11ème édition !!!



la nuit du van

2 juillet 2022
18h 45 à minuit - dans toute la ville

"Chaque année, La Nuit du VAN s’amuse àjouer, le temps d’une soirée, avec le parcours estival du Voyage à Nantes en imaginant des rendez-vous éphémères qui sont autant d’invitations à porter un regard différent sur chacune des étapes.
Après deux ans d’absence, l’édition de La Nuit du VAN 2022 est placée sous le signe de l’effervescence et du rassemblement !
La fête sera double puisque La Nuit des Tables de Nantes et La Nuit du VAN se percutent pour proposer ainsi des rendez-vous culinairo-culturels inédits !
Partout en ville, c’est une manière de célébrer la nouvelle édition du Voyage : musées en entrée libre et en nocturne, rendez-vous conviviaux, concerts.
Et les restaurants sortent dans la rue : 70 restaurants de Nantes,sa métropole et son vignoble proposent une soirée unique, gourmande et festive !!!"
JEAN BLAISE, DIRECTEUR GÉNÉRAL DE LA SPL LE VOYAGE À NANTES


cliquez sur la vignette, les portes de la nuit s'ouvrent...Elle est à vous !

THE GREEN LINE MARCHING BAND
PARTOUT EN VILLE DE 18H45 À MINUIT (1er départ allée Bias à 18h45 2nd départ à 22h30 devant l’ancienne école des beaux-arts - à proximité du parking Decré)

La fanfare attitrée de La Nuit du VAN s’amuse malicieusement à dépoussiérer le genre. Articulée autour du cinq majeur guitare-basse-batterie-clavier chant, The Green Line Marching band est une fanfare atypique constituée du meilleur de la scène rock nantaise.
Les membres de Von Pariahs, French Cowboy, BL2OM, Blond Neil Young ou encore Albinos Congos forment les rangs de ce régiment électrique et costumé qui, tout au long du parcours, reprend des standards connus — Heroes de David Bowie, Hey Ya! d’Outkast, Bitter Sweet Symphony de the Verve… — ou non — de la planète pop.
Alors let’s go ; toutes et tous en désordre de marche !


EN TERRASSES INCONNUES
MICHEL DE TRENTEMOULT - DIRECTION ARTISTIQUE YODEL

PLACE DU BOUFFAY de 21H à MINUIT

Le temps d’une nuit, Éloge du pas de côté de Philippe Ramette va en voir de toutes les couleurs et perdre complètement la boule. En terrasses inconnues transforme, du sol au plafond, une place du Bouffay totalement méconnaissable.
Pour mettre en musique cette image qui relooke un tube de la culture terrasse — le parasol — Michel de Trentemoult sort son 31 et construit en direct live un tunnel de la danse dans lequel toute une ville s’engouffre !


50 ANS !
ORCHESTRE NATIONAL DES PAYS DE LA LOIRE

LES NEFS DES MACHINES DE L’ÎLE 21H-22H30

Pour fêter l’ouverture du Voyage à Nantes et 50 ans d’existence, Pascal Rophé et les musiciens de l’Orchestre National des Pays de la Loire proposent un programme musical sur le thème de l’eau et de la mer.
Du Vaisseau Fantôme de Wagner à la musique du film Hook en passant par la saisissante Île des morts de Rachmaninov… retrouvez des extraits de grands classiques du répertoire avec en point d’orgue La Mer de Debussy, l’une des partitions les plus jouées au monde ! Des œuvres à écouter les yeux fermés pour se laisser emporter sur l’écume d’un océan furibond ou tout simplement bercer par le va-et-vient des notes qui ruissellent.


Après ce "prologue", le voyage peut commencer... Suivez moi ci-dessous

le van 2022
du 02 juillet au 11 septembre 2022

pour découvrir le programme, je clique sur la vignette !!!


Suivez la ligne verte... en ville
ne sont présentées ici que les nouveautés du parcours de cette année
(les repères apparaissent en rouge sur la carte et dans mon texte...)


itinéraire van 2022




Repère 2 : Le lieu unique
"Soleils Martiens"
Félicie d'ESTIENNE d'ORVES

Soleils martiens est la première exposition monographique de l’artiste plasticienne Félicie d’Estienne d’Orves en France. À travers ses installations et performances, dont la lumière est le sujet et le médium principal, l’artiste explore la terra incognita qu’est l’espace, à la manière des land artists des années 1970.
Ses œuvres invitent à regarder vers les profondeurs de l’espace où la lumière et le temps obéissent à des règles radicalement autres que celles que nous connaissons sur Terre, à l’image de Continuum, installation centrale de l’exposition qui montre un coucher de soleil sur Mars.
Le regarder, se laisser traverser, sans saisir ni prendre, c’est inventer une autre manière de se projeter vers l’inconnu.
le coseil de Lucho:
que ce soit pour apprécier mes photos et vidéos, ou lors de votre visite du site, il est impératif demémoriser le plan du site et les commentaires qui sont associés aux photograhies dont le n° renvoit au plan.
En cliquant ici , vous avez accès à ces légendes .

Vidéo d'une durée indeterminé, je me suis contenté d'une photo !!!

photo + Vidéo d'une durée de 3 mn. Durée réelle 14mn



Vidéo d'une durée de 51 mn. Je n'ai fait qu'une photo !

Vidéo d'une durée de 55 mn. Je n'ai fait qu'une photo !


Repère 6 : Chateau des ducs de Bretagne
"AAM AASTHA"
Charles FRéGER

Repère 7 : PASSAGE SAINTE-CROIX
"LE TEMPS DU SACRé"
Pascal CONVERT

Au Passage Sainte-Croix l’exposition Le temps du sacré réunit une sélection d’œuvres de Pascal Convert illustrant son rapport au temps et à la mémoire sous le prisme du sacré, notion qu’il déconstruit en en donnant une lecture à la fois intime et engagée.:
L’exposition se consacre à une sélection d’œuvres, films, empreintes et tirages contacts photographiques platine palladium issus d’une série réalisée en Arménie autour de la disparition des khatchkars, pierres dressées couvertes de croix gravées détruites par les autorités azerbaïdjanaises.
Dans le patio, un ensemble de deux parallélépipèdes évoque les entrelacs des khatchkars, les enclos en fer forgé qui entourent les tombes anciennes du cimetière Miséricorde ou encore des berceaux de facture ancienne.
Enfin, trois cloches monumentales en cire évoquent un objet de rassemblement, de structuration, un symbole du commun, cher à cet artiste qui fait œuvre de lien en travaillant dans chacune de ses œuvrescontre l’oubli.
En écho au projet Miroirs des temps, un film documentaire et des plâtres permettent de découvrir la préparation de l’œuvre pour le cimetière Miséricorde ( repère 62):



Repère 10 :Rue BIAS
"extensions, rue bias"
krijn de köning

La notion de passage étant fondamentale pour Krijn de Koning, il imagine une œuvre pour la rue Bias, qui traverse ce quartier hétéroclite en s’appuyant sur deux curiosités architecturales existantes :
le portique ocre aux ouvertures évidées des années 1930 de la présidence de Nantes Université et le parking du CHU, ancien parking Peugeot des années 1950 qui, avec son architecture de béton, impose sa forme hélicoïdale et massive.
Krijn de Koning s’inspire des formes et des couleurs environnantes pour créer de nouveaux repères visuels. Les anneaux du parking sont peints du vert au bleu, alors que la façade plane reprend le mêmeocre que celui du portique. Connectés visuellement, les deux bâtiments sont les fragments d’une sculpture à l’échelle urbaine liés par quatre sculptures circulaires qui ponctuent la rue Bias, et dont la palette de couleur en est une autre déclinaison. À la fois colonne,mobilier, totem et mire, au croisement des allées adjacentes, et dans une relation permanente au lieu, elles rythment l’espaceet s’y imbriquent comme des extensions de l'existant.


Repère 18 :MAISON RÉGIONALE DE L’ARCHITECTURE DES PAYS DE LA LOIRE
"Rêver le monde"
Laurent Kronental, Martine Feipel et Jean Bechameil

Repère 20 : Food hall Nantes allée frida kahlo
"magmaa"

MAGMAA
Dans le cadre de la réhabilitation des anciennes halles Alstom, Magmaa est une étape chaleureuse où dévorer desplats du monde préparés localement. La halle est le lieu vibrant où on nourrit le corps et l’esprit autour de produits de saison et de circuits courts préparés par 10 restaurateurs engagés pour cultiver la culture du bien-manger.
L’installation artistique L’Aurore de Maël Pinard et VOUS ondule entre les poteaux de la charpente métallique de la halle centenaire


Repère 25 : PARC DES CHANTIERS -LA GALERIE DES MACHINES
"La nuée de papillons"
LES MACHINES DE L’ÎLE

Pour la HAB Galerie, Michael Beutler réagit à l’architecture de béton en inventant une inédite et monumentale fabrique à papier
C’est un projet artistiquetotalement inédit. Né de l’imagination de François Delaroziere et de Pierre Orefice, il se situe à la croisée des « mondes inventés » de Jules Verne, de l’univers mécanique de Léonard de Vinci et de l’histoire industrielle de Nantes, sur le site des anciens chantiers navals.
Dans La Galerie des Machines, la visite est rythmée par les interventions des machinistes, qui donnent vie au monde imaginaire de L’Arbre aux Hérons. On y croise une Araignée de 2 tonnes, un Héron de 8 m d’envergure, un Colibri géant, un Paresseux, des Oiseaux amoureux, un Caméléon et nouvellement arrivée, une Nuée de Papillons qui s’animent.


Repère 34 : Parc des Chantiers - La cale 2 Créateurs
"en somme, picardie" "paysages inférieurs
alexa brunet - bertrand le ven

Repère 40 : Boulevard des Antilles
"entre-temps - la traversée du solilab"
atelier vecteur

Pour cette nouvelle création, les architectes de Vecteur entendent ouvrir le Solilab, lieu nantais de l’économie sociale et solidaire, au reste de son territoire, le temps des futurs aménagements du jardin des rails et du parc de Loire.
Véritable trait d’union, entre la Cantine du Voyage et le Solilab, aux entrées évasées qui accueillent généreusement et guident le public dans une traversée rythmée par un jeu de construction qui cadre et laisse à voir les futures évolutions du quartier. Imaginé comme un espace de circulation,ce passage acte des profonds changementsà venir dans cette partie de la ville




Repère 42 : hab galerie - quai des Antilles
"plonger et puiser"
michael beutler

Pour la HAB Galerie, Michael Beutler réagit à l’architecture de béton en inventant une inédite et monumentale fabrique à papier
Se confronter à un lieu pour en révéler les caractéristiques spatiales est au cœur des œuvres souvent faites de papier, carton et tissus de Michael Beutler. En bricoleur avéré et inventeur inspiré, il élabore des outils et machines — détournés de techniques anciennes ou contemporaines — dont les fonctions et les formes diffèrent par leurs matériaux, leur simplicité et leurfonctionnement manuel. Avec, il produit des formes modulaires légères qu’il assemble en de généreuses et précaires installations. Les voyages à Nantes de l’artiste ont été marqués par l’expérience de l’espace environnant du Hangar à bananes, sa relation au fleuve et aux anciennes activités portuaires.
Par la force du vent, un moulin entrant par un des puits de lumièremet en mouvement à l’intérieur de l’espace les machines qui décomposent les étapes de cette fabrication hors norme : broyer, plonger, puiser, presser, sécher la matière...
De cette ligne de production ingénieuse et sculpturale, manuellement activée lors du montage avec des étudiants nantais en écoles d’art et d’architecture, de gigantesques feuilles sont réalisées. Leurs formes et grammages leur octroient des propriétés structurantes, et grâce à un assemblement par pliage, une installation fragile, ouverte,labyrinthique et autonome offre une nouvelle traversée et perception de l'espace. Petite précision :
A l'origine, l'installation devait être mue par la seule force du vent (voir vidéo ci-dessous) mais l'artiste a surestimé la force d'Eole qui bien que soufflant régulièrement sur Nantes, s;est avéré incapable d'actionner le broyeur !!! D'où l'intervention des étudiants supplétifs !!!
pour apprécier pleinement cette exposition, Faites appel à l'un des médiateurs présents sur le site.


l'exposition


l'installation

Repère 43 :frac des pays de loire - quai des Antilles
"The Memory of Love"
ibrahim mahama

Pour sa première exposition personnelle dans une institution française, l’artiste propose une production inédite mêlant architecture, peinture, sculpture et archive.
En recyclant des éléments (portes, fenêtres...) de son atelierau Ghana à Tamale — un ancien silo au style brutaliste des années 60 — combinés à une sélection de sa collection personnelle de wax et autres tissus artisanaux aux multiples symboles et significations, Mahama poursuit ici son investigationautour de l’histoire de son pays, du panafricanisme et des effets postindépendances.
Pour son exposition «The Memory of Love», il a eu l'idée de décaper et de tapisser certains des fauteuils, d'anciennes portes et des montants de fenêtres avec des pans de tissu en wax, les uns anciens et les autres modernes. Les visiteurs sont invités à s'asseoir et à écouter de la musique, en demandant à des médiateurs de faire jouer les disques qui ornent les murs. « Une atmosphère domestique s'est profilée dans l'exposition, qui n'était pas prévue au départ », souligne Claire Staebler. Et comme il est avant tout un artiste de l'extérieur, 6 drapeaux en toile de jute - extraits d'un ensemble de 25 drapeaux qui ont été montrés à New York au Rockefeller Center ont été plantés au sommet de la façade.


Repère 48 : planetarium
"le temps des étoiles"

Repère 49 :musée jules verne
"le tour du monde a 150 ans"

Repère 53 : médiathèque jacques demy
"l'oeil géographique"
julien gracq
"les chaloupes"

Repère 55 : museum d'histoire naturelle
"océan, une plongée insolite"

Repères 56 et 60 : De la Place Félix-Fournier à la Place Graslin
"le théâtre des opérations"
hélène delprat

Hélène Delprat occupe Nantes comme un théâtre, qu’elle ponctue d’éléments de décor d’un récit qui puise librement ses inspirations dans l’histoire de la ville et bien d’autres.
Sur la place Graslin, une île-étoile est occupée par la silhouette noire d’un ange aux bras ouverts et aux ailes déployées qui déclame le murmure de la ville dans un grand haut-parleur. Un drapeau flottedans le vent.
Un peu plus loin, le trident disparu de la fontaine de la place Royale est remplacé par un autre drapeau.
En arrière-scène, derrière une grande tenture ornementée de motifs imbriquésd'inspiration héraldique, en bas du parvis de la basilique Saint-Nicolas, un étrange défilé se met en place. De gigantesques silhouettes noires sepavanent sur une autre étoile devenue scène de théâtre. « Des singes agaçants cherchent la bagarre, une chèvre se dresse sur ses pattes arrière et des personnages sans nom s’échappent d’un jugement dernier en éclatant de rire. Un maître de cérémonie-loup et sa canne ouvrent un bal où animaux, humains et hybrides ne savent que faire.
Cette étoile est-elle un radeau, une arche de Noé échouée sur le parvis d’une basilique ? » Ces personnages gesticulent et paradent dans une sorte de dernier défilé désarticulé et agité tout droit échappé d’une danse macabre. Ils envahissent la place et laissent le visiteur s’amuser de leur présence carnavalesque.
L’heure est à la mascarade, anges,hommes-loups, singes appellent de leurtrompe au rassemblement et à la fête.

Place Graslin (repère 56)

Place Royale (repère 60)

Place Félix-Fournier - parvis de la basilique Saint-Nicolas (repère 60)

Repère 58 : PLACE du commerce
"façades chromatiques"
alexandre benjamin navet

Poursuivant son travail autour de la dimension ornementale dans l’espace public, l’artiste imagine pour la place du Commerce un décor théâtral et coloré, inspiré de son histoire portuaire et marchande.
Célébrant le retour de la place, ses enseignes, cafés et restaurants aux terrasses conquérantes, après une longue période de réaménagement, Alexandre Benjamin Navet insuffle une nouvelle effervescence ; en créant une expérience où l’espace public s’anime et vibre en couleurs, à l’image d’une ville qui célèbre et pavoise, comme elle pouvait le faire au retour d’un navire.
Explorant histoire, archives et imaginaire, l’artiste convoque des univers très différents pour redessiner un paysage urbain, à l’échelle des bâtiments, en reprenant l’esthétique des décors et structures de cinéma.
Jouant des cadres et perspectives, traitant aussi bien l’envers sobre du décor que l’endroit richement décoré de détails, Alexandre Benjamin Navet invite le public à rentrer et évoluer dans cette installation théâtrale qui infuse l’ensemble des éléments de la place du Commerce.


Repère 61 : marché de talensac
"automates à l'unisson"
gavin pryke

Dix nouveaux portraits de vrais-faux personnages sont installés comme des enseignes vivantes et reliées les unes aux autres dans un parcours technique et visuel pour suggérer une toute nouvelle histoire d’amour et d’humour en écho à l’agitation commerçante.
Comme un clin d’œil de l’artiste à sa ville d’adoption, et à l’invitation du Voyage à Nantes, Gavin Pryke présentait en 2015 une série de 13 automates figurant la rencontre d’un couple amoureux dans les commerces de la rue Maréchal-Joffre.
Cette année, Gavin Pryke déplace ses personnages dans le temps et prolonge ailleurs le récit : le couple prend ses quartiers dans l’enceinte du marché de Talensac, haut lieu des produits de l’agriculture et du maraîchage local.



Repère 62 : cimetière miséricorde
"miroirs des temps "
pascal convert

Pascal Convert qualifie son travail « d’archéologie de l’architecture, de l’enfance, de l’histoire, du corps et des temps ».
Sur l'invitation du Voyage à Nantes, il a conçu une œuvre pérenne qui s'insère dans les allées du cimetière, au milieu des tombes ayant subi le passage du temps, processus à ce jour inédit au sein d'un cimetière public.
Pascal Convert a porté son regard sur la partie la plus ancienne particulièrement dense en végétation - les produits phytosanitaires y étant bannis depuis plusieurs années - et y a conçu l'œuvre Miroirs des temps à l'image d'un memento mori protecteur et apaisant.
Représenté en bas-relief sur des dalles en verre réalisées conjointement avec le maître verrier Olivier Juteau, chaque animal à l'allure spectrale suit du regard le passant avec une insistance muette et émouvante.
Le cimetière Miséricorde surnommé aujourd hui "le Père Lachaise nantais" abrite les défunts des grandes familles nantaises.
Afin de le découvrir Lucho vous invite à consulter la gazette du quai de ce trimestre en cliquant ici



Repère 63 : galerie l'atelier
"l'entre-zone"

lucas seguy, céleste richard-zimmermann, laura orlhiac, ronan lecrosnier

Dans un espace fictionnel, une multitude de zones s’établissent, se confondent et se distordent, formant des plis aux creux desquels viennent s’accrocher les bruits du monde. L’exposition L’entre-zone propose un cheminement à étages dans une réalité mouvante entre ambiguïté, désordre et absurdité, à la manière d’un tissu qui se plierait, déplierait, replierait…

Laurz ORLHIAC


Céleste RICHARD ZIMMERMANN


Lucas SEGUY


Ronan LECROSNIER


Repère 67 : PORTE saint-pierre
"un castor sur un mur "
laurent le deunf

Imaginé pour le vestige de la porte Sauvetout, à l’occasion du Voyage à Nantes 2021, un animal « totem » - en la figure d’un castor à queue de poisson, tiré d’un ouvrage du Moyen Âge - habite désormais, pour les trois ans à venir, sur un des murs vestiges archéologiques de la porteSaint-Pierre..
Témoin de l’histoire de Nantes, la porte Saint-Pierre compte parmi les édifices majeurs de la ville tant par sa situation dans le centre historique, ses aménagementssuccessifs, que la concentration d’éléments patrimoniaux et archéologiques alentours.
Procédant avec humour par glissements de temps et de lieux dans son œuvre, Laurent Le Deunff met en scène une histoire fictive pour ce vestige.
Figure anachronique en bronze à la queue argentée — représentation elle-même fictive issue de croyances populaires –, l’artiste propulse l’animal dans un autrecadre temporel et dans un scénario incongru.


Repère 68 : musée d'arts - patio
"paradigme perpendiculaire"
angela bulloch

Repère 68 : musée d'arts - parvis
"dédale"
justin weiler

Dans un dialogue entre la rue et le musée, l’artiste conçoit une installation composée de pans de verre colorés par l’application de multiples passages minutieux et lents de peinture et d’encre.
La matérialité de l’espace, associée à celle de la sculpture, se fondent pour former un tout convoquant la lumière, qu’il s’agisse des rayons directs du soleil, de voiles infiniment variés des nuages ou de la lumière électrique ou lunaire de la nuit.
Après avoir travaillé les potentialités du noir, se référant aux matériaux domestiques et urbains comme les stores et rideaux de fer, Justin Weiler explore les pouvoirs délicats de la couleur, opérant toujours par couches et superpositions. À travers un geste répété, il propose une œuvre sensible qui ne cesse de se modifier suivant les heures et les points de vue.

 photo

Repère 69: - JARDIN DES PLANTES
"FILILI VIRIDI"
JEAN JULLIEN

Jean Jullien a investi à son tour le Jardin des plantes depuis l’été 2020. Il expose en plein air, au détour des allées du jardin, au milieu du grand bassin et des cours d’eau, sur les pelouses, autour des arbres et de leurs branches… des installations monumentales représentant des personnages fantaisistes et amusants, spécialement imaginés pour le Jardin des plantes de Nantes.
Cette exposition, présentée en trois volets depuis 2020, se complète cet été par trois nouvelles créations dont deux sortent du Jardin...
La premiere, appelée "le Fileur", sur lequel pousse du houblon qui se transforme en ligne verte, est positionnée dans le Jardin des plantes devant l’entrée Clemenceau.

Plus surprenant, un deuxième personnage , "le Débitumeur" (qui déroule du gazon) est visible en bas du parking du château.

Le dernier, le Hisseur, est installé sur la façade de l’hôtel de ville. Des plantes grimpantes s’accrocheront à la structure.

Repère 71: - cité des congrès
"robert doisneau et la loire"
robert doisneau

En 1976, Robert Doisneau reçoit unecommande : réaliser le journal d’un voyage idéal, encore jamais entrepris. Le photographe accueille cette propositioncomme un « merveilleux cadeau du hasard » et choisit simplement la Loire,dont la seule évocation éveille en lui l’idéede vacances.
Au gré de 50 clichés, de la source à l’embouchure, l’exposition nous invite à revivre ce voyage empreint de beauté, de poésie et de cette tendresse si particulière de Doisneau pour les scènes de la vie quotidienne.
Des paysages, oui, mais surtout l'empreinte de l'activité humaine et ses acteurs...

lignes de métro 1 et 3
" apesanteur"
julien colombier

Le Voyage à Nantes et la Semitans’associent une nouvelle fois cette année et invitent l’artiste Julien Colombier à investir deux tramways.
L’artiste répète ses motifs géométriques et végétaux de manière obsessionnelle, créant un environnement organique hypnotique pour le spectateur. Ses œuvres sont des apparitions, les lumières et effets d’ombres, lescorrespondances de couleur créent une vitalité d’où naissent des mouvements et des flux.

le Voyage Dans le Vignoble... La Garenne -Lemot (Parc)
"Bois de la Gorgone""un grand tour"
Eva JOSPIN

Eva Jospin est sculpteur. L’artiste développe depuis vingt ans une œuvre où la virtuosité du geste s’allie à une interprétation sensible de l’architecture et du paysage.
La beauté et la résilience de la nature, l’inquiétude et la fascination qui émergent de la mythologie et des contes sont source d’inspiration pour l’artiste. Fidèle au thème de la forêt, qu’elle sculpte en carton depuis plusieurs années pour faire jaillir ses motifs, elle l’utilise cette fois comme matrice au moulage d’un ensemble sculptural coulé en bronze.
Au détour d’une allée, dominant une petite butte agrémentée d’arbres tortueux et de chaos rocheux, cinq arbres majestueux émergent tels des totems fantomatiques au sein d’un réseau de branches et de feuilles entrelacées, s’insérant dans l’histoire mythifiée des fabriques du parc de la Garenne Lemot.

"Bois de la Gorgone"

Île de Nantes -Campus de l’art- Parcours Inter-Écoles
du 02 juillet au 11 septembre 2022

L’Île de Nantes est un quartier incontournable de la destination. Les voyageurs y découvrent des œuvres phares comme celles de Nathalie Talec ou de Lilian Bourgeat, pourtant ils ignorent souvent le fourmillement artistique et culturel qui règne au sein des écoles d’enseignement supérieur du quartier. D’installations en expositions, celles et ceux qui, dans ces grandes écoles, font la ville de demain, agitent le quartier et le parent d’une nouvelle couleur.
Le parcours Inter-Écoles se distingue de la ligne verte grâce au travail de l’artiste et graphiste Guillaumit qui crée des fresques vivantes et colorées inspirées des architectures des établissements.

École nationale supérieure d’architecture (ensa)
"Protolab"

Accompagnés par l’enseignant chercheur et architecte Sylvain Gasté, et de son équipe composée d’Hélène Guillemot (agence Laq), Wilfrid Lelou (Fichtre) et Saweta Clouet, les étudiants du studio de projets Protolab (Master 1 & 2, PFE) utilisent la fabrication comme outil de conception du projet architectural. Les sujets sont portés par des partenaires extérieurs, engagés dans une démarche de RSE(responsabilité sociétale des entreprises), qui accompagnent et financent la démarche de projet pour aboutir à la construction de prototypesà échelle 1.
Le public pourra découvrir ces projets et prototypes au Solilab et à la Galerie Loire.
Le toit de l’école d’architecture sera ouvert pour offrir un des plus beaux panoramas sur la ville.



École des Beaux-Arts Nantes Saint-Nazaire
"Le déménagement, hypothèse du récit"

Le déménagement, hypothèse du récit est une exposition collective d'Olivier Nottellet (artiste invité), Pierre-Yves Arcile (architecte et chercheur) et d'un groupe d'étudiants de l'école.
L'installation monumentale, issue d'un workshop expérimental mené en 2022, donne à voir un cylindre jaune de béton de 12 m de diamètre posé sur le parvis, entre La Table (ronde) de Fichtre et la galerie Open School. Le projet présente des oeuvres réalisées par les étudiants, visibles depuis l'extérieur, dans la galerie Open School.
Le déménagement, hypothèse du récit redéfinit la séquence d'entrée de l'école, l'organisation du parvis entre Askip (café, galerie, laverie) et le tout nouveau Food Hall qui sera ouvert tout l'été.


Nantes Université
"En découdre"

Depuis octobre 2021, sur différents campus de Nantes Université, étudiants, enseignants et artistes de la compagnie BRUMES interrogent le tissu de nos relations au terme de deux années d'une situation sanitaire éprouvante.
Après une année de récolte de paroles, d'écriture, de tissage collectif et une restitution-performance, l'Université présente en façade de la Halle 6, entre le bâtiment et l'école desBeaux-Arts, ['oeuvre textile tissée à plusieurs mains et le métier à tisser collaboratif imaginé par la Cie BRUMES pour renouer nos liens.
Entre images, textures et sons, le visiteur pourra quitter l'atmosphère protégée de l'école des Beaux-Arts pour se plongerdans ce processus de création.

École Supérieure des Métiers Artistiques (ESMA) - CinéCréatis
"Cinéma en plein air"

Sur le Parc des Chantiers, les ÉcolesCréatives ont ouvert en 2012. Cetétablissement se compose de deux entités: l'ESMA, École supérieure des métiers artistiques qui forme aux métiers de l'a nimation 3D et des effets spéciaux, d'autre part CinéCréatis, école de cinéma qui forme les étudiants aux métiers du cinéma et de l'audiovisuel.
Pour l'été 2022, le campus propose une installation invitant à s'arrêter dans votre déambulation pour découvrir des courts - métrages et films d'animationdonnant à voir la richesse des productions étudiantes.


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