On m'a volé Noël !!!
Si en soi, le voyage en hiver est une excellente idée, sa concrétisation sur le terrain est loin de l'attente qu'elle a suscité.
Pourquoi vouloir substituer le décor du voyage à celui des illuminations de Noël ? Qu'elles étaient pâles "chinoiseries" clairseméees en centre ville!!!
seules les places du centre ville (Bouffay, Royale, Commerce, Feydeau et Graslin), ont réussi à garder l'esprit de Noêl, le reste de la ville
étant plongé dans la
pénombre hivernale qu'"À flot d’airain" venait percer dès que l'on se rapprochait du lit de la Loire ... Maigre consolation sonore !!!
Pourquoi ne pas avoir intégré ces décors dans les illuminations traditionnelles qu'ils seraient venu enrichir ??
Le VAN éclipse t il le tourisme traditionnel ? Non, il le complète...
Que Jean Blaise analyse sereinement ce que personnellement je considère comme un échec pour rebondire l'an prochain avec une animation qui fera
qu'été comme hiver Nantes sera La ville d'un merveilleux voyage.
Au milieu du 19e siècle, l’essor du chemin de fer modifie profondément la perception du temps et de l’espace.
Dans une exposition qui présente une centaine d’œuvres de différentes époques, dont de nombreux chefs d’œuvre, le musée vous invite
à découvrir le regard que portent les artistes sur cette grande invention technologique.
Tissot, Monet, van Gogh, Dali... l’exposition, qui se se déploie en deux parties, bénéficie du soutien exceptionnel du musée d’Orsay
et présente des chefs-d’œuvre prêtés par de prestigieuses collections publiques et privées (National Gallery de Londres, Centre Pompidou…).
Au 1er étage du Cube : la traversée du paysage
La locomotive fumante et ses wagons traversent villes et campagnes, fascinant les passants mais aussi les artistes. Au cours du voyage,
le paysage se transforme : il s’étire et défile, inspirant de nombreux peintres et photographes. Le langage universel des signaux ferroviaires
intègre peu à peu les peintures, en particulier le disque qui deviendra un symbole récurrent dans l’art moderne.
Le train dans le paysage, le paysage vu du train ou encore le paysage graphique des signaux ferrovières ; autant de points de vue sur
la transformation du paysage liée à l’arrivée du chemin de fer.
Au 2e étage du Cube : le temps et le contre-temps
L’exposition explore aussi l’impact de ce nouveau mode de transport sur la façon dont les artistes perçoivent et représentent le temps.
Après avoir fixé l’horloge des gares, les passagers se retrouvent dans les wagons, coupés du monde. Ils se laissent aller à la rêverie ou
sont saisis par la puissance de la machine.
Le temps du quai, le temps du wagon et le temps de l’histoire ; toutes ces temporalités indissociables du voyage en train.
Bonus !!!
Maquette d’un train en marche… derrière l’horizon.
L’exposition est complétée, dans la Salle Blanche, par une installation
contemporaine de l’artiste Corentin Leber, en partenariat avec le club de modélisme Mini Rail Nantais.
L’artiste a imaginé une grande maquette au cœur de laquelle un train circule. S’échappant du décor, le train serpente alors derrière
l’horizon, dans un paysage imaginaire composé d’une douzaine d’œuvres d’art.
Fans de maquettes et de voyages imaginaires, ne manquez pas cette installation dans la Salle Blanche!
Pour son exposition personnelle au Frac des Pays de la Loire à Nantes, Lina Lapelytè propose une version inédite de
son installation vidéo "What Happens With a Dead Fish ?"
Cette nouvelle proposition restitue une performance musicale organisée par l’artiste avec une chorale d’amateurs dans
une piscine en plein air créée pour l’occasion. Les membres du chœur chantent et se déplacent lentement créant une succession
de tableaux vivants. Les paroles du livret composées par l’artiste ou inspirées de textes préexistants invitent à une méditation
intime et poétique sur le présent, les cycles ou encore l’écologie – thèmes récurrents dans l’œuvre de Lina Lapelytè.
Avec un dispositif spécialement conçu pour le Frac en dialogue avec son architecture et son contexte immédiat, l’eau, l’image et
les objets convergent et invitent le spectateur à une expérience immersive.
Cette performance a été présentée au préalable dans le cadre de la Biennale de Kaunas (Lituanie) et filmée à l’occasion du
Kunstenfestivaldesarts de Bruxelles (2021).
SUPER Galerie est un objet super nomade et super modulable, pour en saisir le concept, cliquezici, cherchez
"super galerie dans la page.
Inspiré des recherches qu'il mène sur la filiation et la généalogie dans le domaine de la sculpture. l'artiste propose deux sculptures en écho.
La première, placée au centre de la SUPER Galerie, est une enveloppe transparente. Elle a été entièrement thermoformée sur une sculpture réalisée
avant l'exposition: un corps étrange, à la fois rond et géométrique. sur un socle, dont on ne perçoit plus que la surface.
Si La transparente révèle à l'intérieur une absence, l'artiste, avec une pointe d'humour, nous renvoi, grâce à deux yeux lumineux, â une
présence qui subsiste.
Près d'elle, la deuxième sculpture semble en attente, adossée contre la vitre.
La trouée reprend les dimensions
du socle de la première et suggère, de nouveau, un possible dédoublement.
Lors de deux lectures performées par une mise en relation d'images, de textes, de sculptures et d'expériences personnelles,
l'artiste évoquera un monde étrange où l'objet se mêle au vivant.=
L’idée est que, tous les trois mois, des toiles urbaines rhabillent l’imposante façade en béton (à l’origine un blockhaus) de Trempolino.
Le projet baptisé le Mur de Nantes, est mis en oeuvre par le collectif Plus de Couleurs
à la demande de la ville de Nantes.
les oeuvres de 7 artistes se sont déjà succédés sur ce mur : la premiere « ROUGE #1 » de la plasticienne bordelaise Jessica Hartley, alias Rouge,
a cédé sa place à "SELAH #2",remplacée par "SHANE #3" puis "BIMS #4".
du 12 février au 1er avril 2022, c'est "ZEKLO #5 qui s'exposait. D'avril a fin juin ce fut au tour de LesGens #6 de prendre possession du Mur
qu'il va céder le 03/10 pour laiser place à ALFE dont la fresque sera visible jusqu'en janvier 2023 !!!
Depuis le début des années 2000, c’est en véritable passionné qu'Alfe réalise ses peintures. Sa peinture de proximité, le plus souvent à ciel
ouvert dans l’espace public, est en constante évolution et joue avec les codes du graffiti et du graphisme.
Tantôt figurative, tantôt abstraite,
truffée de signes graphiques et de traces, c’est à travers une dynamique de lignes et des couleurs vives que l’on reconnaît son style.
Autant influencé par les Masterpieces du graffiti new-yorkais que la peinture moderne et la bande dessinée, c’est à la croisée des cultures
que se forge le style d'Alfe.