Programmée depuis plusieurs mois, notre visite à nos amis "sudistes" vient de se concrétiser, vous trouverez ci dessous quelques images ( ou pas ..) des différentes découvertes de cette balade méditérranéenne.
Située à quelques dizaines de kilomètres de la mer Méditerranée et des montagnes des Cévennes, la ville se trouve sur l'axe très fréquenté
reliant la basse vallée du Rhône à la plaine languedocienne et sur l'arc méditerranéen entre Marseille et Barcelone.
Avec 300 jours de soleil par an, la qualité de vie y est appréciée par les habitants et visiteurs.
La fondation de Nîmes remonte à l'Antiquité. De la période romaine, Nîmes conserve des monuments tels que les arènes, la Maison Carrée ou encore
la tour Magne au pied de laquelle se situe le site du sanctuaire de la Fontaine. Ce riche passé antique lui vaut le surnom de « Rome française ».
Ville à la fois gauloise, romaine, camarguaise, cévenole, languedocienne, provençale et hispanique, fief protestant depuis le xvie siècle et
centre de production de tissus à partir du xviiie siècle, avec notamment la fameuse toile denim, Nîmes possède une culture et une histoire
abondantes et reste une ville à forte identité.
La valorisation de son patrimoine historique, culturel et architectural a permis à la ville d'obtenir le label de Ville d'art et d'histoire.
Nîmes travaille son dossier de candidature pour l'inscription de la cité bimillénaire au patrimoine mondial de l'UNESCO.
C'est un édifice de style néo-gothique, réalisé entre 1867 et 1877 en pierre de Beaucaire et dédié à saint Baudile.
Elle possède deux clochers surmontés de hautes flèches. Elle est la plus spacieuse église de Nîmes. La longueur de la nef est de 65 m,
la largeur au transept de 30 m et la hauteur sous voûtes de 20 mètres. En façade, les flèches sont hautes de 70 mètres.
Comme pour l'église Sainte-Perpétue, le monument nécessiterait une importante campagne de restauration.
De l'antique enceinte augustéenne, deux portes de villes nous sont parvenues : la porte d'Auguste et la porte de France (16-15 av. J.-C.).
Dite également « porte d'Arles », la porte d'Auguste est une des principales portes de l'époque romaine de la ville. Elle s'ouvrait sur
la Voie Domitienne et faisait partie des remparts. D'après certains érudits, une borne milliaire y fixait le point de départ de la Voie Domitienne
de Nîmes à Beaucaire. Elle fut redécouverte au moment de la démolition du château royal durant la période révolutionnaire et échappa de peu
aux coups de pioches. Elle était flanquée à l'origine de deux puissantes tours. On notera, à cet effet, que la ville antique était entourée d'une
muraille autant défensive que symbolique de la puissance de la cité.
L'église Sainte-Perpétue-et-Félicité est représentative du mouvement éclectique, à tendance néo-gothique, style de rigueur sous le Second Empire.
Elle fut édifiée entre 1854 et 1865 sur les plans de l'architecte Léon Feuchère et sur l’emplacement de l’ancien couvent des Capucins.
La hauteur des voûtes intérieures sur croisées d'ogives est de plus 20 mètres et l'intérieur de l'édifice, pouvant contenir 1 200 personnes,
mesure 45 mètres de long par 20 mètres de large. Remarquer l'étonnante présence d'arcs outrepassés sur les bas-côtés. Le clocher, qui est
le plus haut de la ville, s'élance à 71 mètres au-dessus de l'esplanade au niveau du sommet de sa grande croix en fer.
la fontaine Pradier, inaugurée en 1851, est l'œuvre du sculpteur James Pradier et de
l'architecte Charles Questel, auteur de l'église Saint-Paul. La figure féminine monumentale représente la ville de Nîmes
(une des toutes premières représentations allégoriques de ce type en France) couronnée des arènes et des colonnades de la Maison Carrée,
celles du palais de justice et de l'ancien théâtre. Elle est entourée de personnages symbolisant les cours d'eau importants pour la ville ;
le Gardon, le Rhône, la fontaine d'Eure (source d'Uzès, point de départ de l'ancien aqueduc romain) et la fontaine de Nîmes.
La fontaine en marbre est au centre de l'esplanade Charles-de-Gaulle qui est une place majeure du centre-ville, à mi-chemin entre la gare
et les arènes.
Son premier aménagement remonte au xvie siècle. De nombreux embellissements y furent apportés au cours des siècles
qui suivirent et plus particulièrement au xixe siècle. L'esplanade est dominée, à l'est, par la haute flèche néogothique de l'église Sainte-Perpétue,
au nord-ouest par le palais de justice avec sa puissante colonnade puis, en arrière, par les imposantes arènes romaines.
Ce monuments figure aujourd'hui parmi les mieux préservés au monde dans sa catégorie. Construit à la fin du ier siècle apr. J.-C.,
l’amphithéâtre mesure 133 mètres de long et 101 mètres de large. La façade, haute de 21 mètres, est composée de deux niveaux de 60 arcades chacun.
À l’intérieur, près de 25 000 spectateurs pouvaient assister aux combats d’animaux et de gladiateurs.
Une légende affirme qu'un tunnel
relierait les arènes de Nîmes à celles d'Arles (à 25 km). Ce tunnel traverserait ainsi le Rhône. En réalité, de nombreux tunnels existent sous
les arènes, correspondant à un système très perfectionné d'égouts romains.
Aujourd’hui, les arènes de Nîmes, lieu de prestige, se transforment régulièrement en une grande salle de spectacle où artistes nationaux et
internationaux viennent se produire. Elles constituent de même le cœur des ferias de Nîmes, où des corridas réunissent des milliers de spectateurs
venus du monde entier.
Un vaste programme de sauvegarde et de restauration de la totalité du monument est peu à peu réalisé, tant pour l'ensemble des façades extérieures (120 arches reparties sur deux niveaux) que pour le lourd et très problématique traitement de l'étanchéité interne. Ce programme devrait durer de longues années étant donnée l'importance de l'édifice.
En poursuivant notre déambulation nous nous sommes arrêté devant le palais de justice, un imposant monument néo-classique édifié de 1836 à 1846 par l'architecte Gaston Bourdon. Il possède une puissante colonnade donnant sur l'esplanade, largement inspirée par la Maison Carrée et récemment restaurée. Un peu plus loin, sur la place de l'hôtel de ville, "le Mandarin" égrene les heures au sein de l'ancien hôtel Méjean.
Marseille (en occitan provençal : Marselha) est une commune du Sud-Est de la France, chef-lieu du département des Bouches-du-Rhône et
préfecture de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur.
Plus ancienne ville de France, fondée vers 600 av. J.-C. par des marins et des marchands grecs originaires de Phocée
(aujourd'hui Foça en Turquie, près d'Izmir) sous le nom de Μασσαλία / Massalía), Marseille est depuis l'Antiquité un important port de commerce
et de passage. Elle connaît un essor commercial considérable pendant la période coloniale et plus particulièrement au cours du XIX ème siècle,
devenant une ville industrielle et négociante prospère.
Héritage de ce passé, le Grand port maritime de Marseille (GPMM) et l'économie maritime constituent l'un des pôles majeurs de l'activité
régionale et nationale, et Marseille reste le premier port français, le deuxième port méditerranéen et le cinquième port européen.
Sa situation privilégiée en bordure de la Méditerranée permettant l'arrivée de nombreux câbles sous marins fait également de Marseille le
neuvième hub de connexion au réseau internet mondial avec une des plus fortes croissances mondiales sur ce secteur.
L'ouverture de Marseille sur la mer Méditerranée en fait depuis ses origines une ville cosmopolite marquée par de nombreux échanges culturels
et économiques avec l'Europe du Sud, le Proche-Orient, l'Afrique du Nord et l'Asie. Elle est d'ailleurs souvent considérée, depuis le XVIIème
siècle, comme la « Porte de l'Orient » sur le littoral méditerranéen français.
La cathédrale Sainte-Marie-Majeure, dite La Major, est la cathédrale catholique de l'archidiocèse de Marseille.
La Major est construite entre 1852 et 1893 sur les plans de l'architecte Léon Vaudoyer. Située dans le quartier de la
Joliette dans le 2e arrondissement, elle se dresse sur l'esplanade Jean-Paul II, entre le Vieux-Port et le port de la Joliette, sur
l'emplacement de l'ancienne cathédrale du XIIème siècle, d'où vient le nom occitan de « Major ».
Structurée comme un édifice tripartite composé d’un portique monumental encadré de deux tours, d’une nef imposante et d’un massif groupant
les sanctuaires, la cathédrale forme un ensemble architectural extraordinaire, qui n’a pas eu d’équivalent dans tout le XIXème siècle.
Son architecture et sa décoration intérieure, en marbre et porphyre, lui donnent un aspect particulier pour un édifice religieux.
Depuis le Vème siècle, plusieurs édifices religieux se succèdent à cet emplacement. La cathédrale actuelle, la nouvelle Major,
s’élève à l'ouest des vestiges de l’ancienne cathédrale romane, la vieille Major. Mais les destructions et les fondations nécessaires à
l’implantation de la nouvelle cathédrale ont révélé l’existence d’une troisième église paléochrétienne et du plus grand baptistère
des Gaules établis sur le même site.
La nouvelle Major est, avec la cathédrale de Gap ou celle de Belley, une des rares cathédrales édifiées en France au XIXème siècle,
où l'on n'en avait pas construit depuis un siècle. Édifiée entre 1852 et 1893, elle est considérée comme l’une des plus grandes cathédrales
bâtie depuis le Moyen Âge. Elle a été classée monument historique par arrêté du 9 août 1906.
Avec son appareillage de pierres alternativement vertes et blanches, cet édifice d’inspiration byzantine (emploi de la mosaïque, des coupoles)
juxtapose des éléments romans et gothiques. Ses dômes et ses coupoles rappellent ceux des églises d'Istanbul.
Les matériaux utilisés pour la construction de cette cathédrale sont très variés : pierre verte de Florence, marbre blanc de Carrare,
pierres de Calissane et du Gard, onyx d'Italie et de Tunisie, mosaïques de Venise.
La décoration intérieure est en marbre et porphyre, inspirée par le style byzantin. Les coupoles et les balustrades sont décorées avec des
éléments empruntés aux cathédrales de Lucques et de Sienne. La nouveauté du décor tient surtout à l'importance des cycles de mosaïque.
J'ai noté deux "détails" interessants le positionnement particulier de certains tuyaux d'orgue et ... une crèche provencale dont vous reconnaitrez j'en suis sur au moins l'un des santons !!!
Le Mucem comporte en réalité trois sites distincts : le J4, le fort Saint-Jean et le Centre de Conservation et de Ressource.
Le nouveau bâtiment de Rudy Ricciotti sur le J4 et le fort Saint-Jean, situés en bord de mer sont reliés par une passerelle
de 130 m de long qui enjambe une darse.
Une autre passerelle, approximativement de même longueur, relie le fort Saint-Jean à l'esplanade de la Tourette.
Le J4
« Un bâtiment de pierre, d’eau et de vent», a été réalisé par l'architecte Rudy Ricciotti associé à Roland Carta et mis en lumière
par Yann Kersalé. Ce nouveau bâtiment, construit entre novembre 2009 et juin 2013, est situé sur l'ancienne jetée no 4 du port
(d'où son surnom de môle J4). Il est conçu comme un cube proposant une surface de 16 500 m2 au sol sur plusieurs niveaux et
accueille les expositions permanentes et temporaires du musée sur deux niveaux.
Le bâtiment en lui-même possède des caractéristiques architecturales complexes. C'est un cube de 72 mètres de côté à l'apparence
rendue singulière par la résille de béton qui ceint les façades. Le bâtiment est soutenu par 309 piliers moulés en béton fibré
ultra-hautes performances (BFUHP), le même matériau composant les deux passerelles sur vérins. L’ambition architecturale du Mucem
était d’expérimenter les qualités de ce matériau à l’échelle d’un bâtiment de 72 mètres de côté sur 18 de hauteur.
Deux rampes extérieures s'élancent depuis le rez-de-chaussée et ceignent le bâtiment jusqu'à la terrasse, permettant une promenade
libre tout autour du cube de verre.
Cosquer Méditerranée est un centre d'interprétation situé à Marseille, à la Villa Méditerranée.
Ouvert au public le 4 juin 2022, il abrite une réplique partielle de la grotte Cosquer et de ses œuvres pariétales les plus marquantes.
Pourquoi ce site ?
La Grotte Cosquer n’est pas accessible au public. Son unique entrée sous-marine par siphon est difficile et dangereux et obturé par une grille
pour empêcher les accidents mortels de plongée comme celui survenu en septembre 1991 et qui a fait 3 victimes.
En outre, l'élévation du niveau de la mer et la pollution marine détériorent ce patrimoine archéologique unique.
Cette réplique partielle contribue à pérenniser sa mémoire et au grand public d'en prendre connaissance.
Ce site culturel représente également un atout touristique pour la ville de Marseille.
C'est la société Kléber Rossillon qui a déjà réalisé et gère la réplique de la grotte Chauvet qui a réalisée le travail de reconstitution
de la grotte Cosquer
La visite
le bâtiment du centre Cosquer Méditerranée comprend trois niveaux aménagés.
À l’entrée est amarrée une réplique du Cro-Magnon, le bateau d’Henri Cosquer, le plongeur qui a découvert et signalé
l'existence de la grotte en 1991.
C’est au sous-sol que se situe la réplique de la grotte et des œuvres pariétales.
la visite, d’une trentaine de minutes, se fait à bord de modules d'exploration, sorte de nacelles mobiles circulant à l'horizontale et
pouvant accueillir jusqu'à 6 personnes. Ces modules, également orientables en fonction de la position des répliques des oeuvres pariétales,
permettent aux visiteurs de les admirer sous différents angles tout au long du cheminement.
Note : les photos sont interdites a l'intérieur de la grotte .
À l’étage, au niveau du porte-à-faux, se trouve la Galerie Méditerranée, un espace présentant un bestiaire et des animations pédagogiques sur
l'élévation du niveau des mers et les effets du réchauffement climatique.
LA NAISSANCE DES DOCKS
Les Docks sont le symbole de la période d’expansion et de prospérité qu’a connu Marseille au XIX ème siècle.
Leur construction correspond à une extension du port vers le nord.
Le style choisi est directement inspiré des docks de Londres. Mais présente une particularité assez unique. Le complexe comprend 4 entrepôts
autour de quatre cours, pour symboliser les quatre saisons. Les 52 portes correspondent au nombre de semaines, et il y a sept niveaux
correspondant au nombre de jours dans une semaine. L’ensemble du bâtiment fait 365 mètres de longueur, comme le nombre de jours dans une année.
L’ensemble de l’édifice reste fonctionnel jusqu’en 1988, date où l’activité industrielle des docks est arrêtée et les locaux sont
laissés à l’abandon.
LES DOCKS VILLAGES
Les travaux de réhabilitation démarrent en 1992. Les Docks de Marseille sont ouverts le 10 octobre 2015 et inaugurés le 4 décembre 2015.
Une clientèle « haut de gamme » de dix millions de visiteurs par an était attendue.
L’intérieur des Docks est aussi beau qu’atypique. Les cinq bâtiments de briques sont séparés par quatre atriums qui constituent de vraies
loggias entre des murs de 30 mètres de haut.L’ouverture est au centre du projet, les fenêtres ont été agrandies, une partie du toit a été
remplacée par des verrières créant des atriums. Une rue intérieure permet de circuler d’un bâtiment à l’autre, les cours intérieures sont
mises en valeur, des bassins font leur apparition.
Hélas, deux ans plus tard, malgré son voisinage avec les Terrasses du Port (centre commercial moderne),c'est la déconvenue:
une quinzaine de commerce ont fermé, les autres se plaignent de la gestion du centre.
Le renouveau viendra peut être du fait que la société Pernod Ricard France occupe
près de 7 700 m² dans l’emblématique bâtiment des Docks où transitait autrefois l’anis étoilé, débarqué des cargos dans des sacs de jute.
Une « Maison de l’anis » a ouvert ses portes en 2021, toujours aux Docks, pour faire (re) découvrir les saveurs de l’anis aux Marseillais
et aux touristes au travers d’expériences innovantes, audacieuses et uniques.
La Tour CMA CGM conçue par l'architecte Zaha Hadid dans un style déconstructiviste, abrite le siège social de la CMA CGM.
Avec ses 147 mètres, elle est le 1er immeuble de grande hauteur (IGH) à usage de bureau de la ville et la troisième plus haute tour de province
après les tours Incity (202 mètres) et Part-Dieu (165 mètres) toutes deux à Lyon.
L'immeuble comprend au total 53 000 m 2 de surface vitrée ; 65 000 m3 de béton ont été nécessaires, soit 168 000 tonnes.
L'ossature de la tour est composée de 1 172 poteaux en béton érigés depuis le sol.
Tous les poteaux ont des inclinaisons différentes, le béton qui les compose a été spécialement conçu pour la structure de cette tour ;
en effet, elle doit supporter des contraintes spécifiques dues au choix architectural et à l'emplacement du bâtiment.
La structure doit en outre résister à des vents supérieurs à 200 km/h
Il n'était pas possible d'occulter totalement Avigon en séjournant à Villeneuve ! Aussi, une agréable promenade m'a permis de photographier le Palais des Papes et le Théatre..
Un bref aperçu...
Villeneuve-lès-Avignon ou Villeneuve-lez-Avignon est une commune française située dans l'est du département du Gard, en région Occitanie.
La ville est limitrophe d'Avignon et fait partie du Grand Avignon.
Après 1181 et avant 1200, une muraille est construite autour du village, qui devient un castrum, probablement en liaison avec
la construction du pont sur le Rhône (achevé en 1185), les habitants de Saint-André voulant se protéger des Avignonnais.
L'installation en 1316 à Avignon de la papauté a d'énormes conséquences sur la ville naissante qui va recevoir les villégiatures
des cardinaux et des souverains pontifes.
Quatorze palais sont construits à Villeneuve, dont l'emprise des domaines marque aujourd'hui encore la physionomie de la cité.
Certains sont des manoirs de campagne (palais de Montaut, de Montolivet) construits dans les collines, d'autres sont des palais
urbains (palais de Via, du Pouget, de Canilhac, de Thurry) élevés à la lisière de la ville neuve.
La création d'un pont en 1820 puis l'arrivée du train va favoriser les échanges et stimuler l'économie : une agriculture prospère,
un réseau dense de petites fabriques font de Villeneuve une bourgade débordant d'activité.
Ses trésors artistiques attirent de nombreux esthètes, artistes, peintres et écrivains.La ville sera ensuite le sujet privilégié
des peintres de l'École d'Avignon du début du XXème siècle.
Comme les cardinaux du xive siècle, les familles de la bourgeoisie avignonnaise établissent leurs villégiatures dans les collines de Montaut,
où ils jouissent de la plus belle vue qui soit sur Avignon, tandis que les classes moyennes apprécient la tranquillité de leurs mazets de Candau.
La collégiale Notre-Dame
La chartreuse Notre-Dame-du-Val-de-Bénédiction est une ancienne chartreuse datant du Moyen Âge,
La chartreuse fait l'objet de multiples protections au titre des Monuments historiques, notamment le classement sur la liste de 1862.
C'est aujourd'hui un édifice à vocation culturelle.
A l'époque, c'est la chartreuse la plus riche du royaume
La générosité de la famille des Aubert permet à la communauté cartusienne d'accéder à la richesse.
D'autres grandes familles locales font également don à la chartreuse de terres et de bâtiments.
Les ordres monastiques ayant été supprimés par la loi de février 1790, le monastère est confisqué puis mis en vente et adjugé le 17 mars 1793
pour 103 000 francs à André Dufour de Pujaut qui n'arrive pas à en acquitter le prix.
Le monastère est alors divisé en dix-sept lots et vendu au cours d'une deuxième adjudication qui a lieu le 20 juillet 1794.
Les bâtiments sont alors transformés en maison d'habitation ou utilisés à des fins agricoles ou d'élevage9.
Il se forma ainsi une sorte de cité à l'intérieur de Villeneuve-lès-Avignon. Dès lors, les lots ne vont cesser de se morceler en de
nombreuses parcelles. Ainsi à la fin du XIXème siècle, on compte sur l'ensemble des quinze hectares 286 parcelles dont plus de la moitié
à l'intérieur de l'ancienne clôture.
En 1909, l'architecte Jules Formigé est chargé par les monuments historiques d'effectuer un relevé des bâtiments et entreprend les premiers travaux.
L'État mettra plus de quatre-vingt ans pour acquérir les différentes parcelles les unes après les autres. Enfin En 1973, la chartreuse devient un centre
culturel de rencontre avec la création du Centre international de recherche de création et d'animation (CIRCA).
Le portail monumental
En 1649, un projet de portail monumental, envisagé quatre ans plus tôt pour la chartreuse, est finalement réalisé par l’architecte François de Royers
de la Valfenière. En 1660, Louis XIV, le franchit en grand cérémonial lorsqu'il se rend en visite à la chartreuse accompagné d'une nombreuse suite,
dont le cardinal Mazarin.
Notre séjour etant bref, c'est le seul monument que nous ayons visité... et encore! partiellement car nous n'avons pas pu voir l'abbaye !!!
un peu d'histoire ...
Le fort Saint-André est une enceinte fortifiée établie sur le mont Andaon qui domine Villeneuve-lès-Avignon.
La fortification du Mont-Andaon lui-même est entreprise sous Jean II le Bon. Elle doit affirmer la puissance royale face aux terres de l'Empire
et des papes d'Avignon. Le fort est également destiné à protéger l'abbaye bénédictine du xe siècle et le bourg Saint-André dont l'existence,
sur le mont Andaon, est attestée depuis le Xème siècle.
Le fort et le mur d'enceinte qui entoure l'abbaye ont été construits en plusieurs étapes durant la deuxième moitié du XIVème siècle.
Le fort Saint-André, tel que nous le connaissons aujourd'hui, a eu comme dernier architecte Jean de Loubières, dit Jean de Louvres,
l'architecte du palais des papes d'Avignon. Il a terminé l'actuelle construction sur ordre de Charles V.
Depuis, le fort a été constamment occupé par une garnison jusqu'à la Révolution française.
visite du fort ...
Le fort Saint-André est constitué d'une enceinte fortifiée, flanquée de tours et d'un châtelet d'entrée, encadrée par deux tours jumelles,
les n° sur les photos correspondent aux n° figurants sur le plan.
Rendez-vous pour l'envol du Grand Héron !!!
Il a eu foule, ce samedi 22 octobre, pour assister au premier vol embarqué du héron imaginé par la Compagnie des Machines.
Après l’abandon du projet par Nantes métropole, plusieurs milliers de personnes sont venues admirer l’oiseau géant de l’Arbre aux hérons
qui a pris son essor, sous les applaudissements et les acclamations.
Ses créateurs en ont profité pour expliquer au public leur travail, leur déception, mais aussi la suite de l'histoire.
.Ils ne renoncent pas à poursuivre l'aventure et espèrent que grâce à des financements privés, le héron prendra bel et bien son envol.
vivez ces instants magiques avec la vidéo de Lucho.
SUPER Galerie est un objet super nomade et super modulable, pour en saisir le concept, cliquezici, cherchez
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Les paysages de Samuel Lalier représentent des univers post-apocalyptiques. Sa peinture est constamment sous tension.
Nous n’arrivons pas à déterminer si la tempête est à venir ou si elle est passée.
À la manière des romantiques allemands, seuls les troncs, feuillages, ou écorces restent perceptibles. Cette nature ébranlée devient le dernier
témoin d’une vie disparue. Les élèments semblent à bout de souffle et étrangement surréalistes. Ses paysages témoignent de notre époque où le
réchauffement climatique est au cœur des sujets politiques et économiques.
L’ampleur de ces toiles permet une meilleure immersion dans l’image. En contrepoint de nos vies, l’artiste nous invite à prendre le temps de
poser notre regard. Nos interprétations peuvent différer, ce qui est le rôle essentiel de la peinture pour Hans Belting.
Il faut laisser planer le doute de la représentation, comme « le mystère de la présence d’une absence* ».
*Hans Belting « Pour une anthropologie des images » 2004
Après avoir exploré la question du temps, de son récit, avec le thème « Histoire(s) », c’est la notion de territoire qui va être étudiée
à travers une thématique très ouverte « Ici & ailleurs », un sujet vaste qu’il convient justement de resserrer pour s’interroger sur ce
qui caractérise un espace,le distingue ou non de celui que l’on connaît.
Quelles sont les forces qui nous portent vers l’ailleurs, l’inconnu, l’exotique ?
Comment connaître le monde alentour, le dépeindre, le caractériser, identifier en lui le singulier comme le commun ?
Aux détours de la ville, de Nantes jusqu'au Pouliguen et la galerie Hasy, vous êtes invités à découvrir de nombreuses expositions
explorant le proche, le connu, le familier, ou nous portant plus loin vers des ailleurs aux formes multiples.
Des apparences, semble-il communes, de ce qui nous entoure, jusqu'aux frontières les plus repoussées, c'est à ce voyage en images
que vous êtes conviés, du plus tangible aux confins extrêmes, embarquez à nos côtés !
Les photoreporters racontent leur époque au quotidien. Et les actualités qu’ils couvrent deviennent, avec le temps, de précieux témoins
du passé et des mutations d’un lieu ou d’une ville. La Rue de la grue noire (l’association Nantes en noir et blanc, qui fédère
un petit groupe de passionnés de photo et d’histoire) et le passage Sainte-Croix ont eu l’idée de réunir 200 clichés de photojournalistes nantais
sur la période 1970 - 1990 :
Nantes est en pleine mutation. Après près de 150 ans d’une épopée industrielle qui a fait sa richesse et sa renommée, la ville voit ses usines
et les principaux chantiers industrielsles fermer les uns après les autres. C'est un tournant majeur pour la ville,
Ces images témoignent de la disparition de toute une classe sociale, d’une économie locale qui se transforme et qui annonce les bouleversements
urbains à venir.
IL est impensable de photographier un passé qui ne nous appartient pas ... Seule exception, la photo ci-contre. prise en 1962, m'a fait
découvrir l'endroit et l'environnement où, en 2008, a été construite la résidence QUAI, celle même où j'habite depuis 2010 !!!
MANON LANJOUÈRE
Les caprices de la foudre peut être vu comme une catastrophe prenant lieu en rêve, ou dans le voyage que les protagonistes effectuent
dans leurs passés.
Le chapitre, extrait du projet "Demande à la Poussière", relate l’importance d’une trace, celle de la foudre dans la vie du ou des protagonistes.
Point de départ de toute la série, la lithographie de la décharge entre les nuages et la terre lie l’accident au coeur de notre fiction à
l’accident photographique :
une poussière déposée sur le négatif de la photographie vient représenter cette décharge. Nous pouvons appréhender la série en termes atmosphériques,
ou météorologiques. Elle montre des phénomènes sensibles de lumière et obscurité, des spécialités décalées, des durées morcelées ou
suspendus. Une climatologie de moments arrachés au temps linéaire se dessine progressivement.
Elle dit l’éblouissement, notre étonnement sinon notre stupéfaction et parfois même notre ébranlement devant un spectacle.
Elle montre des corps déstabilisés, des scènes chavirées, retournées, jusqu’a leur dissolution. On entre dans une forme de beauté singulière de la violence.
ERIC TABUCHI ET NELLY MONNIER
Cette exposition trouvera sa matière dans les archives constituées par Nelly Monnier et Eric
Tabuchi, une exploration du territoire sous la dynamique de ses "Régions Naturelles".
ARN, ce corpus d'images en constante évolution, sera traversé pour former à l'Atelier, un accrochage inédit.
Quelques détours par notre région et d'autres échappées thématiques viendront poser un parcours photographique multiforme, allant de l'image encadrée,
à l'installation plus sculpturale jusqu'à la projection, une once de peinture viendra même s'inviter dans la sélection.
Les Obsolescents
Les Obsolescents (dont le sous-titre aurait pu être La fin de l’Abondance) résume bien l’humeur d’images qui, pour la plupart, renvoient à une époque
qui semble révolue.Les photographies présentées sont extraites du volume 3 de l’ARN, livre sur lequel nous avons
travaillé concomitamment à cette exposition. Ils se divisent en 4 ensembles.
“Et puis, il faut le dire, cet inventaire appartient peut-être déjà au passé. Partout, le corps des Sapeurs Pompiers est relogé dans de belles casernes sises en périphérie. Celles-ci, tournant le dos au brutalisme des années 70 et 80, sont construites dans un style qui se veut à la fois ludique et discret, c’est-à-dire contemporain en définitive. Il en résulte que les audacieuses tours de béton jugées disgracieuses laissent désormais place à des constructions certes plus avenantes mais moins remarquables.”
“Si aucun critère objectif ne définit une “infrasculpture“, il n’empêche que la plupart d’entre elles, par leur forme, leur matière ou leur agencement possèdent, hors de toute fonctionnalité, une puissance commune. Qu’il s’agisse du grand bunker de Sainte-Marguerite dont la masse énorme repose dans un équilibre miraculeux sur l’une de ses pointes ou bien, à l’opposé, d’un tas de pneus mollement affalés au milieu d’un champ, chacune impose, en dépassant l’univers utile, une vision élargie du monde qui nous entoure. Toutes, par l’effet d’apparition qu’elles produisent, révèlent une dimension cachée du banal ; elles sont les fantômes venus hanter l’ordre prévisible des choses.”
“Nous sommes au début des années 70 et la proche campagne des villes industrielles continue de s'urbaniser dans l'urgence.
Des ensembles plus ou moins grands s'accumulent au milieu des labours, tours et barres de béton dont les interstices sont occupés d'aires de jeux,
de voitures et de fils à linge. Dans une intention qui paraît rapidement illusoire et presque déjà mélancolique,
“Lieux longtemps incontournables des sociabilités rurales, les discothèques de campagne
achèvent de disparaître en silence. Souvent on en croise à l’orée des bourgs, pauvres vestiges de la nuit française qui, allez savoir,
attendent qu’on les immortalise en passant.
Il faut dire que danser sur de la mauvaise musique en buvant des cocktails aussi peu dosés qu’onéreux pour finir par se faire embrouiller
au petit matin sur le parking attenant ne constituait pas le meilleur moyen de contrer Tinder ou Netflix. D’une certaine façon la grande roue
des tendance.
ANNE CATHERINE "Une femme photographe en pays de Redon"
En 1909, au décès de Louis Catherine, son mari, Anne Catherine, alors âgée de 35 ans, poursuit seule l'activité du studio photographique
installé rue de la Gare, au coeur de Redon. Pendant 18 ans elle va accueillir ses clients dans la boutique mais aussi sillonner le pays avec sa chambre
photographique.
"Madame Catherine" comme la nommaient avec respect les habitants de Redon, disparaît en 1958 et ce n'est qu'en 1978 que les archives du studio
sont redécouvertes dans la maison familiale. Une partie ne peut être sauvée mais 14 000 plaques de verre sont achetées par un collectionneur
qui les revendra la même année au musée de Bretagne où elles sont depuis conservées.
CAMILLE LÉVÊQUE
"Universal Truth & Familiar Gestures"
"Universal truth est une recherche à travers des milliers de photos de famille, s’étendant sur plusieurs décennies et plusieurs continents.
De cette collection de moments intimes immortalisés sur papier, j’isole des résonances évidentes entre ces différentes vies et confronte
les postures, célébrations, ou loisirs. Les plus grand moments de fierté sont immortalisés au même niveau que les moments les plus
banals du quotidien et figés sur papier pour toujours. Ces moments, souvenirs, survivront leur
auteurs et leur protagonistes.
Ces images, assemblées les unes aux autres, mélangent des familles qui ne se sont jamais rencontrées, et que tout sépare. Ce puzzle quelque peu
chaotique, révèle leurs similarités et derrière cet amalgame aux finitions grossières, apparaît l’histoire timide d’un lien universel."
(Camille LEVEQUE)
Rassemblant des gros plans d’images collectées au fil des ans et à divers endroits, ce projet met en lumière l’aspect universel de la mémoire
familiale. Des familles issues de différents pays, classes sociales, générations, se retrouvent dans cette collection d’images.
A l’instar de vestiges visuels, des éléments négligés, sous-estimés de l’image sont désormais mis en avant et arborent un nouveau rôle.
Poursuivi par la recherche d’une documentation de la mémoire et la visualisation de la trace du temps, ce projet s’aligne avec le reste
de ma pratique, qui par l’usage systématique de photographie d’archive, questionne aussi le droit d’auteur.
(Camille LEVEQUE)
"Confins"
Confinium, l'origine latine du terme "Confins", signifie voisinage, un premier indice pour éclairer
cette notion indécise.
Entre deux territoires, d'un ici, vers un ailleurs, s'esquisse un passage, la fin d'un espace, le début
d'un autre. Et cet entre-deux nous pouvons le faire jouer à toutes échelles.
Du dedans vers le dehors, du familier vers l'inconnu, du visible vers l'invisible !Les frontières de la connaissance sont sans cesse repoussées,
l'univers connu s'agrandit à mesure que la science fournit des outils permettant de scruter le ciel lointain, aux confins des dernières
lueurs, les premiers temps de notre monde !
Les agences spatiales européennes et américaines partagent leurs archives iconographiques,cette matière scientifique vient souvent tangenter
un univers plus poétique, d'une étrange et silencieuse beauté.
Les images diffusées paraissent presque trop belles pour être vraies, de fait on ne doit pas oublier qu'elles sont rarement des captures
brutes sorties des instruments, elles doivent recevoir des traitements, parfois des assemblages pour que l'information soit accessible.
Matthieu ne sort que par jours de beau temps. Attentif, il aime donner une vision lumineuse de la vie et transforme notre vision du monde.
Ici, la photographie n’est pas une simple reproduction de l’architecture, elle révèle la puissance et la dimension graphique de ce
qui constitue notre cadre de vie.
L’esthétique est singulière et récurrente : les formes se détachent du ciel immaculé jusqu’à nous faire oublier ce que l’on regarde :
un toit, un mur, une rambarde, un balcon.
Le choix des points de vue et la lumière qui inonde ses photos brouillent les repères géographiques et interrogent la manière dont
l’architecture caractérise un territoire.
« Ioana et la jupe rouge » est un conte documentaire qui se passe à la fois « Ici et ailleurs ». Ici, sur le territoire de l’agglomération nantaise.
Ailleurs, dans un des bidonvilles où se regroupent des migrants venus de Roumanie et d’origine rom. Ces habitants précaires vivent entre eux à la marge
de la société française : régis par leurs propres codes et comme entourés d’une frontière sociale et culturelle.
La photographe a rencontré Ioana dans l’école élémentaire de son quartier de Bouguenais (44) :
elle a été plusieurs années dans la même classe que son fils aîné Séraphin. A présent qu’ils sont collégiens, leurs trajectoires s’éloignent…
Elle tournant en rond dans une communauté où les femmes enfantent jeunes ; lui du côté de la société où l’école ouvre des portes.
La longue jupe que Ioana porte de plus en plus souvent est devenue un fil rouge. Cet habit initiatique marque la sortie de l’enfance,
d’après les traditions de sa communauté où aucune femme mariée ne se moule dans des jeans. Cet habit est aussi symbolique d’un repli faute de
trouver une place dans la société française.
Un mot sur l'association Open It et les "vitrines" :
Open it Introduit une nouvelle temporalité d'expositions et Initie ce dispositif
sous-verre. Mises à disposition de l'association par la Ville de Nantes, les trois vitrines
en enfilade du passage Graslin font l'objet d'une programmation d'installations syncrétiques et autonomes durant toute l'année.
OPEN /IT, décide de penser l'exposition en investissant des lieux ordinaires en les détournant de leur fonction initiale.Décontextualiser
l'œuvre d'art dans des espaces non - habités, constitue l'élément essentiel à partir duquel nous concevons des formes d'expositions de courte durée.
C'est en rapprochant le champ des arts visuels de celui des réseaux de l'immobilier, que nous faisons émerger de nouvelles corrélations et
d'autres formes d'échanges et de créations.
,
Open it bénéficie du soutien de la Ville de Nantes, du Conseil régional des Pays de la Loire, du Département de Loire-Atlantique
et de la Ville de Saint-Nazaire.
l'exposition :
Masonobu Fukuoka nous explique comment un seul brin de paille peut
déclencher une rèvolution sur l'avenir de l'être humain. Il y met en avant
les benéfices d·une agriculture sauvage,dans laquelle la paille enrichit la terre.
Sa méthode consiste à ooopérer avec la nature et non à tenter, de l'améliorer par la conquête. Il sème et cultive. Et la seule chose qu'il pourra
toujours offrir c'est un brin de paille. Alors qu'avons nous à o!frir ? Que puis-je transmettre ? Qu'est-ce qu'il nous reste, que gardons-nous
de notre héritage, de nos apprentissages ?
La matière première vient de ma terré natale. La paille a été cultivée par mon père. Je l'ai récoltée avec lui. Le tissu lui, appartenait à nos voisins
et servait au tue-cochon moment oollectif de tradition et de partage.
Dans cette installation, quatre èléments se transmettent :
- Un patrimoine familial.
- Un savoir faire ancestral peu valorisé
- Le souvenir d'un lieu à présent détruit
- Une expérience lors d'une intervention avec des enfants
Les photographes de l'association Aléa Club vous propose de découvrir une série de photographies expérimentales et alternatives. L'exposition est l'occasion de découvrir des techniques photographiques par le biais d'ateliers, de démonstrations.
L’exposition De Visu présente aux Beaux-Arts de Nantes le travail d’une cinquantaine d’artistes parmi les lauréat·es du prix des arts visuels
de la Ville de Nantes.
Créer les rencontres, tracer des perspectives, féconder les réseaux et les connexions, c’est avec ce même esprit
d’ouverture que Nantes, son école d’art et sa collection d’art contemporain soutiennent les artistes de la ville, diplômé·es (ou non)
des Beaux-Arts.
D’Arnaud Théval diplômé en 1995 à Céleste Richard-Zimmerman félicitée en 2017, les Beaux-Arts de Nantes ont eu le privilège
d’avoir formé des artistes uniques dans leur pratique, exemplaires dans leur singularité.
Aujourd’hui, l’évolution de l’artothèque nantaise fondée en 1986, développée avec un concept innovant de diffusion, artdelivery offre aussi
au public la possibilité de réserver dans la galerie une œuvre de l’exposition qui sera livrée à partir de novembre 2022.
Inciter le plus grand nombre de visiteurs à pousser les portes des galeries privées de la Cité des ducs de Bretagne pour faire découvrir
leurs différents univers... C'est le pari de l'association Art Galeries Nantes à travers la Nuit des galeries.
l'événement change de format et réunit six galeries et autant de galeristes :
Albane de La Galerie Albane, Elisabeth Givre de La Galerie Gaïa, Léopold Cottineau de La Galerie des Oubliés,
Franck Moinel du Triphasé, Anne Hervy de La Galerie Le 56 et Marie-Pierre Beillevaire Carron Le Rez De Chaussée.
« Il s'agit d'un accrochage collectif, explique Marie-Pierre Beillevaire-Carron, secrétaire de l'association et présidente de
la Galerie le Rez-de-Chaussée. Chaque lieu présente les artistes de son choix sur le thème du vert.
Cette couleur est représentative d'un regard qui porte à l'écologie, à la nature, et au retour aux sources. Elle est aussi affublée de
controverses historiques, de croyances religieuses, de sorcelleries et de tentatives chimiques compliquées. »
Depuis plus de 20 ans, le Festival des Solidarités offre un espace à celles et ceux qui souhaitent porter des valeurs solidaires
sur leur territoire, en les réunissant autour d’événements conviviaux et engagés.
La période actuelle voit s’accentuer des phénomènes de repli sur soi, c’est pourquoi le Festisol souhaite mieux faire entendre
- et connaître - toutes les voix qui portent la solidarité internationale et l’ouverture aux autres cultures, pour renforcer les capacités de
mobilisation citoyenne face à cet enjeu.
Le photographe Fabrice Dekoninck a séjourné pendant de longues périodes à Srebrenica. S’échelonnant sur presque trois ans, son travail
s’apparente à celui d’un anthropologue de la mémoire. Il documente, sur les lieux mêmes du génocide, la mémoire de l’effroyable crime
de masse et les graves traumatismes qui en résultent, 27 ans après, pour les familles des victimes et les survivants. Ce travail dresse
le portrait implacable d’un société traumatisée qui demeure figée dans son propre passé, où, en l’absence de toute volonté de narratif
commun, la mémoire est devenue un instrument de propagande, au détriment de la justice et de la réconciliation.
L’exposition présente un ensemble d’images iconiques des photographes de l’agence Magnum. Des photos d’archive illustrent dix droits
proclamés par la Déclaration Universelle des droits de l’Homme, choisis pour leur importance et parce qu’ils sont peu, mal ou pas appliqués.
Des photos originales de Cristina de Middel Puch illustrent dix droits du futur pour relever les défis du présent en revendiquant
l’universalité des droits humains.
Peinture de l’artiste MAW invitée par ASPROBIR dans le cadre de la 7e édition de son festival de littérature africaine.
La collection artdelivery des Beaux-Arts de Nantes se compose d'environ 800 œuvres, peintures, dessins, sérigraphies, photographies,
sculptures, vidéos... de plus de 400 artistes de Nantes et d’ailleurs.
Particuliers, institutions et entreprises peuvent emprunter les oeuvres à tout moment pour un trimestre ou plus.
Le showroom artelivery au rez-de-chaussée des Beaux-Arts de Nantes ouvre les portes de sa collection.
Témoin d’une scène artistique vivante et prolifère, la Collection multiplie les approches d’une technique,
d’une pensée, d’une esthétique à l’autre.
L'exposition Alumni·ae rassemble les dernières acquisitions de la collection, de 20 diplômé·es des Beaux-Arts de Nantes dont les
noms suivent :
ALAN AFFICHARD1, MÉLODIE BLAISON2, XAVIER CORMIER3, NINA DE ANGELIS4, NAHOMI DEL AGUILA5,
CAMILLE DUMOND6, ADELAÏDE GAUDECHOUX7, PAULINE JACQUELIN8, JEZY KNEZ9, CAMILLE JUTHIER10,
SOPHIE KERAUDREN-HARTENBERGER11, LOUISE KRESS12, CAPUCINE LAGEAT ET ANTOINE PERROTEAU13,
CLÉMENT LAIGLE14, MAZACCIO & DROWILAL15, SARAH ORUMCHI16, PIERRE POUILLET17,
FELIX RODRIGUEZ-SOL18, LOONA SIRE19, XARLI ZURELL20
L’idée est que, tous les trois mois, des toiles urbaines rhabillent l’imposante façade en béton (à l’origine un blockhaus) de Trempolino.
Le projet baptisé le Mur de Nantes, est mis en oeuvre par le collectif Plus de Couleurs
à la demande de la ville de Nantes.
les oeuvres de 7 artistes se sont déjà succédés sur ce mur : la premiere « ROUGE #1 » de la plasticienne bordelaise Jessica Hartley, alias Rouge,
a cédé sa place à "SELAH #2",remplacée par "SHANE #3" puis "BIMS #4".
du 12 février au 1er avril 2022, c'est "ZEKLO #5 qui s'exposait. D'avril a fin juin ce fut au tour de LesGens #6 de prendre possession du Mur
qu'il va céder le 03/10 pour laiser place à ALFE dont la fresque sera visible jusqu'en janvier 2023 !!!
Depuis le début des années 2000, c’est en véritable passionné qu'Alfe réalise ses peintures. Sa peinture de proximité, le plus souvent à ciel
ouvert dans l’espace public, est en constante évolution et joue avec les codes du graffiti et du graphisme.
Tantôt figurative, tantôt abstraite,
truffée de signes graphiques et de traces, c’est à travers une dynamique de lignes et des couleurs vives que l’on reconnaît son style.
Autant influencé par les Masterpieces du graffiti new-yorkais que la peinture moderne et la bande dessinée, c’est à la croisée des cultures
que se forge le style d'Alfe.
Pour prolonger l’expérience de La Méta-Halle, une appropriation artistique de la palissade du chantier de l’ex-halle Alstom a vu le jour vendredi 7 octobre.
Il s’agit d’une œuvre monumentale, s’étendant sur plus de 100m de long, des Beaux-Arts jusqu’au boulevard Léon-Bureau, côté Machines de l’île.
Halles Alstom-Bergeron,
Une histoire de métamorphose
Sur la dernière Halle Alstom de l’ile de Nantes QUARTUS accompagne la transformation du site par des actions d'urbanisme transitoire, aux côtés de
l’architecte Alexandre CHEMETOFF.
Ici la mémoire industrielle sera réinterprétée pour laisser place à une opération mixte réunissant logements et bureaux.
Durant les 4 mois précédents la démolition de la halle le collectif d’artistes LES CIRCACIERS a investi les lieux pour les transformer
en un espace d’ateliers et d’événements baptisé La Méta Halle. Au total ce projet a accueilli 35 résidents, 60 artistes et plus de
5 000 spectateurs.
Ce partenariat inédit également soutenu par la SAMOA a permis d’offrir un lieu d'expérimentation artistique en activant des synergies
entre des acteurs d'activités variés.
pour prolonger cette démarche QUARTUS invite à nouveau LES CIRCACIERS pour investir la palissade du chantier.
A l'occasion de cette carte blanche artistique le collectif a choisi d organiser une collaboration inédite entre les artistes FZR Sethi et lheb Fehri.
Cette palissade est réalisé à partir de matériaux réemployés de la halle. La fresque devient ainsi un témoin artistique de la transformationdu lieu et
des acteurs qui ont contribué aux différentes périodes de son existence.