C'est un détail du palais DOBREE
plus connu sous le nom de « Musée Dobrée » qui nous intéresse aujourd'hui.
Lorsque vous faites face au "manoir irlandais", plus précisement à la tour carrée, si vous levez les yeux, votre regard
va accrocher ce détail:
C'est la devise du collectionneur. Cette dernière est inscrite en langue breton," Ann dianav a rog ac'hanon" elle est accompagnée
d’une vouivre sculptée dévorant un cœur de pierre. Plusieurs traductions sont envisagées : « le doute me ronge le cœur »,
« l’incertitude me dévore » ou, « l’incertitude me déchire ».
Pourquoi Thomas DOBREE a-t-il fait inscrire cette phrase sur cet imposant "beffroi" au coeur de Nantes ? Les réponses ne sont pas unanimes,
pour ma part je retiendrai qu'elle est le reflet d'une personnalité tourmentée aimant la démesure et que le choix de la langue n'est pas anodin,
il témoigne des racines de la cité des ducs .
"Le canal de Nantes à Brest"
Le canal de Nantes à Brest est un canal à petit gabarit qui traverse la Bretagne, reliant les villes de Nantes et de Brest.
Il emprunte les vallées de l'Erdre, de l’Isac, de l’Oust, du Blavet (à partir de Gouarec, puis à Pontivy), du Doré, du Kergoat,
de l’Hyères et de l’Aulne ; ces rivières sont reliées par trois canaux de jonction franchissant des lignes de partage des eaux.
Sa construction remonte à la première moitié du XIXe siècle et sa longueur totale est de 364 km.
Le canal n'est plus navigable dans sa continuité depuis 1930 et la mise en eau du barrage de Guerlédan, à la limite des départements
du Morbihan et des Côtes d'Armor. Aujourd'hui le canal n'a plus d'activité de fret mais de tourisme sur de larges parties encore ouvertes
à la navigation.
Une voie verte a été aménagée tout le long du canal, empruntant les anciens chemins de halage.
Le port de BLAIN
Le port de Blain sur le canal de Nantes à Brest, permet une halte nautique, d’où vous pourrez rejoindre le centre-ville et ses commerces.
Les marchés du mardi et du samedi seront l’occasion de trouver des produits frais et de saison.
Ne manquez pas de vous diriger vers le château de La Groulaie, véritable forteresse médiévale, dont certaines parties sont classées
« monument historique ». Celui-ci est implanté non loin de la voie d’eau et l’on peut s’y rendre à pied.
Le jardin du château est un condensé de 3 jardins du XIVème siècle (fleurs, légumes et verger)
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"Apotheca" Alix BERTHELOT, Agathe PERRAULT, Emma PREVOST et Simon BOUSQUET
(membres du collectif HyperTerrier invité par le collectif Open-it .)
Lieu "les vitrines" - face à Cosmopolis - Rue Scribe -44000 - NANTES
Du 16 août au 13 octobre 2024. De jour comme de nuit..
L’Apotheca vient du grec ancien apothếkê signifiant « magasin » ou « entrepôt». Évoquant l’arrière-salle secrète d’un apothicaire
où sont soigneusement stockées les matières premières destinées à la fabrication de potions et de remèdes, cet espace, invisible
aux yeux des clients, est un lieu de préparation, de rangement et d’oubli où chaque élément a sa place et son utilité.
Le collectif HyperTerrier pousse cette métaphore pour explorer la notion de collection et d’assemblage artistique dans une exposition vitrine,
Apotheca se construit autour de la rencontre et de la mise en commun de quatre de ces réserves artistiques. Les membres du collectif,
chacun.e avec sa sensibilité et ses pratiques propres, ont décidé de confronter leurs collections, leurs formes, ainsi que leurs gestes
artistiques. Cette convergence propose des échanges informationnels opérant à des niveaux épistémologiques, formels, morphogénétiques…
par sympathie, analogie, association et projection, et interprète les relations entre les choses.
L’exposition est ainsi le résultat d’un travail de mise en dialogue et en confrontation de ces collections personnelles.
Par des jeux d’assemblage et de juxtaposition, les membres d’HyperTerrier ont cherché de nouvelles significations génératrices de récits
nouveaux à partir de ces objets reposant dans leurs ateliers. Ce processus d’accrochage, pensé comme une expérimentation continue,
s’apparente à la formulation de nouvelles hypothèses artistiques.
"Décryptages" "Mort et rites funéraires dans le monde"
Pour cette nouvelle édition de Décryptages, l’espace Cosmopolis et ses partenaires questionnent
la mort et la diversité des rites funéraires dans le monde.
Cosmopolis - 18 Rue Scribe -44000 - NANTES
09 Sep 2024 - 03 Nov 2024
Horaires :
Lundi au vendredi : 13:30 - 18:00 - Samedi & Dimanche : 14:00 - 18:00
Les morts nous entourent, nous accompagnent, parfois nous hantent. Nos plaques de rue, nos cimetières, une bonne partie des œuvres d’art évoquent
les défunts.
S’il y a un universel indiscutable, c’est bien la mort, et pourtant les sociétés humaines, dans le passé comme au présent, ont investi
cette réalité de significations et de valeurs symboliques extrêmement variées.
En France et en Europe le jour des morts semble figé dans un voile gris de tristesse. Mais c’est loin d’être le cas partout.
Au Mexique on fête chaque année les défunts dans la joie, au Guatemala on fabrique des cerfs volants géants et à Madagascar,
on célèbre les morts à travers un rite spectaculaire : le retournement des corps.
Pour cette nouvelle édition de Décryptages, l’espace Cosmopolis et ses partenaires questionnent la mort et la diversité des rites funéraires dans le monde.
Au programme de ces deux mois : expositions, visites, conférences, spectacles, ateliers à Cosmopolis et dans une dizaine d’autres
lieux de la ville et de la métropole.
"Ainsi à la fin tout s’apaise" Photographies de Jean-Michel NICOLAU
Dialogues de marbre dans le cimetière Stagliano à Gênes.
Convivialité lors des rites funéraires chez les Toraja, sur l’île indonésienne de Sulawesi où les “morts au balcon” veillent sur les vivants.
Présence des “fardos” des civilisations précolombiennes, momies du désert égyptien ou des terres arides mexicaines.
Réunions autour du défunt dans une maison de Birmanie ou sur la place d’un village au sud de la Chine.
Lieux de vie et de sieste d’un cimetière indien.
Portraits des disparus, image dans l’image pour rappeler que la photographie redonne présence à l’absence.
« Après avoir pratiqué intensément la photographie de voyage dans laquelle, en Noir et Blanc et plus tard en couleur, je privilégiais l’humain,
je me suis tourné vers une photographie plus plasticienne et plus personnelle où l’ailleurs géographique s’estompe et laisse plus de place à
une approche subjective, moins documentaire.
Une photographie dans laquelle les partis-pris formels sont au moins aussi mportants que les sujets eux-mêmes.
Le grain des choses, la présence des lieux peuvent parler avec autant de force des personnes que leur représentation directe car choses et
lieux portent en eux la trace de ceux qui les ont fréquentés, une trace essentielle qui ne se réduit pas aux traits d’un visage ou à l’esquisse
d’une silhouette.
Il s’agit moins de “raconter” que de rechercher au travers de l’image des correspondances, des échos visuels entre la réalité extérieure et
sa propre subjectivité. Une façon de dire “je” sans se dissimuler derrière les sujets représentés. »
J-M.N.
C’est ce cheminement que l’on retrouve dans cette exposition avec des photographies de différentes époques, de différents lieux, mais réunies
ici par le même principe de subjectivité.
"Cimetières du monde. Un désir d’éternité" Photographies de Jean-Claude GARNIER
Les photographies prises par Jean-Claude Garnier dans de nombreux pays d’Afrique, d’Amérique, d’Asie et d’Europe évoquent la grande diversité
des solutions trouvées par les différentes cultures pour matérialiser le souvenir du défunt et en manifester sa présence et
sa relation avec les vivants.
Toutes les sociétés humaines sont confrontées au destin de leurs morts et impliquées dans les rituels qui en font des ancêtres.
Devant l’universalité de ce phénomène apparu il y a 100 000 ans, les habitants du monde inventent une multitude de lieux et de monuments
pour honorer leurs défunts et réaliser le passage de l’éphémère à l’éternité.
Chaque cimetière présente ses caractéristiques topographiques, paysagères, architecturales… La beauté étrange des cimetières est la
résultante de plusieurs facteurs : harmonie et composition de l’espace en accord avec le paysage parfois magnifique, parfois oppressant,
solennité ou sentiment en relation avec le mystère de la mort. Une inscription, une photographie, une offrande ajoutent à l’éternité,
la dimension de l’instant.
L’ambiance des villes ou la représentation de différentes cultures sont très présentes dans l’art photographique contemporain.
Les cimetières ont aussi quelque chose d’essentiel à révéler de la présence humaine sur notre planète.
Cimetières et rites funéraires dans le monde Exposition collective
Installations, vidéos et objets par les associations Armadillo, Comal, Muvacan, Pays de la Loire Cameroun et Printemps coréen.
Barriletes : les cerfs-volants du Guatemala, par l’association Armadillo
La fête des morts au Mexique, par l’association Comal
Reliquaires du Gabon, par l’association Muvacan
Funérailles au Cameroun, par l’association Pays de la Loire–Cameroun
Face à la mort Exposition pédagogique conçue par le magazine Epsiloon
Le thème de cette exposition vous semble un peu triste, rebutant, voire carrément effrayant ? Détrompez-vous !
Quand la science s’en mêle, quand les biologistes, les physiciens, les neurologues, les ingénieurs ou les
archéologues se penchent sur ce phénomène, il devient surprenant, passionnant, et même parfois – vous allez voir – drôle…
Alors entrez sans peur. Venez regarder la mort en face.
"L’Alignement des grandes distances" Eric GOURET
Parvis -musée d'art de nantes - 10, rue Georges Clemenceau - 44000 - NANTES
Mars 2024 - Janvier 2025 Voir le Van 2024
"Dans les pas… de l’évolution du vivant" Makiko Furuichi
Au niveau du Muséum d'Histoire Naturelle - rue voltaire- 44000 - NANTES
L’artiste japonaise Makiko Furuichindi, peintre de 37 ans, découvre le quartier Graslin et son patrimoine architectural néo-classique
lorqu’elle arrive du Japon à Nantes en 2009.
La rue Voltaire lui est maintenant plus familière depuis qu’elle fréquente le quartier où son travail est présenté à la
Galerie MIRA ainsi qu’à l’Hôtel Amiral (prochainement Hôtel Billie) qui abrite la chambre d’artiste qu’elle a créée pour Le Voyage à Nantes
en 2019. En outre, depuis 2022 l’artiste conçoit pour l’opéra Graslin les visuels de la programmation annuelle
C'est donc presque naturellement, en s'inspirant des collections et des éléments architecturaux du
Muséum de Nantes, qu'elle peint, en accord avec le muséum d’Histoire naturelle et la galerie Mira. une fresque monumentale sur le trottoir
élargi de la rue Voltaire.
Cette peinture de 50 mètres de long par 3,4 mètres de large à Nantes, part de la création de la Terre
il y a 4,6 milliards d’années, des premiers poissons, des dinosaures…, jusqu’à nos jours, traçant une ligne de l’évolution, artistique
et ludique haute en couleurs !
"On pourra marcher dessus, sautiller de pierre en pierre.
Ce sera en quelque sorte un voyage dans la peinture". Je pense que la fresque pourra tenir environ six mois,
dit - elle encore c
L’artiste intégre à cette fresque peinte au sol, des traces de pas, des empreintes du vivant, réalisées à la peinture blanche cernées de noir,
invitant les promeneurs à marcher dans l’évolution du vivant, profitant de ce nouveau trottoir .
Les empreintes ont été réalisées au pochoir avec un groupe de collégiens et d’élèves de primaire d’écoles du quartier
Graslin, sous forme d’ateliers participatifs les 20 et 27 avril.
j'ai pris quelques photos, il y a quelques jours, de l'oeuvre en cours de réalisation.
le Mur-Nantes
#15 - Bulea "FINAL"
Trampolino - Angle des boulevards Léon-Bureau et de la Prairie-au-Duc, - 44200 - Ile De NANTES
Fresque visible 18 juin au 25 mars 2025
L’idée est que, tous les trois mois, des toiles urbaines rhabillent l’imposante façade en béton (à l’origine un blockhaus) de Trempolino.
Le projet baptisé le Mur Nantes (MUR = Modulable, Urbain et Réactif), est mis en oeuvre par le collectif
Plus de Couleurs à la demande de la ville de Nantes.
A travers ce projet, Plus de Couleurs souhaite proposer de l’art accessible à tous, créer la surprise et animer la ville tout en mettant en
lumière la diversité de l’art urbain actuel.
Pour cette 4e saison, la direction artistique, pilotée par l’équipe de Plus de Couleurs, reste la même. Mélange de style et de technique,
artistes confirmés ou émergents, valorisation des différents styles picturaux présents dans l’art urbain et enchaînement permettant une
forte cassure visuelle. C’est cette recette inchangée qui permet au projet et aux artistes de gagner en visibilité et d'être toujours
au plus près du public.
*les saisons #1 et #2 ont été illustrées par « #1 : ROUGE", #2 : SELAH", "#3 :SHANE ", "#4 : BIMS ","#5 : ZEKLO", "#6 : LesGens".
*La 3e saison du projet Le Mur Nantes a été marquée par la présence d’artistes venus de toute part pour proposer des oeuvres uniques et percutantes :
"#7 : ALFE"(Marseille), "#8 Matthieu Pommier" (Bordeaux),"#10 : Soem"(Nantes), "#11 : Iota" (Bruxelles).
*La 4ème saison a débuté par le mur de N.o.Madski également connu sous le nom de Nomad qui a signé l'oeuvre ephémère #12, BOUDA lui
a succédé pour signer #13.
La réalisation de la troisième fresque de la cette saison (#14), a été confiée à "OBISK ".
L'oeuvre #15 (4ème de cette 4èmesaison, est le fruit du travail de BULEA
Liviu Bulea est un artiste roumain né en 1989. Il a étudié à l'Université des arts et du design de Cluj, où il a mené, pour sa licence et
sa maîtrise, une recherche artistique sur le corps malade, en se concentrant sur les souvenirs des espaces et des objets des services
d'oncologie des hôpitaux.
Son domaine de recherche s'étend de la mémoire urbaine à son implication dans la communauté queer. Il est collectionneur et recueille des
histoires, des souvenirs des lieux et des personnes qui l'entourent. Il peut être considéré comme "un artiste d'installation à pratique sociale".
Liviu Bulea récupère des fragments de matériaux apparemment inutiles provenant de contextes précis : un mur de l'hôpital où il a été traité
pour un cancer, le trottoir de la ville où il a grandi et des morceaux de béton d'un centre commercial construit dans sa communauté.
Il a notamment exposé ses œuvres au Urban Nation Museum de Berlin, à l'Institut culturel roumain de Berlin, à l'Institut culturel français de Cluj,
au Musée national d'art de Cluj, au Musée d'art contemporain de Bucarest, au Mumok de Vienne, à Parallel Vienna, à la Biennale de Bucarest, etc.
Il a également été accueilli en tant qu'artiste résident par Kultur Kontakt, Vienne, Styria Art in Residency, Graz, Urban Nation, Berlin, etc.
Le point de départ de cette nouvelle fresque est un selfie pris lors d’une soirée à Londres. Si la photographie d’origine a figé de manière précise
cet instant, la mémoire de l’artiste n’en conserve qu’un vague souvenir. Pour traduire ce flou, Bulea utilise le noir et blanc et fait disparaître
certains détails comme les yeux. Il crée alors une image intemporelle et nostalgique car ce plongeon dans le passé a ravivé d’autres souvenirs.
D’associations d’idées en associations d’idées une nouvelle image se crée.
Ainsi autour des personnages principaux évoluent plusieurs fragments.
À gauche de la composition, l’artiste représente les buildings de Hong- Kong et les toits de Séoul, vus à travers les fenêtres d’un wagon.
Ce paysage urbain nocturne est observé par deux silhouettes noires, peut-être deux graffeurs qui contemplent leur terrain de jeu.
Au centre, les flashs blancs et bleutés des soirées dans les clubs nantais illuminent les deux amis et guident le regard du spectateur vers une
gare sous la neige. Ce lieu incontournable pour les voyageurs est aussi associé à l’art urbain. Par touche, l’artiste vient alors rappeler
sa pratique du graffiti. Comme un dernier clin d’œil, il peint l’accessoire indispensable des road trips : un sac rempli de bombes aérosols.
Avec cette œuvre, Bulea nous emmène à la fois dans ses souvenirs mais aussi dans son univers artistique. Grâce à la couleur et à la fenêtre
du wagon visible en haut , il unit ce pêle-mêle pour former une seule image hors du temps. Pour appuyer cette idée de moment indéfini,
il ajoute une série de chiffres et de lettres rouge en bas à gauche qui contrairement aux photographies numériques n’indiquent
aucune date précise.
Saison 5 reportée
Prochain mur (#16) le 25 mars 2025
Trampolino - Angle des boulevards Léon-Bureau et de la Prairie-au-Duc, - 44200 - Ile De NANTES
Fresque visible à partir du 25 mars 2025