Qu'est-ce que l'émoi photographique ?



C'est un festival de photographie qui se déroule à Angoulême en Charente depuis 2013 a l'initiative de Yann et Peggy Calvez-Allaire, photographes en cette ville à l'enseigne "aux grains d'argent" .
Peggy CALVEZ-ALLAIRE est photographe diplômée de l'école nationale de photographie d'Arles.
Ce festival fait une place d’honneur à la photographie dite d’auteur avec une prédilection pour les travaux de l’ordre du récit. Il se veut être une vitrine pour une photographie basée sur la cohérence du travail à long terme, pour une photographie décalée, européenne, africaine mais aussi des autres continents, pour une photographie militante, militant pour un certain art de vivre ensemble, poétique ou non.

Thème et Exposants de cette 12 ème édition

Le thème :
«Et si j’osais… raconter une histoire ?»

Les photographes savent mieux que quiconque que les images peuvent donner vie à des histoires et créer des liens puissants à travers un objectif. Une image peut raconter une histoire et transmettre des émotions, une humeur et des messages, et même susciter une compréhension que les mots ne peuvent pas.
le défi lancé par Peggy CALVEZ-ALLAIRE a été relevé par 22 artistes qui se sont dit : "avec mes photos, ...Et si j'osais raconter une histoire ?"

Les Exposants et leurs expositions :
* Ils tous ont été retenus, sur dossiers, par les organisateurs.:
Découvrons chacun des 21 photographes qui affichent leur talent dans 7 lieux différents en ville.

Catherine CHABERT : « Résilience », Myriam MAYET : « Les larmes sèches », Justine DARMON : « Le clown et la danseuse », Estelle LAGARDE : « La peau des autres », Anne LANDAIS : « Toutes », Véronique DURAND-NEMO : « Le temps ne fait rien à l’affaire », Valérie EVRARD : « Fragments de souvenirs », Carole TAUZIAT : « Conte rouge », Pierre MOREAU : « Transhumance marine », Gérard STARON : « Ho(m)mes », Franck BRUDIEUX : « Un été yougoslave », Brigitte MANOUKIAN : « Le lexique de la couturière », Alain LICARI : « L’album de Monsieur Soumah », Sophie CARLES : « Le dernier souffle », Isabelle GALLAY : « La salle d’attente », Laetitia GUICHARD : « Sport de rue », Francis LEROY : « Sable mouvant, songe de plage », Julie PONCET : « Le clapotis des nénuphars », Pascal SENTENAC : « L’étrange voyage de Monsieur Jacques », Pascal DULAC : « Mes jardins secrets », Pablo ARCE : « Limitations, chronique du confinement ».

Pour consulter le Dossier de Presse cliquez sur l'image

Les lieux d'expositions
plan

Hôtel Saint-Simon
repère 1

15 Rue de la Cloche Verte, 16000 Angoulême
Ouvert du lundi au vendredi de 12h à 19h samedi et dimanche de 10h à 18h

Brigitte MANOUKIAN
« Le lexique de la couturière »

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Julie PONCET
« Le clapotis des nénuphars »

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Myriam MAYET
« Les larmes sèches »,

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Frncis LEROY
« Sable mouvant, songe de plage »

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Catherine CHABERT
« Résilience »

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Isabelle GALLAY
« La salle d’attente »

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Sophie CARLES
« Le dernier souffle »

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JGérard STARON
« Ho(m)mes »

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Alain LICARI
« L’album de Monsieur Soumah »

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MAAM - Musée d'Angoulème
repère 2

Square Girard II - 16000 Angoulême
(payant en dehors du 1er dimanche de mai) en avril :fermé le lundi
- du mardi au vendredi de 10h-12h30 et de 13h45-18h, Jeudi de 10h à 18h (à partir de 9h pour les scolaires) Samedi et dimanche de 14h à 18h
en mai :fermé le lundi et le 1er mai
- du mardi au dimanche 10h-18h -

Estelle LAGARDE,
« La peau des autres »

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Valérie EVRARD,
« Fragments de souvenirs »

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Justine DARMON
« Le clown et la danseuse »

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Espace Franquin
repère 3

121, rue de Bordeaux, 16000 Angoulême
Ouvert du lundi au vendredi de 10h à 18h le samedi, de 14h à 18h.

Pascal SENTENAC,
« L’étrange voyage de Monsieur Jacques »

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Véronique DURAND-NEMO
« Le temps ne fait rien à l’affaire »,

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Hôtel du Département
repère 4

31 bd Émile Roux - 16000 Angoulême
Ouvert du lundi au vendredi 8h-18h

Anne LANDAIS .
« Toutes »

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Pablo ARCE
« Limitations, chronique du confinement »

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Franck BRUDIEUX
« Un été yougoslave »

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Pierre MOREAU
« Transhumance marine »,

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hôtel du Palais
repère 5

4, Place Françis Louvel- 16000 Angoulême

50 rue Hergé, 16000 Angoulême

Carole TAUZIAT
« Conte rouge »,

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Parvis de l’Hôtel de ville
repère 6

Laetitia GUICHARD
« Sport de rue »

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Le lieu Utile
repère 7

4, Place du Champ de Mars- 16000 Angoulême
ouvert du : lundi au mercredi de 10h30 à 19h00, jeudi au samedi de 11h30 à 21h00, dimanche de 11h30 à 17h00

Pascal DULAC
« Mes jardins secrets »

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les "performances" 2025

"À l’origine du cœur"

Animation et démonstrations : collectif TRIGONE

Jeudi 10 avril au LPA Félix Gaillard de Salles de Barbezieux
Vendredi 11 avril à la Maison des Habitants de Basseau
Samedi 12 avril à l’Hôtel St Simon

les Photographes
«Marianne Thazet »



Marianne fait ses études de photographe à l'ETPA de Toulouse. En 2019 elle obtient son diplôme et son travail photographique est récompensé par la mention spéciale du jury.
C'est une photographe de l’intime, c’est dans le courant de la photo documentaire qu’elle questionne notre attention sur notre environnement par un regard décalé bien à elle. Elle raconte en suggérant, en photographiant l’insignifiant, en sublimant le détail.



«Anthony Jean»



Aujourd’hui artiste photographe, photo reporter freelance, il publie régulièrement dans la presse, anime des conférences, assure des workshops, expose partout en France... Apres un travail d'investigation de plus de deux ans à photographier des opérations de sauvetages au larges des cotes libyennes, avec différentes ONG, il photographie, expose, et travaille sur de nouvelles créations.



«Paul Baudon»



Il intègre l’ETPA de Toulouse en 2016 dont il obtient le grand prix en 2019.
Ses projets photographiques documentaires se concentrent sur des questions sociales, d’histoire et de démographie. Il travaille aujourd’hui entre l'Ariège, Paris et Bordeaux.

le collectif TRIGONE

Le collectif :
Le collectif Trigone est une rencontre autour d’une passion commune pour la photographie documentaire au sens large. Chacun avec notre œil nous appréhendons ce qui nous entoure. Trigone est né de l’envie de mutualiser ces regards, de les confronter pour qu’ils dialoguent entre eux et créent une énième possibilité de lecture. Nos travaux respectifs ont un point commun : regarder le monde avec critique, portés par nos valeurs d'équité, de liberté et de droit d’expression. Les recherches dans notre travail photographique sont destinées à développer une argumentation sur les inégalités sociétales et les chocs qu’elles génèrent.
ses objectifs : :
Dès sa création le collectif a diversifié ses objectifs en proposant la découverte de sujets au travers de trois regards. C’est la pertinence de cette alchimie qui nous emmène aujourd’hui à la nécessité de transmettre par la sensibilisation à l’image. Nous sommes convaincus du pouvoir des images à semer des graines dans les consciences. Engager notre jeunesse dans une démarche artistique nous parait pertinent dans un contexte où les jeunes générations se retrouvent face à des flux importants d’images et d’informations mais ne disposent pas de toutes les clés pour les appréhender.

"À l’origine du cœur"

l'Idée : :
A l’origine, un battement cardiaque est dû à une pulsion électrique. A l’origine, une photographie est un déplacement de photons sur une surface sensible.
C’est en liant ces deux idées et à partir des recherches d’Étienne-Léopold Trouvelot et de Hiroshi Sugimoto qu’est née l’idée de déclencher des clichés directement à partir du rythme cardiaque.
Lors de son parcours à l'ETPA, Paul Baudon a créé un dispositif permettant d’amplifier le signal électrique émis par les battements cardiaques, et de pouvoir déclencher à partir d’eux, un arc électrique se répandant sur du papier argentique.
Depuis 2021, le collectif s’est donné pour mission de faire vivre cette expérience en la partageant avec un public le plus large possible, dans les villes, les villages ou encore les festivals qui se trouvaient sur la route du Laboratoire argentique mobile que nous avons construit. S’est alors ouvert à nous la possibilité de créer une série photographique à partir d’un dispositif technique et visuel innovant et de déconstruire notre rapport au portrait et aux personnes qui nous entourent.

le résultat : :



"Portrait au collodion humide"

Animation et démonstrations : par Yann CALVEZ (photographe)
Une technique ancestrale au service de photos uniques
dimanche 11 mai à l’Hôtel St Simon

«Yann Calvez»



Yann CALVEZ est l'un des rares photographes, amateurs ou professionnels à maîtriser cette technique aujourdhui artistique dont on peut résumer toute la poésie en écrivant que cet art-là rend la lumière et le temps particulièrement tangibles.
Comme toute oeuvre d'art, un portrait au collodion humide est un exemplaire unique !!!
Pour tout connaitre sur cette technique, voir "L'Emoi Photographique 2023"

la démo en vidéo !!! :

les étapes de la création... et le résultat ! :
La plaque utilisée étant 30 à 100 fois moins sensible à la lumière que la sensibilité de référence actuelle (100 iso), y fixer une image nette est alors un véritable défi technique!
Pour un portrait en extérieur par une journée ensoleillée, le modèle devra poser 5 à 7 secondes sans bouger, temps nécessaire à la plaque pour absorber suffisamment de lumière et marquer la photographie
Révélée et fixée, la plaque dévoile tout ce qui fait son exception : l'image garde le souvenir de chaque étape depuis la façon dont elle a été enduite de manière plus ou moins homogène, avec les effets de texture qui en résultent, puis de son exposition à la lumière, jusqu'au moment où l'on fera le choix d’arrêter l’action du révélateur,


photo réalisée par Yann, avec cette technique, le dimanche 23 avril 2023

"la Gazette du Quai n°51 (01/04 - 30/06 - 2025)"