C'est un détail du palais DOBREE
plus connu sous le nom de « Musée Dobrée » qui nous intéresse aujourd'hui.
Lorsque vous faites face au "manoir irlandais", plus précisement à la tour carrée, si vous levez les yeux, votre regard
va accrocher ce détail:
C'est la devise du collectionneur. Cette dernière est inscrite en langue breton," Ann dianav a rog ac'hanon" elle est accompagnée
d’une vouivre sculptée dévorant un cœur de pierre. Plusieurs traductions sont envisagées : « le doute me ronge le cœur »,
« l’incertitude me dévore » ou, « l’incertitude me déchire ».
Pourquoi Thomas DOBREE a-t-il fait inscrire cette phrase sur cet imposant "beffroi" au coeur de Nantes ? Les réponses ne sont pas unanimes,
pour ma part je retiendrai qu'elle est le reflet d'une personnalité tourmentée aimant la démesure et que le choix de la langue n'est pas anodin,
il témoigne des racines de la cité des ducs .
"Le chateau du Lude"
Le château du Lude, il se situe dans la commune du Lude dans le département de la Sarthe.
Classé parmi les châteaux de la Loire les plus au nord, il fut
occupé par les Anglais pendant la guerre de Cent Ans, puis il devint la propriété de Jean Daillon, chambellan du roi Louis XI,
en 1457. Pendant deux siècles, les Daillon œuvrent à l'embellissement du château, et transforment l'ancienne forteresse médiévale
en logis de plaisance. Réaménagé à la fin du XVIIIe siècle par la marquise de la Vieuville, puis un siècle plus tard par le marquis
de Talhouët, le château du Lude témoigne de quatre siècles d'architecture française.
Les jardins,
façonnés par les différents propriétaires du lieu, ont servi de cadre à un son et lumière qui a fait la renommée du Lude
pendant près de quarante ans. Ils accueillent depuis le début des années 2000 plusieurs manifestations, comme la Fête des jardiniers,
au cours de laquelle est décerné le prix P.-J.-Redouté. Le château du Lude détient le label « Jardin remarquable ». les photos de l'intérieur du chateau (remarquablement mis en valeur) sont interdites de publication sur internet
vous n'aurez qu quelques images d'extérieur...désolé !
"Le canal de Nantes à Brest"
Le canal de Nantes à Brest est un canal à petit gabarit qui traverse la Bretagne, reliant les villes de Nantes et de Brest.
Il emprunte les vallées de l'Erdre, de l’Isac, de l’Oust, du Blavet (à partir de Gouarec, puis à Pontivy), du Doré, du Kergoat,
de l’Hyères et de l’Aulne ; ces rivières sont reliées par trois canaux de jonction franchissant des lignes de partage des eaux.
Sa construction remonte à la première moitié du XIXe siècle et sa longueur totale est de 364 km.
Le canal n'est plus navigable dans sa continuité depuis 1930 et la mise en eau du barrage de Guerlédan, à la limite des départements
du Morbihan et des Côtes d'Armor. Aujourd'hui le canal n'a plus d'activité de fret mais de tourisme sur de larges parties encore ouvertes
à la navigation.
Une voie verte a été aménagée tout le long du canal, empruntant les anciens chemins de halage.
Le port de BLAIN
Le port de Blain sur le canal de Nantes à Brest, permet une halte nautique, d’où vous pourrez rejoindre le centre-ville et ses commerces.
Les marchés du mardi et du samedi seront l’occasion de trouver des produits frais et de saison.
Ne manquez pas de vous diriger vers le château de La Groulaie, véritable forteresse médiévale, dont certaines parties sont classées
« monument historique ». Celui-ci est implanté non loin de la voie d’eau et l’on peut s’y rendre à pied.
Le jardin du château est un condensé de 3 jardins du XIVème siècle (fleurs, légumes et verger)
"Tréguier et Landerneau"
Tréguier :
Tréguier est la capitale historique du Trégor. Cathédrale, ruelles et maisons à pans de bois comptent parmi les éléments caractéristiques
de cette ancienne cité épiscopale.
Le centre-ville de Tréguier, la « vieille ville », un tiers du territoire communal, est un secteur sauvegardé, ce qui est contesté par
ceux qui refusent que la cité devienne une « ville-musée » mais approuvé par d'autres. « Tréguier compte 57 maisons à pans de bois
ce qui la place au 7e rang des villes bretonnes après Rennes (286), Vannes (171), Morlaix (127), Vitré (119), Dinan (115), et Quimper (74).
Mais elle est au premier rang pour la densité. » les images de Lucho :
Le Monument aux morts, surnommé « La douleur », œuvre du sculpteur Francis Renaud, illustre la douleur d'une bretonne en cape de deuil.
C'est Marie-Louise Le Put qui servit de modèle : elle a perdu sur les champs de bataille de la Première Guerre mondiale ses
trois fils et son mari.
petits secrets de la rue
Landerneau :
Pour tout connaitre sur cette ville du Léon, cliquez sur Landerneau
(Landerne en breton)commune du département du Finistère, dans la région Bretagne.
Je ne livre ici qu'un court résumé et les brefs descriptifs des photos qu j'ai faites.
Elle est située de fond de ria, située là où se terminait traditionnellement la navigation maritime remontant l'estuaire de l'Élorn –
dit aussi Rivière de Landerneau, ce qui permit l'essor du port, désormais inadapté à la navigation maritime moderne ; c'est aussi
une ville-pont, située à l'emplacement du dernier pont, le pont de Rohan, permettant le franchissement du fleuve côtier et qui,jusqu'en 1930
(date de la mise en service du pont Albert-Louppe), fut le principal lieu de passage entre l'évêché de Léon et l'évêché de Cornouaille.
ou vice-versa.
Ce lieu de passage obligé pour la circulation terrestre est resté à péage au bénéfice des Rohan, princes de Léon qui l'avaient fait
construire, jusqu'en 1766. il a provoqué le développement commercial de la ville,
y compris sur le pont lui-même, pont habité de maisons sur pilotis, et traditionnellement par de nombreux. commerces.
Au-dessus de la porte de l'une des maisons on voyait une inscription, en gothiques carrés : "L' an 1518, puissant Jacques,
vicomte de Rohan, comte de Porhoët, seigneur de Léon, de la Garnache, de Beauvoir sur mer et de Blain, fist faire ces ponts
et maison au-dessus de la rivière".
*le pont de Rohan:
C'est un pont bâti français franchissant l'Élorn au centre de Landerneau, dans le Finistère, en région Bretagne.
C'est l'un des plus vieux des dix-neuf ponts bâtis d'Europe. Construit au XVIe siècle au fond de l'aber qui servait de port, il subit
la marée et sépare l'eau douce de l'eau saumâtre.
Quelques autre maisons remarqables :
* la maiso de la sénéchaussée (ou d'Anne de Bretagne),
*la maison (dite de Notre-Dame-de-Rumengol), située 3 rue Saint-Thomas,
* la maison violette
* la fontaine des quatre pompes
...sans oublier les églises !!! :
L'église Saint-Houardon, dédiée à saint Houardon et l'église Saint-Thomas-de-Cantorbéry
Une place à part pour le couvent des capucins ! :
Siué à l'angle de la rue des Capucins et de la rue de la Fontaine-Blanche le couvent des Capucins, édifié à la fin de la
première moitié du 17e siècle, la cour intérieure et le cloître ont su conserver à travers les temps leur aspect d'origine
sans avoir eu à subir de modifications.
La chapelle, l’ancien hypermarché, le parking et les anciens bureaux ont fait l’objet d’une restauration dans les années 1990,
avec l’utilisation de la pierre de Logonna comme matériau principal. La chapelle a retrouvé un autel et un statuaire riche,
et ses vitraux sont l’œuvre de Raymond Budet. L’ancien magasin a été habillé de pierre de Logonna et couvert d’ardoises, et le
pignon porte un vitrail représentant le célèbre « L » de la marque E. Leclerc.
Aujourd’hui, ces lieux ont à nouveau fait l’objet de travaux de restructuration, de modernisation et d’aménagements muséographiques,
en vue d’y réaliser un espace culturel accessible à tous et susceptible d’accueillir des expositions d’art de grande envergure:
le Fonds Hélène & Édouard Leclerc pour la Culture Les expositions : Celles qui ont été vues par Lucho (liste ci-dessous) font l'objet de
supplements ou de pages spéciales, pour y accèder, cliquez sur le nom de l'artiste.
*Joan Miró - L'Arlequin artificier, du 16 juin au 3 novembre 2013.
*Giacometti, du 14 juin au 31 octobre 2015.
*Chagall - De la Poésie à la Peinture, du 26 juin au 1er novembre 2016.
*Picasso, du 25 juin au 1er novembre 2017.
*Henry Moore, du 10 juin au 4 novembre 2018.
*Mitchell | Riopelle - Un couple dans la démesure, du 16 décembre 2018 au 22 avril 2019.
*Cabinets de curiosités, du 23 juin au 3 novembre 2019.
*Ernest Pignon-Ernest, du 12 juin 2022 au 15 janvier 2023. Henri Cartier-Bresson, DU 15 juin 2024 AU au 5 janvier 2025.
"Illusion" "28 ème édition du festival photographique Nantais"
11 LIEUX / 21 EXPOSITIONS
L’Atelier, Espace 18, Passage Sainte-Croix, Galerie Gaïa, Centre Claude Cahun, Galerie Robert Dantec,
Galerie Invisible, la Locomotive, la Génerale, Maison Régionale de l'Architecture et la Galerie Hasy au Pouliguen.
pour le programme général, cliquez sur la vignette ci-dessus, pour le détails des expositions visitées par Lucho,
consultez ci-dessous la rubrique " les expos".
«Illusion» dans le cadre de la Quinzaine Photographique Nantaise
Voilà presque deux siècles que la photographie nous accompagne en nous permettant
d’enregistrer des images fidèles à la réalité. Une fidélité qu’il faut cependant relativiser
car, des pionniers de la photographie jusqu’aux pratiques les plus contemporaines permises
par les technologies du numérique, les photographes jouent souvent les faussaires !
L’illusion est au coin de l’image, jouant de notre confiance, parfois de notre crédulité. Sous
différents atours, la tromperie s’immisce dans le document, un monde d’artifices à la fois
séduisant et inquiétant !
l'Atelier- 1, rue de Chateaubriand - 44000 - NANTES
Du vendredi 18 octobre au dimanche 17 novembre 2024. Du lundi au samedi de 13h à 19h - dimanche
de de 11h à 13h30 et de de 14h30 à 18h - Fermé le lundi et les jours fériés
Robin Lopvet :D.O.G.S, Prémices, Collodions
D.O.G.S.
... Ou Dangerous Objects Flying in the Sky, est un projet de collages numériques associant des têtes de
chiens venus d’internet et des nuages, catastrophes naturelles ou grands faits historiques. Une tension
se créé et désamorce le côté angoissant et paralysant des images choc. Ce projet existe sous plusieurs
formes : originellement posté sur instagram, une de ses images (la template de meme Dust Storm Dog)
est devenue virale et a été publiée dans le monde entier. L’artiste a constaté qu’elle setrouvais vendue sur
internet sous forme de produits dérivés sur des sites d’e-commerce. Il a donc décidé d’acheter lesdits
objets, de les signer et de les exposer.
Prémices
Cette série qui compose la première partie des travaux les plus récents de Robin Lopvet nous invite à
explorer les compositions complexes de l’artiste. Ces natures mortes contemporaines nous renvoient à
notre société de récupération et d’accumulation. D’après la maxime de Antoine Lavoisier « rien ne se
perd, rien ne se crée, tout se transforme » , ces photomontages s’ancrent dans une pratique post- photo
graphique où le réel est détourné à travers une retouche assumée et exacerbée.
Ces natures mortes modernes ont été réalisées sur plus d’un an. L’artiste y incorpore le travail d’artisan
locaux, comme pour certaines des fleurs et les couteaux.
Le rendu se situe entre le fleuri et le gai contrastant avec des éléments plus inquiétants tels que les déchets,
couteaux et les fleurs fanées.
Ces vanités des temps modernes utilisent aussi des éléments de récupération tels que des objets issus de
ressourcerie et des pièces de monnaie de voyages passés.
Collodions
Si les images de «Prémices» s’inscrivent dans une esthétique contemporaine et révèlent sans peine leur
facture numérique, la déclinaison qu’en fait Robin Lopvet avec le procédé du collodion humide, peut semer
le trouble. L’apparence de l’ancien ne doit pourtant pas nous tromper sur la nature très contemporaine
de ces assemblages
Vincent Fournier : Space Utopia
«Commencée en 2007 et toujours en cours, cette série raconte le passé et
le futur de l’exploration spatiale : des souvenirs du programme Apollo qui
a suivi les premiers pas de l’homme sur la Lune, à la fusée SLS de la NASA
destinée à Mars.
Les photographies combinent une approche historique et documentaire
de l’aventure spatiale avec une vision inspirée du cinéma et de souvenirs
d’enfance.
Ma fascination pour l’espace vient sans aucun doute de l’imaginaire
futuriste des années 80 – films, documentaires et séries tv, romans d’anti
cipation – qui s’est mélangé et superposé dans ma mémoire, à la manière
d’une rencontre improbable entre Tintin et Jules Verne dans la station
spatiale du film “2001, l’Odyssée de l’espace de Stanley Kubrick”.» [...]
Extrait de «La nostalgie de l’étoile»
La QPN propose une sélection de paysages de grand format issus de
ce vaste projet. De la base de simulation martienne MDRS dans l’Utah
aux dernières images réalisées en 2021 en Islande, le photographe nous
projette dans un ailleurs absolu, bien que «spectaculaires autant par leur
portée narrative que picturale, les photographies de Space Utopia sont
réalisées sans photomontage et sans filtre.
Isabelle DEHAY : Pixels Painting
Au delà des traces laissées par les enregistrements vidéo qu’elle réalise, Isabelle Dehay crée ses propres
algorithmes et questionne la transformation de l’information par les mémoires humaines et artificielles.
Reconstruites à partir de données numériques manquantes ou réorganisées, les Pixels Paintings donnent
à voir un instant du processus de sélection de l’algorithme. Celui-ci égrène une à une chaque image d’une
séquence filmée. En fonction du mouvement, de la vitesse comme de la couleur du sujet filmé, certaines
parties de l’image sont conservées, d’autres oubliées. Bientôt, elles seront recouvertes par un nouvel
échantillon de pixels.
Par l’action de notre mémoire ou à travers l’acte créatif, chacun transpose le réel en image mentale. Notre
perception se façonne sous le prisme d’analyse sélective, du temps nécessaire à l’assimilation des flux de
données, le biais de nos propres émotions, croyances et illusions. [...]
Lycée Bougainville : Portraits de chef.fes
Un projet photographique de la classe de CAP «Production et Service en Restauration»
accompagné par la photographe Leslie Moquin. Les déchets d’emballage des restaurants pédagogiques se sont transformés
en collection de costumes, ensuite magnifiée par un shooting digne des maisons de Haute Couture.
Musée Niepce : Collection
À l’invitation du festival et pour faire écho à son thème «Illusion», Sylvain Besson, directeur des collections du musée Nicéphore Niépce de Chalon
sur-Saône, a effectué une sélection parmi les près de 3 millions d’images conservées par l’institution.
Un voyage à rebours du temps pour constater que depuis les origines de la photographie, les photographes ont joué les faussaires, se faisant
illusionnistes à la prise de vue, sous l’agrandisseur ou par la retouche manuelle des épreuves. Cela fait donc un bail que la photo peut mentir et
n’est pas si inféodée au réel qu’on a bien voulu le croire !
Christian LUTZ : Insert coins
Las Vegas a bâti ses murs de lumière et sa part de rêve au milieu du désert de Mojave.
Elle s’est imposée comme la principale ville du Nevada : son activité économique en
fait un employeur attirant et sa population connaît une croissance constante depuis
des décennies. Elle est l’un des spots touristiques les plus importants des Etats-Unis,
inlassablement louée par les guides de voyage qui exaltent son euphorie et invitent
à y tenter les expériences les plus extraordinaires. Scintillante, ultra-libérale,
regorgeant d’hôtels-casinos monumentaux, la Sin City s’avère pourtant être un haut lieu
du crime et de la prostitution. Les extrêmes côtoient ici les excès, tandis que les destins
se jouent parfois à la roulette ou au poker.
Christian Lutz a réalisé plusieurs voyages à Las Vegas, ville symbole du divertissement
made in USA, entre 2011 et 2015.
Franck TOMPS -(prix QPN 2024) : Répliques
Le photographe Franck Tomps a découvert à Mayotte un territoire magnifique et fascinant.
Avec la départementalisation, la société mahoraise se restructure à grands pas dans un mou
vement fragmenté. C’est précisément de cette transition historique dont il souhaite être
le témoin. Sur ce territoire, tout bouillonne : la jeunesse majoritaire ; les esprits, quand on
parle d’immigration et d’insécurité ; l’activité, où tous les pans de l’économie et du confort
moderne se développent. Son travail photographique veut non seulement comprendre mais
expliquer, non seulement témoigner mais mobiliser. Il fonctionne sur l’affirmation de notre
humanité commune. En cela il est documentaire.
C’est le premier projet artistique de ce type mené sur le territoire.
Christophe BEAUREGARD : Semantic Tramps
Le reportage que [Christophe Beauregard] a consacré aux
SDF est tellement vrai qu’il est faux. Ces hommes et ces
femmes sont des acteurs, les stigmates de la dèche sont du
maquillage, et leurs habits salis, des costumes. […] Cette
mise en scène peut à tout le moins étonner, voire indigner,
quand on voit qu’à longueur de trottoir, il suffit de se bais
ser pour photographier pour de bon toute la misère du
monde. Christophe Beauregard est tellement conscient de
ce «scandale» qu’il l’assume et même l’exagère. […]
La photographie est a priori un enregistrement du réel. C’est
cet a priori que Beauregard a voulu mettre en péril. En ajou
tant que, fiction ou documentaire, dès que l’on choisit un
cadre, on découpe, on tranche, on sélectionne, on invente. […]
Qu’est-ce qu’on voit? Qu’est-ce qu’on regarde? Que l’on
connaisse ou pas le «secret» de ces portraits, la place du spec
tateur est tout aussi inconfortable que celle du photographe. Gérard Lefort, Libération du 21 août 2007
José Manuel BALLESTER : Jardin deshabitado
«Jardin deshabitado» (Jardin inoccupé) appartient à la série
«Espacios ocultos» (espaces cachés) et a été la deuxième
œuvre (après l’Annonciation de Fra Angelico) sur laquelle je
suis intervenu en éliminant tous les personnages.
Les jours consacrés à étudier Le jardin des délices, cette
œuvre si singulière de Jérôme Bosch, ont été très intenses,
et m’ont amené à comprendre l’importance qu’allait repré
senter le début de cette série dans mon travail. Cela m’a
permis de trouver une clé qui m’a ouvert une nouvelle
façon de comprendre l’Art à travers les classiques. Enquêter
sur les aspects créatifs des grandes œuvres de l’Histoire
de l’Art m’a permis d’arriver à la conclusion que chaque
mouvement artistique illustre une façon d’appréhender la
réalité et donc de l’interpréter, au-delà du style personnel
de chaque auteur. La disparition de toute figure humaine
cristallise ma préoccupation autour du rôle que pourrait
jouer l’être humain dans la société future, pas seulement
en tant que citoyen, mais en tant qu’individu. Elle porte
sur la recherche de l’équilibre entre les parts rationnelle
et irrationnelle de la nature humaine, si important dans le
développement de toute personne. [...] José Manuel BALLESTER
BRODBECK & DE BARBUAT : Une histoire parallèle
«Une Histoire parallèle» est un corpus d’images venant
recréer une Histoire de la photographie factice à travers
un programme d’apprentissage automatique générant des
images à partir de données textuelles.
Le projet explore l’impact des outils de création modernes
sur la photographie, soulignant leur capacité à façonner
l’histoire visuelle et à influencer notre perception du réel.
De la retouche pré-numérique à l’avènement de l’intel
ligence artificielle, chaque innovation a remodelé notre
rapport et notre compréhension des images. [...]
Les images créées sont le résultat de recherches détaillées
sur les techniques originelles, le contexte de la prise de vue,
la localisation et la date, visant à recréer avec précision la
scène. Le duo d’artistes explore ici, grâce à sa maîtrise
du médium photographique, le dialogue entre l’homme
et la machine. Une Histoire parallèle vient questionner
le fonctionnement des premières générations d’intel
ligences artificielles génératives d’images destinées au
grand public, ainsi que les nouvelles formes esthétiques,
les biais et les stéréotypes qui en découlent.
Alban LECUYER : Texture humaine (5 $)
Dans la série Texture humaine (5 $), Alban Lécuyer collecte puis recadre les person
nages extraits de banques d’images. Ainsi isolés, ces archétypes promis à l’anony
mat semblent poser en studio ou dans le décor d’un appartement, a contrario de
leur vocation à s’abolir au profit d’un environnement utopique. Ils dessinent une
humanité à la fois composite, destinée à s’inscrire dans une multitude de contextes,
et étrangement uniforme, prenant en fin de compte l’apparence d’une communauté
cohérente. Il est question ici, en inscrivant leur corps dans les conventions du portrait
photographique, de leur accorder la possibilité d’une pertinence mémorielle.
"Aux arbres Citoyens" Les Amis de l'Art
Pôle associatif Désiré Colombe / Salon Mauduit - 8 Rue Arsène Leloup - 44100 - NANTES
Du vendredi 01 novembre 2024 au samedi 30 novembre 2024 - Du lundi au samedi de 9h00 à 18h00
Une vingtaine d’artistes de l’association les Amis de l'Art présente au pôle Associatif Désiré Colombe une exposition de sculptures et de peintures autour
de l’arbre pour en découvrir toutes les facettes.
Sculptures
Tableaux
"Apotheca" Alix BERTHELOT, Agathe PERRAULT, Emma PREVOST et Simon BOUSQUET
(membres du collectif HyperTerrier invité par le collectif Open-it .)
Lieu "les vitrines" - face à Cosmopolis - Rue Scribe -44000 - NANTES
Du 16 août au 13 octobre 2024. De jour comme de nuit..
L’Apotheca vient du grec ancien apothếkê signifiant « magasin » ou « entrepôt». Évoquant l’arrière-salle secrète d’un apothicaire
où sont soigneusement stockées les matières premières destinées à la fabrication de potions et de remèdes, cet espace, invisible
aux yeux des clients, est un lieu de préparation, de rangement et d’oubli où chaque élément a sa place et son utilité.
Le collectif HyperTerrier pousse cette métaphore pour explorer la notion de collection et d’assemblage artistique dans une exposition vitrine,
Apotheca se construit autour de la rencontre et de la mise en commun de quatre de ces réserves artistiques. Les membres du collectif,
chacun.e avec sa sensibilité et ses pratiques propres, ont décidé de confronter leurs collections, leurs formes, ainsi que leurs gestes
artistiques. Cette convergence propose des échanges informationnels opérant à des niveaux épistémologiques, formels, morphogénétiques…
par sympathie, analogie, association et projection, et interprète les relations entre les choses.
L’exposition est ainsi le résultat d’un travail de mise en dialogue et en confrontation de ces collections personnelles.
Par des jeux d’assemblage et de juxtaposition, les membres d’HyperTerrier ont cherché de nouvelles significations génératrices de récits
nouveaux à partir de ces objets reposant dans leurs ateliers. Ce processus d’accrochage, pensé comme une expérimentation continue,
s’apparente à la formulation de nouvelles hypothèses artistiques.
"Décryptages" "Mort et rites funéraires dans le monde"
Pour cette nouvelle édition de Décryptages, l’espace Cosmopolis et ses partenaires questionnent
la mort et la diversité des rites funéraires dans le monde.
Cosmopolis - 18 Rue Scribe -44000 - NANTES
09 Sep 2024 - 03 Nov 2024
Horaires :
Lundi au vendredi : 13:30 - 18:00 - Samedi & Dimanche : 14:00 - 18:00
Les morts nous entourent, nous accompagnent, parfois nous hantent. Nos plaques de rue, nos cimetières, une bonne partie des œuvres d’art évoquent
les défunts.
S’il y a un universel indiscutable, c’est bien la mort, et pourtant les sociétés humaines, dans le passé comme au présent, ont investi
cette réalité de significations et de valeurs symboliques extrêmement variées.
En France et en Europe le jour des morts semble figé dans un voile gris de tristesse. Mais c’est loin d’être le cas partout.
Au Mexique on fête chaque année les défunts dans la joie, au Guatemala on fabrique des cerfs volants géants et à Madagascar,
on célèbre les morts à travers un rite spectaculaire : le retournement des corps.
Pour cette nouvelle édition de Décryptages, l’espace Cosmopolis et ses partenaires questionnent la mort et la diversité des rites funéraires dans le monde.
Au programme de ces deux mois : expositions, visites, conférences, spectacles, ateliers à Cosmopolis et dans une dizaine d’autres
lieux de la ville et de la métropole.
"Ainsi à la fin tout s’apaise" Photographies de Jean-Michel NICOLAU
Dialogues de marbre dans le cimetière Stagliano à Gênes.
Convivialité lors des rites funéraires chez les Toraja, sur l’île indonésienne de Sulawesi où les “morts au balcon” veillent sur les vivants.
Présence des “fardos” des civilisations précolombiennes, momies du désert égyptien ou des terres arides mexicaines.
Réunions autour du défunt dans une maison de Birmanie ou sur la place d’un village au sud de la Chine.
Lieux de vie et de sieste d’un cimetière indien.
Portraits des disparus, image dans l’image pour rappeler que la photographie redonne présence à l’absence.
« Après avoir pratiqué intensément la photographie de voyage dans laquelle, en Noir et Blanc et plus tard en couleur, je privilégiais l’humain,
je me suis tourné vers une photographie plus plasticienne et plus personnelle où l’ailleurs géographique s’estompe et laisse plus de place à
une approche subjective, moins documentaire.
Une photographie dans laquelle les partis-pris formels sont au moins aussi mportants que les sujets eux-mêmes.
Le grain des choses, la présence des lieux peuvent parler avec autant de force des personnes que leur représentation directe car choses et
lieux portent en eux la trace de ceux qui les ont fréquentés, une trace essentielle qui ne se réduit pas aux traits d’un visage ou à l’esquisse
d’une silhouette.
Il s’agit moins de “raconter” que de rechercher au travers de l’image des correspondances, des échos visuels entre la réalité extérieure et
sa propre subjectivité. Une façon de dire “je” sans se dissimuler derrière les sujets représentés. »
J-M.N.
C’est ce cheminement que l’on retrouve dans cette exposition avec des photographies de différentes époques, de différents lieux, mais réunies
ici par le même principe de subjectivité.
"Cimetières du monde. Un désir d’éternité" Photographies de Jean-Claude GARNIER
Les photographies prises par Jean-Claude Garnier dans de nombreux pays d’Afrique, d’Amérique, d’Asie et d’Europe évoquent la grande diversité
des solutions trouvées par les différentes cultures pour matérialiser le souvenir du défunt et en manifester sa présence et
sa relation avec les vivants.
Toutes les sociétés humaines sont confrontées au destin de leurs morts et impliquées dans les rituels qui en font des ancêtres.
Devant l’universalité de ce phénomène apparu il y a 100 000 ans, les habitants du monde inventent une multitude de lieux et de monuments
pour honorer leurs défunts et réaliser le passage de l’éphémère à l’éternité.
Chaque cimetière présente ses caractéristiques topographiques, paysagères, architecturales… La beauté étrange des cimetières est la
résultante de plusieurs facteurs : harmonie et composition de l’espace en accord avec le paysage parfois magnifique, parfois oppressant,
solennité ou sentiment en relation avec le mystère de la mort. Une inscription, une photographie, une offrande ajoutent à l’éternité,
la dimension de l’instant.
L’ambiance des villes ou la représentation de différentes cultures sont très présentes dans l’art photographique contemporain.
Les cimetières ont aussi quelque chose d’essentiel à révéler de la présence humaine sur notre planète.
Cimetières et rites funéraires dans le monde Exposition collective
Installations, vidéos et objets par les associations Armadillo, Comal, Muvacan, Pays de la Loire Cameroun et Printemps coréen.
Barriletes : les cerfs-volants du Guatemala, par l’association Armadillo
La fête des morts au Mexique, par l’association Comal
Reliquaires du Gabon, par l’association Muvacan
Funérailles au Cameroun, par l’association Pays de la Loire–Cameroun
Face à la mort Exposition pédagogique conçue par le magazine Epsiloon
Le thème de cette exposition vous semble un peu triste, rebutant, voire carrément effrayant ? Détrompez-vous !
Quand la science s’en mêle, quand les biologistes, les physiciens, les neurologues, les ingénieurs ou les
archéologues se penchent sur ce phénomène, il devient surprenant, passionnant, et même parfois – vous allez voir – drôle…
Alors entrez sans peur. Venez regarder la mort en face.
"L’Alignement des grandes distances" Eric GOURET
Parvis -musée d'art de nantes - 10, rue Georges Clemenceau - 44000 - NANTES
Mars 2024 - Janvier 2025 Voir le Van 2024
"Dans les pas… de l’évolution du vivant" Makiko Furuichi
Au niveau du Muséum d'Histoire Naturelle - rue voltaire- 44000 - NANTES
L’artiste japonaise Makiko Furuichindi, peintre de 37 ans, découvre le quartier Graslin et son patrimoine architectural néo-classique
lorqu’elle arrive du Japon à Nantes en 2009.
La rue Voltaire lui est maintenant plus familière depuis qu’elle fréquente le quartier où son travail est présenté à la
Galerie MIRA ainsi qu’à l’Hôtel Amiral (prochainement Hôtel Billie) qui abrite la chambre d’artiste qu’elle a créée pour Le Voyage à Nantes
en 2019. En outre, depuis 2022 l’artiste conçoit pour l’opéra Graslin les visuels de la programmation annuelle
C'est donc presque naturellement, en s'inspirant des collections et des éléments architecturaux du
Muséum de Nantes, qu'elle peint, en accord avec le muséum d’Histoire naturelle et la galerie Mira. une fresque monumentale sur le trottoir
élargi de la rue Voltaire.
Cette peinture de 50 mètres de long par 3,4 mètres de large à Nantes, part de la création de la Terre
il y a 4,6 milliards d’années, des premiers poissons, des dinosaures…, jusqu’à nos jours, traçant une ligne de l’évolution, artistique
et ludique haute en couleurs !
"On pourra marcher dessus, sautiller de pierre en pierre.
Ce sera en quelque sorte un voyage dans la peinture". Je pense que la fresque pourra tenir environ six mois,
dit - elle encore c
L’artiste intégre à cette fresque peinte au sol, des traces de pas, des empreintes du vivant, réalisées à la peinture blanche cernées de noir,
invitant les promeneurs à marcher dans l’évolution du vivant, profitant de ce nouveau trottoir .
Les empreintes ont été réalisées au pochoir avec un groupe de collégiens et d’élèves de primaire d’écoles du quartier
Graslin, sous forme d’ateliers participatifs les 20 et 27 avril.
j'ai pris quelques photos, il y a quelques jours, de l'oeuvre en cours de réalisation.
le Mur-Nantes
#15 - Bulea "FINAL"
Trampolino - Angle des boulevards Léon-Bureau et de la Prairie-au-Duc, - 44200 - Ile De NANTES
Fresque visible 18 juin au 25 mars 2025
L’idée est que, tous les trois mois, des toiles urbaines rhabillent l’imposante façade en béton (à l’origine un blockhaus) de Trempolino.
Le projet baptisé le Mur Nantes (MUR = Modulable, Urbain et Réactif), est mis en oeuvre par le collectif
Plus de Couleurs à la demande de la ville de Nantes.
A travers ce projet, Plus de Couleurs souhaite proposer de l’art accessible à tous, créer la surprise et animer la ville tout en mettant en
lumière la diversité de l’art urbain actuel.
Pour cette 4e saison, la direction artistique, pilotée par l’équipe de Plus de Couleurs, reste la même. Mélange de style et de technique,
artistes confirmés ou émergents, valorisation des différents styles picturaux présents dans l’art urbain et enchaînement permettant une
forte cassure visuelle. C’est cette recette inchangée qui permet au projet et aux artistes de gagner en visibilité et d'être toujours
au plus près du public.
*les saisons #1 et #2 ont été illustrées par « #1 : ROUGE", #2 : SELAH", "#3 :SHANE ", "#4 : BIMS ","#5 : ZEKLO", "#6 : LesGens".
*La 3e saison du projet Le Mur Nantes a été marquée par la présence d’artistes venus de toute part pour proposer des oeuvres uniques et percutantes :
"#7 : ALFE"(Marseille), "#8 Matthieu Pommier" (Bordeaux),"#10 : Soem"(Nantes), "#11 : Iota" (Bruxelles).
*La 4ème saison a débuté par le mur de N.o.Madski également connu sous le nom de Nomad qui a signé l'oeuvre ephémère #12, BOUDA lui
a succédé pour signer #13.
La réalisation de la troisième fresque de la cette saison (#14), a été confiée à "OBISK ".
L'oeuvre #15 (4ème de cette 4èmesaison, est le fruit du travail de BULEA
Liviu Bulea est un artiste roumain né en 1989. Il a étudié à l'Université des arts et du design de Cluj, où il a mené, pour sa licence et
sa maîtrise, une recherche artistique sur le corps malade, en se concentrant sur les souvenirs des espaces et des objets des services
d'oncologie des hôpitaux.
Son domaine de recherche s'étend de la mémoire urbaine à son implication dans la communauté queer. Il est collectionneur et recueille des
histoires, des souvenirs des lieux et des personnes qui l'entourent. Il peut être considéré comme "un artiste d'installation à pratique sociale".
Liviu Bulea récupère des fragments de matériaux apparemment inutiles provenant de contextes précis : un mur de l'hôpital où il a été traité
pour un cancer, le trottoir de la ville où il a grandi et des morceaux de béton d'un centre commercial construit dans sa communauté.
Il a notamment exposé ses œuvres au Urban Nation Museum de Berlin, à l'Institut culturel roumain de Berlin, à l'Institut culturel français de Cluj,
au Musée national d'art de Cluj, au Musée d'art contemporain de Bucarest, au Mumok de Vienne, à Parallel Vienna, à la Biennale de Bucarest, etc.
Il a également été accueilli en tant qu'artiste résident par Kultur Kontakt, Vienne, Styria Art in Residency, Graz, Urban Nation, Berlin, etc.
Le point de départ de cette nouvelle fresque est un selfie pris lors d’une soirée à Londres. Si la photographie d’origine a figé de manière précise
cet instant, la mémoire de l’artiste n’en conserve qu’un vague souvenir. Pour traduire ce flou, Bulea utilise le noir et blanc et fait disparaître
certains détails comme les yeux. Il crée alors une image intemporelle et nostalgique car ce plongeon dans le passé a ravivé d’autres souvenirs.
D’associations d’idées en associations d’idées une nouvelle image se crée.
Ainsi autour des personnages principaux évoluent plusieurs fragments.
À gauche de la composition, l’artiste représente les buildings de Hong- Kong et les toits de Séoul, vus à travers les fenêtres d’un wagon.
Ce paysage urbain nocturne est observé par deux silhouettes noires, peut-être deux graffeurs qui contemplent leur terrain de jeu.
Au centre, les flashs blancs et bleutés des soirées dans les clubs nantais illuminent les deux amis et guident le regard du spectateur vers une
gare sous la neige. Ce lieu incontournable pour les voyageurs est aussi associé à l’art urbain. Par touche, l’artiste vient alors rappeler
sa pratique du graffiti. Comme un dernier clin d’œil, il peint l’accessoire indispensable des road trips : un sac rempli de bombes aérosols.
Avec cette œuvre, Bulea nous emmène à la fois dans ses souvenirs mais aussi dans son univers artistique. Grâce à la couleur et à la fenêtre
du wagon visible en haut , il unit ce pêle-mêle pour former une seule image hors du temps. Pour appuyer cette idée de moment indéfini,
il ajoute une série de chiffres et de lettres rouge en bas à gauche qui contrairement aux photographies numériques n’indiquent
aucune date précise.
Saison 5 reportée
Prochain mur (#16) le 25 mars 2025
Trampolino - Angle des boulevards Léon-Bureau et de la Prairie-au-Duc, - 44200 - Ile De NANTES
Fresque visible à partir du 25 mars 2025