Programmée depuis quelques temps déjà, cette escapade parisienne, avec nos amis Annie et Gégé, de Cazaux, n'avait pas pour seul but la recherche des expos branchées et des musées incontournables, c'était aussi pour nous le plaisir de respirer "Paname"de flaner là où l'on ne vas pas souvent de découvrir des monumentsque nous avions oublié lors de nos vies parisiennes tant ils font partie du paysage et l'on se dit "je ferai çà un de ces jours" !!! et on ne le fait jamais...
Pour débuter en douceur, quelques clichés pris d'endroits connus : le centre Pompidou, le sacré coeur et le quai Branly.



...puis de la rue Saint-Honoré au Sacré-Coeur, en passant place du tertre !!!



Mais Paris ne se résume pas seulement à ces quelques vues, maintenant nous allons découvrir :

Trois passages couverts ...

De façon typique, les passages couverts de Paris forment des galeries percées au travers des immeubles ou construites en même temps qu'eux.
Ces galeries sont couvertes par une verrière offrant un éclairage zénithal qui leur donne une lumière particulière.
La quasi-totalité des passages couverts se trouve sur la rive droite de la Seine, à l'intérieur des limites de Paris avant son extension de 1860, principalement près des Grands boulevards, c'est-à-dire dans les zones drainant la clientèle aisée à l'époque de leur construction.
La plupart des passages couverts furent construits dans la première moitié du XIXe siècle, afin d'abriter une clientèle aisée des intempéries et de proposer le plus souvent un ensemble de commerces variés. Paris comptera jusqu'à une trentaine passages couverts dans les années 1850 et exportera le modèle vers plusieurs autres villes en France puis à l'étranger (le passage Lemonnier à Liège [1839] et le passage Pommeraye [1840] à Nantes). Les travaux d'Haussmann, qui ouvrent les quartiers en perçant de grandes avenues, et la concurrence des grands magasins conduiront à la disparition de la plupart des passages.


le passage JOUFFROY



Il débute au sud entre les 10 et 12, boulevard Montmartre et se termine au nord au 9, rue de la Grange-Batelière.
Chaque passage mesure environ 140 m de long, pour 4 m de large. Environ 80 m à partir de son début sur le boulevard Montmartre, le passage tourne à angle droit et parcourt quelques mètres vers l'ouest afin de descendre quelques marches. Il repart ensuite en direction du nord jusqu'à son débouché sur la rue de la Grange-Batelière.
Ce décrochement en forme de double « L » rattrape une petite dénivellation sur le dernier tronçon, imposée par la configuration irrégulière des trois parcelles sur lesquelles le passage a été construit. Cette dernière partie du passage est particulièrement étroite, ne laissant la place qu'au couloir et à une boutique. Le passage Verdeau s'ouvre dans le prolongement du passage Jouffroy après la traversée de la rue de la Grange-Batelière. Le passage est couvert par une verrière en métal et en verre. Une horloge décorée de stucs surplombe l'allée. Le sol est dallé d'un motif géométrique composé de carrés blancs, gris et noirs.



le passage VERDEAU

Le passage tient son nom de monsieur Verdeau, l'un des promoteurs du passage et actionnaire de la Société du passage Jouffroy, par ailleurs inventeur du système de location de linge aux hôtels et meublés.
Établi en 1846 par la Société du passage Jouffroy, sous sa dénomination actuelle, le passage Verdeau se situe dans le prolongement des passages des Panoramas et Jouffroy.
Situé en retrait, le passage Verdeau a toujours souffert de la comparaison avec les passages qu'il prolonge et est longtemps resté déshérité. C’est pourtant l’un des plus clairs, possédant une haute verrière en arêtes de poisson et un dessin néoclassique épuré.
Cependant, l’ouverture de l’hôtel Drouot a attiré de nombreux antiquaires qui y ont élu domicile et le passage attire depuis de nombreux collectionneurs de livres anciens ou cartes postales anciennes. Un magasin de photo (au 14-16) se situe au même emplacement depuis 1901.



le passage DES PANORAMAS

Le passage a été ouvert en 1799-1800 à la place de l'hôtel de Montmorency-Luxembourg construit par Lassurance en 1704. Il prit le nom de « Panoramas » en souvenir des rotondes, détruites en 1831.
L’actuelle entrée de la rue Saint-Marc, en face la rue des Panoramas, était la porte d’entrée de la maison d’origine.
Son nom provient d'une attraction commerciale, des panoramas, appartenant à l’ingénieur et inventeur américain Robert Fulton. Ces panoramas étaient établis à l'origine à l’intérieur de deux rotondes qui faisaient 17 mètres de diamètre et plus de 20 mètres de hauteur. On relate notamment l’existence du panorama Paris vu du toit des Tuileries, œuvre de Pierre Prévost exposée à l’entrée du passage ou bien l’évacuation de Toulon par les anglais en décembre 1793.
En 1834, l’architecte Grisart rénove le passage et crée trois galeries supplémentaires à l’intérieur du pâté de maisons: la galerie Saint-Marc parallèle au passage, la galerie des Variétés qui donne accès à l’entrée des artistes du théâtre des Variétés, les galeries Feydeau et Montmartre.
S’y installent le graveur Stern, dont la boutique est inscrite aux monuments historiques, suivi des marchands de cartes postales et de timbres-poste, ainsi que quelques restaurants.
Actuellement, la partie du passage proche du boulevard Montmartre est richement décorée, tandis que la partie plus éloignée et les galeries sont plus quelconques.



LE CIMETIERE DU PERE LACHAISE

Le cimetière du Père-Lachaise doit son nom à François d'Aix de La Chaise (1624-1709), dit le Père La Chaise, le plus illustre occupant de cet endroit, le Mont-Louis, acquis par les Jésuites pour en faire un lieu de repos et de convalescence.
Il est le plus grand cimetière parisien intra muros et l'un des plus célèbres dans le monde.
Situé dans le 20e arrondissement, de nombreuses personnes célèbres y sont enterrées. Il accueille chaque année plus de trois millions et demi de visiteurs, ce qui en fait le cimetière le plus visité au monde.
S'il est devenu un lieu touristique majeur de Paris, le Père-Lachaise reste un cimetière en activité dans lequel de très nombreuses opérations funéraires et cérémonies commémoratives se déroulent chaque année.
Le 12 juin 1804, un décret impérial sur les sépultures fixa définitivement les règles devant être appliquées pour l'emplacement et l'organisation des cimetières.
Au début du XIXe siècle furent ainsi créés plusieurs nouveaux cimetières hors des limites de la capitale : le cimetière de Montmartre au nord, le cimetière de l'Est, le cimetière du Montparnasse au sud et, à l'ouest de la ville, le cimetière de Passy.
Le préfet de Paris décréta la transformation des 17 hectares de Mont-Louis en cimetière de l'Est. La conception du cimetière fut confiée à l'architecte néo-classique Alexandre-Théodore Brongniart en 1803. En tant qu'inspecteur général en chef de la deuxième section des travaux publics du département de la Seine et de la Ville de Paris, Brongniart dessinera les grands axes sous la forme, pour la première fois, d'un immense jardin à l'anglaise, aux allées accidentées, pourvues d'arbres et de plantes aux essences diverses et bordées de sépultures sculptées.
Il projettera des monuments funéraires dont finalement un seul sera réalisé : celui de la sépulture de la famille Greffulhe, au style néo-gothique épuré.
Le cimetière fut ouvert le 21 mai 1804 (1er prairial an XII), et la première inhumation, celle d'une petite fille de cinq ans, Adélaïde Paillard de Villeneuve, fille d'un porte-sonnette du faubourg Saint-Antoine, eut lieu dès le 1er prairial ou peut-être le 15 prairial (4 juin).
Mais le cimetière n'eut pas la faveur des Parisiens, qui rechignaient à se faire enterrer sur des hauteurs, de plus situées hors de Paris, et dans un quartier réputé populaire et pauvre. En 1804, le Père-Lachaise n'accueillait que 13 tombes. L'année suivante, il n'y en avait que 44, puis 49 en 1806, 62 en 1807 et 833 en 1812. En 1815, on n'en comptait encore pas plus de 2 000.
Pour redorer l'image du cimetière, le préfet de Paris organise le transfert des dépouilles d'Héloïse et d'Abélard, ainsi que de Molière et de La Fontaine. Il n'en fallait pas plus : en 1830, on décomptait 33 000 tombes. Le Père-Lachaise connut à cette époque cinq agrandissements : en 1824, 1829, 1832, 1842 et 1850. Ceux-ci lui ont permis de passer de 17 hectares et 58 ares (175 800 m2) à 43 hectares et 93 ares (439 300 m2) pour 70 000 tombes, 4 000 arbres, une centaine de chats, de nombreux oiseaux et 3,5 millions de visiteurs.





L'entrée principale se présente sous la forme d'un portail hémicyclique monumental, à deux pylônes, de style néoclassique, conçu par l'architecte Étienne-Hippolyte Godde, et inauguré en 1825.
Il est orné de sabliers ailés en médaillons, de flambeaux et de guirlandes de fleurs, et fermé par une lourde porte à deux battants. Deux sentences bibliques latines y sont inscrites :
Sur le pylône de gauche : Spes illorum immortalitate plena est (« L'espérance est pleine d'immortalité » - Sagesse, III, IV)
Sur le pylône de droite : Qui credit in me etiam si mortuus fuerit vivet (« Celui qui croit en moi, même s'il est mort, vivra » - Jean, XI)
Étienne-Hippolyte Godde a en fait repris de très près le dessin du portail de l'ancien cimetière dit « des aveugles » à Saint-Sulpice, qui était dû à l'architecte Maclaurin (1772)




Commentaires de Lucho :
Il ne faisait malheureusement ni très beau ni très chaud lors de notre visite, mais le ciel bas sied bien à la nostalgie qui se dégage de ce lieu où l'enchevêtrement et l'hétéroclisme des tombes est d'une tristesse infinie.

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Je n'ai pas fait la chasse aux hôtes célèbres de ce lieu , j'ai seulement déambulé avec, au départ un seul objectif : voir le mur des Fédérés...
grande fut ma déception devant ce mur quelconque!!! Mais quelle emotion en découvrant juste devant lui les monuments à la mémoire des déportés victimes des camps de concentration et d'extermination (photos de la gauche vers la droite):
Auschwitz-Birkenau (1949) - Neuengamme (1949) - Ravensbrück (1955) - Mauthausen (1958) - Buchenwald-Dora -2 photos-(1964) - Oranienburg-Sachsenhausen -2 photos- (1970) - Dachau (1985) - Flossenbürg (1988) - Buna-Monowitz (1993) - Natzwiller-Struthof (2004) auquels il convient d'ajouter le monument à la mémoire des enfants juifs déportés de France (2017)
Loucho a oublié de faire 2 photos pour avoir la totalité des monuments ce sont : Convoi 73 (2006) et Bergen-Belsen (1994).



poursuivant ma visite, j'ai quand même "shooté" quelques tombes particulières :

pour clore cette balade sur un clin d'oeil ! (je n'ai pas pu m'en empecher!)

Le PANTHEON - Les INVALIDES

Le PANTHEON

Le Panthéon est un monument de style néo-classique situé dans le 5e arrondissement de Paris. Au cœur du Quartier latin, sur la montagne Sainte-Geneviève, il est au centre de la place du Panthéon et entouré notamment de la mairie du 5e arrondissement, du lycée Henri-IV, de l'église Saint-Étienne-du-Mont, de la bibliothèque Sainte-Geneviève et de la faculté de droit. La rue Soufflot lui dessine une perspective jusqu'au jardin du Luxembourg.

Prévu à l'origine, au XVIIIe siècle, pour être une église qui abriterait la châsse de sainte Geneviève, ce monument a depuis la Révolution française vocation à honorer de grands personnages ayant marqué l'Histoire de France hormis pour les carrières militaires normalement consacrées au Panthéon militaire des Invalides.
Le Panthéon est un bâtiment long de 110 m et large de 84 m. La façade principale est décorée d’un portique aux colonnes corinthiennes, surmonté d’un fronton triangulaire réalisé par David d'Angers. Ce fronton représente la Patrie (au centre) donnant la Liberté et protégeant à sa droite les Sciences – représentées par de nombreux grands savants (Xavier Bichat, Berthollet, Gaspard Monge, Laplace…), philosophes (Voltaire, Jean-Jacques Rousseau…), écrivains (Fénelon, Pierre Corneille…) et artistes (Jacques-Louis David…) – et à sa gauche l'Histoire – représentée par les grands personnages de l'État (Napoléon Bonaparte…) et étudiants de l'École polytechnique. L'édifice, en forme de croix grecque, est couronné par un dôme haut de 83 mètres, coiffé d’un lanterneau. L’intérieur est décoré par des peintres académiques comme Puvis de Chavannes, Antoine-Jean Gros, Léon Bonnat ou Cabanel.
L'édifice n'est achevé qu'en 1790, par les associés de Soufflot, Jean-Baptiste Rondelet et Maximilien Brébion. Ils dénaturent cependant le projet en le privant de la partie audacieuse et originale qui le caractérisait. C'est la Révolution, qui entrainera la déconfessionalisation du monument et une épuration de l'architecture : suppression des deux clochers prévus initialement, obturation des trente-neuf fenêtres de la nef, anéantissant définitivement l'esthétique lumineuse du temple, voulue par Soufflot.
Entre 1791 et 1793, le bâtiment est par conséquent profondément modifié par Quatremère de Quincy, qui lui donne son apparence actuelle afin qu'il devienne un « panthéon », c'est-à-dire un monument consacré à la mémoire des grands hommes de la nation.

Images de la Nef



On ne peut pas le manquer !!!



Pendule de Foucault du Panthéon de Paris .
Le pendule de Foucault, du nom du physicien français Léon Foucault, est un dispositif expérimental conçu pour mettre en évidence la rotation de la Terre par rapport à un référentiel galiléen. Le résultat de l'expérience dans le référentiel non galiléen lié à un observateur terrestre s'explique par l'effet de la force de Coriolis.

Visite de la crypte

Dès 2007, la crypte des Grands Hommes est renovée et mise en scène : une nouvelle scénographie (mise en lumière, ambiance sonore, textes) donne une plus grande lisibilité au lieu et aux tombeaux importants. Dans cette crypte, En 2018, on recense 81 personnalités dont le gouvernement au pouvoir a décidé la « panthéonisation », mais seules 74 personnalités ont une tombe ou une urne funéraire dans la partie inférieure du monument (dont quatre femmes inhumées pour leur mérite propre, Marie Curie, Geneviève de Gaulle-Anthonioz, Germaine Tillion et Simone Veil) sont notamment inhumés Voltaire, Jean-Jacques Rousseau, Victor Hugo, Louis Braille, Sadi Carnot, Émile Zola, Jean Jaurès, Jean Moulin, Jean Monnet, Pierre Curie, André Malraux ou encore Alexandre Dumas, Jean Zay et Pierre Brossolette.
Il faut ajouter quatre tombes placées ici pour des raisons particulières :
l’architecte Soufflot, inhumé en 1829, en tant que concepteur du bâtiment.

Marc Schœlcher, le père de Victor61, qui repose avec son fils pour respecter leur volonté commune.
Sophie Berthelot, la femme du chimiste, pour la même raison ; Marcellin Berthelot, accablé de douleur, est mort une heure après son épouse.
Antoine Veil, le mari de la femme politique Simone Veil, pour la même raison.

Quelques clichés reflètent mes choix..

écrivains et philosophes :



Hommes politiques ,résistants, bienfaiteur de l'humanité :



une plaque en hommage aux « Justes de France ».



Les INVALIDES

L’hôtel des Invalides est un monument parisien dont la construction fut ordonnée par Louis XIV par l'édit royal du 24 février 16702, pour abriter les invalides de ses armées. Aujourd'hui, il accueille toujours des invalides, mais également la cathédrale Saint-Louis des Invalides, plusieurs musées et une nécropole militaire avec notamment le tombeau de Napoléon Ier. C'est aussi le siège de hautes autorités militaires, comme le chef d'état-major de l'armée de Terre ou le gouverneur militaire de Paris, et rassemble beaucoup d'organismes dédiés à la mémoire des anciens combattants ou le soutien aux soldats blessés. Cet immense complexe architectural, conçu par Libéral Bruand et Jules Hardouin-Mansart, est un des chefs-d’œuvre les plus importants de l'architecture classique française.
L'hôtel des Invalides accueille encore aujourd'hui une centaine de grands invalides de guerre des armées françaises. L'administration chargée de cette mission est l'Institution Nationale des Invalides. C'est aussi resté le lieu parisien emblématique de l'armée française, et de ce fait la cour d'honneur des Invalides est un cadre privilégié pour de nombreuses cérémonies militaires.

Deux églises ont été construites sur le site :
la chapelle à l'usage exclusif de la famille royale, dit dôme des Invalides ;
l'église (aujourd'hui cathédrale) Saint-Louis-des-Invalides, construite pour les soldats.
Les deux édifices sont contigus et sont reliés directement.

La cathédrale Saint-Louis-des-Invalides

La nef de Saint-Louis-des-Invalides.

À partir de 1676 sur la demande du Roi Soleil ministre de la Guerre, l'église Saint-Louis a été ajoutée en tant qu'annexe au complexe. Elle a été construite par Jules Hardouin-Mansart, après la conception par Libéral Bruant, l'architecte de l'hôtel des Invalides. Le chœur de la cathédrale Saint-Louis est le seul de toutes les églises et cathédrales qui soit, en permanence, orné de drapeaux français.
On peut y voir, accrochés sous la voûte selon une tradition ancienne, les drapeaux et bannières pris à l'ennemi.

l'église du Dôme


Le panthéon militaire.

Plusieurs hommes de guerre français reposent aux Invalides.



... le plus célèbre d'entre eux est sans conteste l'empereur Napoléon 1er, son tombeau est une crypte à ciel ouvert au centre de l'église du Dôme.



Le Paris des passages, des cimetières, des monuments, c'est terminé, la suite c'est le Paris des musées et des expositions ...

Monet, Renoir... Chagall. Voyages en Méditerranée


L’Atelier des Lumières
38 Rue Saint-Maur - 75011 >PARIS
du 28 fevrier 2020 au 3 janvier 2021

"Yves Klein, l’infini bleu"


En parallèle de "Monet, Renoir... Chagall. Voyages en Méditerranée", une exposition immersive fait écho à cet hommage à la Méditerranée. Conçue spécialement pour l’Atelier des Lumières, "Yves Klein, l’infini bleu" met à l’honneur cet artiste majeur du XXe siècle qui souhaitait faire de sa vie une oeuvre d’art.
Grâce à une sélection de 90 oeuvres et 60 images d’archives, cette exposition offre une immersion totale dans la matière et la sensibilité, au son montant et vibrant de Vivaldi ou aux rythmes électroniques de Thylacine.




"Monet, Renoir... Chagall. Voyages en Méditerranée"
Cette exposition propose un parcours itinérant, de l’impressionnisme à la modernité.
Après Van Gogh, cette nouvelle exposition numérique révèle le lien entre la création artistique et les rives méditerranéennes, bassins majeurs de la modernité.
Une immersion dans les chefs-d’oeuvre d’une vingtaine d’artistes : Renoir, Monet, Pissarro, Matisse, Signac, Derain, Vlaminck, Dufy, Chagall… À partir des années 1880, la Méditerranée séduit les artistes : délaissant Paris ou le Nord, ils se réunissent le long du littoral, de Collioure à Saint-Tropez. C’est alors qu’ils élaborent une nouvelle conception de la lumière et de la couleur.
En 7 séquences et une quarantaine de minutes, vous êtes emporté d’un courant artistique à un autre : de l’impressionnisme avec Monet et Renoir, au pointillisme avec Signac et Cross, en passant par le fauvisme avec Camoin, Derain, Vlaminck, Marquet… sans oublier Matisse.
L’exposition immersive retrace aussi la fascination pour la Méditerranée de Bonnard et Dufy, pour enfin arriver à l’un des plus grands coloristes de l’art moderne : Chagall.
Plus de 500 oeuvres, aujourd'hui dispersées à travers le monde, inondent l’Atelier des Lumières de leurs couleurs éclatantes et révèlent les variations de ces grands artistes sur la Méditerranée qui leur a permis d’exprimer toute leur sensibilité.

Lucho vous propose de partager une (petite) partie de son plaisir à travers une vidéo (5mn17') et quelques photos.





Christian Boltanski
"Faire son temps"

Galerie 1 - Centre Pompidou
Place Georges-Pompidou, 75004 - PARIS
13 nov. 2019 - 16 mars 2020
de 11h à 21h



En quelque cinquante œuvres rythmant le parcours de Christian Boltanski, cette ample traversée de l’œuvre d’une des plus grandes figures de la création de notre temps permet d’en mesurer l’ampleur et l’ambition marquées par son histoire et un demi-siècle de méditations sur la fonction et la parole de l’artiste dans nos sociétés.
« Conjuguant mémoire individuelle et collective à une réflexion toujours plus approfondie sur les rites et les codes sociaux, Boltanski développe depuis un demi-siècle une œuvre sensible et corrosive, tel un état de veille lucide sur nos cultures, leurs illusions et désenchantements ».
Sous la forme d’une méditation ou d’une déambulation qui s’étend sur 2 000 m2, l’artiste met en scène la vie des êtres, de la naissance à leur disparition, et de ce qui en émane après leur mort, en explorant la frontière entre la présence et l’absence.





la déambulation de Lucho en vidéo et en images






Nous ne pouvions pas quitter le Centre Pompidou sans une visite au 4ème Etage, la section "art moderne", ne serait ce que pour voir "l'expo. Soulages" que j'ai regroupée avec la retrospective du musée du Louvre (voir le chapitre suivant).
ci dessous quelques photos, saurez vous retrouver les artistes auquels appartiennent les oeuvres suivantes


y'en a même à l'extérieur !!!


Les Expositions "SOULAGES"

Soulages
Galerie 1 - Centre Pompidou - PARIS
14 oct. 2009 - 8 mars 2010
de 11h à 21h

Le Centre Pompidou célèbre, par une grande rétrospective, l'œuvre du plus grand peintre de la scène française actuelle, Pierre Soulages. À la veille de son 90ème anniversaire, Soulages, « peintre du noir et de la lumière », est reconnu comme l'une des figures majeures de l'abstraction.
Retraçant plus de 60 ans de peinture, l'exposition de cet automne permet une lecture nouvelle du travail de l'artiste en insistant sur les développements récents de son œuvre.
L'exposition rassemble plus d'une centaine d'œuvres majeures créées de 1946 à aujourd'hui, des étonnants brous de noix des années 1947 - 1949 aux peintures des dernières années (la plupart inédites) qui manifestent le dynamisme et la diversité d'un travail toujours en devenir.
La première partie de l'exposition met l'accent sur la période fondatrice de l'œuvre de Pierre Soulages avec un ensemble important des premières peintures sur papier et des fameux goudrons sur verre, ainsi qu'un choix de peintures parmi les plus représentatives des années 1950 à 1970.
En 1979, Pierre Soulages, qui peint déjà depuis plus de trente ans, aborde une nouvelle phase de son travail qu'il qualifiera d'« Outrenoir » où s'affirme la lumière diffusée par reflets sur une surface entièrement recouverte de noir. En se concentrant sur ce pigment unique et sur la relation du noir à la lumière, il conçoit un espace pictural qui, en dépit de l'emploi d'une seule couleur, se situe à l'opposé du monochrome dans la trajectoire de l'art moderne. L'exposition met clairement en évidence cette « peinture autre » dans toute sa diversité. Dans la dernière partie du parcours, de grands polyptyques récents seront installés en suspension dans l'espace.



Soulages au Louvre
Salon carré (aile Denon, 1er étage) - musée du Louvre - PARIS
Du 11 décembre 2019 au 9 mars 2020
lundi, jeudi samedi, dimanche : 9 h - 18 h; mercredi, vendredi 9 h - 21h45;
samedi :(jusqu'à 21h45 le premier samedi de chaque mois); fermé le mardi



Pierre Soulages, qui continue de peindre aujourd’hui à un rythme soutenu, fêtera son centième anniversaire en cette fin d’année. À cette occasion, le musée du Louvre lui consacre une exposition exceptionnelle dans le Salon carré, situé entre la galerie d’Apollon et la Grande Galerie et qui abritait jadis le Salon des Académies.
Seuls Chagall et Picasso, à l’occasion de leurs 90 ans, ont bénéficié avant lui de telles retrospectives au Louvre. Cette exposition-hommage prend le parti de rendre compte du parcours chronologique de l’oeuvre de 1946 à aujourd’hui, en représentant par un choix resserré les huit décennies pendant lesquelles Soulages a développé ses recherches.






On ne va pas quitter le Louvre sans un clin d'oeil à ...

deux incontournables, et quelques autres !!!

Barbara Hepworth
"exposition"

Musée Rodin
77 rue de Varenne, 75007 - PARIS
Du 5 novembre 2019 au 22 mars 2020
tous les jours sauf le lundi de 10h à 18h30



Barbara Hepworth (1903-1975) est une figure majeure de la sculpture britannique du XXe siècle. Encore aujourd’hui méconnue en France, Barbara Hepworth, qui côtoyait Henry Moore, Picasso ou Mondrian, a pourtant révolutionné la sculpture et fait émerger une nouvelle sensibilité esthétique.
Ses œuvres abstraites, aussi pures que poétiques aspirent à un monde idéal et pacifique. cette femme artiste présente des œuvres saisissantes, entre vide et plein, qui s’emparent du visiteur et ne le quittent plus.
UNE NOUVELLE ESTHÉTIQUE : LA SCULPTURE D’UN MONDE MODERNE
durant les années 1920, avec en Angleterre, Moore et Hepworth c'est un retour aux caractères fondateurs de la sculpture à sa plus grande épure.
Loin de l’expressionnisme puissant de Rodin, Hepworth est en quête d’une nouvelle esthétique, privilégiant le langage des volumes et des formes. L’animal et le végétal sont les deux grandes sources d’inspiration de la poésie du volume développée par Barbara Hepworth.
La sculpture organique de Hepworth est aussi une vision du monde : après la Première Guerre mondiale, la société trouve dans cette nouvelle sensibilité une vision pacifiée loin des atrocités de la guerre. Le vocabulaire d’Hepworth s’oppose aux mondes du pathos, de la construction ou de l’univers machiniste. En 1934, elle écrit que son objectif est de « projeter dans un médium plastique un peu de la vision abstraite et universelle de la beauté ». Son art réside tout entier dans le jeu entre formes convexes et concaves, dans une constante opposition entre vide et plein. Sous les dehors silencieux des formes pleines, l’univers de la sculpteure devient le lieu d’une nouvelle aspiration à un monde idéal, pour éviter, selon Hepworth, de « s’abandonner au désespoir ».
Cette exposition permet d’avoir une vue d’ensemble de sa carrière et de son oeuvre sculptée peinte et dessinée, ainsi qu’un aperçu de ses méthodes de travail grâce à l’évocation de son atelier.
Un aperçu signé Lucho :



Helena Rubinstein
"La collection de Madame"

Musée du quai Branly - Jacques-Chirac
galerie Marc Ladreit de Lacharrière
37 Quai Branly, 75007 - PARIS
19 nov. 2019 28 juin 2020
mardi, mercredi, vendredi, samedi, dimanche de 10h30 à 19h jeudi de 10h30 à 22h00 fermé le lundi





L’exposition révèle la fascination pour l’art africain de la pionnière des cosmétiques, mécène et collectionneuse avant-gardiste au début du 20e siècle.
Personnalité hors-norme, première femme d’affaires du XXe siècle, self-made-woman affranchie et visionnaire… Si les superlatifs fusent pour décrire l’ascension vertigineuse d’Helena Rubinstein (1870-1965), l’Impératrice de la beauté selon Cocteau, on en oublie parfois son parcours de collectionneuse aguerrie et son rôle pionnier dans la reconnaissance des arts africains et océaniens en Europe et outre-Atlantique. Construite essentiellement à Paris, au gré de ses rencontres, « la collection de Madame », aujourd’hui dispersée, rassemblait plus de 400 pièces d’art extra-européen, précieux gardiens de reliquaires kota ou fang, pièces d’exception baoulé, bamana, senoufo ou dogon, qui voisinaient avec les œuvres de peintres et sculpteurs de la modernité, Chagall, Braque ou Picasso, et beaucoup d’autres domaines de collection.
À travers une soixantaine de pièces, l’exposition met à l’honneur sa passion pour les arts extra-occidentaux, principalement l’art africain, et sa fascination pour leur intensité expressive et leur caractère. Des arts qu’elle a découverts dans les années 1910, au contact du sculpteur Jacob Epstein puis de collectionneurs d’avant-garde parisiens, et qu’elle mettra un point d’honneur à mettre en valeur dans ses intérieurs de Paris, New-York et Londres mais aussi, dans un souci d’éducation de sa clientèle féminine, dans ses salons de beauté du monde entier et en participant à de grandes expositions.



Somuk
"Premier artiste moderne du Pacifique"

Musée du quai Branly - Jacques-Chirac
Atelier Martine Aublet
37 Quai Branly, 75007 - PARIS
Du mardi 19 novembre 2019 au dimanche 08 mars 2020
mardi, mercredi, vendredi, samedi, dimanche de 10h30 à 19h jeudi de 10h30 à 22h00 fermé le lundi

Célèbre dans son village du nord des îles Salomon dès les années 1930, Somuk attire l’attention de l’intelligentsia parisienne d’après-guerre grâce aux écrits du père Patrick O'Reilly. Il tombe ensuite dans l’oubli sauf à Gagan, son village natal, ou il acquiert après sa mort un statut de demiurge.
Parangon d’artiste « brut » pour l’entourage de Dubuffet, figure politique moderne pour les habitants de sa région, Somuk est également aujourd’hui l’un des seuls artistes mélanésiens du début du 20e siècle dont on conserve un nombre significatif d’oeuvres.
L’acquisition récente par le musée du quai Branly – Jacques Chirac d’un album de photographies comprenant une vingtaine de ses dessins donne l’occasion de présenter la singularité de son oeuvre. De Gagan à Paris, portrait du premier artiste moderne du Pacifique.
L’exposition met en lumière sa double trajectoire. Près de soixante-dix oeuvres, photographies et objets indiquent le contexte dans lequel ses dessins ont été créés ainsi que les différentes interprétations qu’on leur a données. Les sociétés de Bougainville au sein desquelles Somuk a grandi, et en parallèle les nombreuses commandes de dessins par les missionnaires et anthropologues de l’époque, sont présentéss.
Alors que les dessinateurs ayant travaillé pour des ethnologues ou des officiers coloniaux se contentent de dessiner des personnages isolés de leur mythologie ou quelques détails de rituels, Somuk compose des scènes complexes et conçoit ses créations sous la forme de cycles narratifs. La singularité de son oeuvre et de sa pratique artistique émerge ici. À travers une série de dessins contemporains inspirés de ses travaux, l’installation se clôt enfin sur la représentation de la guerre civile de Bougainville et s’interroge sur l’héritage actuel de l’artiste.



Cathédrale de la Sainte-Trinité de Paris
(orthodoxe russe)

1 Quai Branly, 75007 - PARIS
horaires d'ouverture
samedi, dimanche 09:30–19:00 -lundi, mardi, jeudi 14:00–19:00 - mercredi, vendredi 08:45–19:00

La cathédrale de la Sainte-Trinité de Paris est une cathédrale orthodoxe de styles architecturaux byzantin et russe, surmontée de cinq clochers à bulbe traditionnels en matériau composite recouvert d'or mat, et d'une croix orthodoxe.
placé sur le même site. Le projet est lancé en 2007 par les présidents Nicolas Sarkozy et Vladimir Poutine, et par Alexis II, patriarche de Moscou. L'église-cathédrale est construite par l'architecte Jean-Michel Wilmotte.
Son complexe, le Centre Spirituel et Culturel Orthodoxe Russe (CSCOR) regroupe : maison paroissiale,auditorium, centre culturel, école bilingue franco-russe, librairie, salles d'exposition, cafétéria.
Elle a été inaugurée en octobre 2016.

la cathédrale

Rien à voir avec nos cathédrales gothique, une salle sans chaises ou bancs décorée comme toutes les églises orthodoxes !!! Il faut aimer ...



Salles d'exposition



Musée Rodin

hôtel Biron
77, Rue de Varenne, 75007 - PARIS
ouvert tous les jours sauf le lundi de 10h à 18h30

Le musée Rodin est un musée assurant depuis 1919 la conservation et la diffusion de l’œuvre d’Auguste Rodin (1840-1917). À travers ses deux sites, l'hôtel Biron de la rue de Varenne dans le 7e arrondissement à Paris et la villa des Brillants à Meudon (Hauts-de-Seine), Le musée conserve une collection composée de près de 6 800 sculptures, 8 000 dessins, 10 000 photographies anciennes et 8 000 autres objets d’art. Avec 700 000 visiteurs par an, le musée Rodin compte parmi les musées français les plus importants.
Paroles de Lucho/
Notre visite c'est bornée à la capitale, nous ne sommes pas allés à Meudon.
La visite du musée comporte 3 étapes distinctes : les salles consacrées au Maître, les salles dédiées à Camille Claudel (sachez que le berceau de la famille Claudel, est La Bresse petite ville dont je suis originaire...) et nous terminerons la visite par le jardin au fil des sculptures monumentales de Rodin qui y sont disposées.

Les salles "Rodin"





"La salle "Camille Claudel"



"le jardin"






Mathieu Pernot
Photographie
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L'Atelier
1, rue de Chateaubriand - 44000 - NANTES
Du vendredi 10 janvier 2020 au dimanche 8 mars 2020
du mardi au samedi : 13:00 - 19:00 - dimanche : 10:00 - 15:00 fermé le lundi





Mathieu Pernot est l’un des photographes documentaire français les plus renommés (prix Cartier Bresson 2019). Cette exposition présente une sélection large de ses œuvres réalisées ces quinze dernières années, où les thèmes de l’enfermement, de l'architecture, de l’urbanisme et des migrations sont très présents.




Kate Yoland
Opération Tumbleweed
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OPEN SCHOOL GALERIE - École des Beaux-Arts de Nantes Saint-Nazaire - 2 allée Frida Kahlo - 44200 - NANTES
du 29 janv. au 7 mars 2020
fermé samedi et dimanche; lundi: 09:30 - 13:00 et 14:00 - 18:00; mardi, mercredi, jeudi, vendredi:09:30 - 13:00 et 14:00 - 18:00.

Operation Tumbleweed ou le voyage d’un buisson sauvage et autres carnets Pour une première fois en France, K. Yoland, artiste anglo-canadienne, expose à la galerie de l’école des beaux-arts de Nantes. K. a décidé de préserver un tumbleweed (littéralement herbe qui roule) enfermé dans une caisse transparente en polycarbonate à l’épreuve des balles. Sauver ce buisson sauvage, survivant de la destruction humaine, figure originelle du paysage, indigène, sans couleur, non pollué par l’ambition, le pouvoir. Le transporter comme un trophée. S’ensuit un échange épistolaire entre K. et Tumbleweed, une fable qui l’entraîne en canoë sur le Rio Grande et ses environs, posant Tumbleweed comme marqueur du paysage.
Puis viennent les collages, nombreux tel un jeu de montage. Ses images de la Floride issues de performances (Walking until submerged, 2019), ou celles de Fort Irwin (2019), camp d’entraînement militaire de Californie, sont des œuvres en cours, inachevées ou en devenir.
Des œuvres caméléons qui s’adaptent aux espaces, que l’on coupe et repositionne sans pour autant en modifier le sens. Pas de morale ni de mot d’ordre de sa part, mais des questions : comment ne pas voir, comprendre, réagir ? Insoutenable.
L’ensemble des photographies a été produit dans les ateliers de l’école et l’un des films de Operation Tumbleweed (2018) sous-titré spécialement en français. K. joue avec ses productions pour rebondir sur les spécificités du lieu et quoi de plus approprié qu’une galerie d’école d’art pour re-travailler les formes ?
K. Yoland est une artiste transdisciplinaire dont les champs d'intérêt explorent les politiques identitaires, du pouvoir, des frontières et leur signification dans notre société. Les projets antérieurs de K. Yoland ont été menés à travers l’Europe et les États-Unis, particulièrement au Texas et en Floride, zones de frontières complexes où le politique est intensément palpable.

Operation Tumbleweed
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Walking a line - Destination Florida

Cette exposition présente les photographies de deux des quarante-cinq performances dans lesquelles le même jeune homme parcourt un chemin dans la mer jusqu'à ce qu'il soit submergé.
Walking a fine fait partie d'un projet plus vaste appelé Destination Florida, qui s'intéresse aux réglementations côtières et à la loi Littoral en Floride et la privatisation de ces espaces en évolution depuis 2018.

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Behind the Hand

La prise de vue et la réalisation de ce collage, installé àl'origine dans le parking d'un lotissement à Elephant and Castle (Londres), est une collaboration entre Chris Moyse et K. Yoland.
À partir d'une image prise à New York dans les années 1970 par le photographe de reportage, Chris Moyse, K. Yoland recadre et zoome sur la scène à différentes ampleurs, déplaçant parfois la mise au point sur diverses fonctionnalités ou révélant des détails autrement facilement ignorés.

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14 mars - 22hoo

Tous les lieux recevant du public non indispensables à la vie du pays sont fermés ...


17 mars - 12hoo

La population est confinée à domicile, afin de reduire à leur plus strict minimum les contacts et les deplacements ...

...le résultat est tangible dès le lendemain aussi bien à titre personnel qu'en ville !!!
La veille (lundi 16 mars) lors d'un dicours télévisé à 20h, le chef de l'Etat, Emmanuel Macron avait déclaré : " ... Nous sommes en guerre sanitaire ..."
Désormais, l'Economie tourne au ralenti (... même moins que ça !), les vies sociales, culturelles et artistiques se sont arrêtées brusquement ... On ne peut sortir que muni d'une autorisation dérogatoire !
Pour combien de temps encore ?

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dans le rétro :"la Gazette du Quai n°29( octobre - decembre 2019)" page spéciale : L'Emoi Photographique 2020