Les Bassins des Lumières se présentent comme le centre d’art numérique le plus grand au monde
est situés dans les quatre premières alvéoles de la Base sous-marine de Bordeaux.
Ils représentent trois fois la surface des Carrières des Lumières des Baux-de-Provence, et 5 fois l’Atelier des Lumières de Paris,
deux autres sites gérés par la société Culturespaces.
Les Bassins des Lumières comprennent quatre bassins en eau, de 110 m de long sur 22 m de large et 12 m de hauteur.
90 vidéo-projecteurs et 80 enceintes permettent de projeter les images sur 12 000 m2.
Ils présentent des expositions numériques immersives monumentales dédiées aux grands artistes de l'Histoire de l'art
et à la création contemporaine.
Autour des quatre immenses bassins est présenté en continu un cycle d'expositions numériques et immersives alternant une création longue,
consacrée aux grands artistes de l'Histoire de l'art, et une création plus moderne, d'une durée plus courte.
dans le Cube, nouvel espace de 220 m2 et de 8 m de haut, dédié aux artistes contemporains de l'art immersif,
sont présentées des créations de talents confirmés ou émergents du numérique.
Peintre hors pair et maître d'un réalisme méthodiquement appliqué sur la toile. l'artiste catalan Salvador Dalí a puisé son inspiration du cubisme,
du surréalisme et du futurisme. Né à Figueres en 1904, il a fait l'Ecole des Beaux-Arts à Madrid et rencontré au fil de ses voyages d'autres artistes
tels que Picasso, Miró ou encore Federico García Lorca qui publiera Ode à Salvador Dalí.
Son oeuvre, qui s'étale sur plus de 60 années, ouvre la porte à un univers qui mêle le réel aux mystères de la conscience,
des fantasmes et des souvenirs.
Au fil d’un parcours rythmé par la musique des Pink Floyd, groupe à l'imaginaire tout aussi envoûtant, le visiteur se promène dans les
paysages surréalistes et métaphysiques de l’artiste à l’imagination débordante. On y retrouve ses oeuvres regroupées dans une douzaine
de thématiques chères au peintre.
C'est ainsi que l'exposition démarre sur l'oeuf, un symbole fort pour Dalí qui évoque dans la religion chrétienne la résurrection du Christ
et l’emblème de la pureté et de la perfection. On découvre son engouement pour la scène avec les projets théâtre auxquels il a participé
comme le Labyrinthe, ballet tiré du mythe de Thésée, sur une musique de Schubert. On voyage sur ses immenses fresques oniriques et on
s'émerveille en découvrant le procédé de l'image double dans la thématique surréalisme métaphysique.
Comme son nom l'indique, c'est un procédé qui permet la représentation d’un objet qui, sans la moindre modification figurative ou anatomique,
puisse être en même temps la représentation d’un autre objet absolument différent. Ses œuvres prennent sens grâce à l’utilisation de cette
nouvelle méthode. C'est le cas avec L'Homme Invisible ou encore Le Village paranoïaque.
On marche sur les célèbres montres molles de La persistance de la mémoire et observe les reflets du Visage de Mae West pouvant être utilisé
comme appartement surréaliste. De ses premiers surréalismes à l'atomisation en passant par Christ et Gala, l'exposition nous fait voyager de
façon immersive dans un monde où la réalité n'a pas de frontière.
Les oeuvres épousent la forme des alvéoles de la base sous-marine et baignent dans l'eau de ses bassins, créant ainsi une infinité de points de vue.
ells invitent le spectateur à déambuler dans son univers onirique si particulier.
Antonio Gaudí, architecte également originaire de Catalogne et grande source d'inspiration pour Dalí.
Si nombre de ses œuvres du début du XXe siècle ont d’abord été qualifiées de fantasques et de provocantes, elles sont aujourd'hui
de véritables trésors architecturaux admirés par les artistes, architectes et touristes du monde entier.
Elles ont d'ailleurs été vivement défendues par Dalí à l'époque.
Cette exposition immersive rend hommage à ce génie de l’architecture à travers ses bâtiments aujourd’hui classés au Patrimoine Mondial de
l’UNESCO. Dans une expédition entre rêve et réalité, on chemine de la Casa Batlló au Parc Güell en passant par la Casa Milà et la Sagrada Família.
Au rythme des courbes musicales de Gershwin, se forment sur les murs bétonnés de la base sous-marine moulures, colonnes et chapiteaux.
Les mosaïques libres et colorées, elles, dansent sur l'eau qui ondule dans les bassins. On y découvre sous un nouveau jour ses oeuvres
les plus marquantes de sa carrière. Par un jeu de matières et de reflets, les Bassins des Lumières prennent les formes de voûtes hyperboliques,
de piliers obliques, de façades ondulées et s’ornent de motifs organiques et de mosaïques de verre et céramique.
On m'a volé Noël !!!
Si en soi, le voyage en hiver est une excellente idée, sa concrétisation sur le terrain est loin de l'attente qu'elle a suscité.
Pourquoi vouloir substituer le décor du voyage à celui des illuminations de Noël ? Qu'elles étaient pâles "chinoiseries" clairseméees en centre ville!!!
seules les places du centre ville (Bouffay, Royale, Commerce, Feydeau et Graslin), ont réussi à garder l'esprit de Noêl, le reste de la ville
étant plongé dans la
pénombre hivernale qu'"À flot d’airain" venait percer dès que l'on se rapprochait du lit de la Loire ... Maigre consolation sonore !!!
Pourquoi ne pas avoir intégré ces décors dans les illuminations traditionnelles qu'ils seraient venu enrichir ??
Le VAN éclipse t il le tourisme traditionnel ? Non, il le complète...
Que Jean Blaise analyse sereinement ce que personnellement je considère comme un échec pour rebondire l'an prochain avec une animation qui fera
qu'été comme hiver Nantes sera La ville d'un merveilleux voyage.
Au milieu du 19e siècle, l’essor du chemin de fer modifie profondément la perception du temps et de l’espace.
Dans une exposition qui présente une centaine d’œuvres de différentes époques, dont de nombreux chefs d’œuvre, le musée vous invite
à découvrir le regard que portent les artistes sur cette grande invention technologique.
Tissot, Monet, van Gogh, Dali... l’exposition, qui se se déploie en deux parties, bénéficie du soutien exceptionnel du musée d’Orsay
et présente des chefs-d’œuvre prêtés par de prestigieuses collections publiques et privées (National Gallery de Londres, Centre Pompidou…).
Au 1er étage du Cube : la traversée du paysage
La locomotive fumante et ses wagons traversent villes et campagnes, fascinant les passants mais aussi les artistes. Au cours du voyage,
le paysage se transforme : il s’étire et défile, inspirant de nombreux peintres et photographes. Le langage universel des signaux ferroviaires
intègre peu à peu les peintures, en particulier le disque qui deviendra un symbole récurrent dans l’art moderne.
Le train dans le paysage, le paysage vu du train ou encore le paysage graphique des signaux ferrovières ; autant de points de vue sur
la transformation du paysage liée à l’arrivée du chemin de fer.
Au 2e étage du Cube : le temps et le contre-temps
L’exposition explore aussi l’impact de ce nouveau mode de transport sur la façon dont les artistes perçoivent et représentent le temps.
Après avoir fixé l’horloge des gares, les passagers se retrouvent dans les wagons, coupés du monde. Ils se laissent aller à la rêverie ou
sont saisis par la puissance de la machine.
Le temps du quai, le temps du wagon et le temps de l’histoire ; toutes ces temporalités indissociables du voyage en train.
Bonus !!!
Maquette d’un train en marche… derrière l’horizon.
L’exposition est complétée, dans la Salle Blanche, par une installation
contemporaine de l’artiste Corentin Leber, en partenariat avec le club de modélisme Mini Rail Nantais.
L’artiste a imaginé une grande maquette au cœur de laquelle un train circule. S’échappant du décor, le train serpente alors derrière
l’horizon, dans un paysage imaginaire composé d’une douzaine d’œuvres d’art.
Fans de maquettes et de voyages imaginaires, ne manquez pas cette installation dans la Salle Blanche!
Pour son exposition personnelle au Frac des Pays de la Loire à Nantes, Lina Lapelytè propose une version inédite de
son installation vidéo "What Happens With a Dead Fish ?"
Cette nouvelle proposition restitue une performance musicale organisée par l’artiste avec une chorale d’amateurs dans
une piscine en plein air créée pour l’occasion. Les membres du chœur chantent et se déplacent lentement créant une succession
de tableaux vivants. Les paroles du livret composées par l’artiste ou inspirées de textes préexistants invitent à une méditation
intime et poétique sur le présent, les cycles ou encore l’écologie – thèmes récurrents dans l’œuvre de Lina Lapelytè.
Avec un dispositif spécialement conçu pour le Frac en dialogue avec son architecture et son contexte immédiat, l’eau, l’image et
les objets convergent et invitent le spectateur à une expérience immersive.
Cette performance a été présentée au préalable dans le cadre de la Biennale de Kaunas (Lituanie) et filmée à l’occasion du
Kunstenfestivaldesarts de Bruxelles (2021).
Une plongée captivante dans l’univers de celle que l’on surnomme « l’or blanc », orchestrée main dans la main avec la prestigieuse manufacture
de porcelaine de Limoges, Bernardaud, qui fêtera ses 160 ans en 2023.
Sylvain Dubuisson, architecte et designer, transforme le patio avec une pièce monumentale en porcelaine, Haute Sphère, réalisée à l’initiative
de la maison Bernardaud. Crèche contemporaine réalisée en 2010 pour l’église de la Madeleine à Paris, cette œuvre poétique réinterprète
le thème traditionnel de la nativité par sa forme qui mêle abstraction et symboles et fait voyager chaque visiteur dans le mystère de Noël.
Source d’inspiration et de créativité inépuisable, la porcelaine a traversé les époques et séduit les plus grands artistes contemporains qui
aiment défier et repousser les limites de cette matière exigeante, l’emmenant vers des territoires inattendus et inexplorés : d’un meuble en
châtaigner et porcelaine réalisé par les frères Campana aux potiches Kintsugi de l’artiste Sarkis, en passant par le Balloon Dog (Blue) de Jeff Koons,
les acrobaties techniques de JR, l’humour de Marina Abramović et les jaillissements de couleurs de Julio Le Parc…
le Passage Sainte-Croix et la maison Bernardaud vous proposent une immersion dans la porcelaine contemporaine
pour en savoir plus, consulter le dossier de presse en cliquant sur l'image
"Une ébauche lente à venir" à la HAB Galerie est la première exposition d’envergure en France à réunir deux frères
Léopold Rabus (né en 1977) et Till Rabus (né en 1975), artistes neuchâtelois et présentant une centaine d’œuvres pour la
plupart récentes et certaines réalisées pour l’occasion.
Les scènes de genre, les natures mortes et les paysages des artistes se juxtaposent et se répondent au fil d’un accrochage pensé
comme une plongée dans leurs désirs de peindre.
Dans la neige, les tas de fumier, les poulaillers et les champs des peintures de Léopold Rabus prolifère une peuplade d’animaux sublimés
et étranges : vaches, limaces, oiseaux, mouches, chiens, cerfs… Y font écho les peintures de Till Rabus habitées de corps,
de déchets et de divers objets de consommation dans des compositions savamment orchestrées, baroques et exubérantes.
Jean Mingam, « homme tourmenté et espérant », selon son ami le poète Xavier Grall, est né en 1927 à Ploudiry dans le Finistère,
pays de vie rude, indissolublement liée à la terre nourricière. Dixième des douze enfants du boulanger du bourg, il se forme à
la sculpture à l’école des Beaux-Arts de Rennes puis entame une vie d’artiste sans concession, dans une quête passionnée de vérité,
de beauté et de sacré. Elle le conduira du Finistère jusqu’à Nantes, où il travaille pendant 18 ans, avant de mourir en
1987 dans son atelier du Bouffay, à deux pas du Passage Sainte-Croix.
Le pays breton, ses villages, ses églises, ses monastères conservent mille et une traces du passage du Mingam sculpteur. Mais il fut
aussi un peintre prolifique. Ouvert aux grands courants de la peinture moderne, entre figuration et abstraction, Jean Mingam laisse une
œuvre riche d’humanité et de spiritualité, que cette exposition se propose de mettre en lumière.
L'exposition met en lumière la porosité entre des œuvres issues de la scène urbaine et la collection du Musée d’arts de Nantes.
Du portrait à l’abstraction en passant par la figuration nous aborderons les grands genres picturaux de l’histoire de l’art.
L’exposition, qui regroupe un ensemble d’environ cinquante œuvres allant du 19e siècle à aujourd’hui, présente des personnalités
incontournables de la scène urbaine aux côtés d’artistes majeurs des collections du Musée d’arts de Nantes.
SUPER Galerie est un objet super nomade et super modulable, pour en saisir le concept, cliquezici, cherchez
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Inspiré des recherches qu'il mène sur la filiation et la généalogie dans le domaine de la sculpture. l'artiste propose deux sculptures en écho.
La première, placée au centre de la SUPER Galerie, est une enveloppe transparente. Elle a été entièrement thermoformée sur une sculpture réalisée
avant l'exposition: un corps étrange, à la fois rond et géométrique. sur un socle, dont on ne perçoit plus que la surface.
Si La transparente révèle à l'intérieur une absence, l'artiste, avec une pointe d'humour, nous renvoi, grâce à deux yeux lumineux, â une
présence qui subsiste.
Près d'elle, la deuxième sculpture semble en attente, adossée contre la vitre.
La trouée reprend les dimensions
du socle de la première et suggère, de nouveau, un possible dédoublement.
Lors de deux lectures performées par une mise en relation d'images, de textes, de sculptures et d'expériences personnelles,
l'artiste évoquera un monde étrange où l'objet se mêle au vivant.=
L’idée est que, tous les trois mois, des toiles urbaines rhabillent l’imposante façade en béton (à l’origine un blockhaus) de Trempolino.
Le projet baptisé le Mur de Nantes, est mis en oeuvre par le collectif Plus de Couleurs
à la demande de la ville de Nantes.
les oeuvres de 7 artistes se sont déjà succédés sur ce mur : la premiere « ROUGE #1 » de la plasticienne bordelaise Jessica Hartley, alias Rouge,
a cédé sa place à "SELAH #2",remplacée par "SHANE #3" puis "BIMS #4".
du 12 février au 1er avril 2022, c'est "ZEKLO #5 qui s'exposait. D'avril a fin juin ce fut au tour de LesGens #6 de prendre possession du Mur
qu'il va céder le 03/10 pour laiser place à ALFE 6# dont la fresque sera visible jusqu'en janvier 2023 !!!
Depuis cette date jusquen avril 2023 on peut découvrir le travail de "MATTHIEU POMMIER #9"
Le format panoramique inspire à l’artiste une scène portuaire dominée par l’épave d’un bateau de charge. Ses lignes obliques dynamisent
l’horizontalité de la composition et animent la surface. Un fort contraste de couleur oppose la partie gauche et la partie droite.
D’un côté le jaune irradie et se décline en nuances orangées et vertes, de l’autre le bleu profond, tirant sur le violet, rempli l’espace.
La technique de Matthieu Pommier se caractérise par une superposition de couches de peinture qui sert à nuancer chaque teinte.
La vibration colorée est aussi travaillée par des hachures et une fragmentation de la couleur qui permettent de traduire les ondes
et les reflets de l’eau.
La scène représentée ressemble assez à une carte postale de vacances. Mais à bien y regarder elle présente différentes incongruités qui ouvrent
la voie à l’imagination. Sur l’épave se dresse une habitation de bois qui détourne l’usage du bateau, le transformant en refuge. A gauche,
quatre personnages, mi-pêcheurs, mi-musiciens, sont peut-être les habituels occupants de cette cabane flottante. Leurs instruments
(cuivres et tambour) laissent imaginer les sons tonitruants d’une fanfare ou bien ceux plus lancinants d’une marche funèbre.
Ces musiciens, concentrés ou recueillis, semblent indifférents à la montée de l’eau dans laquelle ils pataugent déjà.