La peintre américaine Joan Mitchell (1925-1992) et le peintre canadien Jean-Paul Riopelle (1923-2002) s’inscrivent, à l’image de Camille Claudel et Auguste Rodin,
de Lee Miller et Man Ray, de Frida Kahlo et Diego Rivera, de Lee Krasner et Jackson Pollock, dans la constellation des mythologies sentimentales et artistiques,
où se révèle toute la portée d’un lien affectif étroit entre deux créateurs passionnés et audacieux.
Pour la toute première fois, l'exposition présentée à Landerneau retrace leurs carrières artistiques respectives à l’aune de leur relation, à compter de leur rencontre en 1955,
jusqu’à leur séparation en 1979 au travers d'œuvres emblématiques et principalement de grand format, fruits de leur travail réalisé dans le contexte particulier de
cette liaison.
L'exposition a été conçue par le Musée national des beaux-arts du Québec et réalisée en collaboration avec le Fonds Hélène & Édouard Leclerc pour la Culture,
avec le soutien d’Yseult Riopelle et Sylvie Riopelle, de la Joan Mitchell Foundation, et de collections privées et muséales internationales.
Commissariat : Michel Martin
C'est par pur hasard que j'ai decouvert cette exposition: à la recherche d'un "but de promenade" lors de mon séjour costarmoricain de cette semaine, je me suis souvenu que le FHEL
organisait non pas une mais deux expositions par an.> Certe l'exposition "d'hiver" de la fondation ne joui pas d'une couverture médiathique aussi poussée
que celle de l'été, entrainant un engouement important, mais le ou les artistes
présentés sont loin d'être des inconnus pour les amateurs d'art contemporain ou moderne.
Ne prétendant pas appartenir à cette population c'est en béotien que je suis arrivé aux Capucins.Quel beau dimanche !!!
J'espère que la galerie photos que j'ai réalisée parviendra à vous faire partager un peu de mon enthousiasme.
l'argument" :
Habillée d’une bande-son originale de Moriarty, cette exposition photo propose une joyeuse balade à travers un demi-siècle de musique
dans Paris et ses banlieues, sous le regard humaniste de Robert Doisneau.
En ethnographe de son époque, Robert Doisneau eut la curiosité d’aller partout.
Muni de son inséparable appareil photo, il a sillonné Paris et sa banlieue dans tous les sens. Des bals populaires aux fanfares, en passant par les cabarets,
il a croisé musiciens de jazz et vedettes de son époque.
Homme de spectacle, pour qui l’image devait être mise en scène, il répondait toujours avec bonheur aux commandes de journaux pour immortaliser
Georges Brassens, Juliette Gréco, Charles Aznavour, Claude François… et, bien sûr, son ami le violoncelliste Maurice Baquet.
« Quand nos routes se sont croisées, j’avais trouvé mon professeur de bonheur. »
Loin de la nostalgie, l’exposition permet de découvrir une autre facette du photographe, plus inattendue :
un homme résolument tourné vers demain, heureux d’immortaliser une nouvelle génération de musiciens dans les années 1980, comme les Rita Mitsouko ou Les Négresses vertes
...j'avoue :
n'avoir rarement pris autant de plaisir que durant ma visite de cette expo d'autant que nous avons prolongé notre parcours en allant à la recherche
d'autres clichés de Robert Doisneau dans les différentes salles, et époques musicales affèrentes, du musée de la musique.
J'espère que mes photos vous feront partager un peu de mon bonheur.
Comme promis, la visite se poursuit au musée de la musique dans lequel s'invite Doisneau ...
C'est une exposition qui ne figure même pas dans l'agenda de Nantes !!!
nous avons eu la chance de la visiter ce dernier jour grâce au "médiateur" de "L'Atelier" (voir l'expo ci dessous) qui nous a vivement conseiller de nous y rendre !
Un grand merci de nous avoir permis de découvrir ces masques appartenant à une colection privée (le collectionneur est décédé il y a 10 ans)
et qui n'avaient, jusqu'à présent, jamais fait l'objet d'une exposition publique.
Puisse mes photos vous faire regretter d'avoir manqué celà et qui sait, peut être permettre une nouvelle apparition de cette collection... avec moins de dicrétion !
Désiré Colombe, un site à enjeux multiples/
Le site Désiré Colombe est composé de bâtiments qui ont marqué l’histoire et la mémoire nantaise.
* L'institut Livet :
* La Bourse du travail :
* La Mutualité :
* Les salons Mauduit :
Aujourd’hui, la Ville de Nantes souhaite un projet d’ensemble pour ces ilots avec comme objectifs :
- La construction d'environ 120 logements dont 35% de logements locatifs sociaux et abordables
- La création d'un parking souterrain de 221 places
- Un pôle associatif de 4500 m² intégrant les salons Mauduit
- Un multi accueil petite enfance de 60 places
- Un espace dédié à l'équipe du Service des espaces verts et environnement du centre ville
- Un aménagement du jardin Say en parc urbain
L'inauguration de cet ensemble en centre ville a donné lieu à un événement culturel dont vous pouvez consulter le
programme
Lucho est allé sur place et a vu :...
Histoire... et modernité ! :...
* L'institut Livet : Les deux corps de bâtiments ont été construits pour l’école nationale professionnelle Livet
dans les années 1870 rue Désiré Colombe. Cette dernière a déménagé en 1910 vers le quartier Saint-Donatien.
* La Mutualité : Elle occupe la partie haute du site dont un petit pavillon édifié dans les années 1920 dans un style néo classique.
Ce pavillon est désormais un multi accueil petite enfance d’une soixantaine de places. D’une surface d’environ 600 m², il s’ouvre
sur l’espace public en rez-de-chaussée des nouveaux immeubles de logements.
* le Jardin SAY :
Accessible par la rue Désiré Colombe et raversé par un chemin qui rejoint la rue Evariste-Luminais, ce jardin de 3 000 m²
est caché derrière les immeubles, inconnu de la plupart des Nantais.
Au cœur de l’îlot, le jardin Say constitue un espace boisé remarquabledésormais ouvert aux habitants du quartier il
intègre un petit espace jeu dédié aux 0-3 ans et un parcours ludique pour les plus grands.
. L’orangerie a été restaurée tel un vestige.
À l’Est du jardin, à l’arrière du pavillon des Mutuelles, un bâtiment en bois héberge l’atelier des jardiniers du service des
espaces verts et de l’environnement (SEVE) de la Ville de Nantes, qui assureront la fermeture du jardin en soirée.
...Hier et Aujourd'hui :...
Le 3 juin 1892, Désiré Colombe, son Secrétaire général de la Bourse du travail adressait au maire une lettre indiquant que les syndicats
se tenaient prêts à discuter au sujet d’un local et d’une subvention.
L'opiniâtreté ouvrière se voyait récompensée le 12 février 1893 quand le Conseil municipal accordait enfin aux ouvriers les locaux du
18, rue de Flandres dans lesquels la Bourse du travail de Nantes se mettait immédiatement à l'œuvre.
En 1911,La municipalité acquiert les bâtiments de l'E.N.P. Livet (aujourd'hui lycée Livet) après son déménagement rue Dufour l'année précédente.
Elle souhaite notamment édifier au carrefour des rues Sainte-Marie (aujourd’hui Désiré Colombe) et Arsène Leloup un nouvel
immeuble pour y installer la Bourse du Travail. Le chantier est stoppé par la guerre, et le bâtiment n'est livré qu'en 1921.
En 2001, les syndicats quittent les lieux pour l'ancienne gare de l'État, sur l’Île de Nantes.
Les anciens bâtiments de la Bourse du travail et de l’institut Livet ont fait l’objet d’une restauration lourde avec renforcement des
fondations existantes, reconstitution de planchers et sciage de percements sur la façade rue Arsène-Leloup.
L’étroitesse du bâtiment Livet a été compensée par la création d’un volume contemporain alternant béton blanc et failles vitrées.
Les volumes élancés et la poésie des matériaux ont été mis en valeur.
L’ensemble présente des espaces atypiques et des ambiances singulières,
avec des pièces de grande hauteur et des murs chaulés laissant transparaître la pierre.
Cet ensemble réhabilité avec près de 4 000 m² SHON constitue le pôle le plus important sur la ville de Nantes pour
l’accueil d’une trentaine d’associations.
Ce nouveau pôle aura un rayonnement culturel et social d’échelle métropolitaine,
il va offrir en centre ville des locaux adaptés et confortables aux associations nantaises.
Il permettra de mutualiser les espaces comme les salles de réunion
et de créer de nouvelles synergies.
Il permettra l’accueil d’une trentaine d’associations nantaises dont des associations de quartier telles que
l’Amicale Laïque André Lermitte. Il hébergera les associations situées à Auvours tel qu’Adavi et l’association Ti Keltiek logée à Harhouys.
Les associations déjà présentes sur le site telles que FNATH et Corto Loisirs vont être relogées au sein du pôle dans de meilleures conditions.
un peu d'histoire :...
La Ville de Nantes souhaite conserver ce lieu chargé d’histoire, un simple hangar qui en 1905 va donner naissance aux salons Mauduit qui ont
été le lieu de moments forts de la vie nantaise : meetings, bals, banquets, etc.<
Dans les années 30,
une transformation remarquable de l’espace intérieur a été réalisée avec la mise en place de décors style Art Déco.
En 2002, des études techniques décèlent la fragilité de la charpente. Un arrêté de fermeture de la partie ancienne est pris par le maire de Nantes
au titre de la sécurité publique.
Dans un premier temps, architectes, experts en staffs, compagnons plâtrier staffeur stucateur du devoir, peintres décorateurs du
patrimoine ont travaillé conjointement sur la méthodologie de protection des décors dont chaque élément a été soigneusement déposé,
référencé puis entreposé avec protections dans une caisse numérotée.
les salons Aujourd'hui :...
Le salon Mauduit s’ouvre sur une cour pavée.
Cet espace sera de niveau avec la rue Arsène Leloup et accessible de plain-pied par tous depuis la cour du pôle associatif.
L’actuelle cour Livet constitue sa toiture.
L'accès au salon se fait par le « Hall de l’Arche » dans lequel "l’Arche de Noë" attribuée à tort à Jean Dunand,
artiste de renom de la période art déco, date en réalité des années 1945-1950, c'est une oeuvre de Pierre Dunand
(second fils de Jean).
Sur le mur de droite, la mosaïque contemporaine de l’artiste nantaise Delphine Deltombe, fait écho au laque « L’Arche de Noé »
installé sur le mur opposé.
Le buste de Jules Mauduit, sculpté par Jacques Raoult a également retrouvé une place d’honneur accroché au dessus de l'arche du grand escalier.
Devant nous, s'ouvre le salon proprement dit, une galerie de 1000 m2
d'une capacité d'accueil de 350 personnes en format conférence et 250 personnes en format repas.
L’acoustique du lieu a été soigneusement étudiée, à la fois pour la qualité d’écoute du public et pour éviter une diffusion du bruit à l’extérieur.
L’aménagement du nouveau salon Mauduit représente une réelle prouesse technique : une structure mixte acier-béton permet de franchir
une portée de plus de 18 mètres sans poteau, tout en supportant le poids de la toiture constituant la cour haute Désiré-Colombe
ce qui explique la disparition del'ancienne verrière qui est matérialisé par un périmètre de LED utilisés pour l'éclairage.
les décors sauvegardés ont permis la restauration à l'identique du style "Art déco" du salon est reproduit à l'identique . On y retrouve :
- *Les luminaires et garde-corps, la scène, le parquet, le grand escalier similaires au passé.
-* Cinq bas-reliefs en staff peints, représentant la Musique, la Danse, le Théâtre (la Tragédie et la Comédie), les Bacchanales et un Âge d'Or,
qui sont l'œuvre des sculpteurs Paul Guéry (1898-1977) et René Andrei (1906-1987).
"The Others" est un travail sur les codes sociétaux de l’Inde et ses modes de représentation.
Le matériau de base d'Olivier Culmann est une série de portraits rendant compte des spécificités visuelles et vestimentaires
définissant chaque Indien. Dans une société aussi cloisonnée que celle de l’Inde, il s’agit de retranscrire la variété des
éléments constituant l’identité de l’individu : religion, caste, classe sociale, profession, origine géographique…
Ces portraits se déclinent ensuite de façon protéiforme et selon les différents procédés de création iconographique pratiqués en Inde :
photographie de studio de quartier, utilisation de Photoshop par les laboratoires numériques, peinture...
Rendez-vous de la création contemporaine, Itinerancia réunit les oeuvres des artistes résidents en 2017-2018 de la Casa de Velázquez de Madrid.
Artistes présents :
Alejandro AZÓN BALLARÍN / Marie B. SCHNEIDER / Clément CARAT / David DE BEYTER / Nicolas DELPRAT / Frédéric DIALYNAS SANCHEZ / Juliette LE ROUX
/ Randa MAROUFI / Javier PALACIOS / Lucile PIKETTY / Amélie SCOTTA.
Une information plus complète sur ces artistes en cliquant ici.
C’est aussi l’occasion de découvrir le travail de Wilfried Nail, artiste de Loire-Atlantique qui a bénéficié à l’automne 2018 d’une résidence de trois mois
à Madrid avec le soutien du Département et de la Casa de Velázquez.
"Itinerancia" s’inscrit dans le cadre de la politique de soutien à la création contemporaine initiée par le Département de Loire-Atlantique
et d’un programme d’échanges culturels avec l’Académie de France à Madrid. Elle fait aussi l’objet d’un partenariat avec le Festival du Cinéma Espagnol.
Depuis le Noël de ses 9 ans où il reçut en cadeau le mythique Brownie Flash de Kodak, l’appareil photo n’a plus quitté Georges Rousse.
Alors qu’il est étudiant en médecine, il décide d’apprendre chez un professionnel les techniques de prise de vue et de tirage,
puis de créer son propre studio de photographie d’architecture. Mais bientôt sa passion le pousse à se consacrer entièrement à une pratique
artistique de ce médium sur la trace des grands maîtres américains, Steichen, Stieglitz ou Ansel Adams.
C’est avec la découverte du Land Art et du Carré noir sur fond blanc de Malevitch que Georges Rousse choisit d’intervenir dans le champ
photographique établissant une relation inédite de la peinture à l’Espace. Il investit alors des lieux abandonnés qu’il affectionne depuis
toujours pour les transformer en espace pictural et y construire une oeuvre éphémère, unique, que seule la photographie restitue.
Le musée Dobrée accueille dans les murs de son palais, plusieurs oeuvres inédites de Georges Rousse pour une grande exposition temporaire.
Dans ce lieu vierge de tout mobilier et objet de collections, il joue de notre perception, en créant des oeuvres énigmatiques chatoyantes.
Déployées, éclatées dans l’espace réel, les formes qu’il peint, dessine ou construit, se recomposent en images justes et lisibles dans la photographie finale.
Une invitation à découvrir "un autre temps et un autre espace."
Georges Rousse s'est laissé inspirer par le musée Dobrée et son palais. Souhaitant s'ouvrir à d'autres formes que le cercle, le carré ou le triangle,
il a été attiré par la poésie des mots de la géométrique des polygones et polyèdres : pentagone, décagone, icosagone ...
Grâce à ses photos de repérage sur le site, il est parvenu à faire évoluer son vocabulaire formel.
Il décide ainsi de dessiner dans le palais des formes qui lui semblent exceptionnelles comme le dodécagone, un polygone à douze côtés, et l'ennéagone,un polygone à neuf côtés.
Quelques précisions apportées par Lucho :
L'exposition comporte 3 oeuvres inédites; pour chacune d'elle, une "intallation" que l'artiste photographie ensuite.
il est interdit de photographier les installation...
J'ai dérogé une fois à cette interdiction afin que vous compreniez visuellement le processus.
Pour réaliser cette œuvre, Georges Rousse a travaillé à partir des anciennes vitrines du musée.
En voyant les coffrages en bois qui réduisent la pièce, l'artiste décide immédiatement de les découper pour agrandir l'espace et amplifier le phénomène
d'anamorphose. Ainsi destructuré, un nouvel espace apparaît dans lequel peuts' inscrire l'ennéagone.
Méditatif, contemplatif, futuriste ? Dans cette salle peut-être plus qu'ailleurs se perçoit la question de l'interprétation subjective des installations, de
ces métamorphoses invitant à la contemplation.
Pour réaliser cette œuvre, Georges Rousse a travaillé à partir des formes et des couleurs de son vocabulaire plastique habituel.
Ces grandes surfaces colorées sont peintes dans la profondeur du couloir vide. S'étirant et se déformant dans l'espace entrois dimensions,
elles reforment des signes géométriques parfaits révélés à partir du point de vue unique qui a présidé à leur réalisation (c'est le principe de l'anamorphose).
Pour réaliser cette œuvre, Georges Rousse a disposé son appareil photo à un endroit précis de la pièce pour avoir un point de vue unique à partir duquel le
dodécagone se révèle.
L'artiste regarde à travers son objectif et guide l'un de ses assistants qui marque des points dans
l'espace reliés ensuite les uns aux autres. Visible en deux dimensions depuis un point précis, l' œuvre se déploie de façon déformée dans les deux grandes salles
du premier étage du palais.
Josephine Meckseper est invitée par le Frac des Pays de la Loire à présenter sa première exposition personnelle dans une institution française.
Déclinée sur deux sites : à la HAB Galerie à Nantes et au Frac à Carquefou, cette double manifestation réunit une importante sélection d’oeuvres de l’artiste
allemande réalisées ces quinze dernières années, présentées en écho avec une sélection d’oeuvres de la collection du Frac.
Artiste et commissaire, Josephine Meckeseper intègre une vingtaine d’oeuvres d’artistes dont une majorité de femmes (Becky Beaskey, Sherrie Levine,
Valérie Export, Lili Dujourie, Monica Bonvicini, Corita Kent, Karla Black…) dans ses propres dispositifs de présentation, notamment des vitrines et des étagères.
En 2009, elle réalise un ensemble d’oeuvres qui traite des guerres menées dans des pays d’importance stratégique au nom des intérêts nationaux des États-Unis.
Josephine Meckseper isole les plates-formes pétrolières de taille réelle de leur contexte d’origine (Untitled - Oil Rig n ° 2).
Elle oppose ces icônes de puissance industrielle à la réplique du bunker de la Seconde Guerre mondiale, Untitled (Bunker), faisant écho aux bunkers
photographiés et décrits par Paul Virilio dans son livre Bunker Archaeology (1975).
L’intérêt de Meckseper ici est de créer des liens entre les intérêts économiques américains, l’énorme dépendance de l’industrie automobile à
l’égard de ce combustible fossile et les guerres menées au Moyen-Orient.
Dans le cadre de la série d’événements Nantes sur les routes de la soie (fev 2019 > fev 2020), le Passage Sainte-Croix accueille une exposition exceptionnelle
de Qiu Zhijie artiste, enseignant, militant et penseur qui vit entre Pékin et Hangzhou.
Qiu Zhijie, explorateur de l’imaginaire invite au voyage à travers ses cartes géographiques, représentations uniques du monde qui l’entoure.
En convoquant les mythes, les contes de fées, les légendes du monde entier, en explorant les langages et les littératures, en cartographiant
les échanges scientifiques et philosophiques, l’artiste met ses pas dans ceux des missionnaires jésuites envoyés d’Europe en Chine au XVIème siècle,
initiateurs des échanges entre la Chine et l’Occident.
Dix-neuf de ses œuvres sont exposées, dont deux réalisées spécialement pour cette exposition, en hommage à Jules Verne.
Des cartes mais aussi des créatures mythologiques inspirées d’une fusion de traditions culturelles révèlent l’univers scientifiquement onirique de l’artiste.
Parcourir la « mer des humanoïdes amphibiens », éviter le Léviathan, rejoindre la « péninsule du monde entier », contourner le « lac des animaux parlants »
et franchir « la chaîne des monts des hybrides » pour enfin atteindre « l’île de la divine création »… Voilà quelques pistes que je vous invite à suivre sur mes photos !!!
En 1910, Guist'hau sous-secrétaire d'Etat aux Beaux Arts, fait attribuer à la ville un groupe de 3 cervidés réalisé ar l’artiste animalier Georges Gardet .
Il ne faudra pas moins de deux ans et un copieux échange de correspondances pour mettre au point le financement de l'opération.
La statue en bronze intitulée « Les cerfs au repos » est coulée aux Fonderies Artistiques Malesset Thiébaut Frères à Paris, est transportée sur camion d'un seul bloc
par la société de transport J, Schreter. La taille imposante de la sculpture pose de nombreux problèmes tout le long de l'itinéraire:
elle arrive enfin à bon port le 5 Août 1911.
Lors de la Deuxième Guerre mondiale, l'ensemble fut démonté et des parties ont disparu. Le cerf et le faon on été retrouvés au service des eaux.
Un fondeur d'art, Monsieur Droneau connaissait l'existence de cette statue et favorisa sa remise en état.
Il se vit attribuer la restauration du faon et sa fixation sur le socle
et le 10 Février 1994, le faon fut réinstallé seul, près de l’entrée sud du parc et non pas dans l'enclos des animaux.
En 2017, la ville de Nantes décide de procéder à une restauration complète de l'oeuvre.
La biche et les éléments manquants du grand cerf sont recréés à l'identique par l'entreprise Creaform et la fonderie de Coubertin.
le trio de cervidés a été inauguré le vendredi 14 septembre 2018
Retour(s) de guerre, propose de montrer comment les habitants du département reviennent à un quotidien et surmontent cette période singulière
et extraordinaire qu'a été la guerre, ses traumatismes et les changements qu'elle a engendrés.
le programme complet du festival, c'est ici
Considérée comme l'une des plus vieilles cités habitées au monde, Matera est célèbre pour ses habitats troglodytiques
(les Sassi di Matera, littéralement pierres de Matera), classés sur la liste du Patrimoine mondial de l'humanité établie par l'Unesco.
Matera est l'un des principaux lieux de tournage du film des années 50 à nos jours. Le chef-d'œuvre de Pier Paolo Pasolini :
« L'Évangile selon saint Matthieu » en 1964 et le film de Mel Gibson, « La Passion du Christ » (2004) ont été tournés ici.
L'exposition illustre ces métiers anciens qui font partie de l'identité de Matera, ses communautés et leur évolution.
De grands noms de la photographie, tels que Gerhard Rohlfs, Rinaldo Della Vite, Aldo La Capra, Mario Cresci ont fixé ces changements
sur la pellicule. De précieuses images d'archives privées, dont beaucoup n'ont jamais été publiées auparavant, complètent ces clichés.
Lucho en a "dupliqué" quelques uns ci-dessous.
* Nantes Collective Show by Espace LVL :
Près de 20 artistes graphiques locaux et nationaux répondent présents à l’invitation de l’Espace LVL pour exposer leurs travaux au coeur
de la Galerie des Opsessions. Cette exposition collective tournera autour du thème de l’obsession.
liste des exposants :
A deux doigts • Antoine Corbineau • Appelle Moi Papa • Atelier La Casse • Bengal • Docteur Paper • Fago Studio • Georges
• Johan Bertrand D’Hy • Jonathan Gowthorpe • Julia Wauters • Marion Barraud • Paranomen • Perinane • Pierre Poux • Rodeo Basilic
• The Feebles • Yoko Homareda• Yvan Hydar • Vilx • L’outsider • Plastic Bionic • Mioshe • Selah • Grems
Grems :
En plus de coordonner la direction artistique de la Galerie et de refaire la tapisserie du lieu, Michael Eveno, alias Grems,
affiche son art dans une mini-expo. Une pièce entière lui est consacrée.
La plupart des oeuvres de Grems et des autres artistes exposés pourront être achetées directement sur place.
Lucho a fait l'ouverture, jeudi 14 février à 16 h !!!
beaucoup de Monde mais pas vraiment la population qu'on croise lors des vernissage, mais c'était animé et bon enfant, et l'exposition est très tès intéressante
(géomètrique et colorée, m'a dit mon épouse. Comme j'aime a t elle ajouté !
Dans l’espace de 250 m2 donnant sur le parvis de l’école, l'Open School Galerie des Beaux-Arts de Nantes accueille des expositions
de jeunes artistes, étudiants, anciens étudiants, internationaux et des propositions de commissaires d’exposition invités.
"Nos doubles" est l'exposition collective de trois jeunes artistes plasticiennes issues d’écoles d’arts, Irma Kalt (dnsep 2012),
Minhee Kim (Ecole européenne supérieure de l’image, Angoulême) et Laura Orlhiac (dnsep 2015) qui partagent un atelier au 20 quai des Antilles à Nantes.
Elles possèdent aussi le désir de recevoir et de présenter d’autres plasticiens qu’elles affectionnent,
d'ou l'invitation, dans le cadre de cette exposition, d'Emmanuelle Hardy (dnsep 2012) et de Xabi Ambroise (dnsep 2014).
Les commentaires et le "petit reportage" photographique et vidéo de Lucho
la galerie d'exposition de l'école (250 m2) est un tremplin idéal pour les élèves et anciens élèves de l'école. Pour moi cette démarche est à mettre en parallèle avec l'action
de trampolino dans le domaine de la musique nantaise.
Les oeuvres sont classées par auteur(e), le n° qui figure sur chaque photo ou vidéo renvoie à la liste en en-tete.
A l’ère du numérique, de l’éphémère et du tout consommable, 17 artistes tentent de répondre à l’une des questions que
leur posent notre époque : Pourquoi et comment peindre aujourd’hui ?
Ce collectif questionne l’abstraction sous diverses formes où la ligne, la matière, la couleur et la gestion de l’espace
prennent ici un sens tout particulier. Chaque artiste explore à sa façon, selon ses propres convictions et son parcours,
les techniques classiques et contemporaines. Se révèlent ainsi des recherches picturales s’inscrivant dans le sillon des
expressionnistes abstraits, de la peinture gestuelle et conceptuelle.
les exposants :
Marie-Odile Aubin / Marie-Louise Charier / Anne Cartalade-Delfaut / Christine Faquet / Marie Gallard / Cedric Hilarion /
Christiane Hospital /Anne Van Haezemberghe / Alex Livet / Jean-Yvon Postec / Charlotte Musnier-Savard / Elyssa Sfar /
Laurence Robert / Danièle Tiersoone / Laure Vanni / Jean-Yves Vinet / Nathalie de Widerspach
Les photos de lucho couvrent l'ensemble de l'expo mais sans détail par artiste...
Une occasion unique de découvrir les techniques artisanales de 15 collectivités locales et leur admirable capacité à s’adapter aux besoins des styles de vie contemporains,
tout en innovant dans de nombreux domaines : soie, textiles, art du verre, laque, orfèvrerie, céramique, coutellerie, travail du bois, papier washi...
Au programme, une exposition réunissant au total plus de 250 objets ainsi que des ateliers, des conférences et des projections proposés par des artisans
des départements Aomori, Toyama, Niigata et Gunma.
C’est au tour de la ville de Nantes d’accueillir cette manifestation de grande ampleur qui présente des savoir-faire d’exception transmis par des générations
d’artisans jusqu’à nos jours, à partir de trois aspects de la vie des Japonais (I-Shoku-Jû) : l’habillement (i) les arts de la table (shoku) et l’habitat (jû).
Entre les photographies de Xavier Navatte et les dessins, peintures et sculptures de Patricia Cartereau, un point commun : l’un comme l’autre propose des surgissements.
Visages écaillés, silhouettes estompées…
Mais, si Xavier Navatte s’engage dans une démarche particulière : celle de laisser place à l’accident dans le processus photographique,
Patricia Cartereau elle, marche, appelle les images, explore le paysage et collecte:
impressions, pierres, souvenirs corporels qu'elle superpose pour faire place à une variété de motifs qu’ils soient minéraux, humains, animaux, végétaux.
Lucho revient de l'Atelier ...
La Loi du 29 juillet 1881 l'article 38 ter, paragraphe 5 ("Publications interdites, immunités de la défense")
du Chapitre IV de la loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse,
interdit la prise et la publication de photos dans une salle d'audience.
De ce fait des dessinateurs, peintres, caricaturistes etc sont sollicités pour illustrer les articles des journalistes.
C'est ainsi que l'artiste peintre Florent Maussion a commencé en 2014 une série de travaux pour la presse écrite : des dessins, peintures exécutés sur le vif
lors des Audiences.
en Assises des tribunaux de Nantes et Angers .
Une sélection de 75 oeuvres retraçant ces 4 ans passés dans les prêtoires sont accrochées dans la salle des pas perdus du Palais de Justice de
Nantes pour une exposition "thématique".
L'incompréhension de Lucho :
Je ne comprends pas qu'un artiste peintre de renommée internationale, qui plus est proche du japon, pays avec lequel Nantes tisse des liens culturels très forts,
expose dans un indifférence quasi générale !!! Seule "télé-nantes" a fait un court reportage lors du vernissage , le 10 janvier 2019.
Certe d'aucuns vont parler de "l'académisme" de ce peintre officiel des Armées de terre et de l'air, mais c'est regarder son travail avec des oeillères et minimiser son envergure.
Ironie de l'histoire l'exposition se tient à deux pas de l'école des beaux arts de Nantes, où Florent Maubuisson a fait ses études...
En second lieu, je regrette profondément cette absence de publicité, car une information bien faite aurait permis a ceux qui ne voient
le Palais de Justice que de l'extérieur,
de découvrir la majesté de la salle des pas perdus et de jeter un regard différent sur cette réalisation de l'architecte Jean NOUVEL.
Pour etre fidel à ce que je viens d'écrire , j'ai fait quelques photos de la salle des pas perdus... et des tableaux exposés.
Alors que la guerre fait rage en Syrie et que l’Irak peine à se relever malgré l’écroulement de Daesh,
GEOPOLIS
propose
un focus sur l’histoire millénaire et la situation actuelle de trois villes martyres de la région : Alep, Mossoul et Palmyre.
Les grands photographes Laurent Van der Stockt, Stanley Greene et Quentin Bruno nous plongent au cœur du conflit dans chacune de cs trois viles.
La bataille de Mossoul (Laurent Van der Stockt -photo-reporter au Monde) :
L’exposition retrace les combats qui ont opposé,
d’octobre 2016 à juillet 2017, l’armée irakienne, appuyée par les forces kurdes, aux milices de Daesh.
Cette exposition a remporté en 2017 le prix Visa d’or du festival Visa pour l’image de Perpignan et le premier prix du World Press.
Décombres d'Alep (Stanley Greene - photojournaliste de guerre américain, est membre fondateur de l’agence Noor) :
Il a couvert plus particulièrement le martyre d’Alep et de ses habitants depuis le début de la guerre au printemps 2011.
Il a reçu de nombreux prix internationaux parmi lesquels le prix W. Eugene Smith et le World Press qui lui a été décerné cinq fois.
To Bagdheda (Quentin Bruno) :
Deux mois après la chute de Mossoul, la ville chrétienne toute proche de Qaraqosh tombe également entre les mains des djihadistes de l’État islamique. *
Vidée de ses habitants, elle devient une base arrière pour Daesh. Une lutte s’organise au sein de la communauté chrétienne afin de reprendre la ville
en grande partie détruite et pillée.
Le photographe belge Quentin Bruno a passé plusieurs mois sur place pour documenter cet épisode du conflit.
Outre ces trois photos - reportages, Cosmopolis nous propose deux expositions pédagogiques :
Villes martyres du Proche-Orient : Palmyre, Alep et Mossoul : :
Cette exposition pédagogique retrace l’histoire millénaire de ces trois villes.
Palmyre, Alep et Mossoul au temps des archéologues :
Reproductions de photographies prises par des équipes d’archéologues au XIXe siècle.
Une exposition collective d'images issues de techniques photographiques alternatives et ou aléatoire, pour une photographie “alternatoire” :
sténopé, photogramme, instantané, expositions multiples, ..., mais aussi de techniques anciennes comme le collodion ou le cyanotype.
L’exposition est interactive ! Des activités et ateliers ont lieu au fil de l'exposition : portrait à l’Afghan Box,
découverte du portrait cyanotypé, du photogramme, de la gomme bichromatée...
Commentaires de Lucho :
si vous avez manqué cette expo, ce n'est pas dramatique ! Elle était essentiellement destinée à des photographes, des amateurs avertis.
Les curieux, comme moi, eux n'ont pas compris grand chose ils ont juste découvert des photos peu courantes ... Voyez ci dessous.
La démarche des futurs designers est mise en avant à travers des projets innovants et des scénarios de vie qui sont autant d’évolutions
possibles pour notre quotidien. L’École de design Nantes Atlantique souhaite ainsi faire découvrir un visage moins
connu du design au grand public, au-delà de l’esthétique.
Les 20 projets exposés de la promotion Guillaume Delvigne reflètent la qualité et la diversité des approches.
le Dossier de Presse vaut mieux qu'un long exposé de Lucho!
Ci dessous les photos d'e quelques maquettes illustrant les projets (dans l'ordre du dossier de presse).
Le festival Tour de la Russie revient pour la quatrième fois dans la ville de Nantes !
Pour cette nouvelle édition, c’est un mois entier de rencontres et de retrouvailles, d’échanges et de découvertes,
de musique et de poésie, de melting-pot culturel, d’expériences artistiques et culinaires, de surprises et d’émotions partagées…
Un programme très éclectique : un mélange de genres, d’époques, de lieux et d’origines.
Un des thèmes forts de cette édition : la nature et la place de l’Homme dans la nature, la beauté et la fragilité de notre environnement.
Le grand photographe russe, Sergey Gorshkov nous fait l’honneur de présenter ses photographies à Nantes et nous invite à interroger notre
rapport à cette Grande Dame, majestueuse nature, noble et unique.
Ce sont des photos de cette exposition que Lucho vous propose.
En octobre 1886, Nantes organise un grand salon d’art qui présente, cours Saint-André, près de 1800 œuvres : peintures, dessins, gravures, sculptures.
Parmi les artistes, figurent des grands noms académiques de l’époque comme Delaunay, Gérôme ou Merson, mais aussi l’avant-garde impressionniste
qui marquera l’histoire de l’art : Renoir, Sisley, Seurat, Guillaumin, Stevens, Rodin. Il incarne, à travers les plus belles oeuvres présentées à l’époque,
le virage exceptionnel de l’art vers la modernité.
L’exposition propose un parcours en cinq parties. L'introduction générale contextualise la ville de Nantes en 1886, organisatrice d'un grand salon en province.
Un ensemble de thématiques permet de reconstituer l’esprit d’une époque, au moment où se développe un marché de l’art et des collections audacieux,
qui crée une nouvelle idée de la «modernité» face au passé académique.
Rassemblés selon des thématiques structurantes, près de 80 œuvres, peintures, sculptures et dessins provenant de collections publiques et privées,
françaises et étrangères, sont exposées.
Lucho y est, enfin, allé...
Je ne sais quelle a été la fréquentation de l'exposition de 1886,
par contre je puis vous affirmer qu'en 2018 les Nantais se sont déplacés très nombreux au musée des arts... sans scandale !
Lors de ma visite la version papier du plan de l'exposition
était épuisé, c'est donc de mémoire que j'ai essayé de reconstituer les 5 salles et l'accrochage des oeuvres dans chacune d'elle...
Voilà ce que ca donne, veuillez excuser les erreurs d'attribution...
"WHY NOT HAND OVER A “SHELTER” TO HERMIT CRABS ? (Pourquoi ne pas offrir un abri aux bernard-l’hermite ?).
Sommes-nous meilleurs designers que la nature ?
C’est la question à la fois critique et poétique que vous vous poserez sûrement à la sortie de cette exposition !
Des bernard-l’hermite se sont emparés d’extravagantes coquilles artificielles créées en 3D par l’artiste japonaise Aki Inomata.
Une coproduction Stereolux / Scopitone et Musée d'arts de Nantes dans le cadre de Scopitone 2018.
Ce qu'en pense Lucho :
J'ai visité cette salle par deux fois : la première avec mon petit fils de 6 ans en novembre.
Voir ces bernard l'hermite
se déplacer avec leurs drôles de coquilles sur le dos a quelque chose de tellement magique que j'en ai oublié de faire des photos.
Alors, j'y suis retourné hier :
il faut croire que l'environnement de cette salle a plu à leurs hôtes ceux ci ont grossi à un point tel qu'ils ne
se déplacent quasiment plus et ne changent plus d'habitat !!!
Il s'avère que le parallèle poëtique entre le comportement du bernard l'hermite et celui de l'homme migrant est indéniable, et que d'autre part la
technologie au service de l'art ouvre des horizons infinis...
Cette séquence 2 comporte elle aussi4 expositions :
"Hérons de Manga" (Jam College Niigata)
Les participants devaient représenter un héron cendré, oiseau des bords de Loire, dans un style « japonisant ».
Une rencontre graphique entre la France et le Japon !
L’ensemble des œuvres reçues fais l'objet de cette exposition.
Le JAM College, école spécialisée dans la création de mangas, a participé activement au concours et
Ayaka Sato, l’une des élèves, a remporté le premier prix.
"Impression 2 Hérons" (Grafipolis)
Maquettes de hérons.
"Kamishibai aquatique" (Lycée Livet)
Kamishibaï signifie littéralement : « théâtre de papier ».
C’est une technique de contage d’origine japonaise basée sur des images qui défilent dans un butaï (théâtre en bois),
à trois portes.
Un kamishibaï est composé d’un ensemble de planches cartonnées numérotées (entre 10 et 18 pour la plupart), racontant une histoire.
Chaque planche met en scène un épisode du récit, le recto pour l’illustration, le verso réservé au texte dit par le narrateur.
Les planches sont introduites dans la glissière latérale du butaï dans l’ordre de leur numérotation.
"Lanternes d'Asie" (les Marchands de SABLE)
Dans le cadre du centenaire de la République d’Estonie,
l’exposition "Par-delà l’horizon liquide" met en lumière, à travers le regard d’artistes contemporains internationaux,
les possibilités offertes par certains récits
spéculatifs traitant de l’avenir.
En cette année 2018, le monde atteint le point culminant du dérèglement climatique : hausse des températures mondiales,
acidification des océans et fonte de la banquise arctique ont causé l’extinction massive
de formes de vie. Ces faits
laissent présager une transformation de notre environnement bien plus complexe que ce que nous imaginons, où la technologie
se mesurerait à la nature et où les conceptions du biologique, du naturel et du terrestre seraient révisées.
Dans le même temps, la collecte et l’accumulation des données se développent de façon exponentielle, mettant l’humanité en
possession d’un ensemble d’informations assez précises pour mettre au point une nouvelle entité. Considérant l’étiolement
progressif du monde matériel et l’essor de nouvelles ressources immatérielles, Par-delà l’horizon liquide examine les
potentiels qui émergent de ce champ. Tout en imaginant un avenir post-planétaire réglé par les mégadonnées, cette exposition
montre la façon dont ces questions ont été traitées par des artistes travaillant avec divers médiums.
Les artistes présentés :
Anni Puolakka and Jaakko Pallasvuo (Finlande) / Joey Holder (Royaume-Uni) / Sol Archer (Royaume-Uni) /