Ce coin de France immortalisé par Danny BOON ("bienvenue chez les ch'tis") est encore trop souvent ignoré en temps que destination touristique
recèle pourtant des richesses architecturales spécifiques qu'il partage avec la Belgique issus d'un passé qui les a réuni sous
l'appelation de "Flandre".
La désindustrialisation et en particulier la fin de l'exploitation des mines de charbon a laissé cette région exangue mais petit à petit,
les traces de ce passé récent permettent à l'économie de rebondire à travers l'activité touristique qu'elles engendrent.
l'approche de Lucho:
Pour cette fois, je n'ai considéré que l'aspect architectural à travers trois exemples...
Si Arras et Béthune sont des lieux incontournables,
je suis allé à Hesdin du fait de sa proximité avec mon lieu de séjour et et de sa notoriété soudaine due à sa seconde place au classement
"du village préféré des Français" l'émission de Stéphane BERN diffusée sur France 3.
Si comme moi vous êtes dans le coin, allez y, c'est joli, mais je vous assure, ça ne vaut pas un détour !!!
Il s'agit d'une commune de petite superficie, de 90 ha, deuxième (encore!!!) plus petite commune du Pas-de-Calais, au passé riche et au patrimoine
historique important, située sur la Canche, au cœur du pays des Sept Vallées.
A voir :
- L'hôtel de ville des xvie et xviie siècles, restauré au xixe siècle grâce à un don de Pierre Lereuil,
comprenant une bretèche du xviie siècle réalisée par Jacques Bidan, Pierre Guimopre et Roussel.
La façade : elle est constituée de briques et son soubassement est en grès. Sur les cinq cartouches existant entre les fenêtres
du rez-de-chaussée et du premier étage, le sculpteur Meunier avait écrit un verset Ave Maris Stella Dei Mater aujourd’hui disparu.
La partie du XVIème siècle comporte deux blasons : celui de Charles Quint, aigle bicéphale détérioré à la Révolution
(il a été retrouvé dans les décombres des fortifications) et les armes du Prince de Ligne, gouverneur d’Artois.
Les deux blasons sont entourés du collier de la Toison d’Or, ordre fondé par Philippe le Bon, duc de Bourgogne, en 1430.
Au-dessus, une Vierge, qui a échappé aux mains des Révolutionnaires, est placée dans une niche.
La Bretèche : en avant-corps de la façade fut érigé en 1629 un édifice chargé de symboles de style Renaissance appelé Bretèche ou Bertèque,
utilisé en art militaire pour dissuader l’ennemi d’entrer dans le bâtiment, ici, en art civil, pour proclamer le cri public
(sentences, dispositions administratives, etc…)
- Le beffroi. inscrit le 15 juillet 2005 au Patrimoine mondial de l'humanité par l'Unesco.
Le beffroi communal d’Hesdin mesure 70 mètres de hauteur. La base est une tour carrée très simple de trois étages, contenant trois cachots
voûtés superposés. Elle est couronnée d’une plate-forme ajourée de décors à volutes. C’est à ce niveau que prend naissance le quatrième étage,
percé sur chaque face d’une fenêtre à meneaux et couronné d’une frise d’arcades en plein cintre. Cette tour se termine par une lanterne octogonale,
qui renferme une cloche de 2000 kilos baptisée Danièle, Marie, Pauline, Henriette.
- Église Notre-Dame, édifiée en gothique de brique tardif jusqu'à 1554, addition d'un portail du style renaissance en 1585, (seule partie que
j'ai pu photographier, l'église étant fermée, je n'ai rien vu de la suite !!!)
addition début xxe siècle d'une abside dite « grotte de la vierge » (par référence à la grotte de Lourdes, et comportant de nombreux ex-voto).
Parmi les tableaux, une Tête de Vierge et une Tête de Saint Jean sont attribués à Murillo.
L'inventaire général du patrimoine culturel référence 24 lieux et monuments à Béthune, dont quinze monuments historiques,
comme les façades et toitures de la Grand-Place et de la rue Grosse-Tête, l'hôtel de ville, l'ancienne tour Saint-Ignace et le beffroi.
La Grand-Place est historiquement la place principale de la commune. Elle accueillait au Moyen Âge une halle échevinale,
qui jouait le même rôle et était située au même emplacement que l’actuel hôtel de ville.
La place, détruite durant la Première Guerre mondiale à l'exception du beffroi, a été reconstruite entre 1920 et 1927 par un groupe
d’architectes dirigé par Louis Marie Cordonnier, dans le goût de l’après-guerre ;
l’architecture éclectique se mêle au néo-régionalisme et à l’Art déco.
Le beffroi a été construit en 1388 près de la halle échevinale. La tour, d'une hauteur de 33 mètres, est surmontée d'un campanile de 17
mètres lui-même surmonté d'un dragon. Il a été classé dès 1862 à l'inventaire des monuments historiques.
Il fait partie des 23 beffrois qui ont été classés au patrimoine mondial de l’Organisation des Nations unies
pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO) en 2005 au sein de la liste des « beffrois de Belgique et de France ».
l'hôtel de ville a été reconstruit en 1926 sur les plans de l'architecte Jacques Alleman.
Il est situé à l'emplacement de l'hôtel de ville détruit et adopte les mêmes dispositifs architecturaux que les maisons qui
l’entourent, mais à une échelle monumentale.
L'église Saint-Vaast, qui avait été, à l'origine, construite en 1547 par ordonnance de Charles Quint,
fut détruite en 1918. Elle fut intégralement reconstruite d'après les plans de l'architecte Louis Marie Cordonnier entre 1924 et 1927.
Capitale historique et administrative du département du Pas-de-Calais, au cœur de la zone économique agroalimentaire la plus étendue
au nord de Paris, chef-lieu du Pas-de-Calais, Arras n'est pourtant, avec ses 41 000 habitants, que la deuxième ville la plus peuplée
du département après Calais.
Historiquement, Arras était, sous l'Ancien Régime, la capitale de la province de l'Artois, un grand centre religieux et une cité prospère
connue pour ses fabrications drapières. Ville universitaire, Arras se caractérise aujourd'hui par sa grande jeunesse.
Arras est réputée pour ses deux magnifiques places baroques qui forment un ensemble architectural unique au monde, son beffroi et sa
Citadelle, tous deux classés au patrimoine mondial de l'UNESCO. Avec 225 édifices protégés au titre des monuments historiques,
Arras est la ville avec la densité de monuments la plus importante de France.
Les deux places, l’hôtel de ville et le beffroi
La place des Héros, la rue de la Taillerie et la Grand'Place forment un ensemble monumental extraordinaire, unique en Europe.
Dans leur tracé actuel, ces places existent depuis sept siècles. Mais au XVII ème, les échevins décidèrent de reconstruire,
en les harmonisant, les maisons des deux places.
Ils prirent modèle sur une maison gothique du xve siècle, que l'on peut encore
voir, au fond de la Grand'Place au no 47, avec ses quatre piliers monolithes supportant trois arcades ogivales, ses deux pignons supérieurs
à la flamande, en gradins dits pas de moineaux.
Selon le style du XVII ème siècle, les arcades s'arrondirent,
les gradins s'assouplirent en volutes renversées, c'est le pignon à volutes, percé d'une lucarne ronde dans sa partie haute, le pigeonnier,
et surmontées d'un petit fronton arrondie.
Ces places forment ainsi des décors d'une grande harmonie ; chaque façade est ornée d'une
gerbe de blé stylisée et porte un détail de sculpture qui la distingue de ses voisines.
ci dessous quelques photos de Lucho pour illustrer ce propos. Une remarque s'impose cependant : la grand place est un immense parking !!!
Le beffroi de l'hôtel de ville fut construit entre 1463 et 1554. Il fut reconstruit en 1833 afin de corriger les erreurs de conceptions
qui auraient pu mener à son écroulement146. Ce fut alors l'occasion de mettre en avant le style architectural très présent à l'époque :
le néo-gothique.
Après la guerreil fut reconstruit à l'identique du beffroi originel, sans les modifications du XIXe.
Depuis le 15 juillet 2005, le beffroi d'Arras est classé au patrimoine de l'humanité par l'Unesco avec 22 autres beffrois de France et de Belgique.
La cathédrale Notre-Dame-et-Saint-Vaast d'Arras est une église cathédrale.
Elle est édifiée à partir de 1778 en tant qu’église abbatiale de l'abbaye Saint-Vaast et devient cathédrale en 1804,
en remplacement de l'ancienne cathédrale Notre-Dame-en-Cité d'Arras, la grande cathédrale gothique de l'ouest de la
vieille ville qui avait été détruite pendant la Révolution française.
C'est un édifice de style classique dessiné par l'architecte Pierre Contant d'Ivry, connu pour avoir également été le
maître-d'œuvre de l'église de la Madeleine à Paris.
Cette église est en fait un des rares manifestes à cette échelle en France des concepts architecturaux et esthétiques en vogue dans la seconde moitié du XVIII ème siècle qui avaient été énoncés par Soufflot : associer la lumière et la légèreté du gothique avec l'esthétique classique issue de l'Antiquité grecque, soit une évolution et une francisation achevée de l'art classique après l'introduction de celui-ci à la Renaissance.
Dans la nef sont exposées huit statues de saints en marbre réalisées dans la deuxième moitié du XIX èmesiècle. Elles étaient originellement destinées à l'église Sainte-Geneviève de Paris mais lorsqu'en 1885 cette dernière devint le Panthéon, l'État les transféra à Arras. Elles représentent saint Denis, saint Rémi, saint Grégoire de Tours (par Emmanuel Frémiet), saint Éloi, saint Bernard, saint Germain et sainte Geneviève, saint Martin (commencée par Paul Cabet, accomplie par Just Becquet) et saint Jean de Matha.
Dans la chapelle de la Vierge : Fresque de la coupole représentant les épisodes de la vie de la Vierge, réalisée par Henri Marret (1933)
Étrange. Étrange présence que confèrent à ces douze figures leur regard absent, leurs paupières baissées, leur stature droite, vue de face.
La rencontre avec ces enfants de cristal est de celles qui nous marquent durablement.
Que font ici, en cette abbatiale Saint-Gildas des Bois, leurs visages tristes? Et comment font-ils pour être à la fois si transparents et
si présents?
Cette réalisation mérite une notoriété dont elle a trop peu bénéficiée depuis son achèvement en 2009.
D'où viennent ces visages? D'où nous regardent-ils de leurs yeux irrémédiablement baissés?
Dans la transparence de ces vitraux-sculptures se cache le mystère de la longue odyssée d'une réalisation complexe, en multiples étapes.
Ces figures proviennent de photographies de Désiré Bourneville (1859-1909), médecin aliéniste assistant de Charcot,
que Convert a découvert dans le livre cardinal de Georges Didi-Hiberman Inventer l’hystérie (1982), puis dans les ouvrages de Bourneville lui-même.
Après avoir modifié ces visages, fermé les yeux des enfants ou relevé leurs visages baissés, Pascal Convert les fait transformer
en bas-reliefs de plâtre par le sculpteur Klaus Velte. Puis le verrier, Olivier Juteau, transforme la sculpture de plâtre en une dalle de cristal
qui porte en creux l’empreinte en contre-relief de ces figures.
Et le corps se dresse ainsi en transparence de lumière, après cette série de transmutations qui métamorphosent la photographie scientifique
d’un individu soumis à diagnostic médical en un portrait énigmatique et puissant.
Ces visages, ces enfants, sont les frères de ceux qui étaient autrefois soignés dans l’hospice contigu à l’abbatiale ou venaient depuis des siècles
implorer saint Gildas le sage qui avait la réputation de soigner les malades mentaux. Ces pèlerins, ces malades existent dans la mémoire des pierres,
ils appartiennent à l’histoire de ces lieux, de ceux qui y ont vécu, travaillé, prié.
De ce "prologue" je n'ai fait qu'un bref reportage photo à retrouver sur "le VAN 2022" que vous pouvez rejoindre directement en cliquant
ici .
Le cimetière Miséricorde est un lieu de sépulture situé dans le quartier Hauts-Pavés - Saint-Félix. Ouvert en 1793, il est surnommé
au XXI ième siècle « le Père-Lachaise nantais ».
Le long d'une allée bordée de cyprès et de tilleuls sont alignés une soixantaine de mausolées de style néogothique,
qui abritent les défunts des « grandes familles » nantaises.
Ce sont 16 000 tombeaux qui ont été répartis dans le cimetière entre l'origine des registres en 1793 et 2010.
c'est à l'occasion des journées du patrimoine (et de matrimoine) les 16 et17 septembre dernier que j'ai visité cette église
devant laquelle je suis passé moult et moulte fois lors de mes visites (nombreuses) chez mon kiné !
L'église Notre-Dame-de-Toutes-Joies est une église construite en deux périodes, située dans le centre de Nantes.
les "deux églises" :
Le chœur, en pierre, est daté du xixe siècle
la nef, en béton, du xxe siècle.
l'orgue :
Le choeur de l'édifice abrite un orgue classé monument historiques.
Premier orgue de Louis DEBIERRE, cet orgue de transition est unique dans la région, il fait le lien entre BACH et César FRANCK et
sa traction mécanique lui confère ce redoutable pouvoir de lier au plus près la tension mentale de l’organiste et la soupape,
l’esprit et le souffle, l’art de l’interprétation et l’interprétation d’un art.
Le buffet de l’instrument traduit le style néo-gothique que le second empire va exploiter sans limite.
Son architecture de château-fort relève du genre médiéval redécouvert à cette époque. C’est aussi le symbole de la forteresse de Sion
du Roi David et un hommage au château des Ducs de Bretagne (nombreuses hermines peintes le long des créneaux).
Reprenant les théories de facture instrumentale de l’architecte romain VITRUVE, Louis DEBIERRE érige un orgue d’un équilibre racé
qui tend aussi vers la beauté en réunissant les muses de la peinture, de l’architecture, de la sculpture et de la musique.
Les dynamiques démographiques dessinent un monde qui aura profondément changé d’ici à 2050. Si aujourd’hui la planète compte près de 8 milliards d’habitants,
dans 30 ans, la population mondiale devrait atteindre 10 milliards.
Dès la deuxième moitié du XXIe siècle, c’est un mouvement inverse qui est prévu : 151 des 195 pays du globe devraient être en situation de décroissance
démographique.
Mais au-delà des chiffres, ce sont les modifications de la répartition géographique et de la structure de cette population qui sont déterminantes :
déclin et vieillissement en Europe et en Asie, explosion démographique en Afrique. Un monde dans lequel, par ailleurs, il manquera plusieurs
centaines de millions de femmes.
Derrière les chiffres se dessinent des politiques en matière de santé, d’éducation, d’alimentation, de croissance économique, de logement,
de solidarité, de protection de l’environnement…
Derrière les chiffres se posent des questions plus philosophiques sur notre rapport au monde et à l’avenir de l’humanité.
Un vaste sujet, un beau sujet, l’un des plus grands défis mondiaux du XXIe siècle.
Structures de papier de Marion Riguera et photographies de Franck Lebègue.
De l’abri de fortune à la démesure des grands ensembles, en passant par le campement, le bidonville, le village ou la cité, l’habitat témoigne
de l’histoire politique et collective des hommes, de leurs mouvements dans un monde changeant et de leurs relations avec les territoires.
Sous l’impulsion de transitions économiques et démographiques mondiales, sa vocation à « faire foyer » a évolué vers des formes complexes dont
l’empreinte au sol pose la question, aujourd’hui, des enjeux liés à son devenir et sa raison d’être.
En mêlant structures en papier et photographies, Marion Riguera et Franck Lebègue ont souhaité conjuguer leurs imaginaires pour explorer la
part poétique des particularités identitaires et culturelles de l’homme à travers l’espace habité.
CHARON est une sculpture en mouvement, En avant-première à Nantes pour le festival Nantes Maker Campus.
La nuit les stroboscopes s’allument, l’illusion du mouvement est parfaite.
Les zootropes sont la première forme d’animation datant des années 1800.
L’art de Peter Hudson est dédié́ à la création de zootropes à grande échelle qui engagent l’environnement,
le corps et l’esprit, tout en repoussant les limites de la sculpture cinétique.
20 répliques de squelettes humains ont été pensées dans le moindre détail et sont installées sur cette roue.
Impressionnante à l’arrêt, toute la magie prend vie quand on l’active. Grâce à des cordes tirées par 12 personnes ou bien avec un moteur,
Charon se met en marche, déclenchant un stroboscope révélant un show hypnotique mais aussi l’histoire et l’animation de Charon :
Le gondolier mythologique d’Hadès porte les âmes traversant le fleuve Styx, dernier rite de passage sur le chemin de l’au-delà.
Quand Pierre Orefice s’est retrouvé pour la première fois devant cette création à Burning Man, ce fut un choc. Quand la roue s’active,
le stroboscope donne l’illusion que les squelettes sont en mouvement et pagaient, leurs regards nous transpercent et nous ramènent au lien avec la mort,
au passage entre la vie et la mort. C’est d’un réalisme dingue.
Alors depuis 2018, l’idée de faire venir cette fantastique création à Nantes et d’organiser une tournée européenne des festivals ne le quittait plus.
Des rencontres ont rendu ce projet réalisable. On est fier d’avoir ce spectacle ici, et surtout de l’avoir deux fois en Loire Atlantique.
Car oui, la roue Charon reviendra dans le département pour le Hellfest, du 15 au 18 juin 2023.
L’installation Constellations cherche à élargir les possibilités de la lumière comme médium en projetant des visuels
sur de fines gouttes d’eau en suspension. Des images tridimensionnelles ainsi créées nous transportent
dans le centre d’un trou noir puis au travers du cosmos jusqu’aux limites de l’univers.
Constellations propose un voyage fascinant où l’esthétique vectorielle et monochromatique de Joanie Lemercier
dialogue avec les paysages sonores électroniques du producteur Paul Jebanasam. Sublime et cosmique !
Durant quelques minutes, au sein de la cour du Château des ducs de Bretagne, les bâtiments du Grand Logis et du Grand Gouvernement
deviennent les supports d’un mapping monumental nommé Cachemire, œuvre du français Yann Nguema.
Ce dernier s’inspire du patrimoine artistique et de la culture Indienne mis à l’honneur dans "Inde. Reflets de mondes sacrés",
exposition programmée au Château.
Confrontant de véritables uchronies architecturales où l'espace temps est réinventé, l’artiste numérique livre une performance poétique
en résonance avec ce lieu historique et prend la liberté de convoquer des esthétiques parfois distantes de plusieurs siècles
ou de plusieurs civilisations.
L’idée est que, tous les trois mois, des toiles urbaines rhabillent l’imposante façade en béton (à l’origine un blockhaus) de Trempolino.
Le projet baptisé le Mur de Nantes, est mis en oeuvre par le collectif Plus de Couleurs
à la demande de la ville de Nantes.
les oeuvres de 5 artistes se sont déjà succédés sur ce mur : la premiere « ROUGE #1 » de la plasticienne bordelaise Jessica Hartley, alias Rouge,
a cédé sa place à "SELAH #2",remplacée par "SHANE #3" puis "BIMS #4".
du 12 février au 1er avril 2022, c'est "ZEKLO #5 qui s'exposait. D'avril a fin juin ce fut au tour de LesGens #6 de prendre possessiondu Mur
qui est l'artiste #7 ?
Réponse : il s'agit de YUBA originaire de Bilbao (Espagne).
Yubia vit dans un univers plein de couleurs vives et de formes épurées.
Ses créations sont toujours autoréférentielles de friandises délicieuses, de clins d’œil aux années 80 et 90 et de coins du monde qui
lui tiennent à cœur.
« La fresquile », graffiti géant, sur une surface de 100 m2. avait eté réalisé le 7 juillet 2015 sur un mur Hangar 20, quai des Antilles à Nantes, entre la Cantine du Voyage et la grue jaune. Nous la devons au graffeur Nantais Ador et aux étudiants de l’école de la Joliverie en bac pro des métiers de l’imprimerie, sous le pilotage du studio Katra (design multidisciplinaire). Cette fresque initialement prévue pour durer deux ans vient d'être remplacée sept ans plus tard par une nouvelle oeuvre d'Ador toujours avec le studio KATRA.