé sous la fresque et reprend en braille, à destination des déficients visuels, les messages portés par l’œuvre :
« Arrêtons de brailler du noir » et « The Blind vous en fait voir de toutes les couleurs ».
L’idée est que, tous les trois mois, des toiles urbaines rhabillent l’imposante façade en béton (à l’origine un blockhaus) de Trempolino.
Le projet baptisé le Mur Nantes (MUR = Modulable, Urbain et Réactif), est mis en oeuvre par le collectif Plus de Couleurs
à la demande de la ville de Nantes.
A travers ce projet, Plus de Couleurs souhaite proposer de l’art accessible à tous, créer la surprise et animer la ville tout en mettant en
lumière la diversité de l’art urbain actuel.
Pour cette 4e saison, la direction artistique, pilotée par l’équipe de Plus de Couleurs, reste la même. Mélange de style et de technique,
artistes confirmés ou émergents, valorisation des différents styles picturaux présents dans l’art urbain et enchaînement permettant une
forte cassure visuelle. C’est cette recette inchangée qui permet au projet et aux artistes de gagner en visibilité et d'être toujours
au plus près du public.
Pour a réalisation de la première fresque de la saison 4, Plus de Couleurs invite l'artiste allemand N.O.Madski à venir présenter une oeuvre
contemporaine, abstraite et colorée.
La 3e saison du projet Le Mur Nantes a été marquée par la présence d’artistes venus de toute part pour proposer des oeuvres uniques et percutantes :
"#7 : ALFE"(Marseille), "#8 Matthieu Pommier" (Bordeaux),"#10 : Soem"(Nantes), "#11 : Iota" (Bruxelles).
Avant eux, 6 artistes avaient peint durant les deux saisons précédentes. « #1 : ROUGE » de la plasticienne bordelaise Jessica Hartley, alias Rouge,
" #2 : SELAH", "#3 :SHANE ", "#4 : BIMS ","#5 : ZEKLO", "#6 : LesGens".
"#12 : N.O.Madski"
N.o.Madski (né en 1978), également connu sous le nom de Nomad, est un artiste allemand. Il a commencé à faire du graffiti au début des années 1990.
Il vit et travaille aujourd'hui à Hambourg.
Avec son style, il est aujourd'hui considéré comme un représentant internationalement reconnu de l'écriture stylisée. Ses lettrages ressemblent à des
constructions mécaniques compliquées et apparaissent souvent comme des machines complexes et futuristes.