Angers est le chef-lieu du département de Maine-et-Loire. Ses habitants s'appellent les Angevin(e)s. Angers intra-muros est la dix-huitième commune de France.
Capitale historique et place forte de l'Anjou, la ville doit son développement, son rôle politique et historique à sa position au niveau d'un point de convergence hydrographique :
La Maine se forme par la réunion de trois rivières au nord de la ville et se jette à quelques kilomètres au sud dans la Loire.
Le Château d'Angers, bâti sur un promontoire de schiste ardoisier dominant la Maine fut construit entre 1230 et 1240. Dans l'enceinte médiévale,
d'une circonférence de près d'un kilomètre de long et flanqués de 17 tours,sont édifiés, au XVe siècle, des bâtiments d'agrément.
Le château abrite depuis le début des années 1950 la Tapisserie de l'Apocalypse, oeuvre tissée de plus de 140 m de long à l'origine,
commandée au XIVe siècle par Louis Ier d'Anjou.
La maison d'Adam, située en plein cour de la cité, juste derrière la cathédrale, est un des superbes témoignages architecturaux du patrimoine médiéval existant encore de nos jours.
Angers est considérée comme l'une des plus belles villes de France.
La richesse de son patrimoine lui vaut le label de Ville d'Art et d'Histoire. Pour plus d'infos,cliquez "ici"
CHAMPTOCEAUX :
Commune du Nord des Mauges, Champtoceaux est situé à l'ouest du département du Maine-et-Loire sur la rive gauche de la Loire,
à 9 km au sud-ouest d'Ancenis, 25 km à l'est de Nantes et 50 km à l'ouest d'Angers.
Anciennement Châteauceaux, le bourg fut l'une des plus importantes forteresses médiévales, avant-garde du pays de France et de l'Anjou durant la guerre de Cent Ans,
face au duché de Bretagne, allié de l'Angleterre.
Un éperon rocheux domine la Loire de 70 mètres : tout ici est réuni pour assurer défense militaire et courant commercial.
Au XIXe siècle, la marine est florissante et le Port Hamelin, devenu La Patache, emploie 150 bateliers.
La meunerie, avec ses 11 moulins à vent, emploie 65 personnes. À la mort du dernier des Condé, en 1830, la ville est léguée au duc d'Aumale.
Les ruines du château fort sont maintenant le but d'une promenade évocatrice de son passé médiéval. Le moulin pendu, avec ses deux arches ogivales, veille sur la Loire.
Champtoceaux s'enorgueillit de son site classé, le Champalud, superbe panorama sur la Loire, prolongé par le parc de la Cédraie et la Coulée de la Luce.
C'est du Champalud qu'ont été prises les 7 photos d'illustration.
C'est par hasard, au sortir des archives départementales qu'un immeuble attire notre attention:
renseignements pris, il s'agit de l'Ancien hôtel particulier du marquis Albert de Dion...
Il faut le trouver, mais il vaut le détour.
* Le Mémorial de l'Abolition de l'Esclavage.
Engagée dans cet « odieux trafic », Nantes fut au XVIIIe siècle le premier port négrier de France.
Elle organisa 1710 des 4220 expéditions françaises, et ses navires déportèrent 450000 Africains.
Pour inscrire ce pan de l'histoire dans la ville, le conseil municipal de Nantes décida en 1998 d'édifier un monument commémoratif sur le quai de la Fosse,
là où les navires négriers prenaient leur départ. Ce sera le Mémorial de l'abolition de l'esclavage, inauguré le le 25 mars 2012 (voir archives 2012 pour l'événement)..
si vous souhaitez en savoir plus sur cliquez sur le lien :
"Mémorial"
Ci dessous, en images différentes phases du chantier et des détails du site.
* Le jardin des Fonderies.
Ce jardin de 3 200 m² prend place sous les halles des anciennes Fonderies réhabilitées,
profitant ainsi non seulement aux nouvelles constructions venant s'implanter autour
des Fonderies, mais également à l'ensemble du quartier. Jardin extraordinaire,
il met en valeur le patrimoine botanique et horticole nantais et révèle les traces de l'ancienne activité industrielle du site
(réhabilitation des fours, des fosses...). Il assure ainsi le lien entre une esplanade piétonne,
créée à l'ouest des halles et la rue des Boires, véritable mail créé à l'est de celles-ci.
*Au fil de l'Erdre
Une promenade d'automne... romantique !
Après avoir abandonné le tram à l'arrêt "FACULTES", il suffit de traverser le Campus, suivre la direction "Navibus" , et c'est tout de suite l'Aventure...
Un chemin longe la berge, abrité par de grands arbres, il ne pleut pas, il fait doux, n'hésitons pas, rentrons à la maison à pieds !!!
Un petit pont de bois enjambe le "Cens", des bancs attendent leurs amoureux, l'eau clapotte à nos pieds
Un bref regard sur les pontons des "cercles" d'aviron et vers l'autre rive
ne nous égarons pas!
Le sous bois quitté, nous retrouvons les premiers signes d'urbanisation...si je puis dire !
Nous croisons un drôle d'oiseau !!!
Nous passons sous le pont
"Général-de-la-Motte-Rouge" un dernier regard sur l'Erdre...
Nous sommes arrivés en ville.
Sud-Loire
TRENTEMOULT :
Trentemoult est un ancien village de pêcheurs et de marins situé sur la rive gauche de la Loire,
Il se situe dans un ancien ensemble insulaire : les îles de Rezé.
Les trentemousins avaient la caractéristique, jusqu'au début du XIXe siècle, de vivre presque entièrement de la pratique de la pêche.
Ils bénéficiaient notamment d'un privilège de pêche dans l'estuaire de la Loire. Les pêcheurs de Trentemoult délaissent progressivement la pêche au profit du commerce
maritime .
Parallèlement,des chantiers navals se développent. À l'apogée des chantiers, ce sont des bricks et des trois-mâts qui sortent des cales trentemousines
Les maisons traditionnelles des pêcheurs étaient adaptées aux crues de la Loire. La construction des quais
(Surcouf à partir de 1850, Marcel Boissard entre 1860 et 1888) a réduit les risques de débordement du fleuve.
Les dernières grandes crues mémorables sont celles de 1910 et 1935.
De nos jours, le quartier des pêcheurs a la particularité d'avoir des maisons colorées aux façades originales et personnalisées.
Devenu un quartier « branché » de Nantes, nombre d'artistes et « bobos » y sont établis.
En 1887, un steamer baptisé Roquio et venant de Nantes accoste pour la première fois au quai de Trentemoult. C'est le début d'une aventure qui va durer jusqu'en 1970.
Depuis 2005, deux Navibus (L'Ile de Nantes et le Chantenay) assurent à nouveau la liaison avec la gare maritime du centre de Nantes,
rappelant l'époque où le Roquio était l'un des modes de traversée de la Loire.
Haute- Goulaine
*Le Château de GOULAINE
Le château de Goulaine se situe sur la commune de Haute-Goulaine à proximité immédiate du marais de Goulaine, dans le département français de la Loire-Atlantique.
Il est classé Monument historique le 13 août 19131.
Édifié sur les marches de Bretagne, ce château séparait autrefois le duché de Bretagne du royaume de France. Il est également le dernier des châteaux de la Loire,
allant de l'est vers l'ouest. Le château est depuis plus de mille ans la résidence de la famille de Goulaine. Aujourd'hui, trente générations se sont déjà succédé.
Château de Goulaine désigne également le vin produit au château. Les Armes de Goulaine, mêlent France et Angleterre.
Au XIIe siècle, lorsque le duché de Bretagne devint indépendant, le premier Goulaine, Jean de Goulaine, alors capitaine de la ville de Nantes, a fortifié la propriété,
qui est encore de nos jours entourée de marais (classés Natura 2000), pour se protéger des attaques des Normands.
Les Goulaine étaient une famille noble ancienne, déjà citée lors de la VIIe croisade (1248). Au cours des Guerres de Religion, les Goulaine ont combattu dans les rangs de la
Ligue catholique : Gabriel, sieur de Goulaine, à la tête de cinquante lanciers, et son frère Jean, baron du Faouët, ont conquis le château de Trogoff (Plouescat) et celui de Kérouzéré
(Sibiril) en 1590.
Comme il avait été fait marquis par le roi Henri IV, Gabriel était lié à la cause des Bourbons.
La famille de Goulaine resta propriétaire du domaine sans interruption jusqu'en 1788, date à laquelle il fut vendu à un banquier néerlandais. Cela les aida à empêcher la
destruction du château lors de la Révolution française. En 1858, un membre de la famille Goulaine racheta le domaine, qui appartient encore à cette famille.
Ce château est, comme les autres châteaux de la Loire, construit en pierre de tuffeau. Il date de la fin du Moyen Âge, début Renaissance.
Il dispose encore de vestiges de son ancien passé fortifié.
*Le Musée LU
Depuis 1999, le château de Goulaine accueille dans ses anciennes écuries, la collection artistique et publicitaire de la célèbre marque de biscuits nantais (LU).
Dans ces 500 m², les meubles de l'ancienne boutique, rue Boileau, sont présentés avec des objets rares, des publicités.
On doit ce "patrimoine à Louis Lefèvre-Utile qui comprend lui aussi très vite l’importance de la promotion pour ses produits.
Il dépose officiellement le forme de la Renommée et son utilisation sur les boîtes des produits LU en 1895 après qu'il eut demandé à Eugène Quinton, un ancien élève de Cartellier,
de fixer définitivement les formes de la Renommée.
Il a également l’idée géniale de s’adresser à de grands artistes de son temps pour valoriser ses produits et sa marque. C’est ainsi qu'Alfons Mucha, Firmin Bouisset
(inventeur de la fameuse effigie du Petit Écolier), Capiello, Luigi Loir et plus récemment Folon, Desclozeaux, Raymond Savignac, sont les grands artistes qui ont contribué à
la constitution de ce "trésor".
Louis Lefèvre-Utile participe activement à la création des artistes en favorisant les images provoquant la gourmandise. Plusieurs célébrités vont se lier avec la marque et participer
aux campagnes de publicité. Ainsi Sarah Bernhardt, Georges Feydeau, François Coppée et Anatole France parmi d'autres seront photographiés en médaillon sur des cartes peintes vantant
les biscuits de la marque.
La plus célèbre publicité est l'affiche de Bouisset pour le petit écolier (voir ci -dessus), représentant un petit écolier chromolithographié en quatorze couleurs portant au
bras un panier d'osier estampillé LU et la croix de la récompense sur son tablier. Firmin Bouisset est un artiste confirmé qui expose au Salon depuis 1880.
Il s'est spécialisé dans les portraits d'enfants. Le petit garçon représenté sur cette célèbre affiche est Michel le fils de Louis dont il a lui-même fait le croquis pour Bouisset.
Cette publicité fut un énorme succès.