Le tremblement des immobiles
Chaque année, lors des séances de repérage qui visent à sélectionner les sites, les monuments, les perspectives,
les places qui pourraient recevoir l’installation d’un artiste, notre équipe, les yeux au ciel, accroche le regard des statues
qui habitent la ville, que nous ne voyons plus et qui pourtant la représentent un peu.
Ces habitants à l’arrêt nous intriguent, nous inspirent des histoires qui ne sont pas l’Histoire.
Nous imaginons aussi que d’autres statues migrantes, venues d’autres villes de France ou du monde, vont entrer dans Nantes
et transformer l’appréhension que nous en avons. Mais cette année, fascinés par leur présence et leur invisibilité,
nous avons décidé qu’elles seraient les personnages de notre aventure, voire que certaines d’entre elles se mettraient à vivre,
se détendraient et nous retrouveraient dans la « vraie vie ».
C’est sans doute l’Éloge de la transgression de Philippe Ramette,
cette petite fille qui descend de son socle, qui nous a inspiré cette fiction
JEAN BLAISE, DIRECTEUR GÉNÉRAL DE LA SPL LE VOYAGE À NANTES
Ce sont quelques bribes de la mise en mouvement de cette immobilité que je vous invite à découvrir sous cette rubrique .
quai François Mitterrand (face au palais de justice) Monument à adolphe Billault
Place Royale Pacific
Rue d'Orleans European Thousand-Arms Classical Sculpture
Les Galeries Lafayette Bienvenue à LAFAYETTEVILLE
Place du Bouffay Eloge du Déplacement
Place du Commerce The humans
la nuit du van
1 juillet 2023 19 h à minuit - dans toute la ville
L’art de la fête !
pour visualiser le programme, cliquez sur la vignette !!!
Depuis sa première édition en 2012, Le Voyage à Nantes
lance son parcours estival grâce à une grande fête d’ouverture.
La ville est en fête avec un mélange de propositions tous azimut :
de la musique, des arts visuels, en passant par le culinaire.
La Nuit du VAN couplée cette année encore à La Nuit des
Tables de Nantes c’est ainsi une manière active et festive de partir
à la (re)découverte de sa ville. Une déambulation, en fin de journée
et en nocturne, qui mêle tous les plaisirs.
Tout le monde est de la « party » puisque les commerçants
organisent des parcours gourmands en ville, les restaurateurs des
Tables de Nantes sortent dans la rue, les musées sont en entrée
libre pour l’occasion et nos médiateurs vous accueillent sur les
étapes jusqu’à 22h, les grandes écoles ou les galeries d’art ouvrent
grand leurs portes, les bars du collectifs Culture Bar-Bars
organisent des programmations, etc.
Cette Nuit est la joyeuse porte d’entrée d’un nouveau voyage
que nous espérons inattendu !
Après ce "prologue", on va se lancer à fond dans le voyage !!!
le van 2023
du 01 juillet au 03 septembre 2023
je ne peux pas venir à Nantes, mais je veux savoir ce que j'ai manqué...
Alorsje clique sur la vignette, ci-dessous !!!
Suivez la ligne verte... en ville, mais préparez votre parcours sur le plan
et lisez les explications ci-dessous ne sont présentées ici que les
nouveautés du parcours de cette année (les repères apparaissent en vert sur la carte et rouge dans mon texte...)
Repère 2 : - SERRE DE L’ÎLE AUX PALMIERS - JARDIN DES PLANTES "La Mouche morte" Johan Creten
L’artiste réalise pour Le Voyage à Nantes un agrandissement de l’une des œuvres originales
de cette série : La Mouche morte, qui a récemment rejoint les collections permanentes du musée d’Art moderne de
la Ville de Paris. . L'ambivalence de sens, chère à l'artiste, se retrouve dans La Mouche morte. Elle est à la
fois troublante, inquiétante, drôle et impertinente. On peut reconnaître facilement la mouche morte que l’on découvre parfois
dans l’encadrement d’une fenêtre, mais cette vision est étrangement contrebalancée par une sensation étrange d’érotisation. Les
interprétations sont multiples, entre la mort et la vie, la remémoration et la projection vers l’avenir, la séduction et le dégoût.
La Mouche morte oscille dans cette incertitude du sens.
Repère 3 : MAISON DE L'IMMACULÉE - 6 Rue Malherbe "Collection des masques Peignon"
En concertation avec la famille et la critique d’art Éva Prouteau, Le Voyage à Nantes présente
au public cette collection unique dans un lieu remarquable et singulier, le cloître de la Maison de l’Immaculée.
La Maison de l’Immaculée construite au milieu du 19ème siècle est installée à l’emplacementde l’ancien couvent des Minimes attenant
à la chapelle de l’Immaculée. Elle est aujourd’hui le lieu de vie de prêtres âgés.
Prestigieux fournisseur de costumes en France jusqu’au début des années 2000, la célèbre Maison Peignon de Nantes fondée en
1853 détient dans ses réserves une collection unique de masques anciens.
Le ton est à la caricature sociale, politique, de mœurs. À ces archétypes physiques et sociaux s’ajoutent
d’autres représentations en vogue dans les mascarades : d’effroyables sorciers et sorcières
aux rictus infernaux, des têtes d’animaux, des fruits et légumes au visage humain.
Repère 4 : ATELIER LE BRAS "La nuit a mordu le réel" CHARLÈNE GUYON-MATHÉ ET RÉMY DROUARD
L’exposition « La nuit a mordu le réel » met en regard les travaux de Charlène Guyon-Mathé et de Rémy Drouard.
Ils ont reçu en 2022 le prix spécial du jury du Prix des arts visuels de la Ville de Nantes. À travers cette
exposition, ils proposent d’osciller entre rêve et réalité.
RÉMY DROUARD
CHARLÈNE GUYON-MATHÉ
Repère 5 : MUSÉE D’ARTS DE NANTES "Hyper sensible. Un regard sur la sculpture hyperréaliste"
Gilles Barbier, Berlinde De Bruyckere, John DeAndrea, Daniel Firman, Duane Hanson, Sam Jinks, Tony Matelli, Saana Murtti,
Evan Penny, Marc Sijan, Tip Toland
Musée d'arts de Nantes, 10 Rue Georges Clemenceau - 44000 - NANTES
Du 7 avril au 3 septembre 2023
Le Musée d’arts est ouvert tous les jours, de 11h à 19h, sauf le mardi.
Ouverture en nocturne jusqu’à 21h, le jeudi. (Fermetures exceptionnelles les 1er janvier, 1er mai, 1er novembre et 25 décembre)
Pour sa grande exposition printemps-été 2023, le Musée d’arts de Nantes explore le caractère profondément humain et sensible de la
sculpture hyperréaliste, née aux États-Unis dans les années 1960 dans un contexte de transformation et de crise sociale et politique.
Seule collection publique française à conserver une sculpture de l’artiste américain Duane Hanson, le Musée d’arts de Nantes explore,
dans sa grande exposition 2023, le caractère profondément humain et sensible de la sculpture hyperréaliste, un mouvement né aux États-Unis
dans les années 1960.
Cet art figuratif, méticuleusement réaliste, propose, par la représentation fidèle des corps, un support de projection, un double, un miroir,
provoquant une rencontre singulière entre le visiteur (regardeur) et la figure sculpture (regardée).
Entre émotion et fascination, entre identification et rejet...
Pourquoi le regard, au-delà de l’intérêt pour la prouesse technique, est-il aussi fortement troublé ? D’où vient la puissance de ces œuvres ?
Où se situe véritablement l’œuvre d’art ? Comment représenter le réel au point de le confondre peut-il engager nos corps et nos émotions ?
En sculptant l’être humain dans une matérialité la plus réaliste qu’il soit, ces artistes parviennent à révéler la part la plus immatérielle
de l’individu : le sentiment, la pensée, l’émotion…
Avec une trentaine d’œuvres de plus de dix sculpteurs et sculptrices internationaux, dont certaines inédites, le Musée d’arts de Nantes place
la sculpture hyperréaliste, jusqu’ici très peu exposée, sur le devant de la scène. Un événement à ne pas manquer !
Repère 5 : MUSÉE D’ARTS DE NANTES - (chapelle de l’Oratoire) "Playin A Note on the Violin While I Walk Around the Studio" BRUCE NAUMAN
Dans la chapelle de l’Oratoire, le Musée d’arts poursuit la présentation d’œuvres vidéo issues de ses collections. Bruce Nauman réalise la
vidéo Playing A Note on the Violin While I Walk Around the Studio en 1967-1968. La caméra fixée au centre de l’atelier filme l’artiste
arpentant l’espace de la pièce alors qu’il joue deux notes très similaires sur son violon.
Par l’effet de la répétition et du temps, l’action est perturbée, désynchronisée, conférant à la composition une forme de tension.
Repère 7 : Le lieu unique "Marée Métal" JACQUES PERCONTE
Altérant les pixelscomme le peintre mélange les pigments,l’artiste se voit comme un alchimiste captant
le voyage de la lumière dans la matière.
À travers une installation de plusieurs projections, le public traverse des paysages qui dévoilent de grandes fenêtres vidéo
ouvertes sur un monde vivant.
Repère 8 : MAISON RÉGIONALE DE L’ARCHITECTURE DES PAYS DE LA LOIRE "Tribu Loire" BARREAU & CHARBONNET
Faire ressurgir des entrailles de la terre une civilisation ancienne fictive et fantasmagorique, c’est ajouter à nouveau
une dose d’imaginaire à la longue liste des contes et légendes qui occupent les berges de Loire et l’esprit des Ligérien.
"Tribu Loire" donne à voir ces traces, autant de sculptures, mobiliers, objets et microarchitectures réalisés avec la vase de
Loire et selon différentes techniques par le duo de designers-constructeurs Barreau & Charbonnet.
Repère 13 : JARDIN DE LA PSALLETTE "Je serais douce" SANAM KHATIBI
Pour Le Voyage à Nantes 2023, à l’abri de l’agitation urbaine, l’œuvre est présentée de manière
inédite et temporaire dans le jardin de la Psallette qui appartenait à un ancien manoir du 15e attenant
à la cathédrale et où un platane déploie sa majestueuse ramure.
Réalisée en peperino, pierre volcanique poivrée de quartz noir, la sculpture représente une géante nue (5m. de haut), les pieds
comme enracinés, dressée telle une cariatide. Impressionnante, elle surgit des eaux et de la terre.
À la main gauche, elle retient une anguille, corps qui ondule en silence pour se dissimuler, poisson migrateur qui renvoie
au voyage liquide, au passage du monde physique au spirituel, au repos diurne et à la chasse nocturne.
Sa main droite semble attendre une offrande.
Aux pieds de la sculpture, des objets miniatures sont autant d’offrandes d’un rite auquel elle invite et dont l’énigme reste à résoudre
Repère 15 : - COURS DE L'HÔTEL DE CHÂTEAUBRIANT, DIT HÔTEL DE BRIORD "Commedia" MAEN FLORIN
Dans la cour, Maen Florin présente 4 personnages : Performer, Whitewashed, Soutine et Black Beard.
Les sculptures posées à même le sol apparaissent comme les fantômes d’un temps révolu que l’on ne saurait réellement
déterminer, tandis que la force de leur introspection procure le désir de les approcher.
La représentation humaine est au cœur de son œuvre. Elle conçoit des personnages marginaux, souvent constitués à partir de
sources provenant de différents corps et personnalités, ou de différentes périodes historiques comme celle de la Commedia
dell’arte Ces têtes en céramique ne sont pas des portraits, mais plutôt des archétypes.
La mélancolie se cache derrière leurs yeux fermés ou leur regard sur l’infini ; ils sont l’ambivalence de notre position face au
monde : monstrueux et beaux, forts et fragiles
Repère 16 : Chateau des ducs de Bretagne "Expression(s) décoloniale(s)#3" Barthélémy Toguo - François Wassouni
L’équipe du château de Nantes s’est tournée vers Barthélémy Toguo pour la 3e édition de sa biennale Expression(s) décoloniales(s).
les œuvres sont disséminées au fil des salles du musée – en particulier celles en lien avec la Traite atlantique dont Nantes fut un haut-lieu –
et donnent à réfléchir autrement sur les documents et objets présentés.
Repère 17 : Chateau des ducs de Bretagne "Le temps d’une pause - Allégorie de Nantes" OLIVIER TEXIER
Dressées sur les places, dans les parcs ou sur les édifices publics, les statues nous observent et nous transmettent
des messages et des valeurs que les Hommes leur ont conférés.
Nous avons demandé à Olivier Texier de travailler autour de quatre statues présentes dans l'espace public nantais.
Dans un jeu de « copie » à l’échelle 1, armé de son crayon et accompagné d’une troupe de sculpteurs, Olivier Texier
Il offre a l'allégorie féminine de Nantes l’opportunité de descendre de sa fontaine monumentale de la place Royale, et
de partir à la découverte d’une ville et d’un fleuve qu’elle incarne depuis bientôt 160 ans.
Repère 18 : LES GALERIES LAFAYETTE "Bienvenue à Lafayetteville" DOCTEUR PAPER
Autour de l’escalator central, Docteur Paper présente Lafayetteville, une installation monumentale figurant un panorama urbain
inspiré du patrimoine architectural del’enseigne et des monuments emblématiques nantais, que les visiteurs peuvent découvrir
au gré de leurs déplacements en magasin.
Repère 20 : PLACE, JARDIN ET PASSAGE SAINTE-CROIX "Pistillus" MARION VERBOOM
Marion Verboom bâtit, comme on bâtit une église ou une pyramide, et superpose en colonne des volumes les uns
aux autres en s’autorisant toutes les techniques : céramique, verre, cire, plâtre, bronze, bois et pierre.
En réaction à la façade de l’église Sainte-Croix ornée dans le plus pur style classique et surmontée d’un beffroi décoré
d’une ronde allégorique d’anges sonnant de la trompette, Marion Verboom érige "Achronie 39". Les 8 fragments de la sculpture
en jesmonite, ciment, bronze et aluminium s’inspirent tour à tour d’un bestiaire, d’un motif aquatique, d’une flûte traversière, d’un
personnage carnavalesque de Bruegel, d’un rouage d’horloge, et d’objets gallo-romains issus de fouilles archéologiques nantaises
(collections Dobrée) dont un chapiteau et une déesse mère allaitant deux nourrissons, statuette du célèbre potier gallo-romain
Pistillus qui prête son nom au titre de l’exposition. Dans le charmant jardin du Passage, "Goutte", petite fontaine en céramique
émaillée et lustrée, évoque avec ses rondeursun motif gazeux ou un liquide en ébullition.
Dans le patio, "Tectonie", sculpture vertigineuseaux ombres dorées s’élève jusqu’à la verrière, aux côtés d’œuvres récentes qui revisitent
la femme assise en majesté, motif universel et familier des lieux profanes et de culte.
emplacement mobile en ville . Actuellement repère 22 : "Éloge du déplacement" PHILIPPE RAMETTE
Changement de paradigme, changement de situation, le personnage ne repose plus érigésur son socle, mais dans une
recherche vaine d’un meilleur emplacement, il le pousse, statiquement, engageant tout son corps dans le déplacement
de cette charge lourde.
Sur le socle reste gravé "Nantes — Éloge du pas de côté", alors qu’une autre face mentionne "Éloge du déplacement", comme
une tentative de substitution.
Philippe Ramette élabore un scénario qui participe de cette prospection obsessionnelle d’emplacement idéal, imaginant l’œuvre
exposée en divers endroits de la ville durant l’été... À vous de le trouver !
le 12 août, il etait place du pilori !!!
Repère 26 : PLACE DU COMMERCE "The Humans" OLAF BREUNING
The Humans est un ensemble de six sculptures en marbre de Carrare et bronze. Reprenant
le code visuel des émoticônes, Olaf Breuning donne à ses personnages un drôle d’air perplexe et affligé.
Ses personnages semblent appartenir à des tribus, avec leurs rites, leurs codes et leurs identités propres.
King déborde de couronnes qui colonisent entièrement son corps, Venus croule sous le poids de ses formes
et se réveille, surprise, avec une massueenfoncée dans le crâne, Religion est un combattant criblé de flèches,
Half Fish Half Monkey semble se perdre dans sa quête d’identité, tout comme Rockqui se débat avec toutes les facettes de sa
personnalité. Mouse, en costume, un cordon électrique en guise de queue, rappelle notre lien étroit à
la technologie qui rend nos vies apparemment plus simples mais finalement plus contrôlées
Repère 27 : 4, Place de la Bourse (COUR INTÉRIEURE) "sans titre" JOHAN CRETEN
En dialogue avec l’intimité et l’histoire du lieu, l’œuvre "Sans titre" de Johan Creten se dévoile comme un antimonument,
et permet au public de faire la rencontre d’une sculpture portant en elle de multiples messages,
entre tragédies et espoirs de notre passé et de notre présent.
Cette sculpture est celle d’un anonyme, d’un être en souffrance. Est-il victime de sa condition collective ou de sa condition
personnelle ?
Ce personnage ne représente personne en particulier mais une multitude, des gens que l’artiste a croisés au fil de ses déplacements
et voyages, notamment en Italie où il a rencontré beaucoup d’individus ayant fait « la traversée », le cheminement de l’exil
en passant par la Méditerranée.
Repère 29 : PALAIS DE JUSTICE "Monument à Adolphe Billault " AMÉDÉE MÉNARD
En collaboration avec la Direction du patrimoine et de l’archéologie de Nantes et Nantes Métropole, Le Voyage à Nantes présente
les allégories du Monument à Adolphe Billault d’Amédée Ménard, 153 ans après son retrait de l’espace public.
les quatre allégories représentent l’Éloquence, l’Histoire, la Jurisprudence et la Justice, en
référence au parcours professionnel et politique d'Adolphe Billault.
Repère 34 à 39 : Île de Nantes -Campus de l’art- Parcours Inter-Écoles
du 01 juillet au 03 septembre 2023
Cette année, Le Voyage à Nantes ouvre grand ces architectures singulières pour y montrer leur bazar créatif,
les dessous de leurs enseignements et de leur quotidien…
École nationale supérieure d’architecture (ensa) "Immersions"
École des Beaux-Arts Nantes Saint-Nazaire "D’est en ouest"
Face au Magmaa et aux Halles 1&2, le parvisde l’École des beaux-arts, avec sa Table rondeconçue par Fichtre, est un lieu convivial du
quartier. Cette année, en ouvrant les portesde l’établissement, l’école se traverse d'est en ouest.
La rue intérieure centrale s’ouvre au public. Elleinvite à découvrir les ateliers de création et de production de l'école, laissant entrevoir les
travaux des étudiants, au milieu des matériauxet des pièces réalisées le reste de l'année.
Salle d'accrochage en "L"
Petite salle d'accrochage
Grand Plateau
Plateau Forme du Réel Situé-e-s
au long du Couloir Central
Nantes Université – Halle 6 Ouest "Archiver le réel"
École Supérieure des Métiers Artistiques (ESMA) - CinéCréatis "Cinéma en plein air" -Projection de courts métrages des étudiants de l’ESMA et de CinéCréatis"
"Mediacampus – Audencia SciencesCom" 41 Bd de la Prairie au Duc "Exposition Fake news : art, fiction, mensonge"
Pôle des Arts Graphiques : lycée de la Joliverie et Grafipolis "Le champ des signes"
Le « chant du cygne » désigne la dernière œuvre marquante d’un artiste avant qu’il ne tire sa révérence. Le studio Katra s’amuse
à retourner cette expression en créant avec les étudiants et les apprentis du Pôle des Arts Graphiques leur première œuvre
publique, un champ de plus de 700 signes recouvrant le parvis et évoquant un vestigede langage qu’une fouille archéologique
aurait révélé.
Ces pictographes forment une matrice racontant leurs valeurs, leur vision de leur formation et du monde dans lequel ils
évoluent. Différentes textures inspirées des arts graphiques, de la signalétique et desmétiers de l’imprimerie sont peints sur ces
glyphes et créent une matériauthèque à ciel ouvert visible notamment depuis laterrasse de Trempo.
École de design Nantes-Atlantique "Future Heritage La vache nantaise" - "Design l’Expo 2022"
Installée récemment dans une nouvell architecture singulière, l'École de design Nantes Atlantique ouvre ses portes au
grand public sur une impressionnante agora, véritable cœur de l’établissement,lieu de vie et d’apprentissage qui accueille
cet été deux expositions.
Future Heritage La vache nantaise
À travers une scénographie originale, les étudiants du Food Design Lab invitent à larencontre de la vache nantaise.
Ce projet en partenariat avec Nantes Métropole, propose des réflexions en design et innovation autour de l'alimentation durable
et locale, valorisant un territoire en pleine transition alimentaire.
Design l’Expo 2022
La dernière édition de Design l’Expo dévoileune sélection de projets de fin d'études de jeunes designers diplômés de l'école qui
mettent en lumière autant de facettes et d'applications inattendues du design.
Repère 48 : Parc des Chantiers - La cale 2 Créateurs "Pasto-réalisme d’Asie centrale" AMELIA VEITCH
Une série photographique d’Amelia Veitch, qui est le fruit d’une immersion ethnographique à Tepke, au Kirghizstan.
Ces clichés documentent les évolutions de la vie pastorale à travers les crises et les changements de régimes.
L’artiste invite à observer les relations entre humains et animaux dans cet environnement
très masculin de reconstruction identitaire post-soviétique.
Repère 56 : hab galerie - quai des Antilles "Habiter la terre" BARTHÉLÉMY TOGUO
L’exposition Habiter la terreest une véritable traversée dans l’œuvre de l’artiste quichoisit pour l’occasion de
mettre en dialogue des oeuvresmonumentales et emblématiques.
Notamment Road to Exile, gigantesque barque débordant de ballots et envahie d’une mer de bouteilles, et Urban Requiem,
assemblage de tampons en bois sculptés et de leurs empreintes imprimées, dont les slogans sont empruntés à des mouvements
contestataires et à des œuvres anciennes et nouvelles.
Ces pièces plongent d’emblée dans la problématique de l’exil et des violences faites à celles et ceux qui tentent
au péril de leur vie de traverser les frontières pour échapper aux guerres, aux famines et aux catastrophes écologiques, ainsi
qu’à toutes les personnes victimes de rejet et de discrimination.
L’exposition se complète par la présentationen plusieurs salles de Bandjoun Station,œuvre d’art totale de l’artiste au Cameroun :
centre d’art, musée, résidence d’artistes, et projet social et écologique agricole ; ainsi que d’œuvres présentées pour la
première fois en France.
Repère 57 : frac des pays de loire - quai des Antilles "Vous n’avez pas besoin d’y croire pour que ça existe" EXPOSITION COLLECTIVE
Théo Casciani interroge le devenir des œuvres dans le monde d’après, à la fois trésors et cobayes. Le site nantais du Frac
devient un espace autre, fictif et digital, entre stockage et data-center. Cette exposition constitue le septième
chapitre (DÉFINITION) d’un cycle de lectures accompagnant la rédaction de son prochain roman, à paraître en 2024
aux éditions P.O.L
Repère 58 : NAVIBUS N2 : CHANTENAY- ÎLE DE NANTES "Le temps d’une pause - Allégorie de la Loire" OLIVIER TEXIER
Dressées sur les places, dans les parcs ou sur les édifices publics, les statues nous observent et nous transmettent
des messages et des valeurs que les Hommes leur ont conférés.
Nous avons demandé à Olivier Texier de travailler autour de quatre statues présentes dans l'espace public nantais.
Dans un jeu de « copie » à l’échelle 1, armé de son crayon et accompagné d’une troupe de sculpteurs, Olivier Texier
Il offre a l'allégorie féminine de la Loire l’opportunité de descendre de sa fontaine monumentale de la place Royale, et
de partir à la découverte d’un fleuve qu’elle incarne depuis bientôt 160 ans.
Repère 63 : musée jules verne "Retour au Sneffels"DE L'IMAGINAIRE À LA SCIENCE
Repère 64 : planetarium "État Six" COLLECTIF NAME
Repère 66 : médiathèque jacques demy "Les Répliques du présent"
Repère 67 : museum d'histoire naturelle "océan, une plongée insolite"
Repère 67 : museum d'histoire naturelle "Anatomie comparée des espèces imaginaires" PAR JEAN-SÉBASTIEN
STEYER, PALÉONTOLOGUE ET ARNAUD RAFAELIAN, ILLUSTRATEUR
Repère 69 : TERRASSE DE LA CIGALE - (place Graslin) "Le temps d’une pause - Statue du général Cambronne " OLIVIER TEXIER
Dressées sur les places, dans les parcs ou sur les édifices publics, les statues nous observent et nous transmettent
des messages et des valeurs que les Hommes leur ont conférés.
Nous avons demandé à Olivier Texier de travailler autour de quatre statues présentes dans l'espace public nantais.
Dans un jeu de « copie » à l’échelle 1, armé de son crayon et accompagné d’une troupe de sculpteurs, Olivier Texier
libère le général Cambronne de sa pose martiale.
Repère 70 : THÉÂTRE GRASLIN - (place Graslin) "Parade " HANS OP DE BEECK
Hans Op de Beeck, avec la projection sur mesure de Parade (2012), introduit la vie de la cité dans le théâtre
Graslin dont la salle d’époque s’offre comme un décor de théâtre à l’italienne richement ornementé.
L’artiste fait de cette salle d’exception le prolongement de son œuvre pour une installation fusionnant image en mouvement, son et espace.
Le rideau de velours rouge s’ouvre, une valse lente, composée spécialement, commence à jouer, tandis qu’une cavalcade apparemment
sans fin de personnes défile, au ralenti, comme un flot de passants dans une rue.
Ce défilé de personnages les plus divers peut être considéré comme un événement plutôt banal, mais aussi comme une réflexion
fondamentale et visuelle sur la vie et la mort.
Repère 71 : COURS Cambronne "L’Homme pressé" THOMAS HOUSEAGO
L’Homme pressé de Thomas Houseago prend appui sur de nombreuses références
artistiques à la fois anciennes et contemporaines, évoquant ainsi les statues grecques, africaines ou l’œuvre de Picasso.
L’Homme pressé représente un géant d’apparence hybride, entre homme, monstre et robot, avançant d’un pas décidé. Cette
statue colossale de plus de 5 mètres de haut semble tirer son irrésistible mouvement de son inachèvement : la structure métallique
est apparente, les contours déformés mais par endroits beaucoup plus détaillés.
Repère 73 : PLACE ROYALE "Pacific"
Nouvelles icônes, ces créatures fantasmagoriques symbolisent les mutations engendrées par l’Homme, menant à des
transformations radicales des milieux.
D’1 à 2 mètres d’envergure chacune, une vingtaine de sculptures en céramique se réfugient dans les bassins de la fontaine.
On y rencontre des personnages mi-poulpe mi-humain, mi-algue mi-sirène, des animauxcoquillages, une bulle sur des pattes qui
transporte un visage, des coquillages mêlés à des méduses, des oiseaux ou des coraux, des tentacules et des algues enchevêtrés.
Ces singuliers personnages colonisent ce nouveau lieu, échappant aux transformations et menaces du monde, et cherchant
protection auprès de ce monument, la fontaine de la place, symbole de pouvoir et de prospérité.
European Thousand-Arms Classical Sculpture transforme 19 sculptures figuratives occidentales
archétypales en un bodhisattva dansant.
Ces statues, répliquées pour certaines en miroir, sont les copies d’une statue grecque
d’Athéna du 19e siècle, d’un Poséidon, d’Apollon provenant du toit du palais Garnier, de la statue de la Liberté, et d’une figure du
Christ crucifié. Elles sont disposées en rang sur des socles de hauteurs différentes pour, une fois face à elles, laisser apparaître
les bras ondulants et dansants de la Guanyin aux mille bras.
Repère 75 : RUE DES 2 PONTS "le temps d'une pause : général Mellinet" OLIVIER TEXIER
Dressées sur les places, dans les parcs ou sur les édifices publics, les statues nous observent et nous transmettent
des messages et des valeurs que les Hommes leur ont conférés.
Nous avons demandé à Olivier Texier de travailler autour de quatre statues présentes dans l'espace public nantais.
Dans un jeu de « copie » à l’échelle 1, armé de son crayon et accompagné d’une troupe de sculpteurs, Olivier Texier
libère le général Mellinet de sa pose martiale.
Repère 80 : galerie l'atelier "Des soleils mouillés"
LAURA BOTTEREAU & MARINE FIQUET, MARJORIE LE BERRE, LÉA VIRETTO
LIGNE 2 DU TRAMWAY "Les Jardins Mobiles" FLORIAN VIEL
le Voyage Dans le Vignoble... DOMAINE DE LA GARENNE LEMOT "La Grande Colonne" JOHAN CRETEN